Archives du mot-clé forces

DEFENSE : les FAMa changent de posture

Plus rien ne doit échapper aux militaires qui ont entrepris une nouvelle campagne de surveillance dans les régions du centre. Ainsi, dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens dans la région de Mopti et environnants, les autorités militaires de la région ont lancé, mardi 20 septembre 2022, une grande opération militaire dénommée « Dugulakana ».

Selon les responsables militaires, l’opération est coordonnée par l’Etat-major général des armées, et vise à mettre fin au regain des activités des groupes armés dans la zone et en plus à protéger les populations et leurs biens. Plusieurs actions civilo-militaires ont déjà été menées au cours de cette opération jugée salutaire par les populations de la Venise malienne.

Désormais, durant une semaine, les forces armées de défense et de sécurité de la région de Mopti vont minutieusement mener un large ratissage le long de la ville et ses environnants. L’objectif est de faciliter la libre circulation des personnes et de leurs biens dans le secteur.  Selon le commandant du secteur 4 de l’opération Maliko, le colonel Karim Traoré, l’Opération « Dugulakana » permet de faire face à tous ce qui est menace en direction des deux grandes villes de la région ».

Dans son intervention, indiquera-t-il, les FAMa dans le cadre du plan Maliko ont pour mission la sauvegarde de l’intégrité du territoire, la protection des personnes et de leurs biens sans oublier la participation au développement. Compte tenu des menaces qui sévissent, poursuivra-t-il, la mise en œuvre d’une telle opération était devenue plus que nécessaire. Il s’agit précisément pour les FAMa de permettre à la population locale de vaquer librement à ses occupations sans aucune crainte.

D’autre part, le rôle de la population civile est très important pour la réussite de cette opération. Pour cela, ajoute le colonel Traoré, la population doit permettre d’anticiper beaucoup d’actions des groupes armés terroristes ou des personnes mal intentionnées. Selon la hiérarchie militaire, la force des FAMa, c’est de pouvoir accompagner sa population et que cette même population l’accepte.

Guerre médiatique déclenchée

La montée en puissance des FAMa a déclenché un bras de fer entre les autorités françaises et la transition. Ce conflit a connu un tournant décisif avec les dernières déclarations de l’Elysée. Emmanuel Macron a ainsi publiquement appelé à l’offensive médiatique contre les attaques contre la France sur les réseaux sociaux. Mais le drame est que le président français a sollicité la mise à contribution du réseau France médias pour contrer les critiques en Afrique contre son pays. Dès le lendemain, on a commencé à voir des accusations graves contre l’armée malienne et ses soutiens dans la lutte contre le terrorisme.

Dans ce contexte, beaucoup doutent de la véracité des accusations de viol sur des femmes que la presse française impute aux forces maliennes. Ces accusations auraient eu des retentissements profonds si les déclarations de Macron sur l’offensive médiatique n’étaient pas venues semer le doute. Très rapidement, les Maliens ont lié les accusations de viol à la propagande française, un pays chassé du Mali pour incompétence dans la lutte contre le terrorisme après 9 ans d’essai. Ce qui est surprenant, c’est que les accusations de viol n’ont jamais été étayées par des sources locales dignes de foi.

En effet, on a du mal à imaginer les soldats maliens conduire des soldats russes dans les villages afin de violer leurs sœurs. Selon plusieurs analystes maliens, on est en face d’un montage grotesque sorti du fantasme des propagandistes de l’Elysée qui ne connaissent rien des réalités socioculturelles du Mali. L’objectif de la propagande médiatique française est de diaboliser les forces armées maliennes et leurs soutiens dont les résultats militaires contre les terroristes sont visibles.

Avant les accusations de violences sexuelles, les médias français ont été critiqués par les autorités maliennes pour avoir incité à la haine. RFI et France 24 sont actuellement interdites au Mali pour avoir diffusé des informations visant à monter les ethnies maliennes les unes contre les autres. Le gouvernement malien est allé jusqu’à comparer le travail des médias français au rôle joué par la radio Mille Collines dans le génocide au Rwanda, dans les années 1995.

Une chose est certaine, la France a perdu la bataille de l’opinion au Mali et en Afrique, et la communication de l’Elysée y est pour quelque chose. Baromètres des opinions africaines, les réseaux sociaux répliquent aux autorités françaises à chaque fois que les médias rapportent des faits graves au sujet des présumés exactions des forces armées maliennes contre les populations. Beaucoup indiquent que les autorités françaises ne peuvent pas aimer les Maliens mieux que les Maliens eux-mêmes.

