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LUTTE CONTRE LE DIABETE AU MALI : la maison de la prévention du diabète ouverte

Les ONG Santé diabète, Walé en collaboration avec  la Fédération Nationale des Diabétiques du Mali (Fenadim) ont  créé la Maison de la prévention du diabète au Mali. La coupure du ruban a été effectuée par Oumarou Diarra,  le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’Action humanitaire et de la Solidarité avec les refugies et des déplacés. C’était ce samedi  7 mai en Commune II du district de Bamako.

Selon Karfa Maiga,  président de la Fédération nationale des diabétiques du Mali (Fenadim), cette Maison de la Prévention du diabète est une arme précieuse pour lutter contre la maladie, et permettre aux acteurs d’intensifier et de diversifier leurs stratégies d’intervention. Il a ainsi remercié les ONG Santé diabète et Walé pour la concrétisation de la Maison de prévention du diabète. D’après lui, elle renforcera les  capacités des associations de patients diabétiques face à la maladie.

Il précise que cette structure est dotée d’une équipe d’animation permanente et d’un réseau de patients pairs éducateurs formés pour la tâche. En poursuivant son propos, il ajoute que ces derniers mènent des animations dans les communautés, les centres de santé, lors des campagnes de dépistage massifs du diabète afin de prévenir la population contre la maladie et ses complications. Cela pour également  repérer et orienter les personnes manifestant des risques de diabètes vers la maison.  A l’en croire, les patients bénéficieront des ateliers éducatifs sur les différentes thématiques  favorables à leur état de santé. « A la fin du parcours, une évaluation permet à l’équipe de la maison de s’assurer que les objectifs ont été atteints », a-t-il rassuré. Quant à Oumarou Diarra, ministre délégué auprès du ministre de la Santé, il a rappelé que  selon l’organisation mondiale de la santé le diabète affecte aujourd’hui plus de 422 millions de personnes dans le monde et affecte 500 millions de personnes d’ici 2030 si rien n’est fait. La maladie fait 3,8 millions de morts chaque année. D’après lui, au Mali, ce fléau touche 5% de la population soit plusieurs milliers de personnes atteintes du diabète.  Elle présente la première cause d’amputation non traumatique et une des premières causes de cécité. « Le coût des soins du diabète, l’insuffisance de ressources humaines formées pour la prise en charge du nombre accru de malades du diabète seront des freins importants pour la réalisation des objectifs de développement durable », a déploré le ministre.   En outre, le ministre a salué les acquis obtenus de la collaboration entre l’Etat et l’ONG Santé diabète, entre autres l’unité de prise en charge du diabète à l’hôpital  du Mali ; la décentralisation de la prise en charge du diabète etc. Avant de remercier les efforts consentis par la Fédération Nationale des Diabétiques du Mali, l’ONG Santé diabète et l’ONG Walé.

Jiadata MAIGA

Front SOCIAL : l’UNTM accuse Choguel de gouvernance “calamiteuse”

Est-ce la fin de la trêve entre les autorités de la transition et les partenaires sociaux ? Rien n’est moins sûr après la sortie de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), la plus grande centrale syndicale du pays.

“L’Untm est brimée sous votre propre impulsion au sein du M5-RFP…’’, dénonce la centrale syndicale dans une correspondance en date du 6 mai adressée au Premier ministre. Selon les termes du document, pendant les rencontres du M5-RFP auxquelles le PM a assistées, il a été demandé aux départements de faire la promotion des syndicalistes et de leurs organisations qui auraient participé à la lutte pour le changement. “C’était le signal contre notre centrale partout”, indique l’Untm. Dans sa lettre, la faîtière affirme être plus méritante que beaucoup de protagonistes qui auraient agi dans l’ombre du M5-RFP. Et qu’elle continue de se battre pour l’intérêt des travailleurs et n’attend rien d’autre, contrairement à ce qu’elle qualifie de “spécialistes de calculs politiques”. Plus loin, l’Untm accuse le PM et ses amis du gouvernement de refuser de satisfaire ses doléances, dont la relecture du décret n°2011-05/P-RM du 10 février 2011 qui serait à l’avantage des citoyens victimes; le rétablissement dans leurs droits des responsables syndicaux licenciés de Syama, Bramali et autres services ; la non révision des codes portant création des bureaux de placement privés ; la non ouverture des discussions entre le Patronat et l’Untm pour l’octroi des augmentations de salaires que le privé n’a pu satisfaire ni en 2014, ni en 2019, ni en 2021; le non-respect de l’intégralité des domaines de l’Ortm et de l’IER.

