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COMMUNIQUÉ N° 03-MTI-2024 Ministre des Transports et des Infrastructures

Le Ministre des Transports et des Infrastructures informe l’opinion publique nationale et internationale, qu’un accident grave de la circulation routière s’est produit, ce mardi 27 février 2024 aux environs de 17 heures sur le pont traversant le fleuve Bagoé de la route nationale n° 07, précisément de la section Niéna- Koumantou.

Un car de transport voyageurs immatriculé BG9556MD, transportant des maliens et des ressortissants de la sous région, quittait Kéniéba pour le Burkina Faso, s’est renversé du pont. La cause probable est la non maitrise du véhicule par le conducteur.

Le bilan provisoire fait état de trente un (31) tués sur place, dix (10) blessés dont des cas graves. La prise en charge des victimes est en cours.

En cette circonstance douloureuse, le Ministre des Transports et des Infrastructures présente, au nom du Gouvernement, aux familles endeuillées ses condoléances les plus attristées et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Le Ministre en appelle au strict respect du code de la route afin de préserver l’intégrité de la personne humaine et invite les chauffeurs et conducteurs routiers à faire preuve de vigilance et de prudence en adoptant un comportement responsable et citoyen.

Bamako, 27 février 2024.

Mali – Communique du Conseil des Ministre extraordinaire CM N°2024-05/SGG du lundi 29 janvier 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session extraordinaire, le lundi 29 janvier 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au retrait des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication relative au retrait du Burkina Faso, de la République du Mali, de la République du Niger de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a été créée le 28 mai 1975 à Lagos au Nigéria par les Chefs d’Etat parmi lesquels le Général Aboubacar Sangoulé LAMIZANA, le Général Moussa TRAORE et le Lieutenant-Colonel Seyni KOUNTCHE, respectivement Chefs de l’Etat de la Haute Volta, actuel Burkina Faso, du Mali et du Niger dans le but de réaliser l’intégration entre les Etats de la sous-région.

Après 49 ans d’existence, il est regrettable de constater que l’organisation sous régionale s’est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme en trahissant ses principes fondateurs.

Par communiqué conjoint en date du 28 janvier 2024, les pays de l’Alliance des Etats du Sahel ont décidé de prendre leur responsabilité en se retirant de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

En effet, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest est devenue une menace pour les Etats membres et les populations dont elle est censée assurer le bonheur. La présente communication a porté sur les avantages du retrait du Mali de la CEDEAO, les dispositions prises et les perspectives.

En vue de prendre en charge les conséquences éventuelles du retrait conjoint du Burkina Faso, du Mali, et du Niger de la CEDEAO, un comité de pilotage de haut niveau sera mis en place pour exploiter ce retrait comme une opportunité de développement, de paix, de stabilité et de réaffirmation de la souveraineté.

Le Gouvernement rassure la population que toutes les dispositions seront prises pour préserver les intérêts des populations conformément au trois (03) principes édictés qui guident désormais l’action publique à savoir : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali et la défense des intérêts du peuple malien dans les décisions prises.

Bamako, le 29 janvier 2024

P/Le Secrétaire Général du Gouvernement P.O,

La Secrétaire Générale Adjointe

Madame COULIBALY Fatoumata BALDE
Chevalier de l’Ordre national

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PROTOCOLE D’ACCORD POUR LA STABILISATION DES PRIX DU PAIN : le ministre Moussa Alassane Diallo sera-t-il à la hauteur ?

La signature  des  protocoles  d’accord  relative  à  la stabilisation  des prix de blé et de la farine  faite  entre le ministre  de tutelle et  les  syndicats  des  boulangers  ne  semble  pas  convaincre  les consommateurs.  Pour cause, l’affaire du sucre  où   certains  commerçants   imposaient et continuent  toujours  d’imposer  leur  prix  de choix    sous l’œil  quasiment   » défaillant »   du  ministre  Diallo   aurait   provoqué  ce  doute  autour de sa capacité  à  faire  respecter  ce protocole d’accord.   Dans  ledit   accord,   il est  convenu  que  le gros  pain de 270 francs, passerait  de 250g à 300g  et    le  petit  pain  vendu  à 135  francs passera de 125g à 150 g.

