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Décision de révocation du mandat de Président du Comité stratégique du M5-RFP confié à Choguel Kokalla Maiga

Le Comité Stratégique du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP):

– réuni en session extraordinaire ce mardi 5 mars 2024 pour examiner les suites réservées par Choguel Kokalla Maiga aux demandes l’invitant à se hisser à la hauteur de ses responsabilités ;

– Constatant l’expiration du délai qui lui a été imparti pour ramener la cohésion et la sérénité au sein du M5-RFP ;

– Regrettant au contraire les propos injurieux et diffamatoires de ses porte-voix attitrés ;

DÉCIDE DE REVOQUER PUREMENT, SIMPLEMENT ET DÉMOCRATIQUEMENT LE MANDAT DE PRÉSIDENT DU COMITÉ STRATÉGIQUE DU M5-RFP INITIALEMENT CONFIÉ A CHOGUEL KOKALLA MAIGA.

Bamako, le 5 mars 2024
Pour le Comité Stratégique

Imam Oumarou Diarra
Vice-président par intérim

Mali : DÉCLARATION LIMINAIRE DU M5-RFP LUE LORS DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE DU COMITÉ STRATÉGIQUE – Maison de la Presse – Bamako, le 02 mars 2024

Mesdames et messieurs les hautes personnalités de la société civile et de la classe politique ici présentes ;

 

Honorables invités tous pris en vos titres, grades et qualités,

Militantes, militants et sympathisants du M5-RFP,

Mesdames et messieurs des médias et réseaux sociaux,

Mesdames et messieurs.

 

Nous vous prions, d’observer une minute de silence en la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires de la crise multidimensionnelle que traverse notre pays

Nous vous remercions d’avoir répondu si massivement à la première conférence de presse de l’année du Mouvement du 5 Juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP). Tard valant mieux que jamais, nous adressons à toutes et à tous nos vœux de très bonne année 2024. Nous avons une pensée pieuse pour toutes les victimes civiles et militaires de la guerre et l’insécurité imposée à notre pays.

 

Nous vous invitons à prier constamment pour le repos éternel des disparus et un prompt rétablissement pour les blessés.

 

Mesdames et messieurs,

 

Depuis quelques temps, les journaux, les vidéos et télévisions, les radios ou autres plateformes reviennent en boucle sur un sujet : une crise au sein M5-RFP. Nous en sommes tristes mais nous avons tout fait pour protéger notre mouvement qui appartient à tout le Mali et qui par conséquent n’est la propriété privée de personne. Le devoir de redevabilité et la conscience que nous avons de nos responsabilités pour la réussite de la Transition en cours et notre détermination à continuer à y apporter toute notre part nous obligent à prendre à témoin le Peuple malien sur les tentatives de liquidation du M5-RFP et aussi de redresser les petits mensonges et les tentatives de falsifications de notre histoire récente.

Mesdames et messieurs,

Le M5-RFP, comme tous les mouvements d’envergure a des règles de fonctionnement internes dont la méconnaissance ou les violations créent des situations difficiles. Quelles sont ces règles ? Comment ont-elles été violées ?

DU FONCTIONNEMENT INITIAL NORMAL DU M5-RFP

 

Au plus fort de la lutte contre le régime déchu, le M5-RFP, à travers le Comité Stratégique, prenait toutes ses décisions de façon collective à la suite de débats démocratiques et transparents. Il n’y avait aucun Primus inter pares, aucun chef : tout se décidait de façon horizontale, autour d’une table. Les récentes déclarations au cours de one-man show de Choguel Kokalla Maiga sur le rôle prééminent ou singulier qui a pu être le sien au sein du mouvement ne sont donc que de pures affabulations que nous n’avons voulu démentir en raison de la mission que nous lui avons confiée. Mais la vérité historique mérite enfin d’être connue. La formulation de nos axes stratégiques tout comme la résolution de nos divergences étaient renvoyées à nos entitées.

Le M5-RFP, pendant longtemps, n’avait pas de président. Tous ses documents étaient rédigés par des équipes très restreintes puis remis au porte-parole Choguel Kokalla pour lecture. Il n’était l’auteur de quasiment d’aucune des Déclarations qu’il lisait. Y compris ses premiers discours de Premier ministre. Les preuves formelles sont disponibles.

Puis le Comité stratégique a décidé de désigner un Président dont l’attribution essentielle était de diriger les réunions du Comité Stratégique. Rien d’autre. Même les représentants du mouvement pour les rencontres politiques ou institutionnelles étaient désignés au cas par cas. Mme Sy Kadiatou Sow de An Ko Mali Dron, Bouba K. Traoré de EMK et Imam Oumarou Diarra ont été désignés respectivement 1er, 2ème et 3ème Vice-présidents sur propositions de leurs entités.

