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Intervention de Jeamille Bittar , lors de la Conférence de presse pour la Préservation des idéaux du M5-RFP et la consolidation des acquis de la Transition au Mali .

interview autobiographique de RAS KALIF (Ibrahima Camara) de l’écurie AZK Productions

Koumassi, c’est dans ce quartier populaire du sud d’Abidjan, capitale politique ivoirienne, que voit le jour Ibrahima CAMARA. Il y passe son enfance et son adolescence. C’est aussi dans cette commune cosmopolite que débute sa carrière musicale. Vers le milieu des années 1990, le hip-hop bat son plein et Ibrahima intègre, en 1999, le groupe musical Azziza où il affûte ses armes sous le pseudonyme Jayzee. Très tôt le groupe se fait remarquer par la qualité de ses textes et Jayzee, par sa voix. Ils font de nombreuses premières parties dont principalement le concert, en 2001, de John Kiffy au mythique Palais des sports de Treichville.

Azziza sort son premier album intitulé « Main dans la main ». Ibrahima alias Jayzee séduit par sa voix fluide et chatoyante. Mais, « Main dans la main », connait un succès mitigé. Apparaissent les premiers signes d’une dislocation du groupe de rap malgré les efforts du manager Tentative Yeboua de ressouder les liens. Finalement, la séparation est inévitable et vers fin 2006, Jayzee opère, comme de nombreux rappeurs de l’époque – notamment Kajeem ou Naftaly Officiel [ex Fantôme] – un virage à 90° et se tourne vers le reggae.

Depuis, sur cette voie, il porte sa croix. Ibrahima Camara intègre l’orchestre The Wisemen Band, l’une des formations qui se produit au Parker Place d’Abidjan, espace incontournable de promotion de la musique reggae fondé par feu Désiré Aloka, plus connu sous le nom de Dez Parker. Jayzee le rappeur devient alors Ras Kalif. Au sein du groupe The Wisemen Band, Ras Kalif offishal, par ses qualités vocales exceptionnelles et la précision de ses interprétations, réussit à charmer le public, pourtant très exigeant, du Parker Place Abidjan. Lentement mais sûrement, il se fait une réputation de bosseur et de chanteur rigoureux. Les premières parties lui sont confiées. Elles sont couronnées de succès.

Aussi bien en Côte d’Ivoire qu’en Europe ou ailleurs en Afrique, Ras Kalif participe à de nombreux festivals avec, toujours, le même entrain et la volonté de mieux faire. On peut citer notamment la première partie de Don Carlos avec ces frères d’armes JAH LIGHT Officiel et General Dimitri, lors d’un concert organisé par AZK Productions en décembre 2020 ou encore le Mali Festi Reggae à Bamako en février 2022 avec la même équipe.

Tout au long de sa carrière, il partagera la scène avec de nombreux artistes internationaux. On peut citer entre autres :
KAJEEM, Ismael Isaac, CULTURE (Joseph HILL), LLOYD BROWN, SHUKKI STARR, TIKEN JAH FAKOLY, Daddy Nuttea, THE MEDITATIONS, LUCIANO, BUSHMAN, PIERPOLJAK, GENTLEMAN, DAARA J FAMILY, TAIRO, DANIEL RAY, SIZZLA KALONJI, TAKANA ZION, MIDNITE, Cedric MYTON (The Congos), CHEZIDEK, LYRICSON

Liste des sorties de Ras Kalif :

– 2015 : Sortie des singles « Wouloukôrô » feat. Taïro et Ras Daniel Ray (Dez Parker) et « Afreeka Rise » (Tsadiq – Soulove Record)
– 2018 : Sortie des singles « The Same » et « Keep on Knocking » (Tsadiq – Soulove Record)
– 2020 : Sortie des singles « I and I Come a Sit » (Tsadiq – Soulove Record) et « Corona Can’t Stop Reggae » feat. Jah Light et General Dimitri (AZK Productions)
– 2020 : Remix des singles « The Same » et « Afreeka Rise » (AZK Productions)
– 2020 : Sortie de l’album « Ras Kalif meets Tsadiq Section » (Tsadiq – Soulove Record)
– 2022 : Nouvel album à venir (AZK Productions Abidjan)


Crédit 📷 : Boub’s SiDiBÉ
Lieu: Bamako, Mali
📆 : le 23 février 2024

Raskalif Camara

Discours du Prof. Mamadou Babou NIANG a la 2ème Rencontre Internationale des Détenteurs de Savoir Occultes Africains, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB)

Discours du Prof. Mamadou Babou NIANG a la 2ème Rencontre Internationale des Détenteurs de Savoir Occultes Africains, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB)

Communiqués N°064 et 065 du gouvernement de la transition au Mali, mettant fin à la médiation de l’Algérie dans l’accord pour la Paix issu du processus d’Alger signé en 2015

Communiqués N°064 et 065 du gouvernement de la transition au Mali, mettant fin à la médiation de l’Algérie dans l’accord pour la Paix issu du processus d’Alger signé en 2015

L’ONU plaide pour un retour à l’ordre constitutionnel au Sahel

Le bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et du Sahel a dressé devant le conseil de sécurité un tableau de la situation dans cette région marquée par des évolutions contrastées, a-t-on appris vendredi de source onusienne citée par les médias internationaux.