Au-delà  des  crises économique et  énergétique,  la  cherté   des  produits  de  première  nécessité  se  révèle  encore   plus  préoccupante.   Mais,   ce  qui semble  avoir   irrité  de   plus,   l’opinion   nationale  serait  de  voir  le manque de  résultats   suite  aux  différentes  rencontres et l’impression d’une bonne relation de compréhension que   le  ministre  du  Commerce  entretient     avec  les  responsables  des  faitières  des produits  à  grande  consommation  dans le cadre  de   signature  des  protocoles  d’accord  sur  le maintien  des  prix  convenus  au marché.   Malheureusement,   déplorent  certains  consommateurs,  au lieu  que  le ministre en question  passe  à  des  mesures  dissuasives  voire  répressives  contre  les  contrevenants,  ce dernier  s’adonne  selon  eux  à  des « dénonciations »  des  prix  d’autant  qu’il  aurait  soutenu  que le droit  des  consommateurs  sera  respecté partout  au Mali.   Une  attitude qui  ne  rassure  guère  d’autant  que   c’est de  son  rôle  de  mettre  de l’ordre dans  ce  secteur.   Le  cas récent  remonte  à   la   passation  des  marchés   du  sucre  où   parmi   les   58  opérateurs  économiques  ayant  rempli  toutes  les  conditions  d’importations  du sucre   seulement  15  d’entre  eux,   auraient  honoré  leurs engagements  en important  au  total,   40 000 tonnes.    Un chiffre  qui se trouvait  en deçà  de   l’objectif  fixé  s’étalant  à   100 000tonnes  d’approvisionnements.   Certainement,  ces  actions  peu  appréciables  ayant  marqué les  esprits,   renforcent  le doute  autour  de   la signature  de cet énième   protocole  d’accord faite  la semaine  dernière,  entre  le ministre  du département  Moussa  Alassane  Diallo  et  les  responsables   de  la fédération syndicale des boulangers et pâtissiers du Mali.  Ceci   portait  sur  la commercialisation  de  la  farine   de blé  et les caractéristiques  du pain.   Aussi,   dans  ces  accords,   il est convenu   que  le  gros  pain de 270 francs, passerait  de 250g à 300g  et    le  petit  pain  vendu  à 135  francs passera de 125g à 150 g.   Enfin,  l’heure  devrait  être  à l’application  de  ces différents textes  d’autant  que  cet  accord  s’il  serait  respecté,   permettrait    d’assurer la disponibilité  du  pain  dans  tous les  points de vente  tout en  maintenant   ces prix  fixés.     Une occasion  certaine  pour le ministre du  Commerce  et de  l’Industrie  de  s’assumer devant  la situation,  sinon  préviennent   les observateurs,    le contraire   pourrait  signifier  une  défaillance de son département   surtout  qu’à  l’approche  du  mois de carême, c’est une  autre  réalité  qu’il  faut faire  face  sans complaisance,  pour le bonheur de la population.

Yacouba   COULIBALY

LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES DE LA CHINE EN TOURNEE EN AFRIQUE : le Mali a-t-il été relégué au second plan par Le pays de Mao ?

Conformément à une tradition établie depuis plus de 34 ans, le ministre des affaires étrangères de la chine effectue chaque année une tournée en Afrique pour marquer l’importance stratégique du continent pour la chine. Alors que le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali n’a raté aucune occasion pour affirmer Urbi et Orbi que la chine est l’un des partenaires privilégiés et fiables du Mali, son homologue de la chine, celui de l’empire du milieu a plutôt choisi l’Egypte, la Tunisie, le Togo et la Côte d’Ivoire pour sa traditionnelle tournée annuelle en Afrique. Le choix de ces pays ne prouve-t-il pas à suffisance que le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali est encore dans l’émotion et dans le sentimentalisme et que le Mali est véritablement isolé ? La Chine et même la Russie sur lesquels les autorités  maliennes fondent de l’espoir ne sont-elles pas dans la préservation de leurs intérêts économiques plutôt que dans un combat géopolitique ? Dans l’instabilité chronique dans laquelle se trouve le Mali pourrait-on compter sur la Chine ?