Des renforts se préparent

L’armée renforce au même moment ses assises opérationnelles avec de nouvelles récures. La cérémonie de remise de diplôme de la 15ème promotion du Cours des Futurs Commandants d’Unité (CFCU) a eu lieu vendredi 16 septembre 2022, à la Place d’armes du Centre d’instruction Boubacar Sada Sy de Koulikoro. Elle s’est déroulée en présence du commandant du Centre d’Instruction Boubacar Sada Sy, le Colonel-major Yacouba Z Traoré et plusieurs autres personnalités militaires, paramilitaires et civiles de la région de Koulikoro.

La 15ème promotion aujourd’hui mise à l’honneur compte 29 stagiaires dont 2 personnels féminins. Durant 4 mois, ces lieutenants et capitaines de l’Armée de Terre, de la Garde Nationale, de l’Armée de l’Air de la Gendarmerie Nationale, du Génie Militaire, de la DTTA, de la DSSA et du Matériel se sont familiarisés avec des matières telles que : la tactique, la topographie, le leadership, etc. Le major de la promotion est le capitaine Tapa Diallo avec une moyenne de 16,984. Il est secondé par le capitaine Seydou Traoré avec une moyenne de 16,696 suivi du Lieutenant Lassine Sissoko, 3ème avec une moyenne de 16,619.

Nampaga KONE

UNE CRISE SOCIALE GRAVISSIME EN PERSPECTIVE AU MALI : L’arbre de la montée en puissance des FAMA ne doit pas cacher l’immense forêt de la misère du peuple

L’on ne se fatiguera jamais d’applaudir les forces de défense et de sécurité pour leurs immenses  prouesses dans le complexe et délicat combat contre les terroristes. Lentement mais surement elles montent en puissance au grand bonheur des populations sinistrées du nord, du centre, d’Est et de l’Ouest  du Mali qui paient depuis plus de 9 ans un lourd tribut. La liesse populaire qui accompagne les tangibles résultats est en passe de s’estomper à cause de la misère noire qui s’abat sur la population malienne. Le grand espoir né de la prise du pouvoir par l’armée s’étiole progressivement avant de se briser dans le vaste océan de misère qui frappe une large frange de la population. Va-t-on continuer à applaudir les nouveaux maîtres du Mali quand la faim et la soif frappent à la porte des citoyens ? Le risque d’une révolte sociale n’est-il pas imminent ?

Toutes les couches socioéconomiques, voir professionnelles sentent la crise sociale et elles sont menacées par l’extrême  pauvreté.  Cette situation suscite déjà des remous qui présagent d’un lendemain tumultueux. Les populations sont sur le qui-vive et  les prémices d’une agitation sociale sont  désormais visibles. Tous les fronts socioéconomiques sont en ébullition. Des cotonculteurs, aux   paysans classiques, en passant par les éleveurs, les opérateurs économiques, les étudiants, les enseignants, bref l’atmosphère est loin d’être bon enfant au Mali. Le hic est qu’il n y a aucune lueur d’espoir, bien au contraire l’on constate même une exacerbation de la crise avec les prix des denrées de première nécessité qui prennent l’ascenseur, alors que le revenu s’affaiblisse. La crise sociale gravissime  semble être inévitable, car les gouvernants ne font pas assez pour atténuer la souffrance des citoyens. S’il est indéniable que la guerre Russo-Ukrainienne est l’une des causes de la crise mondiale actuelle, il est tout aussi évident que les autorités de la transition ont leur grande part de responsabilité dans son exacerbation, à cause de leurs choix politiques hasardeux. Elles ont tourné le dos aux principaux bailleurs de fonds au nom d’une souveraineté qui ne relève que du populisme. Les autorités de la transition ont pris de décisions qui sont loin d’être bénéfiques pour le peuple, car elles isolent non seulement le Mali, mais aussi et surtout le privent de certains droits.

Va-t-on continuer à applaudir les nouveaux maîtres du Mali quand la faim et la soif frappent à la porte des citoyens ?

Malgré la montée en puissance de l’armée malienne, et qui plus est donne une lueur d’espoir aux populations victimes des terroristes, il serait difficile que le peuple continue d’applaudir les tenants du pouvoir, qui voient d’ailleurs leur popularité s’effriter à cause de la crise sociale alarmante. La menace d’une mauvaise récolte  est plausible maintenant, à cause de l’insuffisante fourniture en intrants agricoles surtout dans les zones rizicoles et cotonnières. Les acteurs de ces deux filières ont beau tiré la sonnette d’alarme la réponse du gouvernement a été décevante, un scandale serait même lié à l’attribution du marché d’engrains au sein du ministère de tutelle. Il n y a pas que les agriculteurs qui souffrent, il y a également les opérateurs économiques, qui subissent la récession économique et souffrent d’un manque de soutien de l’Etat. Beaucoup d’opérateurs privés ont mis la clef sous le paillasson faute de marchés et d’opportunités d’affaires. Comme un malheur n’arrive jamais seul la crise sociale a engendré la cherté de la vie et l’extrême pauvreté même des agents de l’Etat, appelés fonctionnaires. Les étudiants de l’école de Médecine, de pharmacie et d’Odonto stomatologie ont battu le pavé la semaine dernière pour réclamer 4 mois d’arriérés de bourses, ceux de l’Institut de Formation des Maîtres, IFM sont entrés dans leurs droits après quelques moments de grève. Quid des enseignants du secondaire général, technique et professionnel, comme ceux du fondamental et du préscolaire qui menacent de perturber l’année scolaire si on n’appliquait pas intégralement l’article 39. L’UNTM restera-t-elle en marge, de l’évolution de la crise qui frappe ses militants, elle qui est la principale centrale syndicale des travailleurs du Mali ?  La réponse est certainement non, étant entendu que les militants de cette centrale sont également les premiers à subir les affres de la vie chère.

