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Message de l’honorable Aboubacar Sidick FOMBA Sur Les actualités du Mali depuis Lesotho.

Chers compatriotes,

Par la présente, je me prends la liberté d’effectuer mon appréhension et mon appréciation des développements politiques et géopolitiques de notre pays depuis son retrait sans délai de la CEDEAO. C’est bien-entendu un honneur pour moi de partager avec vous les récents événements qui ont façonné notre pays et notre place en Afrique et dans le monde.

Mais avant permettez-moi de faire un petit rappel des acquis de la transition qui sont entre autres:

-L’organisation des assises nationales de refondation dont les recommandations sont en exécution pour la bonne marche de la transition ;

– L’élaboration et l’adoption d’une nouvelle constitution, pensée et rédigée par les Maliens , appelée constitution de juillet 2023. Cette constitution souverainiste a permis l’officialisation des langues nationales, la valorisation des autorités traditionnelles et coutumières, la prise en compte de notre histoire millénaire, l’abolition de l’esclavage, l’instauration de la souveraineté à travers les principes clairs et la mise des dispositifs contre la partition de notre chère patrie ;

-L’adoption d’une nouvelle loi électorale créant l’autorité indépendante de la gestion des élections appelé AIGE doté d’un budget de plus 5 milliards pour l’année 2024;

-La dotation de notre pays d’une carte administrative à travers un découpage administratif qui a bénéficié la participation de tous les acteurs impliqués . Le Mali compte aujourd’hui 819 commune ,156 cercles , 19 régions plus le District de Bamako ;

– L’organisation de la 5 eme édition du recensement général en 2022 qui dont comme nombre d’habitants : 22 millions 385 mille 485 ;

– L’affranchissement de notre pays des accords coloniaux de délégation de la sécurité nationale et de la sauvegarde de l’intégrité territoriale à la France et à l’OTAN par la complicité de la classe politique dirigeante des 30 dernières années dans leur relation incestueuse : le traité serval, la force barkhane et la force takuba ;

– La délivrance de notre pays de l’image ombrageuse d’un pays condamné à la sous-tutelle de la communauté internationale à travers le retrait de la minusma donc un retrait légal et intelligent de notre pays du chapitre VII des nations unies ;

– La libération des 2/3 du territoire national occupés depuis plus de 10 ans par des terroristes sponsorisés par la France et ses acolytes . Kidal n’est plus un sanctuaire mais une région du Mali sous la responsabilité d’un gouverneur nommé par le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation ;

– La mise dans la poubelle de l’accord de partition du Mali appelé accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger qui a plus de morts qu’une épidémie de maladie ;

-La Militarisation de la police et de la protection civile;

– L’ adoption d’un nouveau code minier avec une loi sur son contenu local dont la mise en œuvre permettra de faire briller l’or pour le peuple malien ;

– La création de la SOREM et deux usines de filatures encours en plus de la réhabilitation de la COMATEX , de l’UMPP et du chemin de fer constituent des efforts gigantesques ;

– Les réformes douanières, la Création de l’OMAP ;

– l’adoption d’une nouvelle loi domaniale et foncière ;

– La récupération de certaines sociétés Etatiques en voie de privatisation notamment l’aéroport Modibo keita , La CMDT et l’UMPP sans parler des bâtiments publics bradés.

Ce bilan est le résultat de la reconstruction de notre armée qui avait été réduit à une armée de répression et hautement politisée pendant les 30 dernières années de démocratie.

La montée en puissance de cette armée nous a permis d’engranger ces résultats tangibles et palpables.

Tout d’abord, permettez-moi de souligner les progrès significatifs que nous avons réalisés sur le plan politique.

Grâce aux efforts concertés de la diplomatie malienne, notre pays retrouve de plus en plus sa place dans le concert des nations .

Chers compatriotes,

Beaucoup de nos compatriotes ignorent que pendant que notre pays était suspendu des instances de la CEDEAO, celle-ci scellait des engagements internationaux dans lesquels l’avis de notre pays n’a jamais été sollicité (pour des raisons de sanctions) mais qui avait des impacts directs sur la sécurité nationale de notre pays. Au vue du rôle joué par les forces de l’OTAN dans la destruction de l’État libyen et de la déflagration du terrorisme dans le Sahel, en considérant l’échec irréfutable des forces internationales et de la “communauté internationale” dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, il est difficile de cerner la rationalité de cette démarche de la CEDEAO consistant à établir un partenariat avec l’OTAN dans “la lutte contre le terrorisme et le changement climatique”.
Dieu Merci, notre pays tout comme les autres membres de l’AES ne sont plus aujourd’hui concernés par ce genre de partenariat représentant une menace directe pour l’indépendance de notre pays et surtout pour sa sécurité nationale.
Par ailleurs le retrait de la CEDEAO nous affranchit des fléaux du fameux principe de subsidiarité de la CEDEAO importée de l’Union Européenne.
N’eut été le veto de la fédération de la Russie, ce principe de la CEDEAO aurait permis au conseil de sécurité des Nations-Unies d’adopter des résolutions pour entériner les décisions illégales et illégitimes prises par la CEDEAO contre notre pays. Les conséquences pour notre pays auraient été tragiques et la mise sous-tutelle de notre pays aurait été quasi-permanente tant que nous ne renonçons pas à notre aspiration pour la souveraineté et à notre droit absolu à l’auto-determination.

