Archives pour la catégorie SOCIÉTÉ

FOCUS ASSEP – Maison de la Presse : contre la mauvaise gestion, l’État doit sévir

La colère est montée d’un cran lorsque le bureau légitime dirigé par Ousmane Dao a osé poser le problème de la gestion de l’aide publique allouée à la presse par l’État. Depuis ce jour-là, certains confrères sentant leur mort sont entrés en contestation contre ledit bureau. Aujourd’hui, les plus hautes autorités sont interpellées pour ouvrir des enquêtes contre nos confrères indélicats. Près de 291 millions de F CFA détournés. Depuis l’élection de Dramane Aliou Koné, à la présidence de l’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP) et à la présidence de la Maison de la presse, ce fut le festival de brigands. Son passage à la présidence des deux (02) faitières fut des plus calamiteux.

Dramane Aliou Koné, affectueusement appelé par ses intimes DAK, s’est bougrement enrichi sur le dos de ses confrères. De peur d’être rattrapé par la justice, DAK, membre du Conseil national de la transition (CNT), serait en fuite à Abidjan.Quant à l’actuel président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, il refuserait de partager la somme à sa disposition en laissant entendre que l’État ne donne que des miettes à la presse. De grâce, les confrères ont besoin de ces miettes. Dans le cas contraire, l’État doit montrer ses muscles dans ce dossier brûlant de l’heure. Avec ces affaires sales, la presse est aujourd’hui une honte.

ASSEP: des agitateurs pour se sauver et protéger leurs Complices

Ils sont nombreux dans le soi-disant bureau dit provisoire de l’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP) à trainer des casseroles. Il s’agit de cet agitateur qui a abandonné en plein vol la lutte contre les délinquants fonciers de la Cité de la presse au motif qu’un de ses parents a gracieusement bénéficié d’une parcelle de la part du président Dramane Aliou Koné. Il a-t-il intérêt à ce que la lumière soit faite sur l’affaire des parcelles de la Cité de la presse ?

À vous de juger.Un autre a fait disparaître entre le siège de Orange-Mali et celui de la Maison de la presse une tonne de sucre offerte (mois de ramadan) par cette société de téléphonie mobile aux journalistes. Il a aussi détourné le bœuf offert à la presse à la veille d’une fête de Ramadan. Peut-on faire confiance à ce dernier qui a trahi Dieu et ses confrères ?Cet autre agitateur transforme une des chambres en magasin durant le mois de ramadan pour stocker les vivres donnés par la Fondation d’un homme pieux à la presse. Un autre agitateur a détourné les fonds d’une grande boîte du ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales alloués à la presse. Il a fait signer un contrat à une société agro-industrielle près de 20 millions de F CFA au nom de l’ASSEP. Et par la suite, il a détourné cet argent. Allez-y faire un tour sur la route de Sénou, non loin de l’Office National des Produits Pétroliers (ONAP). La liste est loin d’être exhaustive.

Le Sénégal, pays des hommes éclairés

L’enseignement a fait du Sénégal un pays des hommes éclairés .Ce pays a toujours occupé une situation privilégiée dans l’organisation de l’enseignement en Afrique. Parce qu’il était le plus ancien territoire français d’Afrique noire, c’est lui qui fut le plus rapidement doté d’écoles. Faidherbe ouvrit la première d’entre elles dès 1817 et organisa l’instruction, tant missionnaire que laïque. Il fonda aussi «l’école des otages» plus tard rebaptisée en école «des fils de chefs» où n’était admise que l’aristocratie traditionnelle.Au début de notre siècle, le Gouverneur William Merleau-Ponty créa le lycée Faidherbe de Saint-Louis (1910) et une École normale à Gorée, école qui devait, par la suite, former la plupart des dirigeants de l’Afrique d’expression française. Plus tard, un autre lycée fut ouvert à Dakar et, en 1950, un Institut de hautes études (IHE) qui était rattaché aux Universités de Paris et de Bordeaux et qui préparait au doctorat en médecine à la Licence en Droit ainsi qu’à quelques certificats de Lettres et de Sciences.En 1957 enfin, une Université française destinée aux étudiants de l’Afrique occidentale française était inaugurée à Dakar. Le Sénégal comptait à l’époque le plus grand nombre d’intellectuels en Afrique noire. En 1960, le taux de scolarisation était d’environ 28%Enseignement au Mali.

En 1960, le taux de scolarisation (calcul UNESCO) était encore très faible: 10%, et l’analphabétisme atteignait 95% de la population totale. La même année, le Mali disposait en moyenne quarante et un (41) maîtres pour 100 000 habitants. L’alphabétisation était à ses débuts à la fin de la colonisation.En 1960, 10% seulement des enfants maliens étaient scolarisés alors que la proportion était à la même époque de 35% pour l’ensemble du Sénégal, avec des pointes de 80% à Dakar et de 90% à Saint Louis.

Les mêmes différences apparaissent au plan de la santé. L’enseignement est à la traîne au Mali: 350 636 élèves dans les classes fondamentales, en 1978 (75 000 en 1962), 7800 classes, en 1978 (1 500 en 1962), 3 752 étudiants, en 1977 (104 en 1964), 35 000 adultes alphabétisés en langues nationales, répartis dans plus de 1 300 centres, témoignent de l’énorme effort de scolarisation entrepris, depuis 1962. Cet effort qui devait être fait par l’État est malheureusement anéanti par la privatisation de l’enseignement.

