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QUETE DE JUSTICE DE BOUARE FILY SISSOKO : Quel sens donné à la réconciliation prônée par Assimi Goïta ?

La réconciliation des cœurs et des esprits, pompeusement célébrée la semaine dernière par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, rime-t-elle avec la soif de justice de Mme Bouaré Fily Sissoko qui veut prouver son innocence, à travers l’ouverture de son procès qu’elle appelle d’ailleurs de ses vœux ? Leurre ou réalité ? C’est bien au chef de l’Etat de donner un sens concret à la réconciliation nationale clamée sur tous les toits,  en donnant un signal fort à la quête de justice de cette justiciable malienne…  

Jeudi dernier, la semaine de la réconciliation nationale a été lancée, au CICB, en grande pompe, par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta. C’était en présence du gotha national, dans une ambiance carnavalesque.

Un peu plus loin de là,  quelques jours auparavant, dans l’enceinte de la prison pour femmes de Bollé, Mme Bouaré Fily Sissoko, ex-ministre de l’Economie et des Finances du temps d’IBK, incarcérée depuis plus d’un an, s’était, elle, adressée au même chef d’Etat, en lui exprimant, dans un cri du cœur, son désir de voir le dossier lui concernant s’ouvrir au cours d’un procès équitable.

Juste l’occasion pour elle de démontrer en face du monde qu’elle ne se reproche rien dans ce dossier judiciaire. Un dossier pour lequel d’ailleurs elle a toujours clamé son innocence.

Incontestablement, l’écho psychologique, fort prenant, qui s’attache à la quête de justice de cette mère de famille n’aspirant qu’à  laver l’affront causé à son honneur, en tant que gestionnaire de biens publics, ne manquera pas d’avoir une répercussion sur la réconciliation des cœurs et des esprits, prônée par les autorités nationales.

Ce n’est pas un hasard que l’ex-ministre de l’Economie et des Finances s’est adressée au président de la transition pour lui exprimer sa quête de justice sur des prétendus faits, pour lesquels elle est poursuivie et emprisonnée, depuis plus d’un an, dans le cadre de l’achat de l’avion présidentiel.
Eh bien ! Celle qui a toujours clamé son innocence, et qui n’attend que la tenue d’un procès équitable, pour le démontrer, sait bien qu’en tant que président de la transition, décidément premier magistrat du pays, le colonel Assimi Goïta, tout aussi interpellé sur cette question liée à la dignité humaine, est en quelque sorte, en bon lieu, comme une forteresse imprenable contre le désespoir d’un justiciable, avide de sa dignité retrouvée.

Quel effet la réconciliation des cœurs et des esprits, telle que proclamée par le président Assimi Goïta, peut-il avoir sur la conscience publique, indépendamment du clivage politique et idéologique, si la soif de justice de cette mère de famille, exprimée dans un tel contexte de déchirure sociale, devait restée lettre morte ?

Point de débat doctrinaire là-dessus : il n’y a pas de véritable réconciliation nationale sans justice assumée.

On le voit plus nettement, ce que Mme Bouaré Fily Sissoko, ancienne ministre de la  république, demande au Président Goïta, chef de l’Etat, à travers sa lettre à lui adressée, il y a quelques jours, pour demander justice, relève du domaine sacré du respect de la dignité humaine. Un principe sacro-saint qui orne la réconciliation des cœurs et des esprits

Voilà donc pourquoi il devient un leurre monumental sur la réconciliation nationale, annoncée en fanfare par les autorités nationales, et qui se traduit, à travers le pays, par des actes de dévotion et des actions humanitaires de toutes sortes, si elle est muette face à la quête de justice de cette mère de famille, traumatisée par son état d’innocence qu’elle n’arrive pas à assumer, en dépit des années de procédure.

Cette procédure judiciaire, à l’issue de laquelle elle veut à tout prix prouver son innocence, a d’ailleurs déjà fait une victime. En effet, l’ancien Premier ministre d’IBK, Soumeylou Boubèye Maïga, arrêté et emprisonné, en même temps qu’elle, dans ce dossier à rebondissement, est mort en détention, dans des circonstances troubles, pendant qu’il continuait également de réclamer justice.

A ce jour, en tout cas, pour l’instant, du côté de l’Etat, aucune action décisive n’est inscrite pour apporter la lumière sur les circonstances occultes de ce décès tragique et brutal.

