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Décision de révocation du mandat de Président du Comité stratégique du M5-RFP confié à Choguel Kokalla Maiga

Le Comité Stratégique du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP):

– réuni en session extraordinaire ce mardi 5 mars 2024 pour examiner les suites réservées par Choguel Kokalla Maiga aux demandes l’invitant à se hisser à la hauteur de ses responsabilités ;

– Constatant l’expiration du délai qui lui a été imparti pour ramener la cohésion et la sérénité au sein du M5-RFP ;

– Regrettant au contraire les propos injurieux et diffamatoires de ses porte-voix attitrés ;

DÉCIDE DE REVOQUER PUREMENT, SIMPLEMENT ET DÉMOCRATIQUEMENT LE MANDAT DE PRÉSIDENT DU COMITÉ STRATÉGIQUE DU M5-RFP INITIALEMENT CONFIÉ A CHOGUEL KOKALLA MAIGA.

Bamako, le 5 mars 2024
Pour le Comité Stratégique

Imam Oumarou Diarra
Vice-président par intérim

Me Mountaga Tall, President du CNID-FYT, à propos du retrait du Mali de la CEDEAO : “Mon rôle aujourd’hui, c’est de faire ce choix un succès”

La décision du retrait de notre pays de la Cédéao n’était pas une première option souhaitée par Me Mountaga Tall. Il estime qu’on ne doit pas prendre des décisions engageant le devenir d’une nation sans en parler avec les nationaux. Toutefois, il ne compte pas jeter le bébé avec l’eau du bain, il entend s’investir pour que ce choix soit un succès et que le Mali ne sombre pas.

Me Mountaga Tall était l’invité du Grand jury, le jeudi 8 février dernier, sur Renouveau TV. Ce pionnier de la politique malienne se prononçant sur la décision prise par nos autorités de retirer le Mali de la Cédéao a fait part de son désaccord sur cette première option tout en ajoutant que dès lors qu’on est sorti, on doit travailler à ce que ça soit un succès.

Le président du Cnid dit avoir été témoin, de 2018 à aujourd’hui, des errements, des manquements de la Cédéao vis-à-vis du Mali. Selon lui, le statu quo n’était pas tenable, mais il aurait souhaité une option qui consistait à prendre le leadership de la refondation de la Cédéao à l’intérieur de la Cédéao avec l’appui des peuples de tous les pays de la Cédéao.

“Mon pays le Mali a décidé de sortir. Nous sommes dans une situation extrêmement difficile. La seule chose qui m’importe maintenant c’est de réfléchir, de travailler, de m’investir pour que ce choix soit un succès”, dit-il.

Me Tall s’éloigne de toute polémique sur l’opportunité, sur les questions de droit en affirmant que “le choix a été fait, si on ne soutient pas ce choix, le Mali va sombrer qu’à Dieu ne plaise et il ne sera pas dit que Mountaga n’a pas joué sa partition pour que ce choix soit un succès”.

Le président du Cnid se targue d’être un homme politique constant, cohérent qui se prononce toujours en fonction des hypothèses en gardant sa ligne. ” Je ne suis pas dans l’accommodation, je suis dans l’action pour mettre toutes les chances du côté du Mali”, martèle-t-il.

Sur la question de la création de l’Alliance des Etats du Sahel, il souhaite que l’AES ne s’isole pas et qu’elle travaille à recoudre le tissu abîmé. A l’entendre, l’AES c’est un noyau, “il va falloir travailler, faire de sorte que tout ce qui est reproché à la Cédéao soit corrigé au niveau de l’AES et travailler à ce que l’AES puisse demain englober plus de trois pays et qu’elle soit le point de départ d’un futur Cédéao”.

