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COMMUNIQUÉ N°0022-2023/ CDM DE CONDAMNATION SUR LA COLLABORATION DE LA CMA AVEC LES TERRORISTES

Le Collectif pour la Défense des Militaires (CDM) félicite les Autorités qui, dans le cadre de la poursuite des opérations Militaires pour la Reconquête du pays, ont mises aux arrêts une douzaine de terroristes de grands chemins, le 23 Avril dernier dans plusieurs secteurs de Ménaka

Le CDM Condamne par ailleurs la déclaration de la cma qui dans un Communiqué en date du 27 Avril 2023, déplore les arrestations tout en affirmant que les assaillants interpellés sont des membres de la CMA et du MOC, toute chose qui confirme la collaboration entre la CMA et les terroristes.

Le porte-parole terroriste de la CMA, Almou Ag Mohamed, tente ainsi de blanchir ces auteurs qui ont les mains souillées du sang des pauvres citoyens.

Par cet acte, la CMA vient de confirmer ces relations louches avec les terroristes, chose qui ne saurait prospérer, vu l’engagement et la détermination des plus hautes autorités à mettre tous les ennemis de la République hors de nos frontières ou à défaut, les détruire.

Le CDM a toujours dénoncé, le fait que la CMA travaille en intelligence avec les groupes terroristes.

Il est ,aujourd’hui, indéniable que vouloir créer une différence entre les éléments de la CMA et les terroristes n’est pas possible vu la duplicité de ces mouvements qui ont un seul objectif, semer le trouble et terroriser les paisibles Populations du Nord Mali prisent en otage.

Le CDM demande aux autorités de rejeter toute question de négociation qui pourra les permettre d’ obtenir la libération des terroristes interpellés.
Le CDM exhorte les Nations Unies et la médiation internationale à prendre des dispositions utiles en vue de sanctionner les responsables de la CMA qui travaillent en intelligence avec les terroristes, conformément à l’esprit de l’Accord d’Alger.

Le CDM appelle tous les Maliens à la vigilance et à jouer la carte de la paix pour un Mali un et Indivisible.

Pour la stabilisation de notre très cher pays, chacun compte.
Ensemble nous Pouvons et Ensemble nous Vaincrons !

Bamako, le 29 -04- 2023

CELLULE DE COMMUNICATION

Communiqués de presse: PANAF lance un site Web unique en son genre pour défendre les droits artistiques en Afrique

Le Réseau panafricain pour la liberté artistique (PANAF) a lancé un nouveau site Web de ressources où les artistes et autres professionnels de la culture peuvent se tenir au courant de ses dernières activités, qui comprennent la recherche, le renforcement des capacités, le lobbying et le plaidoyer pour l’avancement des droits artistiques.

Le site Web, qui est disponible à l’adresse http://www.panaf.org, est une plate-forme numérique permettant aux artistes africains de participer à des discussions socio-politiques sans crainte de répression ainsi que de réseauter et d’échanger des idées. PANAF utilisera également la plate-forme pour partager des informations, y compris les violations des droits artistiques, et pour promouvoir des artistes socialement conscients et des contenus peu susceptibles d’être soutenus par les médias grand public.

Le site Web offre une expérience de navigation conviviale et comprend cinq sections clés :

  • La section À propos, qui présente un résumé du projet PANAF et de ses partenaires.
  • La section Projet, qui contient des informations détaillées sur les activités et les publications qui ont été réalisées dans tous les pays cibles. Cette section soutiendra également les études et les recherches d’autres organisations ayant un intérêt similaire pour le sujet.
  • La section Chatroom, qui est un espace où les créatifs peuvent discuter des droits artistiques, de la bonne gouvernance et d’autres questions de politique sociale sans craindre d’être profilés.
  • La section In-focus, qui propose des interviews d’artistes sur des sujets allant de leur travail à l’état des lieux dans leurs pays respectifs.
  • La section Adhésion, qui, grâce à une inscription gratuite, deviendra un réseau panafricain d’artistes, d’organisations de la société civile et de producteurs culturels de toutes les formes d’art et organisations. Plus d’informations sont disponibles sur la page « Rejoindre ».