Le risque d’une révolte n’est-il pas imminent ?

Gouverner étant prévenir, les autorités de la transition doivent non seulement parer au plus pressé en anticipant avec des mesures urgentes pour soulager la souffrance de la population, mais aussi et surtout  prendre langue avec les syndicats qui, il faut le reconnaitre, ont consenti d’énormes sacrifices en mettant sous boisseau leurs revendications en guise de soutien à la transition et sont aujourd’hui à bout de souffle. Donc il faut convenir avec eux d’un plan d’anticipation et d’amélioration. Dans le cas contraire le risque d’une révolte est plus que palpable.

Youssouf Sissoko

RAPPORTS DES FORCES ONUSIENNES SUR LES FAMA: Quand la MINUSMA se ridiculise

Les rapports trimestriels de la MINUSMA incriminant nos militaires font de vives tensions au sein de l’opinion.  Pour cause, les données  desdits  rapports   seraient  celles  publiées par les médias français   couvrant ainsi,   des atrocités terroristes  sur les civils.   Bien que la préservation des droits de l’homme  soit  une nécessité mais en faire un règlement de comptes  politiques   seraient  encore  plus  ridicules.

Dans   les  pays   où les  conflits règnent,   les  questions des droits de l’homme se posent  et sont prises au sérieux.   Elles soumettent   une  limite  aux pouvoirs  publics  et aux  groupes  belligérants   à respecter   sans quoi,   des poursuites  judiciaires   pourraient  intervenir  à tout moment.  Notamment,  il s’agit entre autres,   des   tortures  carcérales,   des  traitements   inhumains   y  compris  des lois interdisant   les principes de réciprocité d’un  pays à l’autre  comme armes de répressions  diplomatiques  et  culturelles.     Par  ailleurs,  en dépit  des contextes sécuritaires complexes,   les  personnes   travaillant dans le domaine  doivent  avoir des mains libres  par rapport   aux éventuelles  enquêtes , en faire si possible  comme  ça se passe ailleurs,    des  dénonciations   en tenant compte des réalités sur le terrain.   Toutefois,  le respect   de  ces   aspects  fondamentaux  de la part de   nos  soldats  sont  témoignés  par  la hiérarchie militaire   à travers  des   différents   communiqués   sur les théâtres des opérations.   De même,    la MINUSMA   semble avoir  tiré de côté   dans l’élaboration  de   son  récent  rapport  sur   l’armée malienne  dans lequel,  elle   l’accuserait   d’avoir  commis  des exactions contre des civils.  Et   ces  accusations  jugées   » fortuites  »  ont été   rejetées  non seulement  par la direction de l’information et des relations publiques de l’armée ( DIRPA) mais également par une grande  partie  de la société civile  dont certains indiquent qu’il s’agirait plutôt   d’un ancien rapport contesté  et  fourni par la France.   Un pays   qui,  sur fond de crise   avec les autorités de la transition,   a été contraint de retirer ses soldats   pour insatisfaction de  résultats.  Aussi,  dans ledit rapport,   l’on  perçoit  l’absence des atrocités terroristes contre les civils  encore  moins,  des cas de viols  et des   braquages.    Pour  finir,  les   questions  des  droits de l’homme ne devraient pas être   un mécanisme  d’instrumentalisation, à   des fins politiques    inavouées  et les  attitudes  de la  MINUSMA  donneraient   davantage   raison à ceux qui réclament son départ immédiat.

Yacouba COULIBALY

Mali: Les FAMa neutralisent 14 terroristes et plusieurs matériels récupérés

L’Etat-major Général des Armées informe l’opinion que la dynamique offensive des FAMa se renforce davantage par la recherche des terroristes et la destruction de leurs sanctuaires dans le cadre du plan Maliko et de l’Opération Kèlètigui. Depuis le dernier communiqué hebdomadaire en date du 19 juillet 2022 et après des actions désespérées des groupes terroristes, les FAMa ont consolidé les succès tactiques avec des actions majeures contre des ennemis de plus en plus fébriles.