Ibrahima Ndiaye

Mountaga Tall face à la presse : Fidèle à son engagement en faveur des médias libres pour mieux être le 4e pouvoir

Une fois de plus, Me Mountaga Tall a respecté la tradition qu’il a instituée en présentant ses vœux à la presse nationale et internationale en début d’année. Et comme d’habitude, aucun sujet n’était tabou lors des échanges avec les médias. Mieux, Me Tall est resté fidèle à son engagement pour une presse libre au service de la démocratie. Les journalistes  le lui ont reconnu.

 Le président du Congrès national d’initiative démocratique-Faso yiriwa ton (CNID-FYT), Me Mountaga Cheick Tall, a présenté ses vœux du nouvel an à la presse nationale et internationale mercredi dernier (17 janvier 2024) à la Maison de la presse. Au cours des échanges, il a abordé des questions comme l’assignation du parti Sadi en justice, la loi sur la cybercriminalité, le report des élections, la crise énergétique, le dialogue inter-maliens, la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le départ de la Minusma…

«La presse est sans doute irremplaçable en démocratie. Mais pour jouer pleinement son rôle, elle doit combler certaines de ses faiblesses qui sont d’ailleurs reconnues par ses propres faîtières et des organes de régulation», a souligné Me Mountaga Tall. A cet égard, a poursuivi l’avocat, «on peut citer les questions liées à la formation initiale et continue des hommes de médias, la sécurité de leur emploi, le respect de la déontologie, les questions d’organisation et de structuration, la faiblesse des moyens, l’indépendance, la responsabilité du journaliste face au citoyen et, in fine, à la justice».

Et de l’avis du leader politique, «l’aide à la presse peut y contribuer, mais elle n’y suffirait pas. C’est au prix des efforts endogènes que d’autres voix pourraient se joindre à la mienne pour obtenir la dépénalisation des délits de presse qui ne saurait jamais être l’irresponsabilité». Le président du Cnid-Fyt a également exprimé son inquiétude pour les journalistes enlevés notamment Hamadoun Nialibouly, Moussa M’Bana Dicko, Sory Koné, Saleck Ag Jiddou et Moustapha privés de liberté. «Nous mesurons la peine de leurs parents, proches, collègues ou de simples défenseurs des droits humains. Prions ensemble pour leur retour, sains et saufs dans leurs familles respectives, au sein de leurs organes et parmi nous», a-t-il souhaité.

«Je pense, en mon âme et conscience, que la dissolution d’un parti politique devrait être la dernière mesure à prendre. Mais, il est important aussi que dans tout ce que nous faisons, nous protégeons notre patrie», a par ailleurs réagi Me Tall en réagissant à la menace qui plane sur le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI). Le leader politique a également reconnu que les Maliens ont beaucoup souffert de la hausse du coût de la vie et surtout des coupures intempestives et prolongées de courant qui ont impacté toutes les activités dans tout le pays.

«Le coût de cette crise énergétique, s’il est calculé, atteindra allègrement plusieurs centaines de milliards de francs CFA. Le temps n’est donc plus aux conversations, aux critiques de Grin, mais il s’agit de situer les responsabilités et de mettre en œuvre des solutions pérennes qui ne seront pas miraculeuses», a souligné le président du Cnid-Fyt qui a salué les efforts récemment consentis dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière.

Tout comme il a positivement réagi à la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Les journalistes ont reconnu à Me Tall son rôle de précurseur de cet exercice démocratique qui donne véritablement à la presse toute son importance dans le jeu républicain et démocratique !

Naby

Vœux à la presse : Les sujets d’actualité sous la loupe de Me Mountaga Tall

Comme chaque année, Me Mountaga Tall, président du Congrès national d’initiative démocratique-Faso Yiriwa Ton (Cnid-FYT), a présenté, hier à la Maison de la presse, ses vœux aux professionnels des médias. C’était en présence du président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté.

D’abord, le président du Cnid a salué le rôle primordial des hommes de médias dans l’enracinement de la démocratie et du développement économique et social de notre pays, ainsi que dans la réussite de la Transition en cours. «Car, c’est vous le relais entre le peuple, capital le plus précieux pour la réussite des politiques publiques, et les gouvernants», a renchéri Me Mountaga Tall, avant de réitérer son engagement «inaltérable» pour la consolidation d’une presse libre et économiquement viable.