Cette tournée du chef de la diplomatie chinoise en Afrique sans le Mali est un revers cinglant pour la diplomatie malienne qui a pourtant semblé faire croire que le Mali est une priorité pour les autorités chinoises et que la coopération sino malienne est vieille de plus de 60 ans. Comment un pays qui traverse une crise aussi profonde que gravissime comme le Mali et qui a comme partenaire privilégié la Chine, puisse être relégué au second plan par cette dernière  qui vient s’arrêter à sa porte et chez « son ennemi juré qui est la Côte d’Ivoire » ? L’histoire est-elle en train de nous donner raison quand nous avions affirmé sans ambages que la diplomatie telle que menée par les autorités maliennes isole notre pays. En effet, le fait de se brouiller avec beaucoup de pays, à tort ou à raison, alors même que les intérêts sont liés, avec la mondialisation de l’économie, fait sans nul doute du Mali un pays isolé qui n’est pas une bonne destination pour les investisseurs.

Wang Yi, le patron de la diplomatie chinoise, a entamé le samedi 13 janvier 2024 et cela jusqu’au 18 du même mois, une tournée dans quatre pays africains pour raffermir les liens de coopération entre la chine et tous ces pays, mais aussi et surtout pour consolider les relations économiques avec eux. Il se rendra en Egypte, en Tunisie, au Togo et en Côte d’Ivoire. Pourquoi ces pays au détriment du Mali alors même que la Chine et la Russie sont les pays partenaires de premier choix des autorités actuelles ? La Chine a-t-elle beaucoup plus d’intérêts avec ces quatre pays qu’avec le Mali ? L’instabilité institutionnelle, voire l’insécurité  au Mali en est-elle pour quelque chose ? L’affirmation selon laquelle l’argent n’aime pas le bruit de bottes pourrait justifier le choix de ces quatre pays au détriment du Mali, car depuis plus de 3 ans le Mali traverse une crise institutionnelle consécutive au coup d’Etat. En effet, la Chine entretient certes des relations diplomatiques  avec le Mali, mais elle semble privilégiée ses intérêts économiques d‘où le choix de ces pays. C’est encore une fois de plus un signal fort à l’endroit des autorités pour qu’elles sortent le pays de l’isolationnisme et du statut quo ante pour retrouver la normalité constitutionnelle. Aucun pays ne sera prêt à coopérer véritablement avec le Mali tant qu’il se trouve dans une situation d’exception qu’est la transition. Aucun discours populiste ne doit convaincre le Président de la transition à rester dans cette posture en ayant comme seule arme la répression. En tout cas si certains responsables sont encore dans l’émotion et le sentimentalisme le monde est dans le réalisme, dont les intérêts seuls comptent.

Youssouf Sissoko

RÉVEILLON DU NOUVEL AN : La ministre Médecin-colonel Assa Badiallo Touré sur le terrain aux côtés du personnel soignant

Le ministre de la Santé et du Développement social, Médecin-colonel Assa Badiallo Touré, a passé un particulier réveillon du nouvel an en sillonnant les structures sanitaires de la capitale et de Kati. Elle était accompagnée par des membres de son cabinet ainsi que les Directeurs des Organismes de prévoyance sociale, dont Ousmane Karim Coulibaly de l’INPS.

Montrer l’engagement sans faille des autorités de la Transition aux côtés des médecins et surtout des patients aux fins d’alléger leurs souffrances ! Telle était sans doute la motivation du ministre de la Santé et du Développement social qui a préféré passer le réveillon du nouvel an sur le terrain qu’autour d’un buffet garni. Avec des membres de son cabinet et des responsables des Organismes de prévoyance sociale, elle a sillonné les structures de santé de la capitale et de Kati pour se s’assurer que tout fonctionnait bien malgré la fête.

La  visite du Médecin-colonel Assa Badiallo Touré a commencé par le Centre de santé du Quartier-Mali avant le Monument de la paix où son homologue des Transports organisait une cérémonie de sensibilisation à l’attention des usagers de la route.