Sur le plan de la sécurité, il est aujourd’hui évident que le retrait des forces internationales a plutôt contribué à une accalmie de la situation sécuritaire du pays. Les forces de défenses et de sécurité ont retrouvé leur liberté de mouvement et d’opération dans tout l’espace du territoire national. Nonobstant la propagande des anciens partenaires du Mali et de leurs valets locaux, la situation sécuritaire au Mali s’est nettement améliorée et les efforts pour la défense de l’intégrité territoriale, la sécurisation des populations et des biens, la pacification et la réconciliation du pays continuent.

Sur le plan de l’économie, le chantier est encore plus vaste. En trois décennies, le tissu industriel du pays a été complètement démantelé. De nombreuses initiatives et efforts sont en cours d’évaluation et de réalisation mais le passif est lourd. L’heure n’est plus au blâme mais plutôt à un sursaut national pour le redressement économique du Mali dans l’unique objectif d’atteindre en moins d’une décade l’autonomie stratégique.

Cette autonomie stratégique ne sera pas possible sans un changement de paradigme dont le premier pilier est la garantie de la souveraineté énergétique et de la souveraineté alimentaire.
Ainsi j’invite les autorités à un changement de paradigme pour le redressement économique à l’instar de ce qui a été fait pour le redressement de l’appareil défensif et sécuritaire du pays. Le chemin actuel pour la relance économique du Mali manque de cohérence et de vision stratégique. Nous devons développer dans les plus brefs délais une vision stratégique pour le redressement économique du pays dans le but d’atteindre l’autonomie stratégique au plus tard en 2035.

Sur le plan de la lutte contre la corruption, la tâche est lourde mais pas impossible. Malgré tout l’arsenal juridique de lutte contre la corruption, le fléau demeure. Face à ce constat, il faudra investir du temps et du budget dans la prévention de la corruption. La première démarche cruciale sera la digitalisation de l’administration publique. Notre pays est dans un retard assez inquiétant sur ce plan. La deuxième démarche cruciale sera la démonétisation des services publics qui en elle-même est peut être une des conséquences de la digitalisation de l’administration. Je pense sincèrement que l’adoption d’un système monétaire à double circuit permettra à l’État de complètement endiguer et verrouiller la corruption financière et le trafic d’influence. J’ai déposé dans ce sens une proposition de loi au CNT depuis 2021 .

En politique intérieure, beaucoup d’efforts doivent être encore faits. La loi doit être appliquée dans sa rigueur, dans le droit et dans l’équité.
La liberté d’opinion et d’expression pour les uns ne peut en aucun cas prévaloir sur le devoir pour tous de défendre le pays.
Malheureusement le comportement de l’État dans l’application de cette disposition demeure assez mystérieux et incompréhensible. En termes de politique intérieure, force est de constater que la masse des contradictions et des incohérences a atteint inexorablement une masse critique.
La nouvelle constitution est en passe de devenir malheureusement une constitution nominale en lieu et place d’une constitution normative.
Les lois sont adoptées presque de façons hebdomadaires mais elles peinent à être appliquées.
La dérégulation non encore résolue du droit d’établissement ouvre le boulevard aux migrants chinois, indiens et autres d’éjecter petit à petit les commerçants autochtones du commerce de gros et de détails au Mali. Il en est de même pour l’exploitation minière non industrielle accompagnée de la destruction durable des écosystèmes dont les conséquences environnementales et socio-économiques constituent une tragédie.
A mon avis une réforme du droit d’établissement est devenue une urgence afin de protéger les commerçants maliens et de l’AES contre l’intrusion des étrangers dans le commerce de détail et de gros. Le droit d’établissement ne devrait être accordé aux étrangers que dans le domaine industriel et manufacturier.