Pour le signataire du document, le PM et ses amis ont manqué de ‘’patriotisme’’ en ne travaillant pas bénévolement et continuent de prolonger une gouvernance ‘’calamiteuse”. Aussi, l’Untm menace-t-elle le PM de rentrer dans le jeu politique national car, dit-il, cela n’est pas interdit au syndicalisme. La lettre indique que l’Untm avait décidé de faire une trêve avec l’Etat parce qu’elle soutient le président de la transition. Et ce, à condition que les doléances soient apurées au fur et à mesure. Mais, tout vraisemblablement, le PM et ses amis du gouvernement refusent de suivre. Pour l’Untm, la ligne rouge est la tentative du PM de proliférer ‘’le négationnisme”” de la révolution de mars 1991.

Hamadoun MAIGA

AFFAIRE BIRAMA TOURÉ : Faut-il enfin espérer après l’arrestation de Papa Mamby Keïta ?

Convoqué dans la matinée du vendredi 6 mai 2022 par la brigade de recherche du Camp 1 de gendarmerie, l’ex inspecteur de police Papa Mamby Keïta a finalement été placé sous mandat de dépôt dans l’affaire dite « disparition du journaliste Birama Touré”. Il est désormais à la Maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA), en entendant son jugement.

Un nouveau revirement assez spectaculaire dans l’affaire Birama Touré, disparu depuis le 29 janvier 2016.

En effet, quelques années après la disparition du journaliste, Papa Mamby Keita alias l’Epervier du Mandé, parti en exil au même titre que le directeur de publication du journal le Sphinx, Adama Dramé, a confié à ce dernier que Birama Touré n’était plus probablement de ce monde. Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, l’homme est allé jusqu’à confier avoir mis toutes les preuves à la disposition du patron de Birama Touré.

Après ses révélations, des voix discordantes se sont élevées pour contredire ces propos, notamment celle du journaliste Abdoul Niang, qui le taxait d’avoir induit en erreur le confrère Adama Dramé, chez qui le sieur exerçait au moment de sa disparition.

Ayant regagné le pays, l’ex inspecteur de police a reçu une convocation de la brade de recherche du célèbre Camp 1 de Bamako. Après avoir été entendu, l’Epervier du Mandé a été placé sous mandat de dépôt.

Si des observateurs pensent que l’arrestation du sieur Keïta donne une lueur d’espoir pour l’éclatement de la vérité dans ce dossier, d’autres se montrent au contraire pessimistes.

A noter que dans la même affaire, un mandat d’arrêt international a été aussi émis contre Karim Keïta, l’un des fils de l’ancien président du Mali, feu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

 

Abdrahamane Baba Kouyaté

COORDINATION DES ASSOCIATIONS ET GROUPEMENTS DES COMMERÇANTS DÉTAILLANTS : Vers un plan d’actions plus ambitieux

Les leaders des commerçants détaillants du Mali se sont  regroupés ce mercredi  04 avril 2022 à la Chambre du commerce et de l’industrie du Mali (Ccim). La rencontre a porté sur la présentation et la prise de contact entre les membres du  nouveau bureau.

Juste après sa mise en place sous la houlette de Harber  Maïga, le nouveau bureau de la Coordination des associations et groupements des commerçants détaillants du Mali  s’engage à prendre sous son bonnet l’émergence, l’innovation et la réforme du secteur du commerce de détail.

