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Rencontre d’information et d’appropriation du cadre stratégique de la refondation de l’État à l’attention des journalistes et des acteurs des média, de ce samedi 1er octobre 2022 à la Maison de la Presse

La Rencontre d’information et d’appropriation du cadre stratégique de la refondation de l’État à l’attention des journalistes et des acteurs des média, de ce samedi 1er octobre 2022 à la Maison de la Presse a enregistré la participation de:
– Ibrahim Ikassa Maïga ,ministre de la Refondation de l’ Etat, chargé des relations avec les Institutions
– Fatoumata Sékou Dicko. Ministre délégué auprès du premier ministre, chargé des Réformes politique et Institutionnelles.
– Bandiougou Dante, président Maison de la presse du Mali.

GESTION DELEGUEE DE L’AMO : La CMSS à l’école de la performance dans le cadre de la recherche qualité

Les chefs de division du contrôle médical et ceux de la liquidation des prestations AMO des directions régionales et de la Direction générale de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) se sont retrouvés pendant trois jours à Bamako sur la mise en œuvre de la procédure de contrôle médical et de la liquidation des dossiers d’assurance maladie obligatoire.

Une formation qui fait suite à la désignation de la direction de la liquidation des prestations AMO comme direction pilote du contrôle médical et de la liquidation des dossiers depuis le 1er août 2022. Une décision prise dans le cadre de la mise en œuvre de la démarche qualité de la CANAM et la certification de son système de management qualité à la norme ISO 9001 version 2015.

Aux participants à la rencontre, le Directeur général adjoint de la CMSS a assuré​ ​que tout sera mis en œuvre pour atteindre les résultats qui vont permettre d’améliorer la qualité du service adjoint. Quant au Directeur général, Ichaka Koné, s’est dit fier de son personnel qui a toujours mis en avant la qualité du service chaque fois que la CMSS a commencé un projet avec la CANAM. «C’est un motif de satisfaction pour moi de savoir que le dispositif de la CMSS sera dupliqué tout comme celui de l’INPS suite aux prestations de nos services par la CANAM et le cabinet», a-t-il souligné.

Le DG a profité de l’occasion pour inviter les uns et les autres à serrer la ceinture pour une meilleure déclinaison de la démarche qualité de la CANAM, fluidifier les procédures de la caisse sur les détails du contrôle médical et sur d’autres aspects pouvant rim​er​ avec tout ce que la CANAM demande aujourd’hui.

Pour M. Ichaka Koné, «l’AMO a aujourd’hui un enjeu éminemment politique et le ministre de tutelle (qui est de la maison) a aussi un œil vigilant sur tout ce qui la concerne afin de donner satisfaction à tous les acteurs impliqués». Raison de plus pour inviter son équipe à travailler sans relâche pour diligenter les instances.

Naby

Avec SCOM/CMSS

FESTIVAL MINNI FEN : Un cadre idéal de promotion des boissons locales

En prélude de la 1ère édition du festival des boissons « Minni Fen » prévue du jeudi 12 au dimanche 15 mai 2022, l’Icone 360° et Impact Media Conseil en partenariat avec le Parc national du Mali ont organisé une conférence de presse le jeudi 5 mai 2022. C’était à la salle de conférence du Parc national de Bamako.

Placé sous le thème : « Célébrons le vivre ensemble », 100 exposants et 30 000 visiteurs sont attendus au Parc national de Bamako pendant 4 jours dans le cadre du festival des boissons « Minni Fen », premier du genre. Au menu du programme ; 2 concerts et une conférence-débat sur le secteur de la brasserie et de l’industrie au Mali sera animée par des professionnels, pour mieux faire comprendre les enjeux. Musique, espace de jeux dédié au Village des enfants et plusieurs concerts d’artistes nationaux avec notamment Dr Keb, Biguini et Palmer, Ovde Mill et Maïmouna Soumbounou prestations prévues pour le vendredi 13 mai. Et Kanté, Bifénix, Black AD, Faïza et Malakey se produiront le samedi 14 mai.

Un espace de divertissement qui met l’accent sur la cohésion sociale et le vivre ensemble, le festival « Minni fen » se veut avant tout un lieu de promotion des boissons, notamment made in Mali. Une occasion inédite pour renforcer la notoriété des acteurs de ce secteur qui auront la chance de faire face à leurs clients ou potentiels clients. Et surtout de booster l’industrie et le commerce des boissons au Mali. « Cet industrie contribue à l’entrepreneuriat des jeunes et à la création d’emploi », lâche la responsable commerciale d’Icône 360⁰, Alimatou Sisi Diassana. Sauvegarder ce secteur semble être la priorité pour les organisateurs de cet événement.