Cependant, nous devons également reconnaître les défis auxquels nous sommes confrontés sur le plan politique. Les tensions et les divergences d’opinions persistent, et il est impératif que nous travaillions ensemble pour surmonter ces obstacles et trouver des solutions qui bénéficient à l’ensemble de notre nation. Cela nécessite un engagement sincère envers le compromis et la coopération, ainsi qu’un respect mutuel pour les opinions et les droits de chacun.
Je ne pourrai fermer le chapitre de politique intérieure sans adresser l’injustice sociale dans notre pays. L’injustice sociale est aux antipodes des valeurs de la culture millénaire malienne. Un vrai sursaut national est requis de tous à cet endroit.

Sur le plan géopolitique, notre pays continue de maintenir la cruciale et vitale trajectoire souverainiste. Notre avenir en tant qu’acteur indépendant dans le concert des nations y dépend fortement. L’avènement de l’AES et le retrait de la CEDEAO s’inscrivent dans la cohérence de cette trajectoire. Les Maliens conscients des défis et des dangers de notre époque doivent êtres fiers de l’engagement de notre pays en faveur de l’AES, de la paix, de la stabilité et du développement dans notre voisinage, ainsi que de notre participation active aux efforts régionaux et internationaux visant à promouvoir le souverainisme et la coopération gagnant-gagnant.
En même temps, je demeure conscient des défis géopolitiques complexes auxquels notre pays est confronté. Les menaces à sa sécurité, les tensions régionales et les enjeux mondiaux exigent une action concertée et une vision à long terme pour protéger nos intérêts et préserver notre souveraineté.
Les Maliens conscients des défis et des dangers de notre époque doivent êtres déterminés à défendre les intérêts nationaux du Mali tout en contribuant de manière constructive au bien-être de tous.

Chers compatriotes, l’heure n’est plus à la guéguerre, ni aux disputes politiques puériles et stériles ni à la compétition des égos, l’heure est au sursaut national, l’heure est à la cohésion nationale. Nous maliens avons pendant ces trente dernières années tout sous-traité et accru de façon tragique notre dépendance de l’étrangera à travers l’approvisionnement alimentaire, l’approvisionnement énergétique, l’approvisionnement en médicaments, la sécurité et la défense nationale. En conséquence, nous avons failli perdre notre pays.

Aujourd’hui, ici et maintenant se pose la question si nous voulons sérieusement opter pour continuer la sous-traitance de notre pays à d’autres et disparaître un jour ou optons pour le choix de retrousser les manches, mettre nos différents de côtés et nous mettre en marche et au travail pour un Mali indépendant, souverain et autonome ?
Je vous demande tous de méditer à ce choix moral qui déterminera l’issue de l’avenir de notre patrie et des générations futures.
Je demande au président de la transition d’inviter les maliens de la Diaspora à apporter leur expertise à la construction de chère patrie .

Seuls les efforts concertés des maliens soucieux et conscients des défis, des opportunités et des menaces de notre époque et de l’environnement régional et mondial, permettront de bâtir et de renforcer de façon souveraine et autonome les institutions démocratiques de notre pays, de consolider l’état de droit et de promouvoir un dialogue ouvert et inclusif entre les différentes parties prenantes de notre société.
Ces avancées témoigneront de notre engagement collectif envers la démocratie et la bonne gouvernance, et elles nous encourageront à poursuivre sur cette voie avec détermination et persévérance conformément à nos réalités socio-culturelles.

La démocratie importée de la Baule a échoué chez nous. Tirons-en les expériences en toute franchise et en toute sincérité.

J’y invite dans ce sens les politiciens maliens en général et en particulier ceux qui s’attèlent à vouloir à tout prix ériger la classe politique en une caste absolue et particulière exclusivement habilitée à diriger et gouverner l’État malien. Je leur rappelle volontiers que seul et seulement le peuple souverain Malien est le détenteur du pouvoir, le Président de la république étant le garant de ce pouvoir, les ministres, les députés, les maires et l’administration publique demeurent des serviteurs du peuple.

Le Mali dans son État actuel n’a pas besoin de combats de positionnement politique ni des discours politiques de manipulations.

Nous devons ensemble agir pour achever la décolonisation de notre pays et rebâtir notre chère patrie sur la base de nos valeurs cardinales qui ont tendance à disparaître.

En conclusion, je tiens à réaffirmer mon engagement envers la construction d’un avenir meilleur pour notre pays et pour l’alliance des États du Sahel. Comme de nombreux maliens, je suis conscient des défis qui nous attendent, mais je suis également convaincu de notre capacité à les surmonter ensemble, en tant que nation unie et déterminée. Je vous invite à continuer à vous engager dans le dialogue constructif et objectif et à contribuer activement à la construction d’une société plus juste, plus pacifique et plus prospère pour tous.
J’invite les autorités de l’AES à décréter un état d’urgence et les populations à une mobilisation générale pour déjouer le jeu des occidentaux voulant déclencher une guerre inter-Africaine afin de vouloir s’interposer directement comme faiseur de paix.
Je vous adresse les salutations du Réseau des parlementaires Africains de la Santé depuis Lesotho.