Après cette brève escale, la forte délégation de Madame la ministre a mis le cap sur le Centre de santé de référence (CSRef) de la Commune III, l’Hôpital de Kati puis ceux du Point-G, Gabriel Touré et l’Hôpital du Mali. Et l’année 2023 a été bouclée par l’arrivée d’un nouveau bébé au Centre de santé communautaire (CSCOM) de Yirimadio où Mme Ouattara Balkissa Toé a donné naissance à un beau garçon à l’orée du Nouvel an.

C’est avec un grand sourire que la nouvelle maman a reçu des mains de Mme la ministre, une enveloppe symbolique et des trousseaux pour le nouveau bébé. Des meilleurs vœux ont été formulés par le Médecin Colonel Assa Badiallo TOURÉ, au nom des autorités de la transition pour le retour de la paix et de la cohésion sociale entre les filles et fils du pays.

La mission a pris fin par un débriefing sous un hangar du CSCOM de Yirimadio.

Naby, avec SRP-INPS

Le ministre Kassogué lors du lancement de la Semaine de la Justice: ‘‘aucun crime ne restera impuni quel que soit son auteur’’

La deuxième édition de la Semaine de la justice se déroule du 8 au 13 janvier 2024, sous le thème central « Des réformes innovantes pour une justice efficace et crédible ». Cette deuxième édition qui s’inscrit dans la continuité de la première vise, selon ses initiateurs, à rendre la Justice encore plus proche des citoyens, de les informer sur leurs droits et de promouvoir la bonne distribution de la Justice.

La cérémonie de lancement officiel des activités de l’édition 2024 était présidée, ce lundi 8 janvier 2024, par le ministre de la Justice et des droits de l’homme, Garde des sceaux, Mamoudou KASSOGUE, au Centre international de conférence de Bamako (CICB) ; en présence de trois autres membres du gouvernement ; du président de la commission nationale d’organisation, Aboubacar Sidiki DIARRAH, non moins secrétaire général du ministre de la Justice et des droits de l’homme.

Rappel

Dans son mot de bienvenu, Aboubacar Sidiki DIARRAH a rappelé que la semaine de la Justice a été instituée en octobre 2022 par le ministre de la Justice et des droits pour répondre à la méconnaissance de l’institution judiciaire, au déficit criard d’information et à la crise de confiance entre la Justice et le justiciable.
Par l’institutionnalisation de la semaine de la Justice, le ministère de la justice entend, dit-il, promouvoir un service public de la justice plus efficace et plus performant de nature à restaurer la confiance des citoyens et des justiciables.

Elle se propose aussi de renforcer davantage la confiance du citoyen dans le système judiciaire et est destinée principalement aux citoyens, aux étudiants et aux professionnels de la justice.

Pour le Dr Aboubacar Sidiki DIARRAH, la semaine de la justice qui intervient à la suite de la rentrée judiciaire est également une occasion opportune de mettre en avant certaines réalisations du Département au cours de l’année écoulée.

Leadership payant du ministre KASSOGUE

En tout cas, des résultats forts appréciables ont été engrangés en 2023 sous le leadership du ministre KASSOGUE, à en croire le secrétaire général de son Département.

Selon lui, ces résultats innovants qui constituent inexorablement des avancées gigantesques méritent d’être énumérés et mis en relief ; au nombre desquels, il a souligné entre autres: la création et l’opérationnalisation du premier pôle national économique et financier ; la création et l’opérationnalisation du premier pôle judiciaire de lutte contre la cybercriminalité; l’institution d’un Parquet spécial au niveau du pôle Judicaire spécialisé de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée désormais séparé du Tribunal de Grande instance de la commune VI du district de Bamako.

Il s’agit aussi de l’opérationnalisation de la Cour administrative d’appel ; la création de la Direction nationale des droits de l’homme et la nomination de son premier Directeur national; la création de l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis, gelés et confisqués et la nomination de son premier Directeur Général; la première installation solennelle des chefs de juridiction et de parquet qui était en désuétude depuis la Loi de 1961 sur l’organisation judiciaire, pour permettre à ces hauts magistrats d’incarner leur fonction et de prendre la mesure de la responsabilité qui les incombe.

Il y a également la création et l’opérationnalisation en cours de la première école de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée ; la tenue de la deuxième session du Conseil supérieur de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée.