Selon Harber Maïga, Président de la Coordination, ce nouveau bureau investi lors du 3ème congrès compte 107 membres sur l’ensemble du territoire. Il a comme présidents d’honneur d’éminents opérateurs économiques. Avant de rappeler que ledit congrès a été tenu dans une atmosphère de grande convivialité. Convaincu qu’un Mali économiquement viable sans la coordination des détails du Mali est impossible, il a souligné : « Nous sommes un potentiel, une force de proposition, d’expérience et d’expertise. Nous voulons jouer notre rôle et assumer nos responsabilités », a-t-il réclamé.

A cet effet, le président  du bureau prétend faire face  au défi de la pérennisation des acquis engrangés au cours des années. Cela  exige un diagnostic sans complaisance de l’organisation.  Pour ce faire,  le président de la Coordination a annoncé l’élaboration d’un plan d’actions cohérent pour la mandature 2022-2027. A l’en croire, ce plan est axé sur le renforcement du statut des détaillants, la formalisation des acteurs ; le renforcement des capacités des rôles des membres et des démembrements ; la mise en place de la centrale d’achat ; l’organisation d’atelier thématique sur la fiscalité, la citoyenneté, les collectivités ; la gestion des équipements marchands ;  le financement des micros-petites et moyennes entreprises ;  le commerce en ligne, etc. Le bureau travaillera également à renforcer le partenariat entre la Coordination et les partenaires.

Par ailleurs,  les membres  du bureau d’annoncer que pour plus d’efficacité et d’efficience, un comité restreint de gestion de 33 membres sera mise en place.  « Ce comité a pour mission  d’assurer la gestion quotidien des affaires. Il sera au service du bureau mais ne remplace pas le bureau », a précisé le président. Néanmoins,  il a signalé que les  activités de la  Coordination  sont financées à travers les cotisations des membres. Cependant, il a apprécié l’accompagnement moral, matériel et financier de la Chambre de commerce et de l’industrie du Mali.

A l’occasion, il a réitéré le soutien de la coordination aux plus hautes autorités et salué la montée en puissance des FAMa. Avant d’exprimer sa disponibilité à apporter sa contribution pour la paix, la cohésion sociale et le développement social dans un partenariat gagnant-gagnant. Le Président de la Coordination a également remercié les commerçants détaillants pour leurs efforts en faveur des consommateurs pendant le ramadan.

La rencontre a été marquée par un hommage au Président  fondateur de la Coordination, feu Hamma Abba Cissé.  Elle s’est tenue en présence de plusieurs autres acteurs du secteur.

Jiadata MAIGA

 

FCRIT : Le Comité de pilotage annonce des résultats probants

La 5ème session du Comité de pilotage du Fonds compétitif pour la recherche scientifique et l’innovation technologique (Fcrit) a été tenue ce vendredi 29 avril 2022. C’était dans la salle de conférence du département de la l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sous la présidence du chef dudit département.

Dans son intervention, Drissa Samaké, Directeur général par intérim du Centre national de la recherche scientifique et technologique, d’affirmer que malgré les contraintes liées à la crise sanitaire et l’amaro, le paiement du budget de la troisième année des projets financés en 2017 et  la première année des 47 projets sélectionnés en 2018 a été  honoré. A cet effet, il a salué les autorités du pays pour leur engagement à accompagner le financement de la recherche endogène. En effet, le Fonds compétitif pour la recherche est financé à 0,20% des recettes fiscales, soit un montant de 2,5 milliards en 2022. D’après lui, sur ce montant, le Fcrit a bénéficié d’une première tranche de 1,250 milliard qui servira pour le financement des projets 2018.