Pourtant, avant le décès de cette ancienne personnalité de l’Etat, son état de santé s’était nettement dégradé, au point de l’admettre dans une clinique de soins de la place.  Les médecins, appelés à son chevet par l’Etat lui-même, ont appelé, en urgence, sans y parvenir, son évacuation sanitaire, en destination d’un tableau technique plus adapté.

Ne serait-ce que pour renforcer la confiance entre la justice et la population, il importe bien qu’au nom de la réconciliation nationale, proclamée à grands renforts de discours convenus, justice  soit faite, pour cette mère de famille qui n’a aucune colère, ni rancœur à le demander, en toute humilité, au premier magistrat du pays.

Oumar KONATE

SOUTIEN ET RECONNAISSANCE AU PRESIDENT DE LA TRANSITION : Youssouf Haïdara érige le monument Assimi Goïta à Massigui

Placée sous le parrainage de Mamadou Diarrassouba, le monument Assimi Goïta réalisé par l’opérateur économique Youssouf Haïdara, majestueusement installé au grand carrefour de Massigui, a été inauguré ce jeudi 22 septembre 2022.

Fasciné  par le courage et l’engament patriotique du président de la transition, Youssouf Haïdara, opérateur économique de Massigui, a érigé un monument à l’effigie du colonel Goïta.  Considérant le chef de l’Etat comme le symbole de la vraie indépendance et de la dignité retrouvée du Mali, il a tout mis en œuvre pour que le monument  Assimi Goïta soit inauguré ce 22 septembre, date commémorative de l’indépendance du Mali.

Pour la circonstance, Youssouf Haïdara a loué les qualités d’Assimi Goïta qui a accepté de mettre sa vie en danger afin que le Mali soit libéré du joug colonial qui n’honore personne. «Aujourd’hui, je suis animé par la joie d’avoir réalisé ce modeste monument de Assimi Goïta. Il mérite mieux que tout cela, mais cet acte permettra de l’immortaliser. Nous allons faire de notre mieux pour accompagner Assimi Goïta. Car, il a accepté de se sacrifier pour redonner au Mali sa dignité perdue», a déclaré Youssouf Haïdara.  De son point de vue, Assimi Goïta a ressuscité la fierté malienne. Avec lui, précise-t-il, l’espoir renait, notre vie à un sens maintenant. Nous ne pourrons poser aucun acte qui récompensera le sacrifice de Goïta à sa juste valeur. Mais, on peut poser des actes de reconnaissance et d’encouragement à son endroit ; d’où la réalisation du présent monument. Selon Youssouf Haïdara, tous les bons citoyens doivent soutenir le Président Goïta et son gouvernement pour un Mali nouveau. Sur ces notes, il a exhorté tous les fils du pays en général, et ceux de la commune de Massigui en particulier à ne ménager aucun effort  pour soutenir la transition.

S’agissant de Mamadou Diarrassouba, il abondera dans le même sens que son prédécesseur. Enthousiasmé par ce geste, il invitera la population à s’inspirer du cas de  Youssouf Haïdara qui est le premier à poser un tel acte pour le Président Goïta. « Je salue cette initiative de Haïdara qui constitue non seulement une marque de gratitude au Président Goïta, mais aussi une fierté pour Massigui qui, à travers cette réalisation, perpétue sa tradition de reconnaître les grandes valeurs». Aussi, demandera-t-il à la population de prendre soin de ce joyau architectural. Avant de promettre des sanctions à ceux qui tenteront de saboter le présent ouvrage. Partant, Diarrassouba appellera toute la commune à l’union sacrée afin de relever le défi du développement.

Faut-il le souligner, au-delà de l’aspect symbolique du monument Assimi Goïta, ledit édifice est devenu un lieu d’attraction dans le village de Massigui.  En plus de la qualité artistique et l’éclairage du lieu, des habitants des villages environnants se bousculent pour  satisfaire leur curiosité.

Oumar KONATE

INDÉPENDANCE : Les recettes miracles d’Assimi Goïta

L’annonce des chantiers économiques destinés à assurer l’émergence du Mali a été faite par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta. C’était à l’occasion de la célébration du 62è anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance. Par ailleurs, le chef de l’Etat a une fois de plus assumé son choix de cheminer sur la voie tracée par la majorité des Maliens.

La construction prochaine d’un hôpital de référence, la réhabilitation des industries locales et la transformation sur place des matières premières dont le coton, ainsi que la construction d’une raffinerie d’or sont des initiatives annoncées par Assimi Goïta lors de son discours à la nation le 22 septembre 2022.