“SUR LE THEATRE CENTRE DE L’OPERATION MALIKO

Les priorités opérationnelles ont été orientées sur la stabilisation du secteur de Sokolo et le reste du théâtre Centre dont les actions majeures se sont déclinées comme suit :

Le 29 juillet 2022, interpellation par les FAMa de 03 présumés guetteurs des terroristes dans le secteur de Boni avec 01 moto et des talkies walkies récupérés.

Le 30 juillet 2022, les FAMa ont mené une reconnaissance offensive, non loin de la localité de Sokolo dont le bilan est de 02 terroristes neutralisés et 01 autre blessé. Beaucoup de matériels et de la cocaïne ont été également saisis.

Le 30 juillet 2022, une patrouille FAMa en reconnaissance offensive dans 03 villages aux alentours de Sokolo, notamment à Famabougou, Seguendara et Diadian, a neutralisé 03 terroristes et blessé 02 autres qui ont fui. Elle a par ailleurs récupéré 04 motos et brulé 01.

Le 31 juillet 2022, arrestation par les FAMa de 02 individus à Sarakala, à proximité du pont barrage de Markala en possession d’une arme artisanale avec des munitions. Ils ont été mis à la disposition de la Brigade Territoriale de Markala pour des investigations.

Le 31 juillet 2022, une section du GTIA Kèlètigui de Sokolo a effectué une mission de reconnaissance offensive dans les villages de Uemoa, Karka et Mbentié au cours de laquelle 01 terroriste a été neutralisé.

Le 31 juillet 2022, après une frappe aérienne dans la forêt abritant une base terroriste dans le secteur de Malgou à environ 09 Km au Sud de Mondoro, une patrouille FAMa a fouillé ladite forêt et a récupéré 18 motos, 01 tricycle rempli de vivres calcinés et plusieurs caisses de munitions brulées.

Le 02 août 2022, un détachement FAMa, au cours d’une opération, a détruit une base GAT dans les alentours de Koramembougou, non loin de Sokolo, avec 03 terroristes neutralisés, plusieurs armes lourdes et 01 véhicule KIA récupérés.

Le 03 août 2022, une patrouille FAMa, dans le secteur de Boni à environ 30 Km à l’Est, a procédé à une opération d’opportunité dont le bilan est de 05 terroristes neutralisés, 01 fusil avec cartouches, 07 motos brulées, 02 radios, 04 chargeurs de radios, 07 téléphones et plusieurs autres matériels récupérés. 01 otage, trouvé enchainé entre les mains des groupes terroristes a été également libéré.

Egalement le 03 août 2022, une reconnaissance offensive FAMa avec couverture et appui-feu aériens a été lancée contre des groupes terroristes dans le secteur de Segué, Niondo et environs. Le bilan fait état de :

01 PM, Of FM, 02 Carabines, 10 Fusils de chasse, 01 caissette de 7,62mm, des cartouches en vrac pour fusils de chasse, 04 détonateurs :
13 motos, 05 talkies Walkies avec 01 chargeur ;

300 kg de fonio, 06 bidons d’huile de 20 litres, 01 sac de 50 kg de sucre 02 grands cartons de thé, 01 carton de maggy, 04 sacs de 50 kg de riz ;
Of poste téléviseur, 01 machine à coudre et autres petits matériels.

“SUR LE THEATRE EST DE L’OPERATION MALIKO

Les priorités opérationnelles ont porté sur la consolidation des positions FAMa notamment à Ménaka et Tessalit et sur la précision des renseignements et les recherches des terroristes.

Le commandant du Théâtre Est de l’opération Maliko a conduit, avec son commandant de la Région Militaire n°7, une visite opérationnelle à Tessalit en vue de s’enquérir des conditions de vie et de travail des militaires y déployés et s’imprégner de visu du dispositif sécuritaire.

Le 02 août 2022, Interpellation de 08 présumés terroristes à Hombori par une patrouille FAMa. Après vérification faite par la prévôté, 06 ont été relâchés et les deux autres soupçonnés d’héberger des GAT sont retenus pour des besoins d’enquêtes.

” ENZONE SUD

Dans les régions de Koutiala, Bougouni, Nara et Sikasso, les priorités opérationnelles ont porté sur la précision des renseignements et les recherches des terroristes.

L’Etat-major Général des Armées rassure la population que les FAMa ne dérogeront, en aucun instant, à leurs missions régaliennes de sauvegarde de l’intégrité de notre territoire et de protection des personnes et de leurs biens.

Par ailleurs, il rappelle que conformément aux objectifs à atteindre, les actions de recherches de renseignements, de poursuites et de neutralisations des terroristes jusque dans leurs derniers retranchements se poursuivront inéluctablement.

Bamako, le 04 août 2022

CLASHES AU SEIN DU M5-RFP : Les alliances contre-nature sont mort-nées !