Au menu des résultats annoncés par le Directeur général, des manuscrits ont été soumis pour publication, la publication d’articles. Et d’ajouter que des projets de brevet d’invention sont en cours d’évaluation dans le Centre malien pour la promotion de la propreté industrielle.  Avant de signaler  dans le cadre de la vulgarisation des résultats des projets qu’une table ronde a été organisée entre les utilisateurs des résultats de la recherche et les recherches innovateurs en 2022. Il a également  révélé une convention de partenariat signée avec certains médias, notamment l’Ortm, pour assurer la visibilité de la recherche, des centres de recherche et des résultats de recherche. En perspective, le comité de pilotage du Fcrit prétend continuer le financement des projets sélectionnés en 2018. Mieux, il organisera un atelier qui permettra de mettre en contact les chercheurs et les utilisateurs de la recherche.

Selon Amadou Keïta, ministre de l’Enseignement supérieur et de Recherche scientifique, non moins président du comité de pilotage, le Fcrit est un compte d’affection spécial pour financer différents volets de la recherche scientifique et de l’innovation technologique. D’après lui, c’est une initiative du gouvernement pour soutenir le système national de la recherche. A l’en croire, il vise à booster la recherche scientifique. Et de préciser que le Fonds est destiné à financer entre autres les activités des projets de recherche soumis par les équipes nationales de recherche ; les projets de vulgarisation et de valorisation des résultats de la recherche scientifique et de l’innovation technologique. A ce titre, « le Fcrit contribue au développement des projets financés par les partenaires entre les grandes écoles et les universités, les structures de recherche et le secteur productif, le renforcement des capacités des chercheurs ».

Rappelons que  les travaux de cette 5ème session ont porté, entre autres, sur : l’examen et l’adoption du compte rendu de la 4ème session du comité de pilotage ; l’examen de l’état d’exécution des recommandations de la 4ème session ; examen et adoption du rapport d’activité 2021 et du projet de programme d’activités 2022; rapport d’exécution du budget 2021 et du projet du budget 2022.

Jiadata MAIGA

GENOCIDE PERPETRE CONTRE LES TUTSI : la communauté rwandaise du Mali commémore en communion

Sous le thème « Mémoire, unité et renouveau », les Rwandais du Mali ont organisé la 28ème  commémoration  du génocide perpétré  contre les Tutsi en 1994. L’événement a été présidé  par  Choguel Kokalla Maïga,  Premier ministre du Mali. C’était ce samedi 30 avril, dans un hôtel de de Bamako. 

Cet événement est dédié pour rendre hommage aux victimes  du génocide perpétré contre les Tutsi  et à restaurer leur dignité. Selon Alice Gasarabwé, Présidente de la communauté rwandaise au Mali, l’initiative vise également à accomplir d’autres actions visant à faire  face aux  conséquences du génocide.

Et d’ajouter que cette commémoration permet également aux Rwandais  de renouer leur engagement afin de pérenniser  les grandes réalisations du pays au cours des 28 années  après  le génocide  dans les secteurs  socioéconomique, politique et sécuritaire. En effet, au Rwanda, en cent jours (7 avril-4 juillet 1994), plus d’un million de Tutsi innocents  et d’autres qui se sont opposés ont été tués. La période de commémoration comprend,  entre autres, sept (7) jours de deuil, du 7 au 13 avril de chaque année.

Aux dires de Jean Pierre Karabaranga, Ambassadeur du Rwanda au Mali, ce génocide fut le chapitre le plus sombre de l’Histoire du Rwanda et l’un des plus sombres de celle de l’humanité. Ainsi, cette commémoration permet de réconforter les survivants du génocide. « Nous leur exprimons tout notre soutien et notre solidarité et saluons leurs courage et résilience pour la reconstruction du pays et la formation d’une nouvelle nation», s’est-il recueilli. Et le diplomate d’affirmer que  désormais  le peuple rwandais n’a plus qu’une seule intimité. Il a également exprimé sa reconnaissance et rendu hommage à l’armée patriotique rwandais qui, selon lui, a permis de mettre fin au génocide.  A ses yeux, si le génocide contre les Tutsi a eu lieu, c’est parce que la communauté internationale a failli à ses devoirs.  En outre, il a dénoncé le négationnisme auquel  le pays est confronté. « Malgré les résolutions, le pays est aujourd’hui confronté  à l’étape de la négation du génocide orchestrée par les anciens génocidaires ».

