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Décision de révocation du mandat de Président du Comité stratégique du M5-RFP confié à Choguel Kokalla Maiga

Le Comité Stratégique du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP):

– réuni en session extraordinaire ce mardi 5 mars 2024 pour examiner les suites réservées par Choguel Kokalla Maiga aux demandes l’invitant à se hisser à la hauteur de ses responsabilités ;

– Constatant l’expiration du délai qui lui a été imparti pour ramener la cohésion et la sérénité au sein du M5-RFP ;

– Regrettant au contraire les propos injurieux et diffamatoires de ses porte-voix attitrés ;

DÉCIDE DE REVOQUER PUREMENT, SIMPLEMENT ET DÉMOCRATIQUEMENT LE MANDAT DE PRÉSIDENT DU COMITÉ STRATÉGIQUE DU M5-RFP INITIALEMENT CONFIÉ A CHOGUEL KOKALLA MAIGA.

Bamako, le 5 mars 2024
Pour le Comité Stratégique

Imam Oumarou Diarra
Vice-président par intérim

Attaques terroristes au Mali : les FAMA ripostent et neutralisent de nombreux terroristes

Dans la matinée du 28 janvier 2024, plusieurs terroristes ont attaqué simultanément les villages de Fabacoura et de Bouyagui-were, au Mali. Ils ont fait des victimes parmi les populations, pillé leurs biens et emporté plusieurs têtes de bétails.
Alerté, le vecteur aérien a repéré la base des terroristes dans une forêt située au nord du village de Bassaro-Were. Une frappe précise a détruit cette base, neutralisant de nombreux terroristes.

Le M5-RFP Appelle à l’Abandon de l’Accord d’Alger pour la Paix au Mali et Encourage l’Unité Nationale

Le Comité Stratégique du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), réuni en session ordinaire jeudi 4 janvier 2024, demande instamment aux autorités de la Transition de dénoncer l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger qui, malgré les concessions faites et les efforts consentis, n’a pu apporter ni la Paix, ni la Réconciliation encore moins la Stabilité de notre pays. Ainsi l’Accord a montré toutes ses limites.

Au demeurant le constat de l’impasse à laquelle il a mené a été fait de façon unanime par toutes ses parties prenantes à savoir le gouvernement du Mali, les mouvements signataires et le Comité de suivi.

Dès lors il appartient au peuple malien, souverain, de se libérer d’un tel fardeau et d’envisager d’autres pistes pour réaliser l’union nationale qui devrait parachever l’unité territoriale conquise de haute lutte après le retour de Kidal dans la République.

Aussi, le Comité Stratégique du M5-RFP, tout en encourageant les initiatives de dialogue inter-Maliens, propose l’abandon pur et simple de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger et invite le gouvernement de la Transition à faire face à l’assistance aux Populations maliennes de toute urgence sur toute l’étendue du territoire national, à leur sécurité et au retour aussi bien des réfugiés, des déplacés que des services sociaux de base.

Le M5-RFP, salue l’engagement des Autorités de Transition et demande au Peuple malien de demeurer mobilisé pour un Mali uni, souverain et prospère.

Qu’Allah Bénisse le Mali et Protège les Maliens!

Bamako, le 05 janvier 2024

Comité Stratégique du M5-RFP

le Vice-président
Bouba K. TRAORE

Flash Info: Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont pris position dans la ville de Kidal

Le Chef d’état-major général des Armées informe l’opinion nationale et internationale que les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont pris position dans la ville de Kidal ce mardi 14 novembre 2023.

Il appelle la population au calme et à la sérénité. Le Chef d’état-major général des Armées rassure les populations que toutes les dispositions sont prises pour assurer leur sécurité et les invite à suivre les instructions des Forces Armées Maliennes (FAMa).

Les opérations de sécurisation se poursuivent.

Unis, nous vaincrons !