« Le réseau que nous construisons grâce à l’adhésion est un mouvement de solidarité dont le continent a grand besoin – une fois que nous aurons une forte adhésion sur la plate-forme au niveau national, il sera très facile de mobiliser des campagnes de lobbying et de plaidoyer », a déclaré le fondateur de Selam et a déclaré le directeur exécutif Teshome Wondimu.

Ajoutant que : « Le réseau peut sembler être un simple acte de solidarité, mais l’impact peut être énorme. Nous sommes convaincus que nous pourrons porter ce lobbying au niveau régional, et qu’à l’avenir, tout artiste qui en deviendra victime n’aura pas à se battre seul pour ses droits, grâce au réseau.

PANAF a été dévoilé en novembre 2021 par Selam avec le soutien du Conseil suédois des arts en réponse au besoin d’une voix régionale active et inclusive dans le secteur créatif qui pourrait sensibiliser aux incidents de violations de la liberté artistique et collaborer avec les défenseurs des droits artistiques dans les régions. et les efforts nationaux de plaidoyer. Le projet est mis en œuvre avec l’aide d’organisations partenaires travaillant dans le domaine de la culture et de la société civile au Nigeria, en Gambie, au Mozambique, au Kenya, en Zambie, au Rwanda, en Ouganda et en Éthiopie, avec des plans pour s’étendre à d’autres pays et régions à l’avenir.

Pour plus d’informations, explorez le site http://www.panaf.org ou envoyez un e-mail à info@panaf.org

COMMUNIQUE DE PRESSE | Ségou : Cheko Lassana Kané apporte sa caution morale à Sentinelles Malikura

Du 17 au 18 septembre 2022, une délégation du Mouvement Sentinelles Malihura s’est rendue dans la région de Ségou sous le leadership de son président Dr. Mohamed Kassoum Djiré. Le message principal du mouvement était de rappeler à la population que la refondation du Mali entamée par le colonel Assimi Goïta, le président de la transition, est un combat qui interpelle tous les Maliens. Les habitants de Ségou ont ainsi été informés que l’une des priorités du Mouvement Sentinelles Malikura est le prochain référendum constitutionnel qui jettera les bases de la refondation du Mali.

 Pour atteindre ses objectifs, le Mouvement Sentinelles Malikura s’implante fortement dans les régions, particulièrement à Ségou, la cité des Balanza. Le grand marabout de la ville, Cheko Lassana Kané a soutenu le meeting géant organisé par la délégation dans la ville de Ségou. L’objectif de ce meeting était d’inviter la population de la ville à jouer sa partition dans le combat de la refondation du Mali et de soutenir l’engagement patriotique du président de la transition, le colonel Assimi Goïta et toute la transition.

Cheko Lassana Kané, d’ordinaire connu pour sa réserve dans les affaires publiques, a clairement soutenu le Mouvement Sentienelles Malikura dirigé par Dr. Mohamed Kassoum Djiré. «Je suis engagé pour celui-là », a- t-il affirmé, se déplaçant personnellement pour raccompagner à la porte de sa résidence la délégation qu’il a reçue deux fois au cours de son déplacement à Ségou. Il a surtout fait des bénédictions pour la réussite du combat du Mouvement Sentinelles Malikura, et prodigué des conseils utiles aux membres de la délégation.

Par ailleurs, les responsables du mouvement ont rendu visite à de nombreuses autres familles traditionnelles de Ségou avant la tenue du meeting. Ils se sont rendus chez les clans maraboutiques Thiam, Tall et Djiré, qui ont réservé un accueil chaleureux à la délégation en plus des bénédictions. La délégation s’est également rendue chez Nama Traoré, le chef de la confrérie des Donso qui a expliqué qu’il adhère à la cause du Mouvement Sentinelles Malikura qui perpétue le combat que les Donso mènent depuis longtemps. La chefferie des griots et le président de la Chambre du commerce et des industries ont été aussi à l’honneur lors de la visite.