Je vous remercie.

Lesotho le 1 Mars 2024

 

Honorable Aboubacar Sidick FOMBA
président du parti ADEPM,
porte parole du COREMA.

Mali – Communiqué N° 01 de la Direction Générale des Impôts relatif aux vignettes ordinaires 2024

Le Directeur Général des Impôts informe le public en général, les propriétaires de véhicules automobiles en particulier, que les vignettes ordinaires 2024 seront disponibles à compter du jeudi 07 mars 2024, aux points de vente habituels.

lI s’agit de :
– la Direction Générale des Impôts à l’ACI 2000 Hamdallaye ;
– la Direction des Grandes Entreprises à Quinzambougou;
– les Centres des Impôts des Moyennes Entreprises CIME 1 et CIME 2;
– ⁠les Centres des Impôts des six Communes du District de Bamako ;
– les Centres des Impôts des Régions et des Cercles.
– ⁠
Le Directeur général des Impôts sait compter sur votre civisme et votre bonne compréhension.

Le psittacisme inquiétant du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga dans l’émission  » Mali Kura Taa sira » : Assimi doit trancher, il y va de l’intérêt supérieur du Mali et des Maliens !

Soit il fait confiance à son PM, Choguel Kokalla Maiga auquel cas, il doit lui laisser la main pour réellement coordonner l’action gouvernementale, impulser une dynamique nouvelle avec une vision réaliste et claire, mais surtout avec une équipe renouvelée aux compétences avérées. Soit il confie l’attelage et l’animation d’une nouvelle équipe à une autre personne, aux compétences insoupçonnées, mue par la vertu et l’amour de la patrie.
Le statut quo serait la pire des choses. De notre analyse, la sortie ratée de Choguel Kokalla Maiga dans l’émission « Mali Kura Taa sira » n’est pas de nature à rassurer les maliens. L’on n’a pas eu besoin de microscope pour comprendre :
○ D’une part, que l’émission a été préparée avec l’entourage du PM et non avec les ministres sectoriels. Les questions essentielles qui intéressent les maliens n’ont pas été répondues à souhait par le PM, et pire les réponses étaient bien souvent hors sujet, et d’une platitude déroutante. L’auditoire a été servi du « déjà entendu et du déjà vu », dépourvu de fond et surtout de vision. Assimi est devenu le messie sur qui toutes les responsabilités incombent, et par qui toutes les solutions doivent partir. Le fil conducteur du PM durant toute l’émission consistait à lancer un appel vibrant et pressant aux maliens de faire davantage confiance à Assimi et à ses recettes, comme si lui même était un spectateur ou un observateur résigné.
○ D’autre part, que l’héritier du parti du lion et non moins président du parti du tigre était en petite forme en raison, certainement, de son grand âge et de la fragilité actuelle de sa santé. Sorti de la clinique 72 heures plus tôt avant l’enregistrement de l’émission, jamais les conseillers de la primature ne devraient accepter de le soumettre à un tel exercice aussi périlleux surtout pour quelqu’un qui est visiblement sevré d’informations stratégiques. Cela donne lieu à du verbiage et à de l’à peu près !!!!
La veille de l’émission, nombreux étaient des rêveurs qui attendaient l’annonce de solutions durables pour résoudre les tribulations quotidiennes des maliens et l’énoncé d’un véritable plan qui dissiperait les craintes et engagerait le Mali sur la voie du relèvement, du progrès et du développement. Mais hélas !
Je faisais partie de ces maliens rêveurs. Et oui, moi aussi j’avais fait un rêve. Yes I had a dream !
Dans mon rêve je voyais Choguel Kokalla Maiga faire l’étalage d’un vaste programme de relance qui s’articulerait autour de:
1. L’économie pour asseoir des mesures correctrices et attractives à la fois et qui favoriseraient la croissance économique. En un mot comment valoriser, maîtriser et exploiter nos facteurs de productions minières, énergétiques, agricoles, et technologiques…
2. L’accès aux services essentiels de base tels que :
▪︎ L’accès à l’eau potable pour tous, dans un pays qui regorge 40 000 plans d’eau et traversé par 3 grands fleuves, l’assimilant ainsi à un scandale hydraulique. Un plan d’investissement à court terme devrait être proposé.
▪︎ L’accès à l’électricité en continu et à moindre coût pour tourner définitivement dos aux délestages et aux coupures intempestives. Un plan pluri annuel de redressement et de développement, devant soulager les usagers, devrait être décliné par le PM avec des actions à court et moyen termes ; ainsi que des mesures structurelles qui pourraient servir aux futurs dirigeants.