Le divorce est visiblement consommé entre les clans antagonistes du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). En effet, de nombreux camarades de lutte de Choguel Kokalla Maïga étaient devant la presse mercredi dernier (3 août 2022) pour dénoncer  la gestion «clanique et clivante» du comité stratégique du M5-Rfp.  Ils ont surtout appelé à  un nouveau «sursaut patriotique» sans l’actuel chef du gouvernement de transition. Cette rupture était prévisible d’autant plus que ce mouvement était un condensé de forces aux ambitions inavouées et aux intérêts antagonistes. Obliger feu Ibrahima Kéita dit «IBK» à démissionner semblait être leur seul point de convergence.

«Le M5-RFP Mali Koura ne reconnaît plus l’autorité de Choguel en tant que président du Comité stratégique», a déclaré mercredi dernier (3 août 2022) Me Mohamed Ali Bathily en lisant une déclaration face à la presse. Comme c’était prévisible, la gestion du pouvoir a provoqué la rupture entre ceux qui ont combattu le régime de feu Ibrahim Boubacar Kéita en offrant l’occasion aux militaires de le renverser le 18 août 2022.

Nous l’avions dit dès le début de cette lutte que le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) n’était pas une alternative crédible au départ du président Ibrahim Boubacar Kéita (paix à son âme). Pousser IBK à la démission semblait, à nos yeux, la seule ligne de convergence entre les «forces patriotiques».

D’ailleurs, ses leaders étaient embrassés chaque fois qu’on leur demandait quel est le projet de société qu’ils comptaient soumettre aux Maliens si IBK démissionnait ? Une question qui n’a jamais eu une réponse satisfaisante. Et une fois cet objectif atteint (chute d’IBK), les divergences ont commencé en fonction des ambitions des leaders de chaque composante. Il y a ceux pour qui le changement est un sacerdoce et les opportunistes prêts à s’adapter à toutes les situations sociopolitiques pourvu que cela leur rapporte quelque chose.

Le M5-Rfp était une alliance mort-née à cause des organisations qui la composent. Certains y étaient parce que cette «lutte» leur offrait une occasion inespérée de régler leurs comptes  avec le défunt président parce qu’ils ont été écartés de la table du banquet, pardon, de la gestion du pays. Pour d’autres, il fallait se venger de lui parce que leur espoir d’occuper des responsabilités tant désirées n’avait pas été comblé… Et enfin, il y avait aussi ceux qui étaient réellement engagés sur ce front de la contestation par conviction. Ils sont réellement engagés pour le changement et ils ne sont pas prêts à faire de concession pour y parvenir. Ce sont eux qui se sont rapidement retrouvés à l’étroit au sein du Comité stratégique du M5-Rfp depuis que le président de cette instance a été nommé à la Primature.

A peine qu’IBK était tombé que les divergences sont apparues aux sein de mouvements hétéroclites avec des «forces patriotiques» aux intérêts et aux ambitions diamétralement opposées. Contestée dans sa propre chapelle (CMAS), l’autorité morale (l’Imam Mahmoud Dicko) a été le premier à être mis sur la touche. Ces divergences se sont accentuées lorsque, à la faveur de la rectification amorcée le 24 mai 2021, les «Colonels» ont décidé de confier la Primature au M5-Rfp en rupture totale avec les autorités de la transition au point de saisir la justice pour contester la mise en place du Conseil national de la Transition (CNT). Et cela sur fonds de la menace de reprendre les activités subversives sur la Place de l’indépendance. Et le choix est tombé sur Choguel Kokalla Maïga. Non sans faire grincer des dents à l’interne.

Il s’est aussitôt «livré à un travail fractionnel» afin de fragiliser les mouvements et organisations qui ne comptaient pas lui apporter un soutien complaisant à la Primature. On comprend alors aujourd’hui que la grande partie des leaders du cercle de soutien à Choguel au sein du mouvement soit en rupture de banc avec leurs organisations mandataires.

Le fossé n’a cessé de s’étendre parce que les intérêts et les ambitions ne pouvaient plus être réconciliés. Au finish, chacun a pris ses distances pour finalement aboutir au divorce entre ceux qui se sont alliés pour écourter le second mandat d’IBK. Est-il encore possible de sauver les meubles par le dialogue ? Même si rien n’est impossible en politique, il serait difficile que les anciens alliés puissent fumer le calumet de la paix de si tôt !

Naby

Ansongo : Les Fama découvrent des corps sans vie dans une fosse commune

Ce jeudi 21 avril 2022, quatre jeunes bergers ont été retrouvés morts égorgés à Ansongo. Selon des sources sur place, les auteurs sont des groupes armés  qui se sont repliés sur Ansongo suite aux multiples attaques de leurs positions.

