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Rencontre d’information et d’appropriation du cadre stratégique de la refondation de l’État à l’attention des journalistes et des acteurs des média, de ce samedi 1er octobre 2022 à la Maison de la Presse

La Rencontre d’information et d’appropriation du cadre stratégique de la refondation de l’État à l’attention des journalistes et des acteurs des média, de ce samedi 1er octobre 2022 à la Maison de la Presse a enregistré la participation de:
– Ibrahim Ikassa Maïga ,ministre de la Refondation de l’ Etat, chargé des relations avec les Institutions
– Fatoumata Sékou Dicko. Ministre délégué auprès du premier ministre, chargé des Réformes politique et Institutionnelles.
– Bandiougou Dante, président Maison de la presse du Mali.

M5-RFP : divorce sur fond de règlement de comptes entre Choguel et ses compagnons de lutte d’hier

Mme Sy Kadidiatou Sow, Modibo Sidibé, Mohamed Aly Bathily, Konimba Sidibé, Cheick Oumar Sissoko… La liste des personnalités (démissionnaires ou exclus du M5-Rfp) ayant pris part à l’officialisation (mercredi 3 août 2022) du nouveau Comité stratégique du  «M5-Mali Kura» est loin d’être exhaustive. Se sentant abandonnés en «plein vol» par leur camarade de lutte depuis qu’il a accédé à la Primature, ils ont lancé mercredi dernier un nouveau Comité stratégique. Leur ambition est de réconcilier le mouvement avec les vraies valeurs de la refondation pour parvenir au changement qui était la principale motivation de leur lutte contre le régime de feu Ibrahim Boubacar Kéita entre juin et le 18 août 2020.

«La lutte du M5-RFP a été détournée au profit de l’instauration du culte du Premier ministre Choguel Kokala Maïga», a accusé Me Mohamed Aly Bathily, chargé de lire le réquisitoire. Il n’a pas manqué de rappeler que la lutte  initiale du M5-RFP visait à «refonder le Mali, loin du simulacre de démocratie et des pratiques de corruption, de trafic d’influence, de détournement des fonds et des biens publics avec leur cortège de mensonges d’Etat couverts par l’impunité totale et absolue».

A Choguel, ils reprochent d’avoir privilégié «la division en clans de ses propres membres» au lieu de s’engager dans un débat constructif. «On assista à la transformation du Comité stratégique du M5-Rdp initial. Certains de ses membres, appelés au gouvernement et dans les cabinets ministériels, se sont coupés de leurs bases où, pendant neuf mois, ils n’y ont pas mis les pieds, notamment pour y faire le compte-rendu des travaux de cette instance», ont également déploré ces personnalités influentes du mouvement. D’où leur décision de mettre en place un nouveau Comité stratégique véritablement dédié au «Mali Kura».

Cette nouvelle instance, présidée par Konimba Sidibé, sera désormais «le creuset de tous les espoirs du changement attendu par le  peuple malien». Le «M5-Mali Kura», selon ses initiateurs, entend «pleinement jouer et revendiquer son rôle d’acteur de la refondation du Mali, à travers la structuration et la conduite de politiques publiques»,

«La  rectification de la transition voulue par le Premier ministre a échoué. Finalement, elle semble être devenue la rectification du Comité stratégique lui-même», a souligné l’ancien ministre de la Justice, Me Mohamed Aly Bathily, appelant à un «sursaut patriotique» pour que le mouvement renoue avec les vraies valeurs de la refondation du Mali.

«Elle sera une force politique majeure dans la gouvernance de l’après-transition afin que le nouveau Mali, fondé sur une gouvernance vertueuse, de justice et de solidarité soit une réalité», a précisé Konimba Sidibé porté à la tête du Comité stratégique. Et d’ajouter, «la transition ne saurait se limiter à la seule organisation des élections».

Pour les leaders du «M5-Mali Kura», le mouvement ne peut plus se contenter d’être «une caisse de résonance, au service du destin personnel de son président». Il doit plutôt retrouver les valeurs unificatrices de la lutte contre le régime de feu IBK afin de se positionner comme un acteur majeur d’une transition de rupture avec les mauvaises pratiques en favorisant ainsi la refondation tant souhaitée au Mali.

On peut dire que la rupture est aujourd’hui consommée entre le Premier ministre Choguel Maïga et ses anciens camarades de lutte !