14 novembre 2023

DEFENSE : les FAMa changent de posture

Plus rien ne doit échapper aux militaires qui ont entrepris une nouvelle campagne de surveillance dans les régions du centre. Ainsi, dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens dans la région de Mopti et environnants, les autorités militaires de la région ont lancé, mardi 20 septembre 2022, une grande opération militaire dénommée « Dugulakana ».

Selon les responsables militaires, l’opération est coordonnée par l’Etat-major général des armées, et vise à mettre fin au regain des activités des groupes armés dans la zone et en plus à protéger les populations et leurs biens. Plusieurs actions civilo-militaires ont déjà été menées au cours de cette opération jugée salutaire par les populations de la Venise malienne.

Désormais, durant une semaine, les forces armées de défense et de sécurité de la région de Mopti vont minutieusement mener un large ratissage le long de la ville et ses environnants. L’objectif est de faciliter la libre circulation des personnes et de leurs biens dans le secteur.  Selon le commandant du secteur 4 de l’opération Maliko, le colonel Karim Traoré, l’Opération « Dugulakana » permet de faire face à tous ce qui est menace en direction des deux grandes villes de la région ».

Dans son intervention, indiquera-t-il, les FAMa dans le cadre du plan Maliko ont pour mission la sauvegarde de l’intégrité du territoire, la protection des personnes et de leurs biens sans oublier la participation au développement. Compte tenu des menaces qui sévissent, poursuivra-t-il, la mise en œuvre d’une telle opération était devenue plus que nécessaire. Il s’agit précisément pour les FAMa de permettre à la population locale de vaquer librement à ses occupations sans aucune crainte.

D’autre part, le rôle de la population civile est très important pour la réussite de cette opération. Pour cela, ajoute le colonel Traoré, la population doit permettre d’anticiper beaucoup d’actions des groupes armés terroristes ou des personnes mal intentionnées. Selon la hiérarchie militaire, la force des FAMa, c’est de pouvoir accompagner sa population et que cette même population l’accepte.

Guerre médiatique déclenchée

La montée en puissance des FAMa a déclenché un bras de fer entre les autorités françaises et la transition. Ce conflit a connu un tournant décisif avec les dernières déclarations de l’Elysée. Emmanuel Macron a ainsi publiquement appelé à l’offensive médiatique contre les attaques contre la France sur les réseaux sociaux. Mais le drame est que le président français a sollicité la mise à contribution du réseau France médias pour contrer les critiques en Afrique contre son pays. Dès le lendemain, on a commencé à voir des accusations graves contre l’armée malienne et ses soutiens dans la lutte contre le terrorisme.

Dans ce contexte, beaucoup doutent de la véracité des accusations de viol sur des femmes que la presse française impute aux forces maliennes. Ces accusations auraient eu des retentissements profonds si les déclarations de Macron sur l’offensive médiatique n’étaient pas venues semer le doute. Très rapidement, les Maliens ont lié les accusations de viol à la propagande française, un pays chassé du Mali pour incompétence dans la lutte contre le terrorisme après 9 ans d’essai. Ce qui est surprenant, c’est que les accusations de viol n’ont jamais été étayées par des sources locales dignes de foi.

En effet, on a du mal à imaginer les soldats maliens conduire des soldats russes dans les villages afin de violer leurs sœurs. Selon plusieurs analystes maliens, on est en face d’un montage grotesque sorti du fantasme des propagandistes de l’Elysée qui ne connaissent rien des réalités socioculturelles du Mali. L’objectif de la propagande médiatique française est de diaboliser les forces armées maliennes et leurs soutiens dont les résultats militaires contre les terroristes sont visibles.

Avant les accusations de violences sexuelles, les médias français ont été critiqués par les autorités maliennes pour avoir incité à la haine. RFI et France 24 sont actuellement interdites au Mali pour avoir diffusé des informations visant à monter les ethnies maliennes les unes contre les autres. Le gouvernement malien est allé jusqu’à comparer le travail des médias français au rôle joué par la radio Mille Collines dans le génocide au Rwanda, dans les années 1995.