 

Le M5-RFP est composé de 11 entités que sont les Partis politiques (AR-Mali), la Coordination des Associations et Mouvements (CAMPS), la Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (CDTM) La Coordination des Femmes, la Coordination des Jeunes, La Diaspora, le Forum des Organisations de la Société civile (FOSC), le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), le Pôle politique du Consensus (PPC), le Mouvement pour la Justice et la Paix (MPJ-Faso Yeleen) , le RPR.  La Diaspora, douzième entité, bien évidemment ne réside pas au Mali. Les représentants désignés de ces entités constituent le Comité stratégique du mouvement. S’y ajoutent des personnalités qui intègrent les entités sans être proposées par un parti politique, une association, un syndicat…. Choguel K. Maiga fait partie de ces cooptés car jamais son parti, le MPR, n’a accepté de le suivre ni au FSD, ni au M5-RFP. Il n’est venu qu’avec un seul jeune.

 

LES PROBLÈMES ACTUELS

 

La gouvernance verticale et par oukase qu’a voulu imposer Choguel Maiga depuis sa désignation comme Premier ministre sur proposition du M5-RFP a créé beaucoup de problèmes. Or, cette proposition, contrairement à ce que suggère la réécriture de l’histoire du M5-RFP s’est faite dans la courtoisie et le consensus sans aucune candidature concurrente malgré certaine contre-proposition, vite déclinée, faite en salle. En effet, le Comité stratégique a décidé de donner la preuve de sa maturité en présentant la candidature de son président dont l’appétit pour le poste l’avait conduit à des contacts en dehors M5-RFP et à des combines qui auraient pu faire éclater le mouvement. Dire que les militaires sont allés chercher Choguel qui n’était pas demandeur du poste est un mensonge.

 

L’incapacité notoire de Bouba K. Traoré, qui dirige les débats depuis le retrait de Mme Sy Kadiatou Sow, a été acté à tous les niveaux. Choguel Maiga qui l’a nommé Chargé de Mission à la Primature pour bien l’instrumentaliser, a voulu le maintenir coûte que coûte malgré la notification officielle par son entité d’origine, EMK, du retrait de sa confiance et de son mandat qui devait consacrer la fin automatique de ses fonctions de Vice-président. Et malgré les demandes réitérées de sa démission par de nombreuses entités.

 

Le refus du même Bouba K. Traoré de reconnaitre les résultats de l’élection de Ibrahima Traoré dit Jack Bauer dont les candidats se sont imposés dans toutes les communes et entités renouvelées. A l’inverse, la quasi-totalité des candidats proposés par le camp qui avait choisi de s’opposer à lui au nom de Choguel a été éliminée. Pour ce faire, Bouba K. Traoré a osé fermer les portes du siège du M5-RFP le jour de l’assemblée générale élective des jeunes le 3 février et appelé les forces de sécurité jusque dans la salle de réunion du Comité stratégique le 22 fevrier 2024.

Fort du soutien de son mentor Choguel Maiga, il a eu la prétention de suspendre ceux qui ont protesté contre de tels agissements en quittant la salle.

 

Il est à signaler qu’à aucun moment, l’abrogation du décret de nomination de Ibrahima Traoré n’a posé un problème au sein du M5-RFP.  Car, rappelons-le, le Comité stratégique, républicain dans l’âme, n’avait pas protesté lors de la sortie de certains de ses ministres du Gouvernement. Par ailleurs, Ibrahima Traoré dit Jack Bauer avait d’ailleurs clairement indiqué qu’il n’avait aucune intention de reprendre service à la Primature. Les difficultés actuelles n’ont donc aucun lien avec des demandes de postes.

 

Les « suspensions » prononcées au niveau du FSD ont été courageusement réglées par son président par intérim Salikou Sanogo qui les a déclarées nulles et non avenues créant ainsi les conditions d’un retour à la cohésion. Un exemple à méditer.

 

Une solide majorité de représentants au Comité Stratégique de 7 entités sur onze (7/11) refuse les enfantillages des auteurs des suspensions et de leur mentor. Que nul, sur ce point ne se trompe : nous n’avons pas démissionné et nous ne démissionnerons jamais ; nous n’avons pas quitté le M5-RFP et nous ne le quitterons jamais. Nous considérons les suspensions comme dérisoires, puériles et infantiles.

Nous sommes adossés à une majorité claire même si nous savons que des personnes soit non-membres du Comité stratégique soit minoritaires en son sein seront instrumentalisés pour créer la confusion.