Recrutement transparent et crédible

Il s’y ajoute le recrutement transparent et crédible sans discrimination entre autres ni basée sur la position sociale ni sur la fortune de cent (100) auditeurs de justice deux fois successivement aussi bien en 2022 qu’en 2023 soit deux cent (200) auditeurs de justice en seulement deux ans, ça aussi c’est la première fois dans l’histoire de la justice malienne.

« Jamais le nombre total de magistrats recrutés n’avait atteint 100 en un seul recrutement depuis l’indépendance de notre pays», a fait savoir le Dr Aboubacar Sidiki DIARRAH, président de la commission.

Pour mesurer l’ampleur de ces réformes, il importe, selon M. DIARRAH, de parler en termes de chiffres et d’opérer une analyse comparative objective dans le temps et dans l’espace.

D’après les historiens en 1960, dit-il, il n’y avait qu’une dizaine de juristes toutes professions juridiques et judiciaires confondues au Mali.

Trente ans après les indépendances, soit en 1990, on dénombrait, au total, 239 magistrats. Ce nombre est passé en 2002 ; soit 42 ans après les indépendances, à 271 agents.

Il faut signaler aussi le recrutement de 120 greffiers en chef. Il importe de rappeler que le corps des greffiers n’a pas connu de recrutement soit plus de 15 ans et celui des greffiers en chef vient de connaître, en décembre 2023, son premier

Recrutement direct depuis l’adoption de l’ordonnance n°05-014/P-RM du 22 mars 2005 portant statut du personnel du cadre des greffiers et secrétaires des greffes et parquet ; le recrutement de 125 surveillants de prisons

Pour lui, un accent particulier mérite d’être mis sur la mise en œuvre efficiente de la loi d’orientation et de programmation pour le secteur de la justice et l’augmentation du budget de la justice qui est passé de 0,92% en 2018 à 1,82% en 2023.

Doubler le nombre de magistrat

Si le recrutement prévu en 2024 dans les prévisions budgétaires du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, s’il s’opérait tel que prévu, serait de nature à dépasser en seulement trois ans l’effectif total des Magistrats d’il y a quarante-deux ans (-Source
DNAJ-).

A l’entame de son propos, le ministre Mamoudou KASSOGUE a affirmé que la justice et l’institution judiciaire constituent le socle de toute société aspirant à la paix, à la stabilité et à la cohésion sociale, mais aussi à la sécurité juridique et judicaire sans lesquelles il ne peut y avoir de développement.

Lutte contre l’impunité sur toutes ses formes

Selon lui, l’administration à l’obligation d’être à l’écoute des citoyens, d’être au plus près d’eux pour connaître leur appréhension et leur difficulté et d’œuvrer à y apporter les réponses adéquates.

Conformément aux orientations des plus hautes autorités et des aspirations du peuple exprimées lors des Assises nationales de la refondation, le département de la justice, selon son chef, s’est attelé à renforcer la lutte contre l’impunité sous toutes ses formes. Qu’il s’agisse de la lutte contre la corruption et les autres formes de délinquances économiques et financières ; la lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé ; la lutte contre la cybercriminalité et la dépravation de nos mœurs et de nos valeurs sociales sur les réseaux sociaux.
Selon lui, la lutte contre l’impunité est un vaste chantier sur lequel la justice est fortement attendue.

L’objectif fondamental étant, dit-il, de faire en sorte qu’aucun crime ne reste impuni quel que soit son auteur.
De son avis, l’appareil judiciaire, dernier recours du citoyen face à la violation de ses droits, doit fonctionner normalement dans tous ses segments pour éviter que des comportements déviant à quelque niveau que ce soit, ne rejaillissent sur l’image de l’institution dans son ensemble.

Des acteurs judiciaires en cause

A cet égard, «un magistrat corrompu est aussi dangereux qu’un avocat qui négocie le procès avec son confrère commis par la partie adverse au détriment de son propre client. Tout comme un auteur qui fait du faux pour écarter un héritier au profit d’un autre. S’en sorte aussi avec un comportement moins vertueux l’huissier commissaire de justice qui détourne la somme recouvrée pour le compte de son client», a-t-il déploré.