▪︎ L’accès universel aux services de santé de qualité avec des reformes pour redessiner la carte sanitaire avec la réhabilitation / construction des hôpitaux intelligents, et également avec des mesures concrètes et rapides pour l’atteinte de la CSU (couverture sanitaire universelle).
▪︎ L’accès à l’éducation, à l’enseignement et à l’instruction civique pour tous. En fin 2023, 1 500 établissements scolaires et péri scolaires étaient fermées à cause de l’insécurité, et affectant 500 000 enfants (source UNICEF), et le PM, sans détour, devrait évoquer les mesures urgentes de réouverture des dits établissements pour que nos enfants retrouvent le chemin du savoir…
3. La diplomatie en évoquant les atouts et les écueils à éviter dans nos choix diplomatiques. Nombreux sont les maliens qui ont applaudi l’annonce du retrait du Mali de la CEDEAO et son appartenance à l’AES, mais nombreux sont des maliens inquiets et qui attendaient des éclairages, sans langue de bois, sur des questions existentielles comme entre autres :
● Comment atténuer les effets de la réinstallation des barrières douanières et tarifaires sur les personnes et les biens dans les frontières hors AES ?
● Quel atterrissage pour un probable projet de souveraineté monétaire pour le Mali tenant compte du risque pressant d’une sortie prématurée de la zone franc ?
● Comment se délier de toutes les obligations communautaires avec un vrai plan de sortie, et des mesures d’accompagnement ?
● Quelle diplomatie économique pour rendre attractive la destination Mali, et rendre vendables les produits « made in mali » ?
4. La sécurité dans un pays où pour la seule année 2023 de Janvier à Septembre, 1 070 personnes seraient victimes d’insécurité au Nord, contre 1 700 personnes au Centre et 197 personnes au Sud dans la même période selon ACLED. Certes, le pays a fait d’importants progrès incommensurables dans le domaine de la stratégie militaire et de l’acquisition de matériels de guerre, toutefois le pays est toujours plongé dans une insécurité mouvante à tout point de vue, qu’elle soit alimentaire, ou physique. D’où la nécessité de communiquer sur un plan d’investissement sécuritaire à l’échelle de l’ensemble du territoire.
5. Le développement avec un plan clair et cohérent qui met en avant les projets d’envergure attendus, lequel plan s’appuie sur notre capacité de levée des fonds sur le marché financier international, de notre capacité d’amélioration des recettes fiscales, de la maîtrise de l’inflation et des dépenses de l’état, mais surtout de notre capacité de modernisation des secteurs productifs…
6. La politique avec un plan d’ouverture aux acteurs et formations politiques dans l’optique d’un apaisement du climat et surtout dans la dynamique d’une revisite consensuelle du chronogramme électoral.
Voilà quelques idées parmi tant d’autres qui ont bercé mon cerveau dans ma nuit de rêve. Mon rêve s’est brutalement interrompu face au psittacisme inquiétant de Choguel Kokalla Maiga. Le grand taciturne Assimi Goita, l’impénétrable doit précipiter, impulser et imposer le changement pour une fin heureuse de la transition dans les meilleurs délais.
Ceci est une contribution pour le destinataire in fine sans préjugé aucun.
Que Dieu bénisse le Mali et protège les maliennes et maliens !
Dionké Fofana
Expert en Sciences politiques, sociales et économiques

Poutine déclare que la Russie est sur le point de créer des vaccins contre le cancer

Le président Vladimir Poutine a déclaré mercredi que les scientifiques russes étaient sur le point de créer des vaccins contre le cancer qui pourraient bientôt être mis à la disposition des patients.

M. Poutine a déclaré dans des commentaires télévisés que « nous sommes très proches de la création de soi-disant vaccins contre le cancer et de médicaments immunomodulateurs d’une nouvelle génération ».

« J’espère qu’ils seront bientôt utilisés efficacement comme méthodes de thérapie individuelle », a-t-il ajouté lors d’un forum moscovite sur les technologies futures.

M. Poutine n’a pas précisé quels types de cancer les vaccins proposés viseraient, ni comment.

Un certain nombre de pays et d’entreprises travaillent sur des vaccins contre le cancer. L’année dernière, le gouvernement britannique a signé un accord avec la société allemande BioNTech pour lancer des essais cliniques fournissant des « traitements personnalisés contre le cancer », dans le but d’atteindre 10 000 patients d’ici à 2030.