Nous sommes repus des double-langages de Choguel Maiga qui, le matin, réunit des membres de son Cabinet et des obligés pour dénoncer des complots ourdis contre lui par les militaires en complicité avec des membres du Comité stratégiques qui sont ainsi jetés en pâture et le soir, fait l’éloge des mêmes militaires sous le vocable de « monèbodenw ». De qui parle-t-il alors ? Ne serait-il pas plus clair et plus courageux de donner des noms ? Il pousse la manipulation jusqu’à évoquer des projets d’assassinat dont il décrit le scénario rocambolesque. Une vraie tragi-comédie mise en scène par un abonné aux VAR.

 

Les insinuations et les fausses confidences sur de prétendues sollicitations pour des marchés publics sans jamais citer de noms ne visent qu’à salir. L’honneur commande de se taire si l’on n’a pas le courage d’aller au bout de ses accusations. Mais comment aller au bout du mensonge ? Comme on dit, Calomniez, Calomniez, il en restera toujours quelque chose dit-on.

 

Dans le même registre, fort de confiance qui lui a été faite et du blanc-seing qui lui a été donné pour la composition de son premier gouvernement,Choguel K. Maiga a fait nommer de personnalités inconnues au M5-RFP qu’il a présentées d’un côté comme membres du mouvement et soutenu de l’autre côté comme imposées par la partie militaire. La vérité a éclaté quand ces ministres ont quitté le gouvernement en même temps que ceux du M5-RFP. Entre-temps, ils ont travaillé à renforcer son parti au détriment des militants du M5-RFP. Les noms sont connus. Il donc est faux de présenter les protestations à l’interne contre de telles pratiques comme des demandes de postes qui lui ont été posés et qu’il n’a pas vocation à gérer.

 

Dire que tous les membres du Comité stratégique gagnés par le découragement ont déserté les réunions en laissant Choguel Maiga seul est une affabulation. Jamais Choguel n’a fait plus de réunions que d’autres membres importants du mouvement qui ont toujours été présents, qui ont cotisé autant ou plus que lui et qui n’ont pas détourné un centime sur les contributions données pour soutenir la lutte du mouvement. D’ailleurs Choguel n’assiste plus aux réunions du mouvement depuis bien longtemps malgré ses nombreux engagements à se ressaisir. Cette attitude a d’ailleurs amené certaines entités à vouloir dissocier les fonctions de Premier ministre et de président du Comité stratégique, ou à designer un président délégué ou enfin à instaurer une présidence tournante. Ces questions sont en examen.

 

 

Mesdames et messieurs,

Nous, responsables légitimes du M5-RFP, sommes résolus à ne pas tomber dans le piège des débats de caniveaux dans lesquels certains veulent nous entrainer pour servir des agendas individuels qui n’ont rien à voir avec les intérêts fondamentaux du Mali.

C’est pourquoi nous réaffirmons ici notre ferme engagement à œuvrer pour la réalisation pleine et entière des idéaux du M5-RFP, à la restauration et au renforcement de la cohésion en son sein malgré les graines de la division que sèment certains fossoyeurs du mouvement.

 

Nous serons présents pour apporter notre part au Dialogue Inter-Maliens dont la vraie finalité est de réussir l’union nationale après la réalisation de l’unité territoriale par la prise de Kidal que nous saluons à nouveau. Car notre ambition est de rassembler les Maliens.

Nous continuerons à soutenir avec toute notre énergie nos Forces de Défense et de Sécurité qui engrangent de nombreux succès malgré les difficultés quotidiennes à surmonter.

La quête de notre souveraineté nationale est dans l’ADN même de notre mouvement. C’est pourquoi nous disons oui à toutes les mesures prises dans ce sens en nous engageant en particulier pour faire de l’AES un succès.

Ainsi nous inscrivons toutes nos actions dans la réussite de la Transition et la consolidation de ses acquis et invitons en conséquence toutes les Maliennes et tous les Maliens des villes et des campagnes, de l’intérieur et de la diaspora à rester mobilisés pour un Mali débout, uni, sécurisé, démocratique et prospère.

 

Mesdames et messieurs,

Permettez-nous de conclure en lançant un ultime appel à Choguel Kokalla Maiga, président du Comité stratégique, à rassurer face aux graves accusations de manipulation qui pèsent sur lui et sur sa responsabilité éminente dans la situation actuelle notamment après ses déclarations à l’issue de son meeting du 1er mars. Nous lui donnons 72 heures pour respecter le fait majoritaire, prononcer la nullité des « sanctions » commanditées, travailler à restaurer sans délai la cohésion et l’entente au sein du mouvement, sortir définitivement de ses shows mensongers offensants pour ses camarades de lutte, arrêter d’instrumentaliser certains jeunes et membres de son Cabinet. A défaut, Il sera purement, simplement et démocratiquement demis de ses fonctions de président du Comité Stratégiques et ramené au niveau de militant à la base sans qu’il soit besoin de suspensions ou d’exclusions qui restent les armes des faibles.