Une chose est certaine, la France a perdu la bataille de l’opinion au Mali et en Afrique, et la communication de l’Elysée y est pour quelque chose. Baromètres des opinions africaines, les réseaux sociaux répliquent aux autorités françaises à chaque fois que les médias rapportent des faits graves au sujet des présumés exactions des forces armées maliennes contre les populations. Beaucoup indiquent que les autorités françaises ne peuvent pas aimer les Maliens mieux que les Maliens eux-mêmes.

Des renforts se préparent

L’armée renforce au même moment ses assises opérationnelles avec de nouvelles récures. La cérémonie de remise de diplôme de la 15ème promotion du Cours des Futurs Commandants d’Unité (CFCU) a eu lieu vendredi 16 septembre 2022, à la Place d’armes du Centre d’instruction Boubacar Sada Sy de Koulikoro. Elle s’est déroulée en présence du commandant du Centre d’Instruction Boubacar Sada Sy, le Colonel-major Yacouba Z Traoré et plusieurs autres personnalités militaires, paramilitaires et civiles de la région de Koulikoro.

La 15ème promotion aujourd’hui mise à l’honneur compte 29 stagiaires dont 2 personnels féminins. Durant 4 mois, ces lieutenants et capitaines de l’Armée de Terre, de la Garde Nationale, de l’Armée de l’Air de la Gendarmerie Nationale, du Génie Militaire, de la DTTA, de la DSSA et du Matériel se sont familiarisés avec des matières telles que : la tactique, la topographie, le leadership, etc. Le major de la promotion est le capitaine Tapa Diallo avec une moyenne de 16,984. Il est secondé par le capitaine Seydou Traoré avec une moyenne de 16,696 suivi du Lieutenant Lassine Sissoko, 3ème avec une moyenne de 16,619.

Nampaga KONE

UNE CRISE SOCIALE GRAVISSIME EN PERSPECTIVE AU MALI : L’arbre de la montée en puissance des FAMA ne doit pas cacher l’immense forêt de la misère du peuple

L’on ne se fatiguera jamais d’applaudir les forces de défense et de sécurité pour leurs immenses  prouesses dans le complexe et délicat combat contre les terroristes. Lentement mais surement elles montent en puissance au grand bonheur des populations sinistrées du nord, du centre, d’Est et de l’Ouest  du Mali qui paient depuis plus de 9 ans un lourd tribut. La liesse populaire qui accompagne les tangibles résultats est en passe de s’estomper à cause de la misère noire qui s’abat sur la population malienne. Le grand espoir né de la prise du pouvoir par l’armée s’étiole progressivement avant de se briser dans le vaste océan de misère qui frappe une large frange de la population. Va-t-on continuer à applaudir les nouveaux maîtres du Mali quand la faim et la soif frappent à la porte des citoyens ? Le risque d’une révolte sociale n’est-il pas imminent ?

Toutes les couches socioéconomiques, voir professionnelles sentent la crise sociale et elles sont menacées par l’extrême  pauvreté.  Cette situation suscite déjà des remous qui présagent d’un lendemain tumultueux. Les populations sont sur le qui-vive et  les prémices d’une agitation sociale sont  désormais visibles. Tous les fronts socioéconomiques sont en ébullition. Des cotonculteurs, aux   paysans classiques, en passant par les éleveurs, les opérateurs économiques, les étudiants, les enseignants, bref l’atmosphère est loin d’être bon enfant au Mali. Le hic est qu’il n y a aucune lueur d’espoir, bien au contraire l’on constate même une exacerbation de la crise avec les prix des denrées de première nécessité qui prennent l’ascenseur, alors que le revenu s’affaiblisse. La crise sociale gravissime  semble être inévitable, car les gouvernants ne font pas assez pour atténuer la souffrance des citoyens. S’il est indéniable que la guerre Russo-Ukrainienne est l’une des causes de la crise mondiale actuelle, il est tout aussi évident que les autorités de la transition ont leur grande part de responsabilité dans son exacerbation, à cause de leurs choix politiques hasardeux. Elles ont tourné le dos aux principaux bailleurs de fonds au nom d’une souveraineté qui ne relève que du populisme. Les autorités de la transition ont pris de décisions qui sont loin d’être bénéfiques pour le peuple, car elles isolent non seulement le Mali, mais aussi et surtout le privent de certains droits.