Selon le président de la transition, l’œuvre de refondation de l’État initiée sur la base des recommandations des Assises nationales de la Refondation se poursuit à travers plusieurs actions comme l’adoption d’une nouvelle loi électorale et l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui nous permettront de doter notre pays d’institutions démocratiques stables.

Ainsi, a-t- il déclaré, au regard du vœu ardemment exprimé par le peuple malien lors des Assises nationales de la Refondation, il était devenu indispensable de respecter la volonté populaire. D’où le Comité indépendant de suivi-évaluation des Recommandations des Assises (CINSERE-ANR).

Le colonel Goïta, tout en rendant à nouveau un hommage mérité au peuple malien pour sa mobilisation inconditionnelle pour la réussite de la Transition, a lancé un appel pressant à la jeunesse malienne dont le rôle a toujours été décisif dans la vie publique. « Cette Transition est aussi la sienne. C’est la raison pour laquelle elle ne doit nullement être en marge du processus de refondation de notre pays. Cela est d’autant plus nécessaire que l’attitude de la jeunesse a toujours eu un impact sur le pays », a-t- il affirmé.

A en croire le chef de l’Etat, plus que jamais, le Mali entend retrouver la place qui lui revient dans le concert des nations. « Je voudrais saluer notre diplomatie qui, de manière courageuse et professionnelle, porte la voix du Mali partout où cela se doit. Je voudrais également remercier tous les partenaires qui accompagnent notre pays dans la lutte contre les groupes armés terroristes et pour la restauration d’un État démocratique », a poursuivi le colonel Goïta.

Par ailleurs, il a indiqué que les efforts destinés à assurer la couverture des besoins en énergie électrique des populations et des activités socioéconomiques du Mali se sont poursuivis à travers le renforcement des capacités de production hydroélectrique et thermique. La mise en œuvre des projets et activités annoncés permet de projeter le taux national d’électrification à 55% à la fin de l’année contre 53% en 2021, l’ambition étant fixée à 58% pour 2023.

 

L’après rectification

Il y a un peu plus de trois mois, la rectification de la transition a eu un an en mai dernier. Arrêtés puis mis en résidence surveillée, Bah N’Daw et Moctar Ouane sont aujourd’hui libres de leur mouvement. Selon des proches, le Président Bah N’Daw a retrouvé ses avantages d’ancien chef d’État, avec des bureaux vers Niarela. Quant au Premier ministre Ouane, il a retrouvé sa liberté de mouvement et passe son temps entre les visites sociales, la lecture et l’écriture. Il a des projets de déplacement, mais il attend que la situation s’améliore pour éviter que ses voyages ne donnent lieu à des interprétations », confie une source proche de Moctar Ouane.

Entre temps, il y a eu des convulsions : des sanctions économiques et financières de la Cedeao et de l’Uemoa, une brouille diplomatique avec la France, la fin de l’Opération Barkhane, la suspension définitive de RFI et de France 24, un retour aux sources avec le partenaire historique Moscou, le retrait du G5 Sahel, l’annonce d’une tentative de coup d’État avortée. Il faut ajouter la détention de soldats ivoiriens soupçonnés de tentative de subversion.

Sur les 64 actions à réaliser dans le cadre du Plan d’action du Gouvernement (PAG), selon le Bureau opérationnel de suivi, seulement 34,38% ont été entièrement réalisées. Par rapport au premier axe du PAG, à savoir le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire, l’armée a adopté une position plus offensive et s’est efforcée de combler le vide sécuritaire que va laisser Barkhane. Le renforcement des capacités des FAMa s’est poursuivi, notamment avec « le recrutement de 6 000 éléments, l’acquisition de 9 aéronefs, la réalisation de 11 500 patrouilles de sécurité, la construction et l’opérationnalisation de 43 postes de sécurité, etc. »

Au titre de l’axe 2, les réformes politiques et institutionnelles, le peu d’actions réalisées concernent surtout la tenue des Assises nationales de la refondation et l’adoption du projet de loi électorale en Conseil des ministres. Il consacre la création de l’Autorité indépendante de gestion des élections.