 

Bamako, le 02 mars 2024

 

Pour le Comité Stratégique du M5-RFP

 

Le Vice-président par intérim

Imam Oumarou Diarra

Décret n°2024-0061/PT-RM du 31 janvier 2024 portant nomination des membres du Comité de Pilotage du Dialogue inter-maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale

DECRET N°2024-0061/PT-RM DU 31 JANVIER 2024 PORTANT NOMINATION DES MEMBRES DU
COMITE DE PILOTAGE DU DIALOGUE INTER-MALIENS POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION NATIONALE
LE PRESIDENT DE LA TRANSITION, CHEF DE L’ETAT
Vu la Constitution ;
Vu la Charte de la Transition ;
Vu la Loi n°2022-001 du 25 février 2022 portant révision de la Charte de la Transition ;
Vu le Décret n°2021-0350/PT-RM du 14 mai 2021, modifié, fixant l’organisation de la Présidence de la
République ;
Vu le Décret n°2023-0053/PT-RM du 26 janvier 2023 instituant le Comité de Pilotage du Dialogue inter-maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale,
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Secteur minier : Près de 500 milliards de Fcfa rapportés au budget de l’État en 2021

L’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE-Mali) a tenu, hier dans la salle de réunion du ministère des Mines, la première session de son Comité de pilotage ordinaire au titre de l’année 2024.

L’ouverture des travaux a été présidée par le chef de cabinet Yacouba Kébé, représentant le ministre des Mines. C’était en présence du secrétaire permanent par intérim de l’Itie-Mali, Boureima Cissé. Cette session marque le démarrage des activités de l’Itie, par l’adoption de son plan de travail pour l’année 2024 et la validation de l’accord de cadrage pour les rapports de l’Itie 2022-2023.

«Les grandes lignes du plan de travail 2024 sont, entre autres, les activités ordinaires de l’Itie, les nouvelles orientations données par les autorités du pays. Nous avons l’obligation de tenir en compte tout ce qui est activité de publication, la lutte contre la corruption. Et le nouveau Code minier se focalise beaucoup sur des priorités comme la lutte contre la corruption dans le secteur minier et les questions liées au développement économique», a indiqué le secrétaire permanent par intérim. En 2021, poursuivra Boureima Cissé, d’après les chiffres, le secteur a rapporté près de 500 milliards de Fcfa au budget de l’État. Dans les Régions de Kayes et Sikasso, le secteur minier a rapporté près de 9 milliards au budget des collectivités.

 

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ABamako

COMITE SYNDICAL UNTM DE L’INPS : Oumar Djibril Diakité dit Jean succède à Seyba Sissoko comme secrétaire général

Le Comité syndical UNTM (Union nationale des travailleurs du Mali) de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) a procédé au renouvellement de son bureau jeudi dernier (31 août 2023). C’était en présence du Secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé. Aux termes des travaux, c’est M. Oumar Djibril Diakité dit Jean  qui a été élu Secrétaire général en remplacement de Seyba Sissoko, admis à la retraite.

Cette assemblée générale élective a enregistré plusieurs interventions, notamment le discours d’ouverture du Secrétaire général de l’UNTM. Profitant de l’occasion, M. Yacouba Katilé a prodigué des sages conseils qui ont contribué au bon déroulement des  travaux.

Quant au Secrétaire général sortant du comité syndical,   Seyba Sissoko (admis à la retraite…), il a aussi profité de l’opportunité pour remercier la Direction générale de l’INPS, les militantes et militants ainsi que ses camarades qui l’ont accompagné durant son règne à la tête du comité syndical. Il s’est dit heureux de passer le flambeau à la nouvelle génération. Le Secrétaire général entrant, Oumar Djibril Diakité dit Jean, a également pris la parole pour remercier son prédécesseur pour les efforts consentis à la tête du comité syndical. Il a  ensuite exhorté son équipe à serrer les coudes afin de servir cette entité autant que l’équipe sortante, pourquoi par la dépasser, pour le bien-être des agents.