Prenant la parole lors du meeting, l’autorité morale du M5-RFP de Ségou, Cheik Tidiane Guissé, a déclaré que le combat en cours est mené par les forces du changement en Afrique. « Ce dont le Mali a besoin maintenant, c’est l’unité de tous pour soutenir la transition. Unissons-nous en mettant de côté les querelles politiques et les politiciens qui divisent les gens. Cheko Lassana Kané dit qu’il soutient la transition, de Assimi à Choguel, en passant par Malick Diaw et tous les autres responsables de la transition », a-t- il déclaré.

  Fait à Ségou le 18 Septembre 2022

 La Cellule de Communication du Mouvement Sentinelles Mali Kura

Communiqué du Conseil des ministres du mercredi 21 septembre 2022 – CM N°2022-40/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 21 septembre 2022, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– et entendu des communications.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

1. Sur le rapport du ministre des Transports et des Infrastructures, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant modification du Décret n°09-178/P-RM du 27 avril 2009 instituant la redevance pour l’émission de la lettre de voiture.
La lettre de voiture est l’écrit qui constate le contrat de transport de marchandises. Elle constitue la preuve de l’existence d’un contrat de transport de biens meubles, par lequel le transporteur s’engage principalement et moyennant rémunération à déplacer par route, d’un lieu à un autre et par le moyen d’un véhicule, la marchandise qui lui est remise par le propriétaire.
Le taux de la redevance pour l’émission de la lettre de voiture, appliqué sur tout transport routier de marchandises, demeure à ce jour l’un des plus faibles de la sous-région.
Le présent projet décret est adopté pour rehausser le taux de la redevance dans les limites conformes aux pratiques sous régionales.
Cette augmentation permettra d’accroître les ressources internes du Conseil Malien des Transporteurs Routiers et de réaliser, le long des corridors routiers et dans les agglomérations, des infrastructures de ligne, telles que les parkings, les aires de stationnement, les gares routières et les aires de service.
2. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant loi de Finances pour l’exercice 2023.
Le projet de loi de Finances 2023 est le sixième budget présenté en mode programme.
Les prévisions de recettes budgétaires pour l’exercice 2023 s’élèvent à 2 199, 908 milliards de francs CFA contre 1 982,440 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2022, soit une augmentation de 217,467 milliards de francs CFA, correspondant à une hausse de 10,97%.
Les prévisions de dépenses budgétaires pour l’exercice 2023 s’élèvent à 2 895,903 milliards de francs CFA contre 2 647,028 milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifié 2022, soit une hausse de 248,874 milliards de francs CFA, soit une progression de 9,40%.
Le Budget 2023 présente un déficit global de 695,995 milliards de FCFA contre 664,588 milliards de FCFA dans la loi de finances rectifiée 2022, soit une augmentation de 4,73%.
3. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation des parcelles de terrain, objet des Titres Fonciers n°720, n°721 et n°722 de la Commune III du District de Bamako.
Les parcelles de terrain de superficies respectives de 37 ares 16 centiares, 13 ares 20 centiares et 5 ares 9 centiares, sises à Sogonafing, sont destinées à abriter l’école, le Centre de santé communautaire et le Centre Secondaire d’Etat Civil de Koulouba.
La délocalisation de ces structures de Koulouba vers Sogonafing s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des mesures de sécurité.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

1. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication écrite relative aux modalités d’application de certaines dispositions de la loi domaniale et foncière.
Dans l’optique d’adapter la loi domaniale et foncière à son contexte, l’Ordonnance n°2020-014/PT-RM du 24 décembre 2020 a été adoptée.
Cette nouvelle loi a introduit plusieurs innovations dans la gestion domaniale et foncière.
Dans la pratique, certaines de ces innovations, pour recevoir une application correcte et uniforme de la part des services techniques, doivent être explicitées.
La présente communication est approuvée à cet effet. Elle propose des solutions de  simplification et d’harmonisation des pratiques au niveau des différents bureaux des Domaines.
2. Le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau a informé le Conseil des Ministres, des Décisions de la 58ème session ordinaire du Conseil des Ministres de l’Autorité de Développement intégré des Etats du Liptako-Gourma tenue à Niamey, le 16 septembre 2022.
Cette 58ème session ordinaire, placée sous le thème « dynamisation de l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma pour la sécurisation et le développement durable dans les Etats membres », a pris la décision de confier :
– la Présidence du Conseil des Ministres au Mali à compter du 17 septembre 2022 à travers son ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau ;
– le poste de Secrétaire exécutif par intérim, à compter du 1er octobre 2022, à Madame Hawa AW, de nationalité malienne et chargée du Projet de Stabilisation du Programme des Nations Unies pour la Développement au niveau de l’Autorité du Liptako-Gourma.
3. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le Président de la Transition, Chef de l’État a cependant rappelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Bamako, le 21 septembre 2022
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mahamadou DAGN