Pour le conférencier, la presse est irremplaçable en démocratie. Cependant, a conseillé le président du Cnid, pour jouer pleinement son rôle, elle doit combler certaines de ses faiblesses qui sont, entre autres, les questions liées à la formation initiale et continue des hommes de médias, la sécurité de leur emploi et le respect de la déontologie. «L’aide publique à la presse peut y contribuer, mais elle n’y suffirait pas», a estimé Me Tall, avant d’appeler à la dépénalisation des délits de presse afin que la liberté d’expression soit mieux protégée. Toutefois, a-t-il nuancé, cette dépénalisation ne saurait jamais être «l’irresponsabilité».

Le leader politique a, par ailleurs, estimé que l’année 2023 a été riche en évènements dont certains façonneront de façon durable notre futur. Il a ainsi cité l’adoption de la nouvelle Constitution. Rappelant la création de l’Alliance des états du Sahel (AES), il a indiqué que cette fédération pourrait préfigurer d’une intégration d’états dont le contour et la forme restent à parfaire. Pour lui, cette dynamique est conforme à toutes les constitutions de notre pays.

Le président du Cnid a aussi évoqué le retrait de la Minusma qui avait « non seulement un problème mais était également un problème ».

D’après lui, les missions de paix des Nations unies ne sont pas et ne doivent pas être des missions permanentes. Il est revenu sur le retour de Kidal dans la République après une épique épopée des Forces armées maliennes (FAMa). Pour lui, ce retour donne vie «au Mali Un et indivisible». Cependant, a tempéré le leader politique, il ouvre un nouveau chapitre tout aussi complexe et difficile, celui de la réalisation de l’unité nationale après celle de l’intégrité territoriale. 

De ce fait, le président du Cnid a exhorté les groupes armés, qui avaient pris les armes ou formulé des revendications irrédentistes, sécessionnistes ou indépendantistes à faire leur auto-critique, à renoncer à leur projet et à prendre leur place dans la case commune. « Ainsi, le dialogue inter-Maliens aura tout son sens. La main tendue doit être saisie », a-t-il dit.

Me Tall n’a pas manqué d’évoquer la Journée nationale de la souveraineté retrouvée, célébrée le 14 janvier dernier. Pour lui, quoi de plus normal pour un état de réclamer, notamment le respect de sa souveraineté. Il a rappelé que l’année dernière, les Maliens ont beaucoup souffert de la hausse du coût de la vie et des coupures intempestives et prolongées de courant qui ont impacté toutes les activités sur toute l’étendue du territoire national. Le leader politique a, à ce propos, invité à situer les responsabilités et à mettre en œuvre de solutions pérennes.

Le président du Cnid a, par ailleurs, défini la Transition comme « un moment relativement court entre ce qui fût et ce qui est en gestation». «Cette Transition est celle du peuple malien et par conséquent elle n’appartient à personne mais au contraire à tous », a-t-il soutenu. En conséquence, Me Tall a appelé à contribuer par des actes concrets à la réussite de la Transition, à travailler ardemment à sa bonne fin par des élections démocratiques, transparentes et régulières dont les résultats seront acceptés par tous. Mais aussi à s’impliquer pour la consolidation et la pérennisation des acquis de la Transition.

Bembablin DOUMBIA
Source: L’ESSOR

OUMAR MARIKO, PRÉSIDENT DE SADI : de héros de la démocratie à paria de la République ?