Sénégal en 1916: les ressortissants des communes de Dakar, Saint-Louis, Rufisque et Gorée avaient la citoyenneté française

La Loi du 28 septembre 1916 apportait donc une exception à ce principe en attribuant la citoyenneté française aux natifs des quatre (04) communes de plein exercice du Sénégal. Saint-Louis, Dakar, Gorée et Rufisque. Peu d’Africains bénéficiaient à cette époque du privilège de la citoyenneté française intégrale. En vertu d’une loi du 24 avril 1833, les habitants des colonies françaises étaient des «sujets français» privés des droits politiques et de la plupart des libertés publiques.

Source : L’inter de Bamako

Incroyable mais vrais : les 46 mercenaires ivoiriens préfèrent rester à Bamako et ce silence radio des envoyés spéciaux de la CEDEAO !

Depuis la visite des envoyés spéciaux de la mission de médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), le jeudi dernier aucun chef d’Etat africain n’a pipé un seul mot pour demander la libération des 46 mercenaires ivoiriens  emprisonnés à Bamako, pas un seul communiqué de la part de l’organisation sous régionale. Pour coordonner les violons, Alassane Dramane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire et Oumarou Emballo, président en exercice de la CEDEAO se sont empressés pour aller à Paris et rendre compte à leur maitre Emanuel Macron de l’humiliation subie par leurs émissaires à Bamako, les nouvelles révélations sur ce dossier mal monté et la nouvelle stratégie pour empêcher tout jugement de cette affaire de complot d’Etat. 

Le mensonge a une durée de vie très courte ! A cause des mensonges du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara, les envoyés spéciaux de la Cedeao ont eu la honte de leur vie et la tribune des nations unies ou le haut sommet de la diplomatie mondiale a été la rusée du monde la semaine passée.  Pour rappel, la Cédéao avait décidé le 22 septembre à New York en marge de la 77ème assemblée générale des Nations Unies de dépêcher trois chefs d’état à Bamako pour faire pression sur le col. Assimi Goita afin de libérer les 46 mercenaires ivoiriens arrêtés  au Mali, le 10 juillet 2022 avec des armes de guerre.

C’est ainsi que, les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et gambien Adama Barrow  et le ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey sont arrivés jeudi dernier à Bamako. Les Présidents Macky Sall et Faure connaissant les dessous obscurs de cette affaire de déstabilisation de la transition malienne ont poliment décliné l’invitation. Apres un tête-à-tête de plus de six heures d’horloge, les autorités maliennes selon les indiscrétions ont mis fin aux supputations dans ce complot ourdi contre notre pays   en mettant des preuves tangibles et irréfutables sur la table des émissaires de la CEDEAO. A en croire notre source, la diplomatie malienne a montré clairement que les 46 mercenaires ne sont pas que des militaires ivoiriens seulement mais parmi eux, il y a 16 soldats ivoiriens des forces spéciales d’ADO. Les restants sont  4 sierra-léonais, 5 sud-africains, 4 ghanéens et des togolais tous de la légion étrangère française et les 3 femmes étaient des dames de compagnie qui ne sont pas des corps habillés, mais avaient d’autres rôles et d’autres missions à jouer à Bamako dans le cadre de cette opération en plein Tabaski. Raison pour laquelle le col. Assimi Goita, président de la transition a été clément à leurs égard d’où le jargon militaire à ‘’titre humanitaire’’ pour masquer l’affaire diplomatie oblige pour les libérer.

Voici les raisons qui expliquent le silence radio de la délégation de la CEDEAO, qui s’ingère dans une affaire judiciaire qui oppose deux pays membres.  Face aux colonels et à la diplomatie malienne les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et gambien Adama Barrow sont retournés tête baissée car le rapport d’enquête est explosif et au moment opportun l’Etat malien va rendre public ce dossier des ‘’militaires mélangés’’ comme aime le dire l’ex président Laurent Gbagbo, qui ont eu des passeports ivoiriens pour les besoins de la cause mais alpagués grâce à la vigilance de notre vaillante armée et mis à la disposition de la justice malienne.

Donc, Face à l’échec cette opération de déstabilisation commandité par les stratèges de la géopolitique au Sahel et mise en œuvre par Alassane Ouattara, parrain de France Afrique, les 46 mercenaires ivoiriens préfèrent être jugés et condamnés au Mali plutôt que d’être rapatriés à Abidjan. Car en cas d’échec le mercenaire est exécuté à son retour. Raison pour laquelle a-t-on l’habitude de dire qu’on ne pactise pas avec le diable, car le diable n’a pas de prisonnier de guerre. En conclusion les 46 éléments de la SAS d’ADO préfèrent la justice malienne, que le châtiment de la diplomatie sanguinaire et hypocrite de la CEDEAO.  Car le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara ne dit pas la vérité dans cette affaire alors ses mercenaires ont tout avoué aux enquêteurs. A suivre…

A.B.D

RÉHABILITATION DE LA PLACE DE L’INDÉPENDANCE DE GOUNDAM: 250 millions pour la réalisation du projet

C’est à l’initiative de  l’entreprise  Oumou vision que le lancement du projet d’aménagement de la place de l’indépendance de Goundam (SPAD)  a été fait le  22 septembre 2022 au grand Hôtel  de Bamako  en présence  de plusieurs ressortissants  de la ville.