C’est aussi un cadre pour les visiteurs de découvrir de nouveaux produits, se fournir et passer un agréable moment de détente en compagnie de la famille.

« L’organisation est faite en sorte que les adultes et les enfants n’auront pas le même programme et seront mis dans des endroits distincts en toute sécurité », rassure le chef de projet du concept festival des boissons « Minni Fen », Abou Sidibé.

A noter que le prix des tickets des activités qui se tiendront au Parc national de Bamako est de 500 FCFA pour les enfants, et 1 000 FCFA et 2000 FCFA pour les adultes.

Abdrahamane Baba Kouyaté

MISE EN PLACE DU CADRE STRATEGIQUE PERMANENT POUR LA RECONCILIATION : Deux grilles de lecture entre le Gouvernement et les Mouvements armés

Le ministre de la Réconciliation nationale, de la Paix et de la Cohésion sociale, le colonel-major Ismaël Wagué était à Gao pour relancer le dialogue avec les groupes armés du nord du Mali, le vendredi, 18 mars 2022. L’objectif de ce déplacement était  d’expliquer les points de blocage dans la finalisation du nouveau Cadre stratégique permanent pour la réconciliation (CSPR). Cette réunion censée relancer le dialogue interrompu depuis le coup d’Etat a fini par être un moment de désaccord, car deux grilles de lecture semblent se dégager. L’une est pour une application intelligente de l’accord en y extrant tous les points à polémique et l’autre est favorable à une application intégrale sans changement. Cette situation provoque une levée des boucliers chez les ex-rebelles indépendantistes de l’Azawad qui font désormais planer l’ombre d’une reprise des armes.

Au regard de la tension qui est perceptible, faut-il désormais craindre la reprise des hostilités des mouvements séparatistes au Nord ?

Tous les ingrédients semblent désormais réunis pour une reprise des hostilités entre l’Etat malien et les rebelles séparatistes du nord. La lenteur constatée dans la mise en œuvre de l’accord en est pour beaucoup dans l’irritation des ex rebelles. Pour rappel les anciens rebelles indépendantistes ont tiré la sonnette d’alarme et ont regretté le retard pris dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Ils disent craindre  les soubresauts que cela pourra engendrer, si rien n’est fait dans les plus brefs délais. Quant à l’Etat malien il dit être attentif au cri de cœur des nombreux concitoyens qui trouvent que l’accord est un plan machiavélique de partition du Mali donc qui mérite d’être relu. A cela s’ajoute la nouvelle coopération entre le Mali et la Russie qui est, à n’en pas douter le rejet de celle avec l’Occident taxé par les nouvelles autorités de complaisance avec les ennemis de l’unité et de la cohésion du Mali.  Les ex-rebelles semblent être mécontents de cette nouvelle donne qui est l’arrivée  des russes et le départ de leurs alliés traditionnels que sont la France et ses amis. Tout porte à croire que cette nouvelle donne va susciter une nouvelle réaction de la part des ex-rebelles.

Pour rappel  les 26 et 27 février 2022, les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger se sont réunis dans la région de Tombouctou pour des concertations régionales  au même moment le drapeau de l’Azawad flottait et  des officiers du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) avec des acclamations d’une centaine d’hommes derrière des pick-up, pointaient leurs armes automatiques vers le ciel. Est-ce une provocation ou une démonstration de force ? Les jours ou semaines à venir nous le diront. Mais d’ores et déjà la tension semble montée d’un cran et des bruits de bottes sont perceptibles. Les autorités de la transition vont-elles éviter la reprise des hostilités en ayant un compromis avec les ex rebelles ?

En attendant la finalisation de la nouvelle structure et ses corollaires  le Gouvernement n’est lié en rien à l’actuel CSP, ni ne  le reconnaît pas encore moins le soutenir.

 

Assitan DIAKITE

RÉVISION DE LA CHARTE DE LA TRANSITION : Inscrire la rectification et la prolongation dans un cadre légal

La session extraordinaire du conseil des ministres du vendredi 4 février 2022 a convoqué le Conseil national de transition (CNT) pour plancher sur des dossiers urgents.