Va-t-on continuer à applaudir les nouveaux maîtres du Mali quand la faim et la soif frappent à la porte des citoyens ?

Malgré la montée en puissance de l’armée malienne, et qui plus est donne une lueur d’espoir aux populations victimes des terroristes, il serait difficile que le peuple continue d’applaudir les tenants du pouvoir, qui voient d’ailleurs leur popularité s’effriter à cause de la crise sociale alarmante. La menace d’une mauvaise récolte  est plausible maintenant, à cause de l’insuffisante fourniture en intrants agricoles surtout dans les zones rizicoles et cotonnières. Les acteurs de ces deux filières ont beau tiré la sonnette d’alarme la réponse du gouvernement a été décevante, un scandale serait même lié à l’attribution du marché d’engrains au sein du ministère de tutelle. Il n y a pas que les agriculteurs qui souffrent, il y a également les opérateurs économiques, qui subissent la récession économique et souffrent d’un manque de soutien de l’Etat. Beaucoup d’opérateurs privés ont mis la clef sous le paillasson faute de marchés et d’opportunités d’affaires. Comme un malheur n’arrive jamais seul la crise sociale a engendré la cherté de la vie et l’extrême pauvreté même des agents de l’Etat, appelés fonctionnaires. Les étudiants de l’école de Médecine, de pharmacie et d’Odonto stomatologie ont battu le pavé la semaine dernière pour réclamer 4 mois d’arriérés de bourses, ceux de l’Institut de Formation des Maîtres, IFM sont entrés dans leurs droits après quelques moments de grève. Quid des enseignants du secondaire général, technique et professionnel, comme ceux du fondamental et du préscolaire qui menacent de perturber l’année scolaire si on n’appliquait pas intégralement l’article 39. L’UNTM restera-t-elle en marge, de l’évolution de la crise qui frappe ses militants, elle qui est la principale centrale syndicale des travailleurs du Mali ?  La réponse est certainement non, étant entendu que les militants de cette centrale sont également les premiers à subir les affres de la vie chère.

Le risque d’une révolte n’est-il pas imminent ?

Gouverner étant prévenir, les autorités de la transition doivent non seulement parer au plus pressé en anticipant avec des mesures urgentes pour soulager la souffrance de la population, mais aussi et surtout  prendre langue avec les syndicats qui, il faut le reconnaitre, ont consenti d’énormes sacrifices en mettant sous boisseau leurs revendications en guise de soutien à la transition et sont aujourd’hui à bout de souffle. Donc il faut convenir avec eux d’un plan d’anticipation et d’amélioration. Dans le cas contraire le risque d’une révolte est plus que palpable.

Youssouf Sissoko

RAPPORTS DES FORCES ONUSIENNES SUR LES FAMA: Quand la MINUSMA se ridiculise

Les rapports trimestriels de la MINUSMA incriminant nos militaires font de vives tensions au sein de l’opinion.  Pour cause, les données  desdits  rapports   seraient  celles  publiées par les médias français   couvrant ainsi,   des atrocités terroristes  sur les civils.   Bien que la préservation des droits de l’homme  soit  une nécessité mais en faire un règlement de comptes  politiques   seraient  encore  plus  ridicules.