Parlant de l’adoption d’un pacte de stabilité sociale, le dernier axe du PAG, des efforts ont été consentis dans la réduction du train de vie de l’État, notamment la réduction des fonds de souveraineté de la Présidence et de la Primature, « dont 2/3 ont été réaffectés aux œuvres sociales ». Cependant, la tenue de la Conférence sociale et la signature d’un pacte de stabilité sociale se font toujours attendre, alors que plusieurs mots d’ordre de grève sont suspendus et pourraient être déclenchés de nouveau en cas d’évolution négative de la situation politique avec la Cedeao et l’Uemoa

Oumar KONATE

Discours de Son Excellence le Colonel Assimi Goita, Président de la Transition, Chef de l’Etat à l’occasion de la célébration de la 62ᵉ fête d’indépendance de la République du Mali

« Il y a soixante-deux ans que les pères fondateurs du Mali célébraient, en communion avec le peuple, l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.
Cet événement historique que nous consacrons à notre tour est un rendez-vous citoyen auquel chaque Malienne et Malien doit accorder la plus haute importance, car c’est le jour du Souvenir de notre dignité retrouvée après une longue période de domination coloniale. C’est pour cette raison que nous plaçons ce 62e anniversaire sous le signe de l’ « Union dans la Souveraineté retrouvée. »

Extrait du discours du président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence le Colonel Assimi Goita à l’occasion de la célébration de la 62ème fête d’indépendance de la République du Mali.

«Le Mali se trouve à une phase décisive de son histoire. Ce n’est donc pas le moment de succomber aux démons de la division, malgré les actions de manipulation et les campagnes médiatiques mensongères à but subversif, visant à saper le moral de nos vaillants soldats et à créer la confusion au sein de notre peuple.
Rappelons-nous, l’union nous a toujours permis de triompher sur l’adversité, alors que la division a donné à nos ennemis la possibilité d’avoir la victoire sur nous».

Extrait du discours du président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence le Colonel Assimi Goita à l’occasion de la célébration de la 62ème fête d’indépendance de la République du Mali.

« Il me plait ici de saluer, une fois de plus, la résilience du brave peuple malien qui, dans la plus grande dignité, a supporté les difficultés et désagréments engendrés par cette situation. Ces sanctions, conjuguées avec d’autres facteurs, ont occasionné une augmentation du coût de la vie qui a affecté l’ensemble de la population, mais plus particulièrement les couches vulnérables. Il est heureux que nous ayons tous pris conscience du fait que c’était le prix à payer pour atteindre nos objectifs à moyen et à long terme».

Extrait du discours du président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence le Colonel Assimi Goita à l’occasion de la célébration de la 62ème fête d’indépendance de la République du Mali

« Il y a soixante-deux ans que les pères fondateurs du Mali célébraient, en communion avec le peuple, l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.
Cet événement historique que nous consacrons à notre tour est un rendez-vous citoyen auquel chaque Malienne et Malien doit accorder la plus haute importance, car c’est le jour du Souvenir de notre dignité retrouvée après une longue période de domination coloniale. C’est pour cette raison que nous plaçons ce 62e anniversaire sous le signe de l’ « Union dans la Souveraineté retrouvée. »

Colonel Mamadi Doumbouya, président de la Transition Guinéenne effectue son premier voyage en dehors de la Guinée chez son frère Colonel Assimi Goita du Mali.

Le Président de la Transition malienne, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accueilli, ce mercredi 21 septembre 2022, le Président guinéen de la Transition, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA qui effectue une visite d’amitié et de travail, de 24 heures, en terre africaine du Mali.
Il a été accueilli, avec tous les honneurs, à sa descente de l’avion présidentiel de la République du Mali, par le Président Assimi GOÏTA et  plusieurs membres du gouvernement.

Après l’hymne national des deux pays frères et la revue des troupes, le Président GOÏTA a accompagné son invité dans les halles du pavillon présidentiel de l’aéroport international Modibo Keita – Bamako – Senou. Après cet accueil, l’hôte du Président de la Transition a été conduit au Palais de Koulouba.

Avant son départ, le Colonel Mamady DOUMBOUYA a confié à la presse l’objectif de sa visite : «Je suis à Bamako à côté de mon frère, le Président Assimi GOÏTA, pour fêter l’indépendance du Mali et accompagner le peuple malien, qui est un peuple frère».

Le Président guinéen de la Transition a ensuite rappelé les liens historiques entre le Mali et la Guinée : «La Guinée et le Mali constituent deux poumons dans un même corps. Pour moi, il est important d’être à Bamako pour fêter l’indépendance du Mali avec les frères maliens», a-t-il ajouté.

Mali VS France : le clash à l’ONU aura bien lieu

En effet, Paris n’étant pas capable d’affronter ce dossier d’accusation qui s’avère être en béton armé s’emploie toute fois à éviter de rallonger la chaine des précédents fâcheux pour sa diplomatie internationale. Pour le moment, le flou persiste dans cette affaire grâce notamment au silence douteux de l’accusé.