Ainsi, sur le rapport du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et institutionnelles, ce conseil a adopté un projet de loi portant révision de la Charte de la Transition du 12 septembre 2020. Celle-ci prévoit comme organes de la Transition : le président, le Conseil national et le gouvernement de la Transition. Et son article 22 fixe la durée de la cette période transitoire à 18 mois à partir du 15 septembre 2020 comme retenu par la Cédéao. Malheureusement, la rectification amorcée le 24 mai 2021 a annihilé les efforts déjà consentis pour le respect de cet engagement.

Selon le communiqué du conseil des ministres, la première partie de la Transition (9 mois) n’a pas connu «d’avancées majeures» dans la mise en œuvre des objectifs contenus dans la Charte de la Transition. Et le gouvernement actuel explique cette situation par des difficultés de gouvernance ayant conduit à une lenteur dans la mise en œuvre des réformes liées, notamment à la défense, à la sécurité et à la refondation de l’Etat ; la gestion du front social et des urgences de défense et de sécurité…

Ainsi, malgré «la volonté claire et affichée» des plus hautes autorités de la Transition de respecter le délai, acté par l’adoption du Plan d’action du gouvernement, la durée initiale «se révèle intenable au regard des réformes indispensables initialement retenues et confirmées par les recommandations des Assises nationales de la refondation».

Le projet de loi adopté vendredi dernier (5 février 2022) permettra de «procéder aux ajustements nécessaires» en vue d’une mise en œuvre efficiente des objectifs de la Transition.

Les modifications apportées portent, entre autres, sur la suppression du poste de vice-président pour éviter les duplications des missions et permettre au ministre chargé de la Défense et au ministre chargé de la Sécurité de recouvrer et d’exercer la plénitude de leurs attributions traditionnelles ; celle du nombre de membres du gouvernement pour une meilleure gouvernance politique et sociale objective et efficiente ; l’augmentation du nombre de membres du Conseil national de Transition pour renforcer davantage l’inclusivité autour du projet de refondation de l’Etat ; et l’adaptation de la durée de la Transition aux recommandations des Assises nationales de la refondation dans le but de mener des réformes indispensables au retour à l’ordre constitutionnel.

Il faut aussi rappeler que ce poste de vice-président a été taillé sur mesure pour combler la junte qui venait de prendre le pouvoir. Et cela parce que la Cédéao et la Communauté internationale ne voulaient d’un militaire à la tête de la transition. Ce qu’elles n’ont pas pu empêcher par la suite car depuis la rectification amorcée le 24 mai 2021 (avec l’éviction de Bah N’Daw et Moctar Ouane), le Colonel Assimi Goïta a prise les rênes de la transition malienne. Ce qui fait que ce poste, non pourvu depuis, n’avait plus d’utilité.

Et ceux qui avaient souhaité, dans un souci d’apaisement du climat politique, avaient proposé au président Goïta de confier la vice-présidence à Dr Choguel Kokalla Maïga afin de pouvoir nommé un Premier ministre politiquement neutre à la tête d’un gouvernement d’union nationale ou de large ouverture, vont maintenant déchanter avec cette suppression si elle est adoptée par le CNT. Ce qui ne suscite aucun doute pour de nombreux analystes politiques.

Naby

PAIX ET SECURITE : un accord trouvé entre le gouvernement et le CSP à Rome

Les groupes armés réunis au sein du Cadre stratégique permanent (CSP)  et le ministre de la Réconciliation nationale, le Colonel Ismaël Wagué, ont signé un accord mercredi soir  (2 février 2022). Et cela après plusieurs jours de suspense sur la participation du ministre à ces discussions organisées à Rome (Italie) sur invitation d’une association italienne. Intitulé «Accord de principe de Rome», ce document est censé mettre un terme à une brouille qui remonte au mois d’octobre. Le ministre malien de la Réconciliation nationale avait alors critiqué les initiatives prises par le CSP qui rassemble les groupes armés signataires de l’accord de paix de 2015. Les autorités de transition voyaient d’un mauvais œil ce cadre créé quelques mois plus tôt à Rome, sous les auspices de l’association «Ara Pacis», réputée proche de l’État et des renseignements italiens et qui œuvre également à la lutte contre l’immigration illégale.

Pour rappel, il y a quatre mois, le colonel Wagué avait demandé que le CSP mette un terme à ses visites aux dirigeants des pays voisins. Indignés, les groupes armés avaient unanimement exigé sa démission.  Le document signé mercredi dernier définit, selon le ministère de la Réconciliation nationale, les «bases de la collaboration entre l’État Malien et le CSP», structure dorénavant placée «sous le leadership du gouvernement». Une manière donc, pour les autorités de transition de ne pas perdre la main sur ses initiatives.