Le samedi 23 avril les Forces Armées Maliennes (FAMA) ont retrouvé trois corps sans vie enterrés dans une fausse commune à Ansongo. Selon des sources sur place ce serait un règlement de compte interethnique.

LE M5-RFP DE L’ESPOIR A LA DÉSILLUSION : La lutte unit mais le pouvoir divise

Le Mouvement du 5 juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) composés des partis politiques et d’associations de la société civile, a été un mouvement insurrectionnel qui a combattu le régime IBK jusqu’à sa chute.  Bien que composés d’anciens caciques du même régime, il a pu rallier à sa cause   une frange importante du peuple sur la base des revendications d’une gouvernance vertueuse où la corruption, la concussion, le népotisme, le clientélisme seront bannis dans notre pays. Leurs slogans ont eu d’échos favorables surtout dans un pays où les scandales étaient devenus le lot quotidien des gouvernants. IBK, Chassé du pouvoir comme un mal propre le 18 Août 2020, par une junte militaire venue parachevée la gigantesque œuvre du mouvement du 5 juin, il, faut reconnaitre que les compagnons d’infortunes de l’ancien Président IBK rient aujourd’hui à gorge déployée en voyant le spectacle désolant auquel les adeptes du Mali Koura s’adonnent. Les pratiques malsaines reprochées au régime précédent sont légion sous la transition, pire le Mouvement du 5 juin est en lambeaux pour des conflits d’intérêts et surtout pour des égos surdimensionnés des uns et des ambitions démesurées des autres. A qui la faute de cette chienlit au sein du M5 RFP ? peut-on continuer à avoir confiance en un mouvement divisé en plusieurs morceaux ? Un PM qui n’a pas pu rassembler son mouvement peut-il faire autant de la classe politique et de la société civile ?

Le Mali est loin de sortir de l’auberge tant certaines pratiques ont la vie dure et les hommes de conviction sont devenus une denrée rare. Sinon comment comprendre qu’après avoir suscité l’espoir au sein du peuple, le mouvement du 5 juin a fini par se transformer en un monstre pour détruire tout ce qu’il a construit. Ses leaders sont à couteaux tirés et s’adonnent à cœur joie à des invectives et autres violences verbales ou physiques. Pour rappel la crise au sein du M5 RFP a débuté après la nomination de Choguel K Maïga comme Premier ministre. Comme toute bonne organisation, après la nomination de son leader à des postes de responsabilité il doit déléguer ses prérogatives, par ordre de préséance, à son adjoint. Malheureusement le PM a refusé de céder son fauteuil de président du Comité stratégique sous prétexte qu’il n y a ni incompatibilité, ni illégalité encore moins de cumul de fonctions. Ses camarades dont des anciens ministres ou premier ministre n’ont pas eu la même grille de lecture et pensent que Choguel K Maïga voudrait faire du M5 RFP un instrument politique pour assouvir ses ambitions.

Contre toute attente lors d’une réunion du Comité stratégique les opposants au PM sont pris à partie par des jeunes qui ont proféré des injures et menaces à l’égard des hautes personnalités qui ont eu à servir ce pays. Depuis cette réunion considérée comme celle du début de la crise au sein du M5 RFP, la tension ne faiblit pas entre les deux camps qui s’insultent via les réseaux sociaux.  Comme si cela ne suffisait pas la réunion du Comité stratégique qui en est suivie   a fini par donner raison à l’auteur de cette célèbre phrase :« le combat unit, mais le pouvoir divise », car c’est au cours de cette réunion présidée par le PM que le spectacle digne d’un film Hollywoodien s’est produit. Un membre du comité stratégique a été pris à partie par des jeunes conditionnés. Le film est tout simplement ahurissant, comme du temps de l’UDPM un membre du comité stratégique en froid avec le PM a été sommé de quitter la salle refusant d’obtempérer il a été évacué par la force sous escorte policière jusqu’à la porte comme un vulgaire malfrat. Pour protester contre ces pratiques malencontreuses certains membres du comité stratégique ont claqué à leur tour la porte et ont apporté leur soutien à la victime. La suite est connue c’est un jugement expéditif qui s’en est suivi comme il fallait s’y attendre la sentence a été lourde, voire démesurée, avec une suspension de 6 membres du Comité stratégique pour travail fractionnel et complicité avec le cerveau m. touré.  Au regard de ce qui précède ne pourrait-on pas affirmer que l’histoire a donné raison à Issa Kaou Djim qui a annoncé Urbi et Orbi la mort du M5 RFP ?

En définitive, le PM endosse l’entière responsabilité de la fracture du M5 RFP, lui qui aurait dû rassembler d’abord au sein de sa famille politique qui est supposée être le Mouvement du 5 juin, ensuite réunir la classe politique et la société civile autour des vastes chantiers des réformes. Désormais en brouille avec le M5 RFP et surtout avec l’ensemble de la classe politique malienne, en divorce avec la CEDEAO et la communauté internationale, en pas de tortue dans les réformes, que reste-t-il aujourd’hui au PM ?