C’est une première dans l’histoire des nations unies une ancienne colonie de la France l’interpelle face au monde entier à travers le conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU) sur la base d’accusations extrêmement graves. Le Mali est le pionnier dans la manifestation de plusieurs symptômes qui caractérisent la débâcle de la métropole dans ses anciens pré-carrés. L’affaire est surréaliste. Après plusieurs mois de tension entre les deux pays, le clou du spectacle s’avère être cette accusation de violation de la souveraineté du Mali et de soutien direct aux mouvements terroristes contre ce pays. Sans s’attarder sur le dossier d’accusation, nous laissons le soin au CSNU ; nous préférons analyser brièvement des faits incroyables survenus publiquement depuis que ces accusations sont rendues publiques. Aux lendemains de la saisine de l’ONU, l’Etat Français, avec en tête son chef E. Macron, pourtant prompt à défendre son pays face à toutes accusations, a brillé par son silence. L’occasion n’a pourtant pas manqué pour lancer des piques. Il annonçait récemment la fin de l’abondance pour les Français et il y a 2 jours il flirtait à Tebboune en Algérie. La réplique classique est venue d’un militaire de la force barkhane qui, sans apporter de démentis convaincants, nous a plutôt servi la même soupe froide de l’écœurement et la victimisation « C’est une insulte… ou des français sont tombés pour sauver le Mali ». Pour ceux qui s’attendaient à des démentis sur la base de preuves à la hauteur de celles que le Mali a brandi, la déception fut totale. Pour le moment, trois questions tournent sur les lèvres : 1-Pourquoi la France fait tout pour empêcher cette réunion ? 2- Pourquoi le Mali n’a pas reçu jusqu’à présent, une réponse à sa demande ? 3- Pourquoi les alliés du Mali n’ont pas communiqué sur le dossier ?

Par ailleurs, dans ce silence gênant de l’hexagone, il nous est revenu que tous ses efforts sont déployés au sein de l’ONU pour que cette réunion d’urgence demandée par le Mali n’ait jamais lieu. En effet, Paris n’étant pas capable d’affronter ce dossier d’accusation qui s’avère être en béton armé s’emploie toute fois à éviter de rallonger la chaine des précédents fâcheux pour sa diplomatie internationale. Pour le moment, le flou persiste dans cette affaire grâce notamment au silence douteux de l’accusé. L’occasion de féliciter l’Elysée pour avoir pu retenir le fougueux président de se l’ouvrir au risque de tout foutre en l’air. Mais l’envoie de Macky Sall pour calmer les ardeurs de Bamako a lamentablement échoué. Malgré le suspens et le jeu de la montre fait par certains acteurs dans cette affaire, le Mali n’entend pas du tout lâcher l’affaire. Le Ministre des affaires étrangères A. Diop s’est entretenu la semaine passée avec l’Ambassadeur de la Chine au Mali sur cette question. L’affaire retient toute l’attention de l’opinion nationale malienne et panafricaine. Pendant ce temps, Paris évite les sorties publiques et met à profit toutes ses ressources diplomatiques de haut niveau. Pour le moment les pays de l’européenne lui aurait assuré leurs soutiens. C’est peut-être pour témoigner de ce fait que la Ministre allemande des affaires étrangères s’est fait de nouveau remarquer par une autre de ces bêtises qu’elle seule maîtrise le ton « L’Allemagne ne va pas laisser le Mali à la Russie ». Par l’Allemagne, il faut entendre : l’union européenne en soutien à la France pour l’aider à préserver sa propriété privée, le Mali. Le réveil euro-occidental sera brutal.

Martine Laroche-Joubert journaliste

SPORTS : Le président Assimi Goïta à l’honneur le 17 septembre prochain à Niéna

L’Union des jeunes pour le développement de Niéna (UJDN) organise deux grandes compétitions sportives  le samedi 17 septembre 2022 dans la capitale du Ganadougou.

Il s’agit d’abord du Grand Prix cycliste du président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, prévu dans la matinée. Cette compétition est ouverte à tous les cyclistes maliens désirés d’y prendre part. Dans l’après-midi, il est prévu la finale de la coupe de football également dédiée au Chef de l’Etat.

Une manière symbolique pour les populations de Niéna (près de 295 Km au sud de Bamako, dans la région de Sikasso) de soutenir la transition à travers des compétitions sportives. Ce qui est de bonne guère puisque le «Mali Kura» a impérativement besoin des valeurs du sports pour se distinguer comme une grande nation respectée et admirée !