Les sociétés pharmaceutiques Moderna et Merck & Co développent un vaccin expérimental contre le cancer dont une étude à mi-parcours a montré qu’il réduisait de moitié le risque de récidive ou de décès dû au mélanome – le cancer de la peau le plus mortel – après trois ans de traitement.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, il existe actuellement six vaccins homologués contre les papillomavirus humains (HPV), responsables de nombreux cancers, dont le cancer du col de l’utérus, ainsi que des vaccins contre l’hépatite B (HBV), qui peut entraîner un cancer du foie.

Lors de la pandémie de coronavirus, la Russie a mis au point son propre vaccin Sputnik V contre le COVID-19 et l’a vendu à un certain nombre de pays, bien qu’elle se soit heurtée à la réticence générale de la population à se faire vacciner.

Poutine lui-même a déclaré qu’il avait pris le vaccin Sputnik, afin de s’assurer de son efficacité et de sa sécurité. (Reportage de Lucy Papachristou ; Rédaction de Mark Trevelyan, William Maclean)

Décret n°2024-0061/PT-RM du 31 janvier 2024 portant nomination des membres du Comité de Pilotage du Dialogue inter-maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale

DECRET N°2024-0061/PT-RM DU 31 JANVIER 2024 PORTANT NOMINATION DES MEMBRES DU
COMITE DE PILOTAGE DU DIALOGUE INTER-MALIENS POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION NATIONALE
LE PRESIDENT DE LA TRANSITION, CHEF DE L’ETAT
Vu la Constitution ;
Vu la Charte de la Transition ;
Vu la Loi n°2022-001 du 25 février 2022 portant révision de la Charte de la Transition ;
Vu le Décret n°2021-0350/PT-RM du 14 mai 2021, modifié, fixant l’organisation de la Présidence de la
République ;
Vu le Décret n°2023-0053/PT-RM du 26 janvier 2023 instituant le Comité de Pilotage du Dialogue inter-maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale,
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Lettre n°0057 relative à la mobilisation populaire de soutien à la décision de retrait de la CEDEAO du Burkina Faso, du Mali et du Niger

 
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Communiqués N°064 et 065 du gouvernement de la transition au Mali, mettant fin à la médiation de l’Algérie dans l’accord pour la Paix issu du processus d’Alger signé en 2015

Communiqués N°064 et 065 du gouvernement de la transition au Mali, mettant fin à la médiation de l’Algérie dans l’accord pour la Paix issu du processus d’Alger signé en 2015

Discours du chef de l’État, le Colonel Assimi Goïta, à l’occasion de la célébration des 63 ans de l’Armée malienne

Ci-dessous, en intégralité, le discours de commémoration et de mobilisation du chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goïta, qui a présidé la cérémonie solennelle de célébration des 63 ans de l’Armée malienne.

Officiers, Sous-officiers, Militaires du rang, Mes chers compatriotes

Demain 20 janvier 2024, notre peuple, en communion avec nos Forces de Défense et de Sécurité célèbre le 63e anniversaire de la création de notre armée nationale. à cette heureuse occasion, il me plait de saluer la mémoire combattante du Président Modibo Keita et de ses illustres compagnons, civils et militaires qui, en véritables visionnaires, ont forgé une armée nationale pour soutenir le processus d’émancipation du pays, assurer la défense du territoire, ainsi que la protection des populations et des intérêts vitaux de la République naissante du Mali.

Depuis cette date, les Forces de Défense et de Sécurité, garantes de la tradition dans la modernité, écrivent les pages les plus glorieuses de notre histoire contemporaine au prix d’énormes sacrifices. Je voudrais saluer en cette circonstance, la mémoire de nos défunts frères d’armes tombés au champ d’honneur et réitérer à leurs familles ma solidarité et ma compassion. Aux blessés, parmi nous, j’adresse mes vœux de prompt rétablissement et exprime une pensée pieuse aux otages militaires et civils.

Officiers, Sous-officiers, Militaires du rang, Mes chers compatriotes

La commémoration de la fête de l’armée, qui est un des symboles fédérateurs de notre peuple, aura lieu cette année sous le signe d’une mission accomplie : celle de la reconquête de l’intégrité territoriale du pays et du plein exercice de notre souveraineté sur l’ensemble du territoire national. Vous vous rappelez qu’à l’occasion des Assises Nationales de la Refondation et de la grande manifestation du 14 janvier 2021, désormais commémorée comme la Journée nationale de la souveraineté retrouvée, le peuple avait exprimé comme priorités absolues, la reconquête de l’intégrité. du territoire, le rétablissement de la paix, de la sécurité et la stabilité dans le pays.