Cette  cérémonie  a été  placée  sous l’égide  de  l’ancien  ministre,  Oumar Ibrahim Toure  qui avait à ses côtés   le    directeur général du bureau  d’études  techniques et d’architecture,  Abdorahamane Ag Hantafaye,  Mohamed Ali  Ibrahim Cissé,  Mahamoud Ben Katra, Baba Moulaye Haidra,  tous anciens ministres.

Coïncidence   certes, mais historique.  Ce lancement  qui  consacre aussi  la pose de la première  pierre  de  la réfection de ces  infrastructures  de Goundam  intervient à un moment  où le  Mali célèbre  son   62e anniversaire,  date  commémorative de l’accession de son indépendance.  Pour  rappel,   ce   joyau  est composé   d’une tribune,  d’un monument  et d’une salle polyvalente   dont   l’aménagement de la place  est sous forme  d’une peau de bête,  jadis utilisé  comme  tapis de prière.    Mieux encore,    cet espace est fait d’une esplanade  de 1 600 m2,  toute chose  qui servira entre autres   des  lieux  de   rencontres,  des joggings, des salles de spectacles   et des espaces verts.    Pour   l’architecte  Abdorahamane Ag Hantafaye,    la première phase du projet  d’aménagement de la place de l’indépendance de Goundam s’étendra jusqu’au  mois  de  mars 2023 avec une bagatelle estimée  à  150 millions de francs CFA  et celle  de la seconde s’élève à hauteur  de  100 millions  de nos  francs.   Avant  de laisser entendre que  ces réalisations  d’infrastructures   sont  financées  par les partenaires  techniques et financiers  et  des  contributeurs  locaux,   tous natifs  de Goundam dans la  région  de Tombouctou.

                                                                                                                                Yacouba COULIBALY

Enquête sur l’incident survenu à Amasrakad dans la région de Gao

Bamako, 1er octobre 2022 – À la suite de l’incident survenu le 28 septembre 2022 entre une patrouille des Forces armées maliennes et des éléments conjoints de la Plateforme et de la Coalition des Mouvements de l’Azawad dans la localité de Amasrakad, dans la région de Gao, il est prévu de constituer une Équipe mixte d’Observation et de Vérification (EMOV). Composée de représentants du Gouvernement malien, des groupes armés signataires et de la MINUSMA, l’EMOV sera chargée de faire la lumière sur ce malheureux incident et de faciliter la prise des mesures requises dans le cadre des mécanismes prévus par l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger.

La MINUSMA souligne la nécessité pour tous les acteurs concernés de continuer de privilégier la voie du dialogue et de persévérer dans la dynamique actuelle de parachèvement de la mise en œuvre de l’Accord de paix.

TROP DE JOURS FÉRIES AU MALI : Quand l’État contribue à l’avilissement du secteur privé

Le Mali Koura tant  vanté par ses concepteurs semble être sur les traces du Mali Koro où la gouvernance loin d’être vertueuse est simplement chaotique, car décriée aujourd’hui, à cause de certaines pratiques. En effet, ces pratiques tant dénoncées sous l’ancien régime ont refait surface aux grands désarrois du vaillant peuple qui a pourtant cru un moment au changement promis par les autorités de la transition. Le 22 septembre étant la date anniversaire de l’accession du Mali à l’indépendance ne devrait pas être un prétexte pour décréter presqu’une semaine fériée au détriment d’une écrasante majorité des maliens qui vivent au jour le jour et particulièrement  du secteur privé qui traverse aujourd’hui des moments très pénibles, à cause des facteurs endogènes et exogènes. Pourquoi tant de jours chômés dans un pays sous développé comme le Mali ? Le Gouvernement ne devrait-il pas tenir compte des intérêts de non-salariés avant de décréter le vendredi  férié ? Et si les entreprises tenaient compte de ces nombreux jours décrétés fériés par l’Etat  tant pour le paiement de leurs employés que pour le fisc ? Une large concertation s’impose désormais avant de prendre une quelconque décision qui impacterait négativement les conditions de vie des maliens.

La précarisation des entreprises, surtout privées pourrait expliquer en grande partie l’amoindrissement du taux d’investissement au Mali. En plus de l’environnement marqué par une insécurité grandissante, l’Etat ne fait pas assez pour garantir les intérêts des entrepreneurs. Nous ne cesserons jamais de rappeler que Gouverner c’est non seulement prévoir, mais aussi et surtout tenir compte de l’intérêt général. Le Gouvernement de la transition en décrétant le vendredi jour chômé et payé, a certes appliqué à la lettre une disposition légale en République du Mali, mais il aurait dû avoir le flair de se dire qu’en décrétant ce jour comme étant férié on aurait perdu 4 jours sur 7 de la semaine. Donc presqu’une semaine sans travailler dans un pays où plus de 80 % de la population courent derrière le quotidien. Le Mali subit de plein fouet l’impact de la crise donc  la plus part des entreprises sont désormais menacées dans leur existence.  Plus de la moitié de la population vit dans l’informel et plus de 80 %  n’émargent pas sur le budget de l’Etat. Ils sont soit dans le secteur privé ou bien dans le secteur informel. Donc un jour chômé équivaudrait à un manque à gagner d’une semaine, à fortiori une semaine fériée.