Youssouf Sissoko

DEFENSE NATIONALE : Des équipements militaires de pointe pour accompagner la montée en puissance des FAMa

Pour mieux accompagner la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa), un premier lot de matériels militaires a été réceptionné, le mercredi 30 mars 2022 par le ministre de la Défense et des Anciens combattants (MDAC) à l’aéroport international «Modibo Keita-Sénou» de Bamako. Ces nouveaux matériels joueront un rôle très essentiel dans le renforcement des capacités opérationnelles des FAMa dans leur mission de sécurisation des personnes et de leurs biens. Ces équipements sont composés, entre autres, d’hélicoptères de combat, des radars dernière génération et beaucoup d’autres matériels nécessaires dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

«Aujourd’hui, nous pouvons dire avec fierté que notre Armée nationale est capable d’opérer en toute autonomie sans demander de l’aide à qui que ce soit», a martelé le ministre Sadio Camara. Il a aussi exprimé sa gratitude envers les autorités de la transition d’avoir fait de la sécurité leur priorité. L’arrivée de ces équipements purement militaires contribuera à la réussite des opérations des FAMa à travers le «Plan Maliko», l’opération «Kèlètigui»…

H.C

MALI, MONTEE EN PUISSANCE DES FAMA APRES BARKHANE ET SES SUPPLETIFS : des djihadistes neutralisés par centaines

Une avancée notoire dans la lutte contre le terrorisme au centre du Mali. L’armée malienne vient d’enregistrer une autre victoire contre les forces du mal dans la localité de Moura cercle de Djenné. Ces nouveaux exploits réalisés par les FAMa durant les dernières semaines dans le Cercle de Djenné entrent bien dans le cadre de la  lutte contre le terrorisme au centre comme un peu partout sur toute l’étendue du territoire national. Ils ont permis également de donner raison à nos autorités qui ont fait le choix de se tourner vers d’autres partenaires comme la Russie au détriment de la France pour éradiquer le mal qu’est le terrorisme. Victimes des graves accusations d’exactions contre les civils, les FAMa doivent-elles céder à la campagne de provocation et de propagande, faite par des forces extérieures avec comme seul objectif ternir l’image des forces de défense et de sécurité du Mali et surtout saper le moral des troupes ?  

 C’est par un communiqué du Chef d’Etat-major général des Armées maliennes que l’opinion nationale et internationale a été informée qu’au cours d’une opération aéroportée, menée sur la base des renseignements bien fournis, plusieurs terroristes ont été neutralisés et des équipements militaires saisis.  Le chef d’Etat-major général, en réactions aux graves accusations portées contre les FAMa et qui sont relatives au massacre des civils et à une épuration ethnique, a été on ne peut plus clair sur la nature des victimes qui sont des terroristes.  A la lumière de ce communiqué du Chef d’Etat-major général des Armées, il ressort que du 23 mars au 31 mars 2022, une opération d’opportunité aéroterrestre de grande envergure a été menée dans la zone de Moura à 17 kilomètres au Nord-est de Kouakourou dans le Cercle de Djenné. D’après ce communiqué, cette opération fait suite à des renseignements bien précis qui ont permis de localiser la tenue d’une rencontre entre différents katibats  à Moura, fief des terroristes depuis quelques années. Et d’indiquer qu’une combinaison d’actions d’aéroterrestres, en l’occurrence des forces au sol et les troupes aéroportées notamment les forces spéciales, a permis d’infliger des lourdes pertes aux forces du mal avec un bilan très lourd : « 203 combattants des GAT (groupes armés terroristes) neutralisés avec une interpellation de 51 personnes ». A cela, précise le communiqué, s’ajoute un bilan matériel de : « 200 motos brulées et saisies, d’importantes quantités d’armes et de munitions récupérées ». Comment, diantre, pourrait-on accuser les forces de défense et de sécurité maliennes d’exactions sans aucune preuve ? Comment une armée composée d’hommes et de femmes bien formés peut-elle ignorer les principes de base d’une guerre au point de commettre des exactions sur la population civile ? Du début de la crise Malienne à nos jours, qui a payé un lourd tribut plus que les FAMa ? Beaucoup d’entre elles sont tombées sur le champ de l’honneur en défendant leur patrie et surtout son intégrité territoriale, les personnes et leurs biens. Les FAMa ont toujours fait preuve de professionnalisme et ont été regardant vis-à-vis des Droits de l’homme et du droit humanitaire. Donc ces fallacieuses accusations seraient l’œuvre de nos ennemis comme la France et ses alliés.