Présent lors de cette cérémonie de passation de témoin, le Directeur Général de l’INPS a salué  le travail abattu par le bureau sortant, particulièrement  M. Sissoko qui n’a ménagé aucun effort pour défendre les intérêts des travailleurs de l’INPS. Il a également profité de l’occasion pour prodiguer de sages conseils au  nouveau bureau. «Sachez toujours mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut et servez cette association du mieux que vous pouvez», a conseillé M. Ousmane Karim Coulibaly, DG de l’INPS.

Il faut noter que cette cérémonie s’est bien déroulée grâce à l’assistance de la Direction générale de l’INPS.

Naby
avec SRP-INPS

Communiqué de la sixième session de haut niveau du comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger

Le Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger (CSA) a tenu sa sixième session de haut niveau à Bamako, le 2 septembre 2022, sous la présidence de M. Ramtane LAMAMRA, Ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Étranger de la République algérienne démocratique et populaire, Chef de file de la Médiation internationale, en présence des parties signataires maliennes et des membres de la Médiation internationale.

Dans son allocution d’ouverture, le Ministre Ramtane LAMAMRA, en sa qualité de Chef de file de la Médiation internationale, a salué la participation de tous les membres du CSA, soulignant le contexte encourageant et prometteur dans lequel intervient la réunion. Il a ajouté que celle-ci offrait de nouvelles opportunités de prise en charge de toutes les attentes légitimes des parties signataires dans le cadre d’une mise en œuvre diligente et effective des dispositions fondamentales de l’Accord.

La rencontre a été l’occasion pour les participants de faire le point sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger et de s’accorder sur les prochaines étapes du processus, notamment à la lumière des recommandations de la réunion de niveau décisionnel tenue à Bamako du 1er au 5 août 2022.

Les participants ont souligné l’importance de la rencontre, qui constitue un signal fort de la volonté des parties à s’engager dans une nouvelle dynamique en vue de parachever la mise en œuvre de l’Accord. Ils ont noté que la présente session est intervenue dans un contexte d’ensemble marqué par des avancées tangibles dans la conduite de la Transition.

Les participants se sont félicités des résultats positifs de la réunion de niveau décisionnel, relevant en particulier l’accord sur l’intégration, en deux phases, au sein des structures de l’État malien, y compris les forces de défense et de sécurité, de 26 000 ex-combattants ; et la mise en place d’une Commission ad hoc pour formuler des propositions concrètes et réalistes sur la gestion au cas par cas de la situation des cadres des Mouvements signataires, y compris en relation avec la question relative à la chaîne de commandement.

Soulignant l’importance cruciale que revêt le maintien de la dynamique amorcée par la réunion de niveau décisionnel, les participants ont encouragé les parties maliennes à finaliser dans les délais les plus brefs qui soient les termes de référence de la Commission ad hoc mentionnée plus haut et d’en démarrer les travaux. Les membres de la Médiation internationale ont exprimé leur disponibilité à appuyer, en tant que de besoin, les travaux de la Commission.

Les participants ont également relevé avec satisfaction les consultations en cours sur la rédaction d’une nouvelle constitution, notamment les échanges entre la Commission chargée de cette responsabilité et les Mouvements signataires. Ils ont souligné l’opportunité ainsi offerte de prendre en compte les aspects pertinents de l’Accord dont la mise en œuvre participe également de l’entreprise de refondation de l’État malien telle qu’articulée lors des Assises nationales de la refondation.

Les participants ont rappelé l’urgence de procéder au lancement des seize (16) projets de développement déjà validés et dont la Convention de financement a été signé entre le ministère de l’Économie et des Finances et les représentants des collectivités territoriales en novembre 2021. La matérialisation de ces projets permettra aux populations de bénéficier des dividendes tant attendus du processus de paix.

Les participants se sont réjouis de la désignation de quinze femmes devant siéger au sein des mécanismes de suivi de la mise en œuvre de l’Accord (trois supplémentaires au CSA et douze au sein des sous-Comités), et ce conformément aux recommandations de la 5ème session de haut niveau tenue à Kidal.

Les participants ont tous reconnu la nécessité du fonctionnement effectif et régulier du CSA et de ses structures subsidiaires, notamment les sous-Comités, conformément aux dispositions pertinentes de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Les participants ont salué les recommandations du Séminaire organisé le 16 et 17 février 2022 par l’Observateur indépendant sur l’examen de ses observations et recommandations, en vue de faciliter l’appropriation desdites recommandations par les parties signataires.

Les participants ont lancé un appel pressant à tous les membres de la communauté internationale pour qu’ils renforcent leur appui politique, technique et financier à la mise en œuvre des actions prioritaires susmentionnées en vue de parachever la mise en œuvre de l’Accord.