Moussa Bolly

UMOCI : Le partenaire stratégique de la filière mangue

Consciente de l’importance de la filière mangue dans l’économie malienne et conformément à sa mission, l’Unité de mise en œuvre du Cadre intégré s’est toujours posée aux côtés de l’Interprofession mangue du Mali. C’est ainsi que depuis 2008, l’Umoci accompagne les exportateurs de mangues au Salon Fruit Logistica, à travers la prise en charge des frais de location du Stand d’exposition du Mali, des perdiems aux participants et la communication de la participation du Mali audit Salon. A titre d’exemple en 2011, l’Umoci a battu le record en appuyant 24 acteurs privés dont les exportateurs et les représentants des structures d’appui au commerce.

Pour la présente édition du Salon Fruit Logistica 2022, l’Umoci a pris en charge les frais liés: à la location et l’aménagement d’un Stand d’exposition de  pour la participation du Mali ; aux billets d’avion pour cinq (05) exportateurs de mangues ; à la prise en charge de deux (02) encadreurs de l’Umoci pour accompagner les exportateurs de mangues.

Toute chose qui a permis d’atteindre des résultats probants pour la filière. Ces prouesses sont estimées à plus 100 milliards F CFA entre 2010-2022.

Pour rappel, les différentes participations du Mali au Salon Fruit Logistica ont contribué, dans une large mesure, à l’accroissement du volume des exportations de mangues à travers les contacts noués par les participants avec les partenaires commerciaux de l’Europe ces dernières années. Selon les statistiques de l’Umoci, de 2017 à 2022, les exportations de mangues maliennes ont augmenté vers l’Union européenne. Les quantités totales exportées sont de 38 188 tonnes de 2017 à 2022 et les chiffres d’affaires générés sont de 18 445 924 934 francs CFA, ce qui est assez considérable pour la balance commerciale du pays. Les détails sont les suivants : 2017 : 6119 tonnes pour un chiffre d’affaires généré de 4 166 353 025 FCFA ; 2018 : 7042 tonnes pour 4 909 307 233 FCFA ; 2019 : 11 074 tonnes pour 7 728 326 345 FCFA ; 2020 : 8 168 tonnes pour 3 373 582 102 FCFA ; 2021 : 5 785 tonnes pour 2 434 709 254 FCFA.

A noter, en outre, que la mangue est le premier fruit d’exportation du Mali. Avec un potentiel de production de plus de 500.000 tonnes, le pays dispose de plus de 80 variétés de mangue.

Mariétou DOUCOURE

UNIVERSITE VIRTUELLE DU MALI : Le Ministre Pr Amadou Keita galvanise les membres de la Commission de cadrage stratégique

Le lundi 14 mars 2022, le ministre Pr Amadou Keita a pris contact avec les membres de la commission de cadrage stratégique mise en place pour accélérer l’opérationnalisation de l’Université virtuelle du Mali. Il a profité de l’occasion pour les inviter à donner le meilleur d’eux-mêmes en effectuant un travail technique et patriotique.

S’adressant aux membres de ladite Commission, le ministre dira qu’ils auront en charge de faire toutes propositions en vue d’accélérer le processus de création et d’implantation de l’Université virtuelle du Mali. A ce titre, il fera savoir qu’ils sont chargés : d’élaborer le plan stratégique et le plan d’actions de l’implantation de l’Université Virtuelle du Mali (UVM) ; de proposer une architecture technologique (modèle technique et technologique) ; de proposer une architecture pédagogique ; de proposer un plan d’affaires (modèle économique / business plan) et d’élaborer les avant – projets de textes de création.

‘’Nous faisons confiance à votre génie individuel qui sera conjugué pour rendre réel ce projet qui nous tient bien à cœur’’, dira-t-il. Et d’expliquer l’importance de l’Université Virtuelle du Mali pour le système d’enseignement supérieur de notre pays. L’archivage des fichiers, la sauvegarde des mémoires ont également été évoqués par le ministre.