Le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) est sous la menace d’une dissolution après avoir reçu une assignation en justice aux fins de sa dissolution le 28 décembre 2023. Prévu lundi dernier (8 janvier 2024), le procès a été finalement renvoyé au 12 février prochain. Dans un pays qui a opté pour le multipartisme intégral, la dissolution d’un parti politique peut-être interprétée comme une dérive autoritaire du pouvoir, une atteinte à la démocratie. Mais, compte tenu de la gravité des prises de position du Dr Oumar Mariko contre les Forces armées maliennes (FAMa) voire contre la République ces derniers mois, cette décision surprend peu d’observateurs. En disgrâce depuis un certain temps, celui qui est sans doute passé de héros à paria a entraîné son parti dans sa chute.

Le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) est menacé de dissolution par le Tribunal de Grande instance (TGI) de la commune I du District de Bamako. Prévu le 8 janvier 2024, le jugement a été renvoyé au 12 février 2024. Et d’ici là, chacun retient son souffle. Mais, cette menace de dissolution n’est pas surprenante pour de nombreux observateurs.

Elle résulte du comportement anti-patriotique de son président qui s’est braqué contre son pays parce qu’il déteste les officiers qui ont pris le pouvoir le 18 août 2020. Se faisant écho des rapports biaisés sur la situation des droits humains dans notre pays et des images de propagande de ses amis de Kidal, il n’a pas cessé de s’attaquer aux Forces armées maliennes (FAMa) ces derniers temps. En effet, à la surprise générale (pas vraiment pour qui sait les liens étroits qu’il entretien avec certains leaders de la rébellion et du terrorisme comme Iyad Ag Ghali), Dr Mariko avait pris fait et cause pour les bandits armés et les terroristes de Kidal dans une correspondance adressée au président turc.

«La junte au pouvoir au Mali, dirigée par le Colonel Assimi Goïta et son Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, a déclenché, depuis quelques semaines, la guerre contre l’ancien mouvement de la rébellion lié à l’Etat par un accord :  Accord d’Alger», a-t-il osé écrire. Aux autorités de la Transition, il reprochait d’avoir tourné le dos à «une paix durable» en optant pour une «belligérance irraisonnée» compromettant de fait «l’avenir de toute une nation, son unité, non sans effets collatéraux désastreux dans la sous-région». Le héros en disgrâce de la démocratie a poursuivi en indiquant que «les informations qui nous parviennent font état de ce que ces crimes contre l’humanité sont la conséquence des acquisitions d’armements militaires de type drones TB2 qui seraient d’origine turque».

«Au regard de la gravité de la situation et convaincu de votre attachement au dialogue et à la paix dans un pays ami, je voudrais par la présente solliciter votre intervention pour que les mercenaires de la société Wagner pilotant ces drones épargnent les populations civiles. Ce n’est malheureusement pas le cas depuis leur intrusion au Mali, tant ils se sont illustrés par des actes de terrorisme». Et de rappeler que «cette sale guerre imposée au CSP n’a rien d’une lutte contre le terrorisme encore moins le jihadisme. Ce n’est que de la pure diversion pour cacher leur incapacité à vaincre le terrorisme et leur agenda réel de se maintenir illégitimement et illégalement au pouvoir».

 

La patrie trahie au profit du CSP-PSD

Et de conclure, pour «l’histoire, pour la justice et pour l’humanité, nous souhaiterions que votre pays, la Turquie, ne soit pas associé à de telles pratiques aux antipodes des droits de l’Homme; des actes ignobles qui pourraient jeter, à jamais, le discrédit sur sa belle image au Mali». Pis, «se réfugiant derrière l’argument de reconquérir Kidal pour le ramener dans le giron du Mali, Monsieur Assimi Goïta et ses supplétifs russes de la société Wagner endeuillent au quotidien le peuple innocent du Mali; les morts se comptent par dizaines, et les enfants n’y échappent pas», a-t-il écrit en se basant sur des images de propagande du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD).