« Il en est de même pour le fonctionnaire de greffe qui fait de la rétention d’acte pour se faire payer des services normalement gratuits ; ou le surveillant de prison qui laisse le détenu sortir moyennant le versement d’un pot de vin», a continué de critiquer le ministre KASSOGUE.

Pour lui, ces genres de comportements déviants créent le fossé entre la justice et le justiciable.

Comment pourrait-on lutter efficacement contre la corruption qui mine tous les secteurs d’activités si les acteurs judiciaires sont eux-mêmes corrompus ? S’interroge le ministre KASSOGUE qui constate que l’incivisme, la cupidité, et l’impunité ouvrent un boulevard pour certains citoyens certains cadre ayant la responsabilité de gérer les affaires publiques qui ne reculent devant rien pour assouvir le désir d’accaparement des biens au détriment de l’État et de la société entière.

Des comportements qui ne s’accommodent guère avec les orientations des plus hautes autorités de notre pays pour l’émergence d’un Mali nouveau.
« Un système judiciaire corrompu ignore la voix de l’innocent et permet au coupable d’agir en toute impunité », a-t-il conclu.

Par Abdoulaye OUATTARA

Editorial : Et si la démission restait la dernière option pour la ministre de l’énergie

C’est au moment où la crise énergétique bat toujours de l’aile avec son corollaire des délestages intempestifs privant la quasi-totalité des populations de la précieuse et indispensable denrée qui est le courant, que la ministre de l’énergie et de l’eau, via sa cellule de communication essaie d’en dormir la conscience. Par sa récente sortie médiatique elle semble  en rajouter à la crise en cherchant des boucs émissaires au lieu de faire son mea maxima culpa. Elle crie au complot et à la cabale médiatique contre elle. La question que tout bon malien doit poser à Mme la ministre est celle de savoir à quand est ce que  l’amélioration qu’elle avait promise serait une réalité ?

De mémoire d’homme jamais la situation énergétique ne s’est autant exacerbée qu’après la sortie inopportune de la ministre de l’énergie et de l’eau sur les antennes de l’ORTM. Au lieu de faire une auto-évaluation doublée d’une autocritique afin de tirer objectivement toutes les conséquences du droit et rendre le tablier, Mme la ministre « cherche des poux sur la tête chauve » de certains maliens. Certainement qu’elle n’en est pas pour grand-chose dans la chaotique situation de l’EDM-sa, mais pour avoir affirmé Urbi et Orbi que la situation s’améliora et que c’est le contraire que les usagers ont constaté, il est moralement et éthiquement recommandé qu’un agent qui se rend coupable des faits s’apparentant à une violation de sa parole donnée  doit rendre purement et simplement sa démission, afin de préserver son honneur et sa dignité. En ne le faisant pas elle doit observer un silence- radio pour ne pas remuer le couteau dans la paix béante.

En revenant à la sortie de sa chargée de communication, qui s’apparente à un droit de réponse ou une réplique à toutes les allégations incriminant Mme la ministre, comme ayant sa part de responsabilité dans les délestages intempestifs du courant, cette sortie a été à la fois inopportune, mal inspirée, mais aussi et surtout chaotique car elle en rajoute non seulement  à la grande confusion autour de la gouvernance de la société énergie du Mali, mais aussi et surtout ne propose aucune piste de solutions urgentes à court et moyen terme. En effet, nombreux étaient les citoyens à espérer sur une nette amélioration dans la desserte du courant aux usagers après sa grande interview, mais quelle n’a pas été leur surprise de constater que la situation s’est fortement dégradée au point de devenir chaotique. Quid des grandes dénonciations qu’elle a faites, surtout celles concernant les dossiers tant des 59 citernes qui se sont volatilisées dans la nature en seulement quatre jours que du carburant détourné. Elle se contente de dire dans sa longue missive, eh pardon, dans sa réplique aux médias,  qu’ils sont entre les mains de la justice. Que dire du dossier des 27 groupes électrogènes dont 13 ont pris feu à leur installation ? Mme la ministre n’a-t-elle raté l’occasion de se taire ? Surtout à un moment où les citoyens sont confrontés à la pire des crises énergétiques jamais connues depuis l’indépendance. Ils sont tellement agacés surtout qu’ils  ne voient nullement pas pointer à l’horizon une lueur d’espoir. Bref le bout du tunnel est encore loin.