Il a par ailleurs remercié les autorités maliennes pour leur soutien car, souligne-t-il, beaucoup de génocidaires ont été condamnés au Mali. Avant de rassurer que sous le leadership  du président Paul Kagamé, le développement socioéconomique, la paix, la stabilité, la sécurité  et l’unité du territoire du Rwanda ont été concrétisés.

Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga dira que cette communion de prière avec la communauté rwandaise est la manifestation de la solidarité et la fraternité, mais également  de l’excellence des liens  qui unissent le Mali et le Rwanda.

D’après lui, il s’agit aussi à travers  cette commémoration d’interpeller la communauté internationale sur ses responsabilités. Pour le Premier ministre, le thème choisi résume la résilience du Rwanda et le postulat de sa réussite. « Pour nous Maliens, le Rwanda est l’exemple de la puissance de l’Afrique  lorsqu’elle se dote d’un leadership visionnaire. Votre pays, le Rwanda,  fait la fierté de l’Afrique » a-t-il glorifié.

La cérémonie a été marquée par l’allumage  de la flamme de souvenir et des bougies, suivi du témoignage  d’une rescapée du génocide.

Jiadata MAIGA

LUTTE CONTRE LA COVID-19 : Une vaste campagne de vaccination démarre aujourd’hui

En vue de l’introduction du vaccin Pfizer Biotech dans la campagne de vaccination contre la pandémie du coronavirus, le ministère de la Santé et du Développement social a tenu, vendredi 06 mai 2022, une conférence de presse dans son département. Objectif : rassurer de l’efficacité du nouveau type de vaccin Pfizer et inviter à une vaste campagne de vaccination qui commence ce lundi 9 mai 2022.

Cette conférence de presse, tenue sous la direction du conseiller technique du ministre de la Santé et du Développement social, Hamadoun Aliou Dicko, marque le ton d’une nouvelle campagne de vaccination contre la Covid-19 qui ne cesse de faire des ravages.

Après la réception de plusieurs doses de vaccin, notamment AstraZeneca, Johnson/Johnson, Sinovac Sinopharm, le Mali, à travers le ministre de la Santé et du Développement social, Diéminatou Sangaré, a reçu le 18 mars dernier 100 620 doses de vaccin Pfizer. Ce nouveau type de vaccin, selon le conseiller technique du ministre de la Santé, a fait du succès aux Etats-Unis.

En effet, le vaccin Pfizer vient combler un vide certain. Car il sera, d’après les explications des spécialistes de la santé, élargi aux personnes âgées de 12  ans et plus, les femmes enceintes et les femmes allaitantes. “Nous voulons atteindre les 70% des personnes âgées de 12 ans et plus, prendre en charge à 100% des cas de Mapi (Manifestation post-vaccinale indésirable) notifiés et détruire 100% des déchets issus de la vaccination”, confie le président du comité scientifique, Seydou Doumbia.

L’objectif général de cette campagne de vaccination est de détruire la morbidité attribuable à la Covid-19. Pour l’atteindre, les responsables sanitaires ont mis en place un certain nombre de stratégies. “En dehors des trois stratégies classiques, notamment fixe, avancée et mobile, nous allons faire des vaccinodromes en allant dans les marchés, les écoles. Aussi, nous emploierons des stratégies d’opportunité en nous approchant des lieux culturels et politiques. Et enfin, le porte à porte et tout cela sera accompagné d’une campagne de mobilisation ».

L’introduction du vaccin se fera au départ dans les six communes du district de Bamako et les communes de Kati et Kalaban-coro (région de Koulikoro). Avant d’étendre la couverture dans les autres régions du pays.

A noter que le lancement officiel de la campagne se fera ce lundi 09 mai 2022, sous la présidence du ministre de la Santé et du Développement social.