Cette mission que de nombreuses voix considéraient comme étant au-dessus de nos moyens, est aujourd’hui, presque entièrement accomplie par nos Forces de Défense et de Sécurité avec nos ressources propres et dans le strict respect des Droits de l’Homme et du Droit. Humanitaire Internationale. Ces succès, faut-il le rappeler, résultant de l’application rigoureuse, dans le Plan d’Action du Gouvernement, de la volonté politique largement exprimée par le peuple malien.

En plus de la poursuite des réformes indispensables engagées au profit des Forces de Défense et de Sécurité, les efforts du Gouvernement ont porté d’une partie, sur l’augmentation des capacités opérationnelles à travers l’augmentation des effectifs et l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires. D’autre part, par l’acquisition d’équipements au profit des armées et services pour la préparation et le maintien en condition opérationnelle des troupes.

Ainsi, 2023 a vu la consolidation des recrutements ordinaires et spéciaux, de même que le lancement de nouvelles vagues de recrutements dans toutes les branches des Forces de Défense et de Sécurité. En parallèle, les programmes de formation, d’entraînement et de préparation opérationnelle des forces ont été adaptés au contexte. Le renforcement des capacités aériennes et terrestres a été assuré par la dotation des FAMa en plusieurs véhicules tactiques de combat, moteurs blindés, avions, hélicoptères et drones, en mettant l’accent sur l’aptitude à opérer en autonome. La réussite de la sécurisation du référendum du 18 juin 2023 et de la Biennale artistique et culturelle à Mopti en est une illustration.

Le renforcement des infrastructures a connu un acteur particulier avec l’ouverture de chantiers des camps militaires dans les localités de Bougouni, Kita, Diéma, San et Koutiala et avec la fortification des entreprises sur le théâtre des opérations. De plus, le démarrage de la construction des logements au profit des Forces de Défense et de Sécurité ainsi que la revalorisation des états-majors par la mise à disposition des postes de commandement ultramodernes, contribuent à l’amélioration du cadre de vie des Hommes et de leurs familles de même que leurs conditions de travail.

L’inauguration prochaine de l’hôpital militaire de Banankoro est un atout essentiel et un témoignage de notre profonde gratitude envers nos militaires blessés, mais aussi, constitue une opportunité pour nos compatriotes qui bénéficieront de soins de qualité tout en préalable les évacuations sanitaires aux coûts exorbitants. La militarisation de la Police nationale et de la Protection civile a été une des réformes phares dans la transformation du corpus doctrinal des Forces de Défense et de Sécurité. L’adoption du statut de la réserve et d’autres textes sur les Armées et Services s’inscrivent dans cette dynamique qui vise à harmoniser et à fortifier la doctrine d’emploi des forces, tout en garantissant une disponibilité accrue et une capacité de mobilisation. à la hauteur du défi.

Je voudrais saisir l’occasion que m’offre la commémoration des 63 ans de notre armée, pour réaffirmer la ferme volonté du gouvernement de la Transition, de maintenir à un niveau élevé les efforts engagés en faveur de la Défense et de la Sécurité.

Officiers, Sous-officiers, Militaires du rang, Mes chers compatriotes

Les résultats acquis nous rappellent l’héritage des pères fondateurs de notre nation et le sacrifice des milliers d’hommes, de femmes, civils et militaires, qui se sont vaillamment battus pour que notre pays soit ce qu’il représente aujourd’hui : un pays libre et souverain, ancré dans ses valeurs morales, spirituelles et socio-culturelles, avec des communautés interdépendantes qui vivent dans la diversité et en harmonie.

À cet égard, la fête de l’Armée demeure pour notre peuple, un exercice de souvenir essentiel, destiné à pérenniser notre glorieux passé, afin que les sacrifices consentis restent toujours vivaces dans la mémoire collective des Maliens. C’est également une occasion toujours renouvelée pour notre peuple de témoigner sa reconnaissance à nos Forces de Défense et de Sécurité pour leur combat et leurs sacrifices, qui ont abouti à la libération de la Patrie. C’est donc légitimement, que je voudrais, au nom du peuple malien, exprimer ma satisfaction, ma fierté et mon soutien total à nos Forces de Défense et de Sécurité pour leur engagement patriotique et leur professionnalisme dans la conduite de leurs missions au service de la nation.