« Au cours des six derniers mois, la situation en Afrique de l’Ouest et au Sahel a été marquée par des évolutions contrastées. D’une part, des progrès significatifs ont été accomplis dans la consolidation de la démocratie, ce qui reflète le désir de changement de plus en plus exigeant des jeunes générations » a déclaré Leonardo Santos, chef du bureau des NU pour l’Afrique.

Le représentant spécial a noté la reconfiguration des mécanismes de sécurité régionaux dans la région du sahel découlant du retrait de la Mission de l’ONU au Mali, du départ des forces étrangères et de l’incertitude autour du G5 Sahel depuis le départ du Niger et du Burkina Faso. Il a également souligné une incertitude élevée entourant le processus de transition au Mali, la date des élections n’ayant pas encore été fixée.

Le représentant du secrétaire général de l’Onu, a par ailleurs salué le bon déroulement de l’élection au Libéria et s’est en outre, engagé avec son bureau, à défendre le dialogue en vue de l’accélération du retour à des ordres constitutionnels dans la région du sahel.

ACP/KHM

Cérémonie de remise de drones à l’Armée de l’Air par le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA.

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, a présidé ce jeudi 4 janvier 2024, au Pavillon présidentiel de l’Aéroport international Président Modibo KÉÏTA de Bamako-Sénou, la cérémonie de remise des drones de surveillance et de combat de type TB2 à l’Armée de l’Air.

Cette cérémonie de grande envergure a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, de l’Ambassadeur de Türkiye, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement, des partenaires et amis du Mali.

Cette cérémonie de grande envergure a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, de l’Ambassadeur de Türkiye, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement, des partenaires et amis du Mali.

Dans son discours inaugural, le Chef d’état-major de l’Armée de l’Air, le Général de brigade Alou Boï DIARRA, a rappelé la perception des Maliens concernant les récentes opérations réussies de drones dans le cadre de la nouvelle dynamique enclenchée par les autorités maliennes de la Transition. Une dynamique visant la reconquête de l’ensemble du territoire national.

Le Général de brigade Alou Boï DIARRA a également mis l’accent sur les énormes efforts déployés dans le cadre de la libération du territoire tout en préservant la souveraineté nationale. Toutefois, il a souligné que dans ce combat, qui fait la fierté de tout le peuple malien, il faut reconnaître une large contribution des drones, mais surtout sans oublier que les drones, sans l’appui des troupes au sol, ne suffisent pas. C’est dans ce cadre qu’il félicite les soldats pour leurs efforts dans la sécurisation du territoire national. Ils mènent un combat rude sur le terrain, a-t-il reconnu.

« Ces appareils ne sont pas des robots tueurs », avertit le Général de brigade, tout en précisant que derrière ces appareils se trouvent des personnes physiques qui fournissent un travail remarquable pour les faire voler et agir. Dans ce contexte, le Chef d’État-major de l’Armée de l’Air estime que les drones ne sont pas des stars, mais ce sont plutôt les soldats maliens dont il faut saluer la bravoure et le professionnalisme.

La guerre n’est certes pas finie malgré les résultats positifs et tous les efforts déployés, mais « le nombre d’ennemis tués constitue le nombre de Maliens satisfaits », a-t-il affirmé. Le Général de Brigade Alou Boï DIARRA a souligné également les mécanismes interalliés mis en place par les Armées des États du Sahel pour sécuriser les frontières communes.

Prenant la parole, le ministre de la Défense et des anciens Combattants, le Colonel Sadio CAMARA, a indiqué que l’heure n’est pas encore au bilan. Toutefois, chaque citoyen peut évaluer les résultats engrangés par l’armée malienne depuis le début de la Transition. L’espoir renaît au Mali grâce à la résilience du peuple malien et aux efforts des autorités maliennes en vue de moderniser l’outil de défense. Depuis trois ans, le Mali s’est engagé dans un processus de régénération à travers le renforcement des capacités de l’outil de Défense, a-t-il expliqué. Plusieurs investissements matériels et humains ont été effectués par les autorités.

Le ministre de la Défense est également revenu sur le sens de l’appropriation nationale des questions d’accord de paix. Selon ses explications, il s’agit de trouver des solutions maliennes aux problèmes maliens.

Avant de clore ses propos, il a adressé ses vifs remerciements à la Fédération de Russie, à la République populaire de Chine, ainsi qu’à la République de Türkiye pour leur partenariat sincère et fiable avec la République du Mali. Une « paix durable est bien possible au Mali », indique-t-il, tout en lançant un appel pressant aux frères maliens égarés à rejoindre la République pour le vivre ensemble, car les ennemis de la Nation ne connaîtront point de repos dans leurs grottes.

Le Président de la Transition, Chef suprême des Armées, a ensuite procédé à une visite statique des nouvelles acquisitions.