Message du Secrétaire général publié à l’occasion de la Journée internationale de la paix – 21 septembre 2022

La paix est une aspiration noble et essentielle, et constitue le seul chemin vers un monde meilleur et plus juste pour toutes et tous.

Pourtant, en de trop nombreux lieux, dans beaucoup trop de situations, nous ne sommes pas à la hauteur de cette quête de paix.

Cette année, le thème de la Journée internationale de la paix – « Mettre fin au racisme, Bâtir la paix » – nous rappelle que, de très diverses manières, le racisme empoisonne les cœurs et les esprits et fragilise la paix à laquelle nous aspirons toutes et tous.

Le racisme arrache aux personnes leurs droits et leur dignité. Il exacerbe les inégalités et la méfiance. Et il éloigne les gens les uns des autres à un moment où nous devons être unis, comme une seule famille humaine, afin de réparer notre monde fracturé.

Au lieu de lutter les uns contre les autres, nous devrions agir pour défaire nos véritables ennemis : le racisme, la pauvreté, les inégalités, les conflits, la crise climatique et la pandémie de COVID-19.

Nous devrions démanteler les structures qui alimentent le racisme et promouvoir les mouvements de défense des droits humains partout dans le monde.

Et nous devrions étouffer les dangereux discours de haine en réclamant, à l’unisson et sans fléchir, la vérité, l’entente et le respect mutuel.

En cette journée importante – l’occasion d’observer 24 heures de cessez-le-feu et de non-violence – nous demandons une nouvelle fois à toutes et tous de ne pas se contenter de faire taire les armes.

Nous invitons chaque personne à renouveler les liens de solidarité qui nous unissent en tant qu’êtres humains et à retrousser les manches et construire un avenir meilleur et plus pacifique.

Message du secrétaire général des Nations-Unies à l’occasion de la journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques

L’éducation est un droit humain fondamental et tient un rôle décisif dans la réalisation de la paix et du développement durable.

Malheureusement, ce droit continue d’être attaqué, en particulier dans les zones touchées par des conflits. En 2020 et 2021, la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques a dénombré plus de 5 000 cas dans lesquels des écoles et des universités avaient été la cible d’attaques ou utilisées à des fins militaires. Plus de 9 000 étudiants et éducateurs ont été tués, enlevés, arrêtés arbitrairement ou blessés. Il s’agissait pour la majorité de femmes et de filles.

Ces attaques empêchent des millions d’apprenants vulnérables d’accéder à l’éducation et exacerbent les risques de violences sexuelles et de recrutement d’enfants par des groupes armés. Il faut que cela cesse immédiatement. Les salles de classe doivent rester des lieux de paix et d’apprentissage.

Je me félicite des mesures prises par de nombreux pays pour protéger les établissements d’enseignement et celles et ceux qui en ont besoin, et je demande instamment à tous les États Membres d’approuver et de mettre en œuvre la Déclaration sur la sécurité dans les écoles. Les obligations découlant du droit international et du droit international humanitaire doivent être respectées. Il faut continuer de recenser les attaques, enquêter sur toutes celles qui sont commises et amener leurs auteurs à en répondre.

En cette Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques et en vue du Sommet sur la transformation de l’éducation qui se tiendra prochainement, œuvrons ensemble pour garantir à toutes et à tous un accès à une éducation sûre.

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Communiqué de la sixième session de haut niveau du comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger

Le Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger (CSA) a tenu sa sixième session de haut niveau à Bamako, le 2 septembre 2022, sous la présidence de M. Ramtane LAMAMRA, Ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Étranger de la République algérienne démocratique et populaire, Chef de file de la Médiation internationale, en présence des parties signataires maliennes et des membres de la Médiation internationale.