Officiers, Sous-officiers, Militaires du rang, Mes chers compatriotes

Notre pays sort lentement, mais progressivement de cette longue crise multidimensionnelle qui a profondément affecté tous les segments de notre société. Au regard de l’ampleur du phénomène du terrorisme et en raison de son caractère transfrontalier, l’Alliance des États du Sahel (AES) concrétise notre fraternité d’armes avec le Burkina Faso et le Niger face à un ennemi commun. Dans un cadre intégré, formel et permanent, elle facilite la coordination et la gestion des actions militaires et sécuritaires par la mutualisation des moyens avec comme état final recherché, la conduite et la poursuite efficaces des opérations conjointes.

C’est le lieu de saluer la vision et l’adhésion entière de mes homologues et frères d’armes du Burkina Faso et du Niger à cette initiative historique. Au-delà du retour de la paix, de la stabilité du pays et de ses institutions, le défi majeur pour nous, reste aujourd’hui la refondation de l’État. Ce vaste et ambitieux chantier du Gouvernement de la Transition est une œuvre de conviction, un idéal qui doit structurer le comportement au quotidien de chaque citoyen. Sa réalisation ne sera possible que dans un environnement apaisé et sécurisé. Elle renvoie essentiellement aux missions des Forces de Défense et de Sécurité. Toute chose qui justifie largement la primauté accordée à la composante « défense et sécurité » dans le Programme d’Action Gouvernementale.

Officiers, Sous-officiers, Militaires du rang, Mes chers compatriotes

Les succès tactiques et opérationnels réalisés par les Forces de Défense et de Sécurité sur le théâtre des opérations, ont permis à notre pays de commencer à rétablir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire. En somme, le contexte spécifique de notre pays exige la poursuite de l’opération MALIKO, en coordination avec les autres initiatives de stabilisation dans le Centre et dans le Nord pour l’atteinte des objectifs fixés dans le cadre d’une approche globale de la crise multidimensionnelle que nous traversons.

Cette posture nécessite, dans la détermination et dans le professionnalisme, le redéploiement effectif des Forces de Défense et de Sécurité sur le territoire national. Je voudrais à cet égard, saluer la promptitude de la hiérarchie militaire et le courage des hommes engagés qui, à travers les différentes opérations initiées dans le cadre de MALIKO, ont obtenu des résultats incontestables.

Il s’agit, entre autres, de l’opération KELETIGUI, orientée vers la recherche et la destruction des sanctuaires terroristes ; de l’opération TILECOURA, pour la sécurisation du processus électoral ; et, récemment, de l’opération DOUGOUKOLOKO pour la finalisation du redéploiement des Forces de Défense et de Sécurité sur l’ensemble du territoire national. Il s’agira donc de consolider les acquis dans la perspective du développement et du maintien des capacités opérationnelles autonomes avec la mutualisation des moyens de l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour faire face aux menaces intérieures et transfrontalières.

Je ne saurais terminer sans vous adresser mes félicitations et encouragements pour les victoires présentes et futures.

C’est sur ces notes d’espoir que je vous souhaite à toutes et à tous, une très bonne fête de l’Armée dans un Mali uni, prospère et pacifié.

Vive les Forces de Défense et de Sécurité au service de la Nation !

Ensemble nous faisons le Mali Kura!

Qu’Allah bénisse le Mali et protège les Maliens !

Je vous remercie.

CAN 2023 | Mali 2 -VS- Afrique du Sud 0 : les AIGLES du Mali affiche leur intention d’offrir la Coupe d’Afrique des Nations de Football à la Transition dirigée par le Colonel Assimi GOITA

Les Aigles du Mali ont réussi mardi soir leur entrée en lice dans la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations ( CAN) de football en battant sur le score de ( 2-0), les Bafana Bafana de l’Afrique du Sud au terme d’un match du groupe E disputé au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo dans le nord ivoirien.
Après une première mi-temps difficile, les Hommes de Éric Sekou Chelle ( sélectionneur du Mali) ont déployé le grand jeu dès l’entame de la seconde période.

La débauche d’énergie des maliens sera récompensée à la 60ème minutes du jeu avec l’ouverture du score ( 1-0) sur un but inscrit par Hamari Traoré, le capitaine des Aigles du Mali.

Yves Bissouma et ses partenaires corsent l’addition six minutes après cette ouverture du score ( 66ème) grâce à Lassine Sinayoko ( 2-0).

Les Bafana Bafana, fouettés dans leur orgueil après ces deux réalisations maliennes, jouent le tout pour le tout, mais échouent devant Djigui Diarra, le portier malien.

Le 21 janvier prochain, les Aigles du Mali affronteront la Tunisie et les Bafana Bafana de l’Afrique du Sud seront opposés à la Namibie.

La Côte d’Ivoire accueille la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations ( CAN) de football dite  » CAN de l’hospitalité « .

La finale de ce tournoi est prévue le 11 février prochain.

L. Barro