Dans   les  pays   où les  conflits règnent,   les  questions des droits de l’homme se posent  et sont prises au sérieux.   Elles soumettent   une  limite  aux pouvoirs  publics  et aux  groupes  belligérants   à respecter   sans quoi,   des poursuites  judiciaires   pourraient  intervenir  à tout moment.  Notamment,  il s’agit entre autres,   des   tortures  carcérales,   des  traitements   inhumains   y  compris  des lois interdisant   les principes de réciprocité d’un  pays à l’autre  comme armes de répressions  diplomatiques  et  culturelles.     Par  ailleurs,  en dépit  des contextes sécuritaires complexes,   les  personnes   travaillant dans le domaine  doivent  avoir des mains libres  par rapport   aux éventuelles  enquêtes , en faire si possible  comme  ça se passe ailleurs,    des  dénonciations   en tenant compte des réalités sur le terrain.   Toutefois,  le respect   de  ces   aspects  fondamentaux  de la part de   nos  soldats  sont  témoignés  par  la hiérarchie militaire   à travers  des   différents   communiqués   sur les théâtres des opérations.   De même,    la MINUSMA   semble avoir  tiré de côté   dans l’élaboration  de   son  récent  rapport  sur   l’armée malienne  dans lequel,  elle   l’accuserait   d’avoir  commis  des exactions contre des civils.  Et   ces  accusations  jugées   » fortuites  »  ont été   rejetées  non seulement  par la direction de l’information et des relations publiques de l’armée ( DIRPA) mais également par une grande  partie  de la société civile  dont certains indiquent qu’il s’agirait plutôt   d’un ancien rapport contesté  et  fourni par la France.   Un pays   qui,  sur fond de crise   avec les autorités de la transition,   a été contraint de retirer ses soldats   pour insatisfaction de  résultats.  Aussi,  dans ledit rapport,   l’on  perçoit  l’absence des atrocités terroristes contre les civils  encore  moins,  des cas de viols  et des   braquages.    Pour  finir,  les   questions  des  droits de l’homme ne devraient pas être   un mécanisme  d’instrumentalisation, à   des fins politiques    inavouées  et les  attitudes  de la  MINUSMA  donneraient   davantage   raison à ceux qui réclament son départ immédiat.

Yacouba COULIBALY

Mali: Les FAMa neutralisent 14 terroristes et plusieurs matériels récupérés

L’Etat-major Général des Armées informe l’opinion que la dynamique offensive des FAMa se renforce davantage par la recherche des terroristes et la destruction de leurs sanctuaires dans le cadre du plan Maliko et de l’Opération Kèlètigui. Depuis le dernier communiqué hebdomadaire en date du 19 juillet 2022 et après des actions désespérées des groupes terroristes, les FAMa ont consolidé les succès tactiques avec des actions majeures contre des ennemis de plus en plus fébriles.

“SUR LE THEATRE CENTRE DE L’OPERATION MALIKO

Les priorités opérationnelles ont été orientées sur la stabilisation du secteur de Sokolo et le reste du théâtre Centre dont les actions majeures se sont déclinées comme suit :

Le 29 juillet 2022, interpellation par les FAMa de 03 présumés guetteurs des terroristes dans le secteur de Boni avec 01 moto et des talkies walkies récupérés.

Le 30 juillet 2022, les FAMa ont mené une reconnaissance offensive, non loin de la localité de Sokolo dont le bilan est de 02 terroristes neutralisés et 01 autre blessé. Beaucoup de matériels et de la cocaïne ont été également saisis.

Le 30 juillet 2022, une patrouille FAMa en reconnaissance offensive dans 03 villages aux alentours de Sokolo, notamment à Famabougou, Seguendara et Diadian, a neutralisé 03 terroristes et blessé 02 autres qui ont fui. Elle a par ailleurs récupéré 04 motos et brulé 01.

Le 31 juillet 2022, arrestation par les FAMa de 02 individus à Sarakala, à proximité du pont barrage de Markala en possession d’une arme artisanale avec des munitions. Ils ont été mis à la disposition de la Brigade Territoriale de Markala pour des investigations.