Le Gouvernement de la transition, en suivant les pas de l’ancien régime, est non seulement en train de s’éloigner des objectifs de la révolution, qui sont entre autres une gouvernance vertueuse en rupture totale avec celle qui a conduit le Mali dans une crise profonde, ensuite la relance de l’économie et la création des richesses pour la création d’emplois. Mais aujourd’hui le constat est tout autre, le Mali est en train d’être tiré vers le bas et avec lui  l’économie du pays, qui serait en pleine récession, à cause non seulement de la crise mondiale liée à la guerre Russo-Ukrainienne, mais aussi et surtout  à la crise multidimensionnelle que vit le Mali depuis belle lurette. A cela il faut ajouter une méconnaissance et un manque de vision économique des autorités actuelles qui relèguent au second plan la relance économique qui devrait passer par une véritable promotion du secteur privé

En effet, le secteur privé étant le principal agitateur économique est aujourd’hui le premier à ressentir le poids de ces crises. A celles-ci il faudrait ajouter le manque de vision des autorités et surtout leur manque d’anticipation. L’Etat protecteur semble céder la place à l’Etat démolisseur au Mali, car le rôle régalien de tout Etat est la protection, la préservation et la sécurisation des intérêts des citoyens. Comment dans un monde globalisé et mondialisé on peut ne pas accorder de l’importance au secteur privé ? La libre entreprise étant l’un des fondements de la démocratie, elle doit également être le crédo de toute gouvernance qui se veut vertueuse.  En effet le bien privé est sacré et l’Etat à un rôle protecteur donc il ne doit pas  piétiner les valeurs qui le fondent. Tout acte d’un gouvernement doit tenir compte de l’impact sur les outils économiques du pays. Les jours chômés sont de manque à gagner principalement pour le trésor public, mais aussi pour les entreprises. Les sources de financement de l’Etat sont les taxes, impôts et douanes qui sont principalement payés par les entreprises.

Il est grand temps de prendre en compte les désidératas des entreprises et surtout écouter les investisseurs, à défaut les entreprises doivent prendre leurs responsabilités en formant un front unifié et en se mobilisant  pour être un rempart afin de  sauver le secteur privé. L’Etat devrait être guidé par cette philosophie plus on travaille plus  le trésor public s’enrichit et avec lui les entreprises.  C’est à ce seul prix que l’Etat aura la possibilité d’investir dans les équipements communautaires, écoles, hôpitaux, équipements urbains et même militaires. Il demeure impensable que c’est au moment où on affirme Urbi et Orbi notre souveraineté qui ne rien d’autre que la tendance à s’affranchir de la tutelle de l’autre, que l’Etat avilit les entreprises censées données un contenu réel à ce concept souvent galvaudé par certains. La souveraineté ne s’acquiert qu’au bout du travail et pour en imposer aux autres il faut travailler au lieu de discourir.

Si comparaison n’est pas raison, il est tout à fait normal de se référer à certaines Nations qui ont prospéré. Ces Nations dites développées ne sont pas passées par mille chemins c’est par  le travail qu’elles ont atteint le sommet, les Etats Unis, la Chine, le Japon, la France. Donc le gouvernement malien doit réunir les conditions d’une véritable relance de l’économie, car  Personne ne viendra faire notre pays à notre place. Le respect d’une nation ne se mesure-t-il pas  à l’aune des progrès qu’elle a pu réaliser dans divers domaines ? Incontestablement oui,  donc seul le travail paie.

Le Gouvernement ne devrait-il pas tenir compte des intérêts de non-salariés de l’Etat avant de décréter le vendredi  férié ?

Indéniablement en décrétant le vendredi férié parce que c’est un jour tempo entre deux fériés on aura travaillé que le lundi et le Mardi, car depuis mercredi les travailleurs débraillent ou tout au moins dégarnissent leurs lieux de travail ce qui est un énorme manque à gagner et pour les entreprises et pour les citoyens évoluant dans l’informel, c’est pourquoi il sied désormais pour le gouvernement de tenir compte de toutes les couches socioprofessionnelles avant de décréter un jour férié fut-il conforme à la législation. Car comme dirait l’autre, il y a la loi, mais il y a l’esprit de la loi. Il est temps de sortir de la diversion et éviter les multiples jours chômés pour se référer à des pays émergeants comme la chine, qui a travaillé pour être ce qu’elle est aujourd’hui. Les pays du soleil levant comme la chine et le Japon ont bâti leurs sociétés, leurs pays en travaillant. Les dirigeants africains en général et ceux du Mali en particulier doivent s’inspirer de l’exemple de ces deux pays, en ayant la culture du travail.