Bamako, le 2 septembre 2022

8ème Session du Comité de pilotage du PACEM: les objectifs initiaux de l’année 2022 revus à la baisse

Hier, mercredi 24 Août 2022 au ministère de l’Economie et des Finances s’est tenue la 8ème session du comité de pilotage du Projet d’appui à la compétitivité de l’économie malienne (PACEM). C’était en présence de Abdoulaye Traoré, secrétaire général du ministère de l’Economie, qui avait à ses côtés, Sory Bamba coordinateur du PACEM et plusieurs autres acteurs et partenaires du projet.

Le Projet d’appui à la compétitivité de l’économie malienne(PACEM) est financé sous forme de don par la BAD à travers le Fonds Africain de Développement (FAD) pour un montant de 10 millions d’unité de compte (UC) soit environ 7 milliards six cent soixante-treize millions (7.673.000.000) de francs CFA et l’Etat malien pour un million d’UC, soit sept cent soixante-sept millions (767.000.000FCFA).

Aux dires du Ségal du ministère de l’Economie et des Finances, la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du respect de la fréquence de tenue des sessions du comité de pilotage du PACEM comme défini dans les textes régissant ses organes de gestion et de pilotage. A l’en croire, elle leur permettra, en leur qualité de membres du Comité de pilotage, de leur assurer que les activités du projet s’exécutent ou se réalisent correctement et conformément au planning prévisionnel validé par la dernière session mais aussi de leur prononcer sur le PTBA 2022 révisé. Selon lui, elle est la huitième du genre dans la mise en œuvre du projet et se tient à quatre mois de la date initiale de clôture du projet, c’est à dire le 31 décembre 2022.

Toutefois, il est utile de préciser que, conformément aux conclusions de la mission de revue à mi-parcours, le gouvernement du Mali a introduit auprès de la BAD une requête officielle de prorogation de ladite date jusqu’au 31 Décembre 2024. « La réponse officielle de la BAD à cette requête est attendue ». Il dira ensuite que la présente session vise spécifiquement à faire le point de l’état de mise en œuvre des recommandations issues de la dernière session; évaluer, à mi-parcours, l’état d’exécution du PTBA 2022 à travers l’examen critique du rapport d’activités semestriel de janvier à juin 2022; partager avec vous les difficultés rencontrées dans l’exécution du PTBA-2022 initial; examiner et valider le plan de travail et budget annuel 2022 (PTBA-2022) révisé à la suite de la mission d’évaluation à mi-parcours du projet ; faire, en lien avec les difficultés identifiées, des propositions concrètes de solutions susceptibles de contribuer à l’amélioration de l’exécution correcte et diligente des activités afin d’assurer l’atteinte des objectifs de Développement du projet; examiner éventuellement toute autre question pertinente liée à la mise en œuvre du PACEM. « Nous avions opté lors de la dernière session du 02 Février 2022 de revoir à la baisse les objectifs initiaux de l’année 2022 en raison des multiples difficultés rencontrées dans l’exécution des activités planifiées du projet au cours de l’année 2021. Ainsi, il apparait toujours un taux de décaissement assez faible passant seulement de 13,30 à 13,59% soit une augmentation de 0,29%.» a souligné Abdoulaye Traoré.

Selon lui, ce faible taux de décaissement est essentiellement dû à la persistance voire l’accentuation des difficultés que rencontre le PACEM depuis le démarrage des activités jusqu’à nos jours, impactant ainsi négativement le rythme d’exécution des activités du projet. Il ajoutera que les difficultés récurrentes sont entre autres: la crise sanitaire COVID-19 qui a entraîné la suspension momentanée des activités du projet et perturbé fortement les relations de travail entre la BAD et la Cellule d’exécution du projet, la démission du spécialiste en passation des marchés depuis octobre 2021 et le retard accusé dans la contractualisation avec un autre expert; les crises sociopolitiques que le Mali a connues depuis août 2020 qui ont engendré la suspension des décaissements à trois reprises dans le cadre de la coopération entre le Mali et la BAD ; les sanctions politiques financières imposées à notre pays par la CEDEAO et l’UEMOA; le changement trois fois de suite du chargé du projet (Task Manager) au niveau de la BAD.