Le 31 juillet 2022, une section du GTIA Kèlètigui de Sokolo a effectué une mission de reconnaissance offensive dans les villages de Uemoa, Karka et Mbentié au cours de laquelle 01 terroriste a été neutralisé.

Le 31 juillet 2022, après une frappe aérienne dans la forêt abritant une base terroriste dans le secteur de Malgou à environ 09 Km au Sud de Mondoro, une patrouille FAMa a fouillé ladite forêt et a récupéré 18 motos, 01 tricycle rempli de vivres calcinés et plusieurs caisses de munitions brulées.

Le 02 août 2022, un détachement FAMa, au cours d’une opération, a détruit une base GAT dans les alentours de Koramembougou, non loin de Sokolo, avec 03 terroristes neutralisés, plusieurs armes lourdes et 01 véhicule KIA récupérés.

Le 03 août 2022, une patrouille FAMa, dans le secteur de Boni à environ 30 Km à l’Est, a procédé à une opération d’opportunité dont le bilan est de 05 terroristes neutralisés, 01 fusil avec cartouches, 07 motos brulées, 02 radios, 04 chargeurs de radios, 07 téléphones et plusieurs autres matériels récupérés. 01 otage, trouvé enchainé entre les mains des groupes terroristes a été également libéré.

Egalement le 03 août 2022, une reconnaissance offensive FAMa avec couverture et appui-feu aériens a été lancée contre des groupes terroristes dans le secteur de Segué, Niondo et environs. Le bilan fait état de :

01 PM, Of FM, 02 Carabines, 10 Fusils de chasse, 01 caissette de 7,62mm, des cartouches en vrac pour fusils de chasse, 04 détonateurs :
13 motos, 05 talkies Walkies avec 01 chargeur ;

300 kg de fonio, 06 bidons d’huile de 20 litres, 01 sac de 50 kg de sucre 02 grands cartons de thé, 01 carton de maggy, 04 sacs de 50 kg de riz ;
Of poste téléviseur, 01 machine à coudre et autres petits matériels.

“SUR LE THEATRE EST DE L’OPERATION MALIKO

Les priorités opérationnelles ont porté sur la consolidation des positions FAMa notamment à Ménaka et Tessalit et sur la précision des renseignements et les recherches des terroristes.

Le commandant du Théâtre Est de l’opération Maliko a conduit, avec son commandant de la Région Militaire n°7, une visite opérationnelle à Tessalit en vue de s’enquérir des conditions de vie et de travail des militaires y déployés et s’imprégner de visu du dispositif sécuritaire.

Le 02 août 2022, Interpellation de 08 présumés terroristes à Hombori par une patrouille FAMa. Après vérification faite par la prévôté, 06 ont été relâchés et les deux autres soupçonnés d’héberger des GAT sont retenus pour des besoins d’enquêtes.

” ENZONE SUD

Dans les régions de Koutiala, Bougouni, Nara et Sikasso, les priorités opérationnelles ont porté sur la précision des renseignements et les recherches des terroristes.

L’Etat-major Général des Armées rassure la population que les FAMa ne dérogeront, en aucun instant, à leurs missions régaliennes de sauvegarde de l’intégrité de notre territoire et de protection des personnes et de leurs biens.

Par ailleurs, il rappelle que conformément aux objectifs à atteindre, les actions de recherches de renseignements, de poursuites et de neutralisations des terroristes jusque dans leurs derniers retranchements se poursuivront inéluctablement.

Bamako, le 04 août 2022

CLASHES AU SEIN DU M5-RFP : Les alliances contre-nature sont mort-nées !

Le divorce est visiblement consommé entre les clans antagonistes du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). En effet, de nombreux camarades de lutte de Choguel Kokalla Maïga étaient devant la presse mercredi dernier (3 août 2022) pour dénoncer  la gestion «clanique et clivante» du comité stratégique du M5-Rfp.  Ils ont surtout appelé à  un nouveau «sursaut patriotique» sans l’actuel chef du gouvernement de transition. Cette rupture était prévisible d’autant plus que ce mouvement était un condensé de forces aux ambitions inavouées et aux intérêts antagonistes. Obliger feu Ibrahima Kéita dit «IBK» à démissionner semblait être leur seul point de convergence.