Abdrahamane Baba Kouyaté

FESTIVAL MINNI FEN : Un cadre idéal de promotion des boissons locales

En prélude de la 1ère édition du festival des boissons « Minni Fen » prévue du jeudi 12 au dimanche 15 mai 2022, l’Icone 360° et Impact Media Conseil en partenariat avec le Parc national du Mali ont organisé une conférence de presse le jeudi 5 mai 2022. C’était à la salle de conférence du Parc national de Bamako.

Placé sous le thème : « Célébrons le vivre ensemble », 100 exposants et 30 000 visiteurs sont attendus au Parc national de Bamako pendant 4 jours dans le cadre du festival des boissons « Minni Fen », premier du genre. Au menu du programme ; 2 concerts et une conférence-débat sur le secteur de la brasserie et de l’industrie au Mali sera animée par des professionnels, pour mieux faire comprendre les enjeux. Musique, espace de jeux dédié au Village des enfants et plusieurs concerts d’artistes nationaux avec notamment Dr Keb, Biguini et Palmer, Ovde Mill et Maïmouna Soumbounou prestations prévues pour le vendredi 13 mai. Et Kanté, Bifénix, Black AD, Faïza et Malakey se produiront le samedi 14 mai.

Un espace de divertissement qui met l’accent sur la cohésion sociale et le vivre ensemble, le festival « Minni fen » se veut avant tout un lieu de promotion des boissons, notamment made in Mali. Une occasion inédite pour renforcer la notoriété des acteurs de ce secteur qui auront la chance de faire face à leurs clients ou potentiels clients. Et surtout de booster l’industrie et le commerce des boissons au Mali. « Cet industrie contribue à l’entrepreneuriat des jeunes et à la création d’emploi », lâche la responsable commerciale d’Icône 360⁰, Alimatou Sisi Diassana. Sauvegarder ce secteur semble être la priorité pour les organisateurs de cet événement.

C’est aussi un cadre pour les visiteurs de découvrir de nouveaux produits, se fournir et passer un agréable moment de détente en compagnie de la famille.

« L’organisation est faite en sorte que les adultes et les enfants n’auront pas le même programme et seront mis dans des endroits distincts en toute sécurité », rassure le chef de projet du concept festival des boissons « Minni Fen », Abou Sidibé.

A noter que le prix des tickets des activités qui se tiendront au Parc national de Bamako est de 500 FCFA pour les enfants, et 1 000 FCFA et 2000 FCFA pour les adultes.

Abdrahamane Baba Kouyaté

AÏD EL FITR A KALABAN-CORO : La police abat des bœufs à coups de pistolet

A la veille de la fête du ramadan (Aïd el-fitr), les éléments du commissariat de police de Kalaban-Coro se sont déchainés sur des pauvres animaux (bœufs). Près de 25 coups de feu ont été entendus dans les alentours dudit commissariat.

Drôle de manière d’abattre des bœufs, surtout quand il s’agit d’une fête qui couronne le ramadan.

En effet, à la veille de la fête de ramadan (Aïd el-fitr), la population de la commune de Kalaban-coro, qui abrite en plein cœur un commissariat de police, a vu son sommeil écourté à cause des tirs à balles réelles. Le bruit provenait du commissariat.

L’inquiétude et la peur s’emparent des autochtones, surtout quand on sait que l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique avait annoncé qu’une menace terroriste guettait la capitale malienne.

La peur au ventre, un interlocuteur confie avoir pris son courage à deux mains pour monter à l’étage pour voir ce qui s’y passe. A sa grande surprise, une dizaine de bœufs à la disposition du personnel du commissariat de la commune subissaient la foudre des porteurs d’uniforme. Les bœufs sont à tour de rôle attachés derrière un pickup dont le conducteur se fait le malin plaisir de parcourir et à grande vitesse la cour du commissariat pour l’unique but de fragiliser les animaux et de les transmettre à la personne qui se charge de les égorger.