N’y a-t-il pas nécessité pour les entreprises maliennes de se regrouper pour défendre leurs intérêts ?

Le Gouvernement en se comportant ainsi, annihile non seulement tous les efforts que les entreprises fournissent pour créer des richesses, d’emplois et contribuer au développement du pays,  mais aussi foule aux pieds la protection sociale des employés, car aucune entreprise ne peut faire face aux charges sociales et professionnelles, dans ces conditions d’instabilité et d’incongruité. Que dire du fisc qui est la part de l’Etat ? Les entreprises seront dans l’impossibilité de s’acquitter de leurs devoirs, car elles  ne font pas de profits. Donc il y a nécessité pour les entrepreneurs de constituer un front pour non seulement défendre leurs intérêts, mais aussi et surtout pour obliger souvent l’Etat à tenir compte de leurs préoccupations.

En somme, les nombreux jours fériés ont des répercussions négatives sur les entreprises. C’est pour cette raison et d’autres qu’elles souffrent énormément. Si d’aucunes sont chancelantes, d’autres mettent tout simplement la clé sous le paillasson. Quid des investisseurs ou autres partenaires qui souhaitent faire des affaires au Mali. Ils auront tout simplement peur, car le climat des affaires est loin d’être assaini et les conditions d’un véritable développement du secteur privé ne sont pas réunies.

Mamadou Sinsy Coulibaly,
Président du Groupe Kledu

DIRECTION GENERALE DES TRANSPORTS : De nouvelles missions plus ambitieuses et avantageuses

A la suite d’un long processus, soit plus de 18 ans, la réforme du secteur des transports est devenue une réalité  avec la création de la Direction générale des transports en lieu et place de la Direction  nationale des transports terrestres, maritimes et fluviaux (Dnttmf).

Pour le bonheur des usagers et du ministère en charge des Infrastructures et des Transports, le Conseil des ministres a décidé en sa session ordinaire du 18 mars 2022 d’ériger la Dnttmf en direction générale. Ce changement est intervenu grâce à la perspicacité de l’équipe dirigeante à convaincre les plus hautes autorités de la nécessité à opérer la réforme du secteur des transports.

Sous le magistère du ministre des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina Sissoko, le rapport présenté en Conseil des ministres a été séduisant. Ainsi, elle a justifié les raisons de l’introduction de la réforme. Selon son rapport, le Dnttmf connaît actuellement des dysfonctionnements qui concernent principalement : la concentration au plan national des activités de production et de délivrance des permis de conduire, des certificats d’immatriculation et des autorisations de transports ; la prépondérance de l’activité de production informatique des documents de transports au niveau du service informatique et de documentation sur les autres activités du service et notamment la conservation, la sécurisation et l’archivage des documents, qui constituent pourtant ses activités essentielles ; la non attribution des compétences en matière de formation, de perfectionnement et de renforcement des capacités des agents aux divisions de la Dnttmf ; la non prise en charge dans les attributions des divisions des questions de communication ; la relégation au second rang du transport ferroviaire, du transport fluvial et du transport rural, nonobstant la stratégie nationale du transport rural, la méconnaissance du maillon urbain qui n’est attribué à aucune structure compétente pour assurer le respect de la réglementation de l’accès à la profession et contribuer à la gestion et à la régulation du trafic urbain..

Une situation qui, selon le rapport, ramène la Dnttmf à l’étroit dans son statut actuel. Car, la Direction assume en plus des missions de conception, de coordination et de contrôle assignées aux directions nationales. Alors même que les missions de la Dnttmf sont transversales et vont au-delà des missions ordinaires. Parce qu’elle effectue des prestations directes aux usagers avec entre autres : la facilitation des transports sur les corridors internationaux ; la production de documents de transports ; la perception de redevance pour service rendu.

Selon le document, en plus, la Dnttmf assume d’autres missions notamment le contrôle technique des véhicules, la confection et l’emboutissage des plaques d’immatriculation (actuellement en concession). La Dnttmf procède aussi à l’édiction de mesures d’incitation et de sanction justifiées par l’intérêt général.

Eu égard à tous ces aspects,  le ministre a estimé que la Dnttmf répond aux caractéristiques attribuées aux directions générales à l’article 10 de la Loi 2014-049 du 19 septembre 2014 portant principes fondamentaux de la création, de l’organisation et du contrôle des services publics.

D’où la nécessité de la relecture des textes organiques de la Dnttmf en l’érigeant en Direction générale des transports, précise le rapport.

Une nouvelle structuration mieux adaptée

Pour une structuration et un fonctionnement plus efficace, la réforme prend en compte les sous-secteurs et les maillons du transport qui sont éclipsés par le transport routier et fournissent une meilleure réponse aux exigences d’une gestion efficiente des transports. A cet effet, la nouvelle Direction générale sera structurée en un service en staff et cinq sous-directions, en ligne, à savoir : la sous-direction des études, de planification et de suivi-évaluation ; la sous-direction de l’organisation et de la sécurité des transports ; la sous-direction de la mobilité et de la facilitation ; la sous-direction des documents de transports et de l’informatique ; la sous-direction de la réglementation, des accords et conventions et du contentieux.