Ultime offense à la République, il a défendu que «cette affreuse guerre, qui prend nos populations en otage, n’a absolument rien de patriotique et nuit dangereusement, du reste, à la cohésion sociale du Mali et à son unité». Il s’est sans doute rendu compte de sa trahison quand il a vu les liesses de joie que la prise de Kidal le 14 novembre 2023 (4 jours après sa missive explosive) par nos Forces armées (FAMa) a provoqué un peu partout au Mali dans la diaspora malienne. Une victoire militaire saluée à sa juste valeur par presque l’ensemble des forces vives de la nation. Mais, toute honte bue, il avait défendu que cette victoire de nos Forces de défense et de sécurité (FDS) ne «mérite ni réjouissance ni fierté». Et de se défouler sur son compte «X», en disant que «le carnage à Kidal nous éloigne de l’unité et de la stabilité».

Cette attitude est inadmissible de la part d’un ancien député à l’Assemblée nationale à qui la nation a manifesté sa reconnaissance en l’élevant au grade de  Chevalier de l’Ordre National du Mali. Un homme qui était adulé par les Maliens au point d’arriver à la 4e place à l’issue de la présidentielle de 2007. Qui pouvait s’attendre à une telle trahison de la part de celui qui a assumé des responsabilités importantes au sein de l’Union des élèves et étudiants du Mali  (UNEEM) aux lycées de Dioïla (1976 à 1977) et de Badalabougou (1978-1979), du bureau de coordination nationale (1979-1980) ? Membre fondateur de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), qui a contribué à la chute de feu le Général Moussa Traoré et donc à l’avènement de la démocratie, il l’a dirigée (Secrétaire général) entre 1990 et 1992. Ce qui lui a valu de siéger au Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP) entre mars 1991 et le 8 juin 1992.

 

Une chute précipitée par une ambition dévorante

Mais, animée par une ambition dévorante (même s’il aime donner la fausse impression qu’il n’est pas obnubilé par le pouvoir), ce médecin né le 4 février 1959 à Bafoulabé avait commencé sa déchéance en 2012 à cause du triste rôle joué dans la prise du pouvoir par les mutins qui ont propulsé Amadou Haya Sanogo à la tête du pays le 22 mars 2012. A la suite de ce, putsch Oumar Mariko et son parti politique (SADI) ont participé à la création le Mouvement populaire du 22 mars (MP22) en soutien aux mutins. Et l’ex-leader estudiantin cachait à peine avoir participé à la planification de ce stupide coup d’État intervenu presque à deux mois de la fin du mandat du président feu Amadou Toumani Touré «ATT».

En 2012, Mariko voulait plus qu’en 1991-1992 ! En effet, il avait espéré profiter de la «naïveté politique» du Capitaine Amadou Haya Sanogo et compagnie pour être propulsé à la tête de la Transition ou, à défaut, être nommé Premier ministre. Tout comme il pouvait espérer se faire élire président de la République si la junte avait conservé le pouvoir pour organiser les élections. Mais, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a bouleversé ce plan machiavélique en faisant de Dioncounda (alors président de l’Assemblée nationale) le président par intérim (comme le voulait la constitution de 1992) et en nommant l’astrophysicien Cheick Modibo Diarra comme «Premier ministre de plein pouvoir».

D’ailleurs Oumar Mariko ne voulait pas d’une «immixtion» de la Cédéao dans les affaires internes du Mali et il est allé jusqu’à manipuler la foule pour empêcher (en occupant l’aéroport et les pistes d’atterrissage) la première délégation de l’organisation sous-régionale d’atterrir à Bamako. Mais la menace de sanctions pour étouffer le pays économiquement et financièrement a amené la junte du Capitaine Sanogo à la raison. En tout cas, on comprend alors pourquoi le nom d’Oumar Mariko figure sur la liste des politiciens qui ont ardemment manœuvré dans l’ombre pour pousser Pr. Dioncounda Traoré (président par intérim) à la démission et qui ont tout fait pour que Dr Cheick Modibo Diarra ne puisse pas réussir sa mission à la Primature.