En effet, Les djihadistes et leurs chefs, comme à l’accoutumée, s’étaient réunis dans la forêt pour le partage de la zakat, impôts imposés en espèces ou en nature aux populations de la contrée. C’est au moment de ce partage de butins, que l’armée malienne informée, les a encerclés avec 4 hélicoptères de combat et un avion de transport de troupe. On peut être opposé à la gouvernance, à la gestion d’un régime où d’une transition mais jamais on ne doit s’attaquer à ceux qui périssent, qui se sacrifient, qui laissent leurs familles respectives derrière eux pour défendre la nation. Les forces de défense et de sécurité du Mali font la fierté de la population aujourd’hui, surtout après huit ans d’insécurité généralisée et de mal gouvernance du régime précédent. Toutes ces prouesses sont l’œuvre des hommes qui nous gouvernent aujourd’hui. Donc beaucoup semblent ignorer que le Mali-Koura n’est pas juste un vain mot ou un slogan creux, mais une réalité.

En somme, Le peuple malien, reconnaissant les grands sacrifices consentis, félicite les FAMa pour leur disponibilité, leur engagement et leur abnégation à Défendre le territoire national, à protéger les personnes et leurs biens et à lutter contre le terrorisme. Ainsi pour ne pas céder à la panique et à la désinformation, l’Etat-major et toutes les autorités invitent les populations à la retenue contre les spéculations diffamatoires à l’encontre des FAMa.

Assitan DIAKITE

Edito : Les FAMA, dernier espoir d’un peuple martyr

Les forces de Défense et de sécurité du Mali, FAMA, font l’objet d’accusations graves d’exactions contre les civils, par la France et ses alliés, après les opérations réussies de Moura dans le cercle de Djenné. Ces gravissimes accusations portées contre l’armée malienne sont-elles faites à dessein pour saper le moral des troupes qui montent véritablement en puissance depuis plus de quatre mois ? La France a-t-elle digéré son humiliation d’être chassée comme un mal propre par une de ses ex colonies ? en attendant la fin des enquêtes chacun peut disserter sur le sujet en sa manière.

On peut affirmer sans risque de se tromper que la France et ses alliés n’ont pas du tout digéré le choix politique fait par les autorités maliennes, lequel choix exclut totalement l’ancienne puissance coloniale et ses alliés occidentaux de la gestion de la crise liée au terrorisme et surtout du débat politique. Ainsi pour se venger et faire en sorte que la transition malienne échoue, ils ont commencé à faire une campagne de diabolisation contre la société privée Russe Wagner. Qu’ils accusent d’être des mercenaires sans foi ni loi. Une campagne médiatique à outrance a été organisée par les médias à la solde de la France. Les accusations d’exactions s’inscrivent en droite ligne de cette dynamique de diabolisation et de dénigrement des FAMA qui malgré tout ont fait en moins de cinq mois ce que les forces étrangères réunies n’ont pas pu en en huit ans. Donc il y a forcément une campagne d’intoxication, de désinformation et de diabolisation de l’armée malienne et leurs partenaires russes. Ces accusations n’ont d’autres objectifs que de saper le moral de troupes. L’ennemi est en débandade totale, la peur a changé de camp, cette montée en puissance fait forcément des jaloux.

A la question de savoir est ce que l’armée malienne est exempte de reproches quant à sa présumée implication dans des exactions des civils, les résultats des enquêtes le prouveront, mais d’ores et déjà la hiérarchie militaire est interpellée. S’il s’avère réel que des brebis galeuses, comme elles en existent partout, ont commis une quelconque exaction elles doivent subir la rigueur de la loi, car le Mali Koura doit être synonyme d’impunité et de fermeté. En attendant les résultats des enquêtes l’armée continuera à avoir le soutien d’une frange importante du peuple qui voit surtout en elle un outil de défense de l’intégrité territoriale et de la souveraineté retrouvée. Aujourd’hui nombreux sont les maliens qui pensent que même si les enquêtes venaient à reconnaitre la responsabilité de l’armée dans des bavures, elle aura toujours le soutien du peuple, car toutes les grandes armées du monde ont commis les mêmes bavures et exactions dans les théâtres des opérations, soit volontairement ou non. C’est le cas de la France au Mali, en Côte d’Ivoire, en Algérie et même en Centre Afrique. Que dire des escadrons de la mort cachés sous le vocable des Blacks Waters, une société privée américaine qui a commis des exactions en Irak et en Afghanistan.

En somme, pour un pays qui a été traumatisé par plus d’une décennie de guerre contre le terrorisme, il est très difficile pour ce pays, qui commence à voir le bout du tunnel, d’accepter qu’on jette en pâture son armée qui lui donne le sourire. Mais il serait bon que nos porteurs d’uniformes méditent cette citation de Rabalais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » donc une moralisation et une observation des principes des droits de l’homme s’impose.

Youssouf Sissoko