Après s’être donné à cet acte de barbarie contre  quatre bœufs, les six autres se sont rebellés. C’est là que les policiers auraient employé la manière forte en faisant recours à leurs armes (Pistolet) de service, révèle cette personne qui se dit témoin oculaire de la scène. Elle ajoute avoir entendu 25 coups de feu. L’objectif des hommes du commissaire divisionnaire Tidiani Coulibaly était de fragiliser pour ensuite égorger les animaux.

Une histoire qui a valu à la rédaction de Azalaï de faire un tour au commissariat de police pour l’équilibre de l’information. Le commissaire divisionnaire Tidiani Coulibaly étant absent, ces hommes n’ont pas démenti l’information. Mais, ils ont fait savoir qu’il s’agissait du dernier bœuf qui s’était affolé contre des policiers. Qui, par la suite, ont été contraints d’utiliser les armes pour le maîtriser.

Qui mieux que le commissaire divisionnaire, Tidiani Coulibaly qui, selon nos informations, aurait suivi des études vétérinaires avant de se faire enrôler à la police nationale, est bien placé pour connaitre les textes relatifs à la protection des animaux. En effet, l’article 3 de la déclaration universelle des droits de l’animal stipule : « Aucun animal ne doit être soumis à des mauvais traitements ou à des actes cruels. Si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse. L’animal mort doit être traité avec décence ».

ABK

MONDE DU TRAVAIL : Une nouvelle loi pour garantir la stabilité des employés

Le Conseil National de Transition (CNT) a procédé, jeudi 5 mai 2022, à l’examen et l’adoption de plusieurs projets de loi. Ce, dans le cadre de la session d’avril en cours.

Au cours de cette journée de travail marquée par la présence des ministres concernés, les conseillers nationaux de Transition ont examiné et adopté plusieurs projets de textes, notamment sur la santé, le travail, les mines. Ces textes ont été adoptés à l’unanimité.

Le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2021-016/PT-RM du 31 décembre 2021 portant modification de l’ordonnance n°2018-015/P-RM du 15 mars 2018 portant statut des fonctionnaires de la Police Nationale a été adopté à 103 voix pour, 01 voix contre et 01 voix d’abstention.

Au niveau de la santé, deux projets de loi ont été adoptés. Il s’agit du projet de loi relatif au Sang Humain et ses dérivés. Il a été initié par le ministre de la Santé et du Développement social et adopté par le Conseil des ministres en sa séance du 1er octobre 2021. Ce projet de loi vise, entre autres, à améliorer la disponibilité du sang humain et ses dérivés à l’échelle nationale à travers l’encadrement juridique des bonnes pratiques transfusionnelles ; clarifier les rôles de chaque acteur, à quelque niveau qu’il se trouve. Il vise également à pouvoir situer les responsabilités en cas de défaillance constatée dans le système transfusionnel national à travers l’institution de la traçabilité et de l’hémovigilance dans le secteur transfusionnel national. Le projet de loi a été adopté à 102 voix pour, zéro contre et zéro abstention. Le deuxième porte sur le projet de loi portant modification de l’ordonnance n°2019-011/P-RM du 27 mars 2019 portant création de l’Institut national de santé publique (Insp) qui a été adopté à 103 voix pour, zéro contre et trois abstentions.

Par ailleurs, le projet de loi portant modification de la loi n°092-020 du 23 septembre 1992 portant Code du Travail en République du Mali. L’adoption de ce projet de loi permettra d’accompagner l’élan patriotique des partenaires sociaux. Il permet aussi de garantir la stabilité des emplois et offre ainsi une opportunité aux employeurs de pouvoir conserver leurs employés, même en cas de crise sanitaire grave. Il a été adopté à 107 voix pour, zéro contre et 01 abstention.

Et enfin, le projet de loi portant création du fonds de réhabilitation et de fermeture de la Mine d’or de Yatela. Le fonds aura pour mission de financer la réalisation des travaux de réhabilitation et de fermeture sur le site minier de Yatela restant à exécuter après la prise d’effet de la cession. Il a été adopté à 102 voix pour, zéro contre et zéro abstention

Abdrahamane Baba Kouyaté