Toute chose qui nécessitera, selon le rapport du ministre, le renforcement du personnel qui passera de façon évolutif de 173 agents les deux premières années à 186 agents pour la troisième année, 191 agents pour la quatrième et 195 agents pour la cinquième année.

Les nouvelles missions plus ambitieuses

Selon le rapport du ministre, la réforme vise à améliorer l’efficacité du service dans la réalisation de ses missions de conception, de coordination et de contrôle, d’accroître sa fonctionnalité dans les missions transversales et opérationnelles et l’adapter aux changements institutionnels et juridiques intervenus.

De la mutation institutionnelle, il est  attendu les avantages  suivants: le recentrage des missions de la Direction autour d’une politique globale des transports, en vue d’un développement harmonieux de l’ensemble des modes de transports ; une meilleure articulation entre les différents modes de transports, particulièrement les transports routiers, fluviaux et ferroviaires ; le développement d’un système intégré et complémentaire de transports intérieur, pour la desserte, au moindre coût, dans des conditions de sécurité et de célérité ; une forte contribution à la mise en œuvre de la Politique nationale des transports, des infrastructures de transports et du désenclavement, dont l’axe stratégique N°1 concerne le renforcement de la capacité institutionnelle et humaine de l’administration et des autres acteurs, la modernisation des outils de travail, la poursuite et l’opérationnalisation des réformes institutionnelles.

Adama TRAORE

QUETE DE JUSTICE DE BOUARE FILY SISSOKO : Quel sens donné à la réconciliation prônée par Assimi Goïta ?

La réconciliation des cœurs et des esprits, pompeusement célébrée la semaine dernière par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, rime-t-elle avec la soif de justice de Mme Bouaré Fily Sissoko qui veut prouver son innocence, à travers l’ouverture de son procès qu’elle appelle d’ailleurs de ses vœux ? Leurre ou réalité ? C’est bien au chef de l’Etat de donner un sens concret à la réconciliation nationale clamée sur tous les toits,  en donnant un signal fort à la quête de justice de cette justiciable malienne…  

Jeudi dernier, la semaine de la réconciliation nationale a été lancée, au CICB, en grande pompe, par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta. C’était en présence du gotha national, dans une ambiance carnavalesque.

Un peu plus loin de là,  quelques jours auparavant, dans l’enceinte de la prison pour femmes de Bollé, Mme Bouaré Fily Sissoko, ex-ministre de l’Economie et des Finances du temps d’IBK, incarcérée depuis plus d’un an, s’était, elle, adressée au même chef d’Etat, en lui exprimant, dans un cri du cœur, son désir de voir le dossier lui concernant s’ouvrir au cours d’un procès équitable.

Juste l’occasion pour elle de démontrer en face du monde qu’elle ne se reproche rien dans ce dossier judiciaire. Un dossier pour lequel d’ailleurs elle a toujours clamé son innocence.

Incontestablement, l’écho psychologique, fort prenant, qui s’attache à la quête de justice de cette mère de famille n’aspirant qu’à  laver l’affront causé à son honneur, en tant que gestionnaire de biens publics, ne manquera pas d’avoir une répercussion sur la réconciliation des cœurs et des esprits, prônée par les autorités nationales.

Ce n’est pas un hasard que l’ex-ministre de l’Economie et des Finances s’est adressée au président de la transition pour lui exprimer sa quête de justice sur des prétendus faits, pour lesquels elle est poursuivie et emprisonnée, depuis plus d’un an, dans le cadre de l’achat de l’avion présidentiel.
Eh bien ! Celle qui a toujours clamé son innocence, et qui n’attend que la tenue d’un procès équitable, pour le démontrer, sait bien qu’en tant que président de la transition, décidément premier magistrat du pays, le colonel Assimi Goïta, tout aussi interpellé sur cette question liée à la dignité humaine, est en quelque sorte, en bon lieu, comme une forteresse imprenable contre le désespoir d’un justiciable, avide de sa dignité retrouvée.

Quel effet la réconciliation des cœurs et des esprits, telle que proclamée par le président Assimi Goïta, peut-il avoir sur la conscience publique, indépendamment du clivage politique et idéologique, si la soif de justice de cette mère de famille, exprimée dans un tel contexte de déchirure sociale, devait restée lettre morte ?

Point de débat doctrinaire là-dessus : il n’y a pas de véritable réconciliation nationale sans justice assumée.

On le voit plus nettement, ce que Mme Bouaré Fily Sissoko, ancienne ministre de la  république, demande au Président Goïta, chef de l’Etat, à travers sa lettre à lui adressée, il y a quelques jours, pour demander justice, relève du domaine sacré du respect de la dignité humaine. Un principe sacro-saint qui orne la réconciliation des cœurs et des esprits

Voilà donc pourquoi il devient un leurre monumental sur la réconciliation nationale, annoncée en fanfare par les autorités nationales, et qui se traduit, à travers le pays, par des actes de dévotion et des actions humanitaires de toutes sortes, si elle est muette face à la quête de justice de cette mère de famille, traumatisée par son état d’innocence qu’elle n’arrive pas à assumer, en dépit des années de procédure.