Bechir Ben Haidara

M5-RFP : divorce sur fond de règlement de comptes entre Choguel et ses compagnons de lutte d’hier

Mme Sy Kadidiatou Sow, Modibo Sidibé, Mohamed Aly Bathily, Konimba Sidibé, Cheick Oumar Sissoko… La liste des personnalités (démissionnaires ou exclus du M5-Rfp) ayant pris part à l’officialisation (mercredi 3 août 2022) du nouveau Comité stratégique du  «M5-Mali Kura» est loin d’être exhaustive. Se sentant abandonnés en «plein vol» par leur camarade de lutte depuis qu’il a accédé à la Primature, ils ont lancé mercredi dernier un nouveau Comité stratégique. Leur ambition est de réconcilier le mouvement avec les vraies valeurs de la refondation pour parvenir au changement qui était la principale motivation de leur lutte contre le régime de feu Ibrahim Boubacar Kéita entre juin et le 18 août 2020.

«La lutte du M5-RFP a été détournée au profit de l’instauration du culte du Premier ministre Choguel Kokala Maïga», a accusé Me Mohamed Aly Bathily, chargé de lire le réquisitoire. Il n’a pas manqué de rappeler que la lutte  initiale du M5-RFP visait à «refonder le Mali, loin du simulacre de démocratie et des pratiques de corruption, de trafic d’influence, de détournement des fonds et des biens publics avec leur cortège de mensonges d’Etat couverts par l’impunité totale et absolue».

A Choguel, ils reprochent d’avoir privilégié «la division en clans de ses propres membres» au lieu de s’engager dans un débat constructif. «On assista à la transformation du Comité stratégique du M5-Rdp initial. Certains de ses membres, appelés au gouvernement et dans les cabinets ministériels, se sont coupés de leurs bases où, pendant neuf mois, ils n’y ont pas mis les pieds, notamment pour y faire le compte-rendu des travaux de cette instance», ont également déploré ces personnalités influentes du mouvement. D’où leur décision de mettre en place un nouveau Comité stratégique véritablement dédié au «Mali Kura».

Cette nouvelle instance, présidée par Konimba Sidibé, sera désormais «le creuset de tous les espoirs du changement attendu par le  peuple malien». Le «M5-Mali Kura», selon ses initiateurs, entend «pleinement jouer et revendiquer son rôle d’acteur de la refondation du Mali, à travers la structuration et la conduite de politiques publiques»,

«La  rectification de la transition voulue par le Premier ministre a échoué. Finalement, elle semble être devenue la rectification du Comité stratégique lui-même», a souligné l’ancien ministre de la Justice, Me Mohamed Aly Bathily, appelant à un «sursaut patriotique» pour que le mouvement renoue avec les vraies valeurs de la refondation du Mali.

«Elle sera une force politique majeure dans la gouvernance de l’après-transition afin que le nouveau Mali, fondé sur une gouvernance vertueuse, de justice et de solidarité soit une réalité», a précisé Konimba Sidibé porté à la tête du Comité stratégique. Et d’ajouter, «la transition ne saurait se limiter à la seule organisation des élections».

Pour les leaders du «M5-Mali Kura», le mouvement ne peut plus se contenter d’être «une caisse de résonance, au service du destin personnel de son président». Il doit plutôt retrouver les valeurs unificatrices de la lutte contre le régime de feu IBK afin de se positionner comme un acteur majeur d’une transition de rupture avec les mauvaises pratiques en favorisant ainsi la refondation tant souhaitée au Mali.

On peut dire que la rupture est aujourd’hui consommée entre le Premier ministre Choguel Maïga et ses anciens camarades de lutte !

Moussa Bolly

FCRIT : Le Comité de pilotage annonce des résultats probants

La 5ème session du Comité de pilotage du Fonds compétitif pour la recherche scientifique et l’innovation technologique (Fcrit) a été tenue ce vendredi 29 avril 2022. C’était dans la salle de conférence du département de la l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sous la présidence du chef dudit département.

Dans son intervention, Drissa Samaké, Directeur général par intérim du Centre national de la recherche scientifique et technologique, d’affirmer que malgré les contraintes liées à la crise sanitaire et l’amaro, le paiement du budget de la troisième année des projets financés en 2017 et  la première année des 47 projets sélectionnés en 2018 a été  honoré. A cet effet, il a salué les autorités du pays pour leur engagement à accompagner le financement de la recherche endogène. En effet, le Fonds compétitif pour la recherche est financé à 0,20% des recettes fiscales, soit un montant de 2,5 milliards en 2022. D’après lui, sur ce montant, le Fcrit a bénéficié d’une première tranche de 1,250 milliard qui servira pour le financement des projets 2018.