Il faut signaler qu’Oumar Mariko avait été interpellé et emprisonné en décembre 2021 pour injure publique contre le Premier ministre Choguel Maïga.  Il a ensuite fait l’objet d’une nouvelle procédure en avril 2022, après avoir accusé l’armée d’exactions à Moura. Mais l’ancien député de Kolondiéba a alors préféré prendre la poudre d’escampette que d’affronter la justice. N’étant pas parvenu à s’allier le soutien de la Russie de Poutine, il s’est réfugié en France, un pays dont il semble avoir adopté la position belliqueuse contre le Mali.

Aujourd’hui, il n’est ni plus ni moins qu’un homme tombé en disgrâce et en fuite à cause de ses erreurs politiques et qui a trahi toute la République en prenant fait et cause pour ses ennemis que sont terroristes de Kidal déguisés en ex-rebelles. Et le parti Sadi risque malheureusement de faire les frais de son choix de pactiser avec le diable.

Hamady Tamba

Les élections générales annoncées sont certainement pour très bientôt et elles doivent se préparer dès maintenant

La Maison des Aînés de Bamako a abrité, le 30 décembre 2023, la 19ème Conférence nationale de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ). Les travaux de cette conférence étaient placés sous la présidence du président par intérim de l’Adema-Pasj, Abdel Karim Konaté dit Empé, en présence du président d’honneur du parti, Pr. Dioncounda Traoré, des autres cadres, militants et sympathisants du parti Adema-Pasj ; des responsables des partis politiques amis de l’Adema-Pasj et d’autres personnalités.

Dans son allocution, le président par intérim de l’Adema-Pasj, Abdel Karim Konaté dit Empé, a fait savoir que les élections générales annoncées sont certainement pour très bientôt et elles doivent se préparer dès maintenant. « Alors, avec plus de cohésion, plus d’engagement militant, plus de solidarité et plus d’unité d’actions, nous remporterons certainement des victoires. Dans le cadre d’un vaste rassemblement, avec d’autres formations politiques, nous sommes en négociation très poussée pour mettre en place une Plateforme politique et électorale qui a pour objectif d’élaborer un programme de gouvernement commun pour une République sociale et solidaire. La Plateforme reste ouverte à tous les partis politiques», a-t-il dit. Enfin, il a invité le Président de la Transition à poursuivre le dialogue avec toutes les forces politiques et sociales du pays.

Source : Le Républicain

LE PRESIDENT DE LA TRANSITION, LE COLONEL ASSIMI GOITA : l’homme de l’année 2023 pour le journal l’Alternance

C’est désormais une tradition établie au sein de la rédaction de votre hebdomadaire, l’Alternance, celle de désigner l’homme ou la femme qui a marqué en bien comme en mal l’année écoulée. Celui ou celle qui, à travers ses actions, a attiré sur lui ou elle l’attention d’un plus grand nombre de citoyens ou des medias. Donc après un petit sondage auprès de nos lecteurs le nom du Président de la transition, le Colonel Assimi Goïta est revenu plusieurs fois suivi de l’imam Mahmoud Dicko. Suivant la logique de nos lecteurs le choix de l’homme de l’année échoit au Président de la transition le Colonel Assimi Goïta. La reprise de Kidal des mains du CSP/ PSD a été déterminante dans ce choix. D’autres raisons ont été évoquées, à savoir le départ de la MINUSMA, la création de l’Alliance des Etats du Sahel, AES, la lutte contre la corruption et la délinquance financière, pour ne citer que celles-ci.

En dépit de la profonde crise socioéconomique, voire politico-sécuritaire, les maliens dans leur écrasante majorité admirent le Président de la transition et disent être prêts à supporter toutes les conséquences qui découleront de ces crises aussi longtemps qu’elles dureront, à, cause du Président de la transition. Sinon pour moins que ces délestages les maliens ont battu le pavé sous IBK, pour moins que ces crises socioéconomiques les syndicats ont appelé à des grèves intempestives. Aujourd’hui le Colonel Assimi Goita passe pour être le malien le plus aimé, le plus respecté et le plus vénéré de tous les chefs d’Etat qui se sont succédés au pouvoir au Mali. Est-ce par peur, par complaisance ou bien parce qu’il a le doigt sur la gâchette prêt à faire usage de son arme contre les opposants ? La réponse est non, car ni bombe, ni chars combat, encore moins fusils ne pourront empêcher encore moins  arrêter un peuple déchainé, voire révolté, donc les raisons sont à rechercher du côté des actes audacieux qu’il a eu à poser et qui sont jugés par la grande majorité de satisfaisants.