Cette procédure judiciaire, à l’issue de laquelle elle veut à tout prix prouver son innocence, a d’ailleurs déjà fait une victime. En effet, l’ancien Premier ministre d’IBK, Soumeylou Boubèye Maïga, arrêté et emprisonné, en même temps qu’elle, dans ce dossier à rebondissement, est mort en détention, dans des circonstances troubles, pendant qu’il continuait également de réclamer justice.

A ce jour, en tout cas, pour l’instant, du côté de l’Etat, aucune action décisive n’est inscrite pour apporter la lumière sur les circonstances occultes de ce décès tragique et brutal.

Pourtant, avant le décès de cette ancienne personnalité de l’Etat, son état de santé s’était nettement dégradé, au point de l’admettre dans une clinique de soins de la place.  Les médecins, appelés à son chevet par l’Etat lui-même, ont appelé, en urgence, sans y parvenir, son évacuation sanitaire, en destination d’un tableau technique plus adapté.

Ne serait-ce que pour renforcer la confiance entre la justice et la population, il importe bien qu’au nom de la réconciliation nationale, proclamée à grands renforts de discours convenus, justice  soit faite, pour cette mère de famille qui n’a aucune colère, ni rancœur à le demander, en toute humilité, au premier magistrat du pays.

Oumar KONATE

SOUTIEN ET RECONNAISSANCE AU PRESIDENT DE LA TRANSITION : Youssouf Haïdara érige le monument Assimi Goïta à Massigui

Placée sous le parrainage de Mamadou Diarrassouba, le monument Assimi Goïta réalisé par l’opérateur économique Youssouf Haïdara, majestueusement installé au grand carrefour de Massigui, a été inauguré ce jeudi 22 septembre 2022.

Fasciné  par le courage et l’engament patriotique du président de la transition, Youssouf Haïdara, opérateur économique de Massigui, a érigé un monument à l’effigie du colonel Goïta.  Considérant le chef de l’Etat comme le symbole de la vraie indépendance et de la dignité retrouvée du Mali, il a tout mis en œuvre pour que le monument  Assimi Goïta soit inauguré ce 22 septembre, date commémorative de l’indépendance du Mali.

Pour la circonstance, Youssouf Haïdara a loué les qualités d’Assimi Goïta qui a accepté de mettre sa vie en danger afin que le Mali soit libéré du joug colonial qui n’honore personne. «Aujourd’hui, je suis animé par la joie d’avoir réalisé ce modeste monument de Assimi Goïta. Il mérite mieux que tout cela, mais cet acte permettra de l’immortaliser. Nous allons faire de notre mieux pour accompagner Assimi Goïta. Car, il a accepté de se sacrifier pour redonner au Mali sa dignité perdue», a déclaré Youssouf Haïdara.  De son point de vue, Assimi Goïta a ressuscité la fierté malienne. Avec lui, précise-t-il, l’espoir renait, notre vie à un sens maintenant. Nous ne pourrons poser aucun acte qui récompensera le sacrifice de Goïta à sa juste valeur. Mais, on peut poser des actes de reconnaissance et d’encouragement à son endroit ; d’où la réalisation du présent monument. Selon Youssouf Haïdara, tous les bons citoyens doivent soutenir le Président Goïta et son gouvernement pour un Mali nouveau. Sur ces notes, il a exhorté tous les fils du pays en général, et ceux de la commune de Massigui en particulier à ne ménager aucun effort  pour soutenir la transition.

S’agissant de Mamadou Diarrassouba, il abondera dans le même sens que son prédécesseur. Enthousiasmé par ce geste, il invitera la population à s’inspirer du cas de  Youssouf Haïdara qui est le premier à poser un tel acte pour le Président Goïta. « Je salue cette initiative de Haïdara qui constitue non seulement une marque de gratitude au Président Goïta, mais aussi une fierté pour Massigui qui, à travers cette réalisation, perpétue sa tradition de reconnaître les grandes valeurs». Aussi, demandera-t-il à la population de prendre soin de ce joyau architectural. Avant de promettre des sanctions à ceux qui tenteront de saboter le présent ouvrage. Partant, Diarrassouba appellera toute la commune à l’union sacrée afin de relever le défi du développement.

Faut-il le souligner, au-delà de l’aspect symbolique du monument Assimi Goïta, ledit édifice est devenu un lieu d’attraction dans le village de Massigui.  En plus de la qualité artistique et l’éclairage du lieu, des habitants des villages environnants se bousculent pour  satisfaire leur curiosité.

Oumar KONATE

COMMUNIQUE DE PRESSE | Ségou : Cheko Lassana Kané apporte sa caution morale à Sentinelles Malikura

Du 17 au 18 septembre 2022, une délégation du Mouvement Sentinelles Malihura s’est rendue dans la région de Ségou sous le leadership de son président Dr. Mohamed Kassoum Djiré. Le message principal du mouvement était de rappeler à la population que la refondation du Mali entamée par le colonel Assimi Goïta, le président de la transition, est un combat qui interpelle tous les Maliens. Les habitants de Ségou ont ainsi été informés que l’une des priorités du Mouvement Sentinelles Malikura est le prochain référendum constitutionnel qui jettera les bases de la refondation du Mali.