Au menu des résultats annoncés par le Directeur général, des manuscrits ont été soumis pour publication, la publication d’articles. Et d’ajouter que des projets de brevet d’invention sont en cours d’évaluation dans le Centre malien pour la promotion de la propreté industrielle.  Avant de signaler  dans le cadre de la vulgarisation des résultats des projets qu’une table ronde a été organisée entre les utilisateurs des résultats de la recherche et les recherches innovateurs en 2022. Il a également  révélé une convention de partenariat signée avec certains médias, notamment l’Ortm, pour assurer la visibilité de la recherche, des centres de recherche et des résultats de recherche. En perspective, le comité de pilotage du Fcrit prétend continuer le financement des projets sélectionnés en 2018. Mieux, il organisera un atelier qui permettra de mettre en contact les chercheurs et les utilisateurs de la recherche.

Selon Amadou Keïta, ministre de l’Enseignement supérieur et de Recherche scientifique, non moins président du comité de pilotage, le Fcrit est un compte d’affection spécial pour financer différents volets de la recherche scientifique et de l’innovation technologique. D’après lui, c’est une initiative du gouvernement pour soutenir le système national de la recherche. A l’en croire, il vise à booster la recherche scientifique. Et de préciser que le Fonds est destiné à financer entre autres les activités des projets de recherche soumis par les équipes nationales de recherche ; les projets de vulgarisation et de valorisation des résultats de la recherche scientifique et de l’innovation technologique. A ce titre, « le Fcrit contribue au développement des projets financés par les partenaires entre les grandes écoles et les universités, les structures de recherche et le secteur productif, le renforcement des capacités des chercheurs ».

Rappelons que  les travaux de cette 5ème session ont porté, entre autres, sur : l’examen et l’adoption du compte rendu de la 4ème session du comité de pilotage ; l’examen de l’état d’exécution des recommandations de la 4ème session ; examen et adoption du rapport d’activité 2021 et du projet de programme d’activités 2022; rapport d’exécution du budget 2021 et du projet du budget 2022.

Jiadata MAIGA

MEREF SFD. : Les résultats jugés satisfaisants

Vendredi 22 avril 2022, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, a présidé la 4ème session ordinaire du comité d’orientation du Mécanisme de refinancement des systèmes financiers décentralisés (Meref SFD). Il s’est réjoui des résultats importants engrangés dans le cadre du Projet de programme de travail et le budget annuel 2021 (Ptba).

Malgré d’énormes difficultés liées aux multiples crises que le pays traverse, le ministre de l’Industrie et du Commerce Mahmoud Ould Mohamed rassure que les activités prévues dans le Projet de programme de travail et le budget annuel 2021 (Ptba) n’ont pas été fortement impactées. En effet, selon les informations données par le responsable du département de l’Industrie et du Commerce, « deux lignes de refinancement, à savoir les ressources héritées du PMR/FCIP et celles affectées au projet Inclusif pour le financement des SFD (Systèmes financiers décentralisés) partenaires, qui s’élèvent respectivement à 8,963 milliards FCFA et 7,028 milliards FCFA, ont été investis dans 13 SFD partenaires intervenant dans la chaine de valeur agricole sur toute l’étendue du territoire national ». Aussi, « environ 107 611 acteurs des organisations professionnelles agricoles, petites et moyennes entreprises agricoles, groupes démunis, jeunes ruraux (dont 64 199 femmes et 37 850 jeunes) ont bénéficié de crédits », ajoute-t-il.

Ces 13 institutions de microfinance ont financé à leur tour des activités liées, à : l’achat d’intrants et d’équipements agricoles ; la petite agriculture telle que le maraîchage ; l’embouche et l’aviculture ; l’artisanat ; le petit commerce.

Pour le ministre, le Mécanisme de refinancement des systèmes financiers décentralisés (Meref-SFD) contribuera à l’atteinte des objectifs du projet Inclusif qui vise à bancariser 440 000 petits producteurs et 360 organisations professionnelles agricoles, d’ici 2024, à travers des conventions spécifiques. Toutes choses qui témoignent de l’utilité et de la performance du Meref SFD.

Comme pour témoigner du rôle capital qu’aucune la microfinance, le ministre a rappelé qu’elle occupe une place de choix dans les activités du Gouvernement. C’est pourquoi, ajoute-t-il, elle a été prise en compte dans le plan d’actions du Gouvernement de la Transition en tant qu’outil d’inclusion financière pouvant contribuer à la réduction de la pauvreté. « La promotion du secteur de la microfinance également figure en bonne place dans les recommandations du Dialogue National Inclusif à travers la finance islamique », explique-t-il.

A noter que le conseil s’est réuni autour de l’adoption des rapports d’activités et financier de l’exercice clos du Programme de travail et son budget annuel (Ptba) 2022, le rapport du Comité d’audit et d’autres dispositions permettant de mieux envisager les perspectives 2022, entre autres.

Abdrahamane Baba Kouyaté