Ccom MESRS

MISE EN PLACE DU CADRE STRATEGIQUE PERMANENT POUR LA RECONCILIATION : Deux grilles de lecture entre le Gouvernement et les Mouvements armés

Le ministre de la Réconciliation nationale, de la Paix et de la Cohésion sociale, le colonel-major Ismaël Wagué était à Gao pour relancer le dialogue avec les groupes armés du nord du Mali, le vendredi, 18 mars 2022. L’objectif de ce déplacement était  d’expliquer les points de blocage dans la finalisation du nouveau Cadre stratégique permanent pour la réconciliation (CSPR). Cette réunion censée relancer le dialogue interrompu depuis le coup d’Etat a fini par être un moment de désaccord, car deux grilles de lecture semblent se dégager. L’une est pour une application intelligente de l’accord en y extrant tous les points à polémique et l’autre est favorable à une application intégrale sans changement. Cette situation provoque une levée des boucliers chez les ex-rebelles indépendantistes de l’Azawad qui font désormais planer l’ombre d’une reprise des armes.

Au regard de la tension qui est perceptible, faut-il désormais craindre la reprise des hostilités des mouvements séparatistes au Nord ?

Tous les ingrédients semblent désormais réunis pour une reprise des hostilités entre l’Etat malien et les rebelles séparatistes du nord. La lenteur constatée dans la mise en œuvre de l’accord en est pour beaucoup dans l’irritation des ex rebelles. Pour rappel les anciens rebelles indépendantistes ont tiré la sonnette d’alarme et ont regretté le retard pris dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Ils disent craindre  les soubresauts que cela pourra engendrer, si rien n’est fait dans les plus brefs délais. Quant à l’Etat malien il dit être attentif au cri de cœur des nombreux concitoyens qui trouvent que l’accord est un plan machiavélique de partition du Mali donc qui mérite d’être relu. A cela s’ajoute la nouvelle coopération entre le Mali et la Russie qui est, à n’en pas douter le rejet de celle avec l’Occident taxé par les nouvelles autorités de complaisance avec les ennemis de l’unité et de la cohésion du Mali.  Les ex-rebelles semblent être mécontents de cette nouvelle donne qui est l’arrivée  des russes et le départ de leurs alliés traditionnels que sont la France et ses amis. Tout porte à croire que cette nouvelle donne va susciter une nouvelle réaction de la part des ex-rebelles.

Pour rappel  les 26 et 27 février 2022, les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger se sont réunis dans la région de Tombouctou pour des concertations régionales  au même moment le drapeau de l’Azawad flottait et  des officiers du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) avec des acclamations d’une centaine d’hommes derrière des pick-up, pointaient leurs armes automatiques vers le ciel. Est-ce une provocation ou une démonstration de force ? Les jours ou semaines à venir nous le diront. Mais d’ores et déjà la tension semble montée d’un cran et des bruits de bottes sont perceptibles. Les autorités de la transition vont-elles éviter la reprise des hostilités en ayant un compromis avec les ex rebelles ?

En attendant la finalisation de la nouvelle structure et ses corollaires  le Gouvernement n’est lié en rien à l’actuel CSP, ni ne  le reconnaît pas encore moins le soutenir.

 

Assitan DIAKITE

PAIX ET SECURITE : un accord trouvé entre le gouvernement et le CSP à Rome

Les groupes armés réunis au sein du Cadre stratégique permanent (CSP)  et le ministre de la Réconciliation nationale, le Colonel Ismaël Wagué, ont signé un accord mercredi soir  (2 février 2022). Et cela après plusieurs jours de suspense sur la participation du ministre à ces discussions organisées à Rome (Italie) sur invitation d’une association italienne. Intitulé «Accord de principe de Rome», ce document est censé mettre un terme à une brouille qui remonte au mois d’octobre. Le ministre malien de la Réconciliation nationale avait alors critiqué les initiatives prises par le CSP qui rassemble les groupes armés signataires de l’accord de paix de 2015. Les autorités de transition voyaient d’un mauvais œil ce cadre créé quelques mois plus tôt à Rome, sous les auspices de l’association «Ara Pacis», réputée proche de l’État et des renseignements italiens et qui œuvre également à la lutte contre l’immigration illégale.

Pour rappel, il y a quatre mois, le colonel Wagué avait demandé que le CSP mette un terme à ses visites aux dirigeants des pays voisins. Indignés, les groupes armés avaient unanimement exigé sa démission.  Le document signé mercredi dernier définit, selon le ministère de la Réconciliation nationale, les «bases de la collaboration entre l’État Malien et le CSP», structure dorénavant placée «sous le leadership du gouvernement». Une manière donc, pour les autorités de transition de ne pas perdre la main sur ses initiatives.