 Pour atteindre ses objectifs, le Mouvement Sentinelles Malikura s’implante fortement dans les régions, particulièrement à Ségou, la cité des Balanza. Le grand marabout de la ville, Cheko Lassana Kané a soutenu le meeting géant organisé par la délégation dans la ville de Ségou. L’objectif de ce meeting était d’inviter la population de la ville à jouer sa partition dans le combat de la refondation du Mali et de soutenir l’engagement patriotique du président de la transition, le colonel Assimi Goïta et toute la transition.

Cheko Lassana Kané, d’ordinaire connu pour sa réserve dans les affaires publiques, a clairement soutenu le Mouvement Sentienelles Malikura dirigé par Dr. Mohamed Kassoum Djiré. «Je suis engagé pour celui-là », a- t-il affirmé, se déplaçant personnellement pour raccompagner à la porte de sa résidence la délégation qu’il a reçue deux fois au cours de son déplacement à Ségou. Il a surtout fait des bénédictions pour la réussite du combat du Mouvement Sentinelles Malikura, et prodigué des conseils utiles aux membres de la délégation.

Par ailleurs, les responsables du mouvement ont rendu visite à de nombreuses autres familles traditionnelles de Ségou avant la tenue du meeting. Ils se sont rendus chez les clans maraboutiques Thiam, Tall et Djiré, qui ont réservé un accueil chaleureux à la délégation en plus des bénédictions. La délégation s’est également rendue chez Nama Traoré, le chef de la confrérie des Donso qui a expliqué qu’il adhère à la cause du Mouvement Sentinelles Malikura qui perpétue le combat que les Donso mènent depuis longtemps. La chefferie des griots et le président de la Chambre du commerce et des industries ont été aussi à l’honneur lors de la visite.

Prenant la parole lors du meeting, l’autorité morale du M5-RFP de Ségou, Cheik Tidiane Guissé, a déclaré que le combat en cours est mené par les forces du changement en Afrique. « Ce dont le Mali a besoin maintenant, c’est l’unité de tous pour soutenir la transition. Unissons-nous en mettant de côté les querelles politiques et les politiciens qui divisent les gens. Cheko Lassana Kané dit qu’il soutient la transition, de Assimi à Choguel, en passant par Malick Diaw et tous les autres responsables de la transition », a-t- il déclaré.

  Fait à Ségou le 18 Septembre 2022

 La Cellule de Communication du Mouvement Sentinelles Mali Kura

OPÉRATIONNALISATION DU RAMU : La CANAM à pied d’œuvre pour s’enrichir des meilleures expériences d’ailleurs

La Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) est à pied d’œuvre pour l’opérationnalisation du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) dont il a la gestion. L’organisme en charge de la gestion de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) prépare activement ses équipes avant l’entrée en service de ce projet qui tient à cœur les plus hautes autorités du pays.

Pour une gestion efficiente du régime AMO, la CANAM a déjà acquis depuis 2015 le Progiciel Activ Premium. Un nouvel outil qui ambitionne de mettre, entre autres, à la disposition des acteurs et des partenaires de l’AMO un système d’information moderne permettant des opérations rapides et sécurisées. A terme, nous assisterons à la dématérialisation des feuilles de soins, l’optimisation des délais de règlement des prestataires conventionnés, la dématérialisation et la mise à jour ainsi que le contrôle des droits aux prestations AMO. Tout comme à la mise à disposition d’un portail «Professionnel de santé et assurés».

C’est dans ce cadre qu’une mission conduite par le Directeur général de la CANAM, le Général de Brigade Boubacar Dembélé, séjourne présentement en France. Le but de cette mission est d’échanger avec l’entreprise CEGEDIM, conceptrice du Progiciel Activ Premium, en vue de réduire les délais de paiement des prestataires, la bonne gestion des cotisations AMO afin de résoudre définitivement la sempiternelle question de la fermeture et d’ouverture des droits des assurés.

Outre ce déplacement en France, le 1er responsable de la CANAM et quelques techniciens se rendront très prochainement au Rwanda, un pays modèle en matière de protection sociale et lauréat de l’édition 2019 du Prix de l’AISS pour une contribution exceptionnelle à la sécurité sociale. Il s’agira pour les cadres de la CANAM d’aller s’enquérir de l’expérience de ce pays qui est parvenu à instaurer une couverture maladie quasi universelle en moins de 20 ans et qui affiche désormais le taux de couverture maladie le plus élevé de l’Afrique subsaharienne.

Lomé, la capitale du Togo où siège la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES), accueillera par la suite le Directeur général de la CANAM pour un voyage d’échanges. La CANAM partage nombre de sentiers avec la CIPRES d’où l’opportunité pour les deux organismes de nouer un partenariat fécond, tel que recommandé par le Conseil d’administration de la caisse.

Sur place, il s’agira d’échanger avec le Secrétariat exécutif de la CIPRES sur les sujets d’intérêts communs, mais aussi de rencontrer les Directions de l’Institut national d’assurance maladie (INAM) et de la Caisse nationale de sécurité sociale du Togo (CNSS-Togo).

Kader Toé

SERCOM/CANAM