«Le M5-RFP Mali Koura ne reconnaît plus l’autorité de Choguel en tant que président du Comité stratégique», a déclaré mercredi dernier (3 août 2022) Me Mohamed Ali Bathily en lisant une déclaration face à la presse. Comme c’était prévisible, la gestion du pouvoir a provoqué la rupture entre ceux qui ont combattu le régime de feu Ibrahim Boubacar Kéita en offrant l’occasion aux militaires de le renverser le 18 août 2022.

Nous l’avions dit dès le début de cette lutte que le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) n’était pas une alternative crédible au départ du président Ibrahim Boubacar Kéita (paix à son âme). Pousser IBK à la démission semblait, à nos yeux, la seule ligne de convergence entre les «forces patriotiques».

D’ailleurs, ses leaders étaient embrassés chaque fois qu’on leur demandait quel est le projet de société qu’ils comptaient soumettre aux Maliens si IBK démissionnait ? Une question qui n’a jamais eu une réponse satisfaisante. Et une fois cet objectif atteint (chute d’IBK), les divergences ont commencé en fonction des ambitions des leaders de chaque composante. Il y a ceux pour qui le changement est un sacerdoce et les opportunistes prêts à s’adapter à toutes les situations sociopolitiques pourvu que cela leur rapporte quelque chose.

Le M5-Rfp était une alliance mort-née à cause des organisations qui la composent. Certains y étaient parce que cette «lutte» leur offrait une occasion inespérée de régler leurs comptes  avec le défunt président parce qu’ils ont été écartés de la table du banquet, pardon, de la gestion du pays. Pour d’autres, il fallait se venger de lui parce que leur espoir d’occuper des responsabilités tant désirées n’avait pas été comblé… Et enfin, il y avait aussi ceux qui étaient réellement engagés sur ce front de la contestation par conviction. Ils sont réellement engagés pour le changement et ils ne sont pas prêts à faire de concession pour y parvenir. Ce sont eux qui se sont rapidement retrouvés à l’étroit au sein du Comité stratégique du M5-Rfp depuis que le président de cette instance a été nommé à la Primature.

A peine qu’IBK était tombé que les divergences sont apparues aux sein de mouvements hétéroclites avec des «forces patriotiques» aux intérêts et aux ambitions diamétralement opposées. Contestée dans sa propre chapelle (CMAS), l’autorité morale (l’Imam Mahmoud Dicko) a été le premier à être mis sur la touche. Ces divergences se sont accentuées lorsque, à la faveur de la rectification amorcée le 24 mai 2021, les «Colonels» ont décidé de confier la Primature au M5-Rfp en rupture totale avec les autorités de la transition au point de saisir la justice pour contester la mise en place du Conseil national de la Transition (CNT). Et cela sur fonds de la menace de reprendre les activités subversives sur la Place de l’indépendance. Et le choix est tombé sur Choguel Kokalla Maïga. Non sans faire grincer des dents à l’interne.

Il s’est aussitôt «livré à un travail fractionnel» afin de fragiliser les mouvements et organisations qui ne comptaient pas lui apporter un soutien complaisant à la Primature. On comprend alors aujourd’hui que la grande partie des leaders du cercle de soutien à Choguel au sein du mouvement soit en rupture de banc avec leurs organisations mandataires.

Le fossé n’a cessé de s’étendre parce que les intérêts et les ambitions ne pouvaient plus être réconciliés. Au finish, chacun a pris ses distances pour finalement aboutir au divorce entre ceux qui se sont alliés pour écourter le second mandat d’IBK. Est-il encore possible de sauver les meubles par le dialogue ? Même si rien n’est impossible en politique, il serait difficile que les anciens alliés puissent fumer le calumet de la paix de si tôt !

Naby