En effet, l’une des causes de la popularité du Colonel Assimi est le discrédit qu’il a fait porter sur la classe politique en la faisant passer pour la cause de tous les malheurs du pays. A cela s’ajoute son inféodation à l’ancienne puissance coloniale qui est la France. A tort ou à raison nombreux sont les maliens qui voient en la France la base de tous leurs malheurs de leur pays. Assimi Goïta  n’a pas emprunté dix mille voies pour épater son peuple, il a tout simplement coupé le cordon ombilical qui lie le Mali à la France. Ensuite tous les instruments qui contribuaient à la promotion de la France ont été également éconduits à la frontière comme RFI, France 24 et même l’ambassadeur. Pour le commun des mortels Assimi Goita a posé des actes qu’aucun homme politique n’est capable de faire. Donc la première source de sa popularité vient de son audace. Ensuite il s’est tourné vers la Russie, un pays, aux yeux de beaucoup de maliens, qui n’est pas condescendant et qui pourra aider le Mali à combattre le fléau qui est le terrorisme. « La Russie travaille avec le Mali dans un partenariat gagnant- gagnant » pourrait-on entendre et elle a permis au Mali de doter son armée des moyens de défense et de sécurité et surtout « d’instructeurs ». L’une des résultantes de cette coopération avec la Russie est l’acquisition des armements, surtout des aéronefs servant à lutter contre le terrorisme et à préserver l’intégrité territoriale. La reprise de Kidal est l’une des prouesses qui ont fait du Colonel Assimi Goïta l’homme de l’année. Kidal était devenue une ville mythique qui avait échappé au contrôle du pouvoir central depuis 2014. Toutes les tentatives qu’elles soient militaires ou diplomatiques de mettre cette ville rebelle dans le giron de l’Etat malien ont été infructueuses, d’où la colère noire de nombreux maliens contre la France, taxée à tort ou à raison d’avoir érigé un mur de séparation entre le sud et Kidal. Le Colonel Assimi Goïta pour avoir repris, pour certains et libéré, pour d’autres, la ville de Kidal, apparait aux yeux d’une frange importante du peuple comme un libérateur.

Il n y a pas que la reprise de Kidal, il y a également la lutte contre la corruption et la délinquance financière, même si la manière prête à confusion et la lenteur dans le traitement des dossiers suscitent beaucoup de supputations, d’interprétations et des critiques acerbes, le fait de la déclencher et d’arrêter beaucoup d’anciens dignitaires soulage une frange importante du peuple. Enfin la dernière grande action qui a rendu  le colonel Assimi Goita populaire est sans nul doute la création de l’Alliance des Etats du Sahel, AES et surtout l’espoir que les initiateurs font croire, celui de la mise en synergie des efforts, la mutualisation des forces et surtout l’éventualité de la création d’une monnaie dite de souveraineté. Pour une écrasante majorité des citoyens des pays de l’AES, le bout du tunnel est très proche.

En somme, il revient au Colonel Assimi Goïta, Président de la transition, d’être à la hauteur de l’immense espoir que beaucoup de ses concitoyens placent en lui. Pour ne pas décevoir, il doit au prime abord respecter ses engagements, ensuite rester conforme aux lois de la République sans les violer, il doit apporter des solutions aux différentes préoccupations du peuple et enfin se montrer désintéressé par le pouvoir en prenant des décisions comme la réduction du train de vie de l’Etat dont il a l’immense privilège de diriger.