Elle aurait dû réfléchir mille fois et mesurer les conséquences de sa sortie médiatique avant d’écrire un si long droit de réponse qui la jette une fois de plus en pâture. Ce qui est aberrant c’est qu’elle parle de cabale médiatique dont l’objectif est de ternir son image et bafouer sa dignité et son honneur. Aujourd’hui l’occasion semble bonne pour elle  de préserver ces vertus en rendant la démission. Nul n’est indispensable et la gestion de la RES publica exige de chaque citoyen un devoir de redevabilité qui s’évalue à l’aune des actes posés et des résultats engrangés. Le bilan de Mme Bintou Camara  à la tête du département de l’énergie et de l’eau est catastrophique donc elle doit  tirer toutes les conséquences et rendre le tablier.

En somme, par cette sortie à la fois inopportune et hasardeuse,  Mme la ministre semble non seulement perdre son self control, mais aussi et surtout minimiser la gravité de la situation et enfin occulte les propos et les promesses qu’elle a tenus sur les antennes de la chaine nationale lors de son grand et inoubliable oral. Le moment a été mal choisi, car  le peuple souffre et l’économie en pâtit, tout comme les ménages.

Youssouf Sissoko

Allocution de Son Excellence Monsieur Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali, à l’occasion du débat général de la 78ème Session de l’Assemblée générale

Allocution de Son Excellence Monsieur Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali, à l’occasion du débat général de la 78ème Session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, ONU (New York, 19-23 et 26 septembre 2023).

Le Mali décroche une place dans la Commission des conditions de la femme des Nations Unies

Le Mali vient de décrocher pour la première fois, au nom de l’Afrique de l’Ouest, une place au sein de la Commission des conditions de la femme des Nations Unies. Cette opportunité a été offerte au Mali à la suite de la participation remarquable d’une délégation malienne conduite par la Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Wadidiè Founè COULIBALY à la 67ème Session du CSW qui s’est tenue à New York du 06 au 17 mars 2023.

La Commission est composée de représentants de 45 Etats membres des Nations Unies élus par le Conseil économique et social sur la base d’une distribution géographique équitable :

• 13 membres d’Afrique, 11 d’Asie, 9 d’Amérique latine et des Caraïbes, 8 d’Europe de l’Ouest et d’autres Etats, et 4 d’Europe de de l’Est.

Ce poste permettra au Mali d’aller défendre chaque année les conditions de la femme malienne en particulier, et celles des femmes de l’Afrique de l’Ouest en général. Il permet en outre de protéger les femmes contre les politiques qui vont à l’encontre de la culture africaine.

M.S

Don de 200 kits alimentaires à la Pouponnière de Bamako par l’ONG Djikiya So avec l’appui du Commissariat à la Sécurité Alimentaire | Repoortage

L’ONG DJIKIYA SO – Espoir pour les Enfants et les Femmes, exerçant sous l’accord-cadre numéro :  001907 du ministère de l’administration territoriale et de la Décentralisation a effectué une donation de 200 kits alimentaires aux enfants du Centre d’Accueil et de Placement Familial (CAPF), dans le cadre du mois de la solidarité, octobre 2022.

LA cérémonie a eu lieu dans l’enceinte du Centre d’Accueil et de la Placement Famillial, en présente de :

  • monsieur Djibril Camara, Représentant le Ministre Commissaire à la Sécurité Alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali empêché,
  • monsieur Youssouf BAGAYOKO, directeur national de la promotion de l’enfant et de la famille
  • madame Mariam Kéïta, présidente de l’ONG Djikiya SO, conduisant une forte délégation de ladite ONG.

Le don a été réceptionné par madame COULIBALY Fanta Mady, Directrice intérimaire de la Pouponnière, Centre d’Accueil et de Placement Familial (CAPF).

Tout au long de ce mois de la solidarité, l’ONG Djikiya So se rendra au chevet de nombreuses institutions et centre d’accueil des défavorisés, à travers le Mali.

Boub’s Sidibé,
photojournaliste