Youssouf Sissoko

Cérémonie de remise de drones à l’Armée de l’Air par le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA.

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, a présidé ce jeudi 4 janvier 2024, au Pavillon présidentiel de l’Aéroport international Président Modibo KÉÏTA de Bamako-Sénou, la cérémonie de remise des drones de surveillance et de combat de type TB2 à l’Armée de l’Air.

Cette cérémonie de grande envergure a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, de l’Ambassadeur de Türkiye, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement, des partenaires et amis du Mali.

Cette cérémonie de grande envergure a enregistré la présence du Premier ministre, du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, de l’Ambassadeur de Türkiye, ainsi que de plusieurs membres du Gouvernement, des partenaires et amis du Mali.

Dans son discours inaugural, le Chef d’état-major de l’Armée de l’Air, le Général de brigade Alou Boï DIARRA, a rappelé la perception des Maliens concernant les récentes opérations réussies de drones dans le cadre de la nouvelle dynamique enclenchée par les autorités maliennes de la Transition. Une dynamique visant la reconquête de l’ensemble du territoire national.

Le Général de brigade Alou Boï DIARRA a également mis l’accent sur les énormes efforts déployés dans le cadre de la libération du territoire tout en préservant la souveraineté nationale. Toutefois, il a souligné que dans ce combat, qui fait la fierté de tout le peuple malien, il faut reconnaître une large contribution des drones, mais surtout sans oublier que les drones, sans l’appui des troupes au sol, ne suffisent pas. C’est dans ce cadre qu’il félicite les soldats pour leurs efforts dans la sécurisation du territoire national. Ils mènent un combat rude sur le terrain, a-t-il reconnu.

« Ces appareils ne sont pas des robots tueurs », avertit le Général de brigade, tout en précisant que derrière ces appareils se trouvent des personnes physiques qui fournissent un travail remarquable pour les faire voler et agir. Dans ce contexte, le Chef d’État-major de l’Armée de l’Air estime que les drones ne sont pas des stars, mais ce sont plutôt les soldats maliens dont il faut saluer la bravoure et le professionnalisme.

La guerre n’est certes pas finie malgré les résultats positifs et tous les efforts déployés, mais « le nombre d’ennemis tués constitue le nombre de Maliens satisfaits », a-t-il affirmé. Le Général de Brigade Alou Boï DIARRA a souligné également les mécanismes interalliés mis en place par les Armées des États du Sahel pour sécuriser les frontières communes.

Prenant la parole, le ministre de la Défense et des anciens Combattants, le Colonel Sadio CAMARA, a indiqué que l’heure n’est pas encore au bilan. Toutefois, chaque citoyen peut évaluer les résultats engrangés par l’armée malienne depuis le début de la Transition. L’espoir renaît au Mali grâce à la résilience du peuple malien et aux efforts des autorités maliennes en vue de moderniser l’outil de défense. Depuis trois ans, le Mali s’est engagé dans un processus de régénération à travers le renforcement des capacités de l’outil de Défense, a-t-il expliqué. Plusieurs investissements matériels et humains ont été effectués par les autorités.

Le ministre de la Défense est également revenu sur le sens de l’appropriation nationale des questions d’accord de paix. Selon ses explications, il s’agit de trouver des solutions maliennes aux problèmes maliens.

Avant de clore ses propos, il a adressé ses vifs remerciements à la Fédération de Russie, à la République populaire de Chine, ainsi qu’à la République de Türkiye pour leur partenariat sincère et fiable avec la République du Mali. Une « paix durable est bien possible au Mali », indique-t-il, tout en lançant un appel pressant aux frères maliens égarés à rejoindre la République pour le vivre ensemble, car les ennemis de la Nation ne connaîtront point de repos dans leurs grottes.

Le Président de la Transition, Chef suprême des Armées, a ensuite procédé à une visite statique des nouvelles acquisitions.