Dans son allocution d’ouverture, le Ministre Ramtane LAMAMRA, en sa qualité de Chef de file de la Médiation internationale, a salué la participation de tous les membres du CSA, soulignant le contexte encourageant et prometteur dans lequel intervient la réunion. Il a ajouté que celle-ci offrait de nouvelles opportunités de prise en charge de toutes les attentes légitimes des parties signataires dans le cadre d’une mise en œuvre diligente et effective des dispositions fondamentales de l’Accord.

La rencontre a été l’occasion pour les participants de faire le point sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger et de s’accorder sur les prochaines étapes du processus, notamment à la lumière des recommandations de la réunion de niveau décisionnel tenue à Bamako du 1er au 5 août 2022.

Les participants ont souligné l’importance de la rencontre, qui constitue un signal fort de la volonté des parties à s’engager dans une nouvelle dynamique en vue de parachever la mise en œuvre de l’Accord. Ils ont noté que la présente session est intervenue dans un contexte d’ensemble marqué par des avancées tangibles dans la conduite de la Transition.

Les participants se sont félicités des résultats positifs de la réunion de niveau décisionnel, relevant en particulier l’accord sur l’intégration, en deux phases, au sein des structures de l’État malien, y compris les forces de défense et de sécurité, de 26 000 ex-combattants ; et la mise en place d’une Commission ad hoc pour formuler des propositions concrètes et réalistes sur la gestion au cas par cas de la situation des cadres des Mouvements signataires, y compris en relation avec la question relative à la chaîne de commandement.

Soulignant l’importance cruciale que revêt le maintien de la dynamique amorcée par la réunion de niveau décisionnel, les participants ont encouragé les parties maliennes à finaliser dans les délais les plus brefs qui soient les termes de référence de la Commission ad hoc mentionnée plus haut et d’en démarrer les travaux. Les membres de la Médiation internationale ont exprimé leur disponibilité à appuyer, en tant que de besoin, les travaux de la Commission.

Les participants ont également relevé avec satisfaction les consultations en cours sur la rédaction d’une nouvelle constitution, notamment les échanges entre la Commission chargée de cette responsabilité et les Mouvements signataires. Ils ont souligné l’opportunité ainsi offerte de prendre en compte les aspects pertinents de l’Accord dont la mise en œuvre participe également de l’entreprise de refondation de l’État malien telle qu’articulée lors des Assises nationales de la refondation.

Les participants ont rappelé l’urgence de procéder au lancement des seize (16) projets de développement déjà validés et dont la Convention de financement a été signé entre le ministère de l’Économie et des Finances et les représentants des collectivités territoriales en novembre 2021. La matérialisation de ces projets permettra aux populations de bénéficier des dividendes tant attendus du processus de paix.

Les participants se sont réjouis de la désignation de quinze femmes devant siéger au sein des mécanismes de suivi de la mise en œuvre de l’Accord (trois supplémentaires au CSA et douze au sein des sous-Comités), et ce conformément aux recommandations de la 5ème session de haut niveau tenue à Kidal.

Les participants ont tous reconnu la nécessité du fonctionnement effectif et régulier du CSA et de ses structures subsidiaires, notamment les sous-Comités, conformément aux dispositions pertinentes de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Les participants ont salué les recommandations du Séminaire organisé le 16 et 17 février 2022 par l’Observateur indépendant sur l’examen de ses observations et recommandations, en vue de faciliter l’appropriation desdites recommandations par les parties signataires.

Les participants ont lancé un appel pressant à tous les membres de la communauté internationale pour qu’ils renforcent leur appui politique, technique et financier à la mise en œuvre des actions prioritaires susmentionnées en vue de parachever la mise en œuvre de l’Accord.

Bamako, le 2 septembre 2022

AMO : Seul le paiement des cotisations donne accès aux soins

Conformément à la loi n°09-015 du 26 juin 2009, instituant l’AMO, en son article 35, « l’ouverture du droit aux prestations d’Assurance Maladie Obligatoire est subordonnée au paiement préalable des cotisations. L’organisme de gestion suspend le service des prestations lorsque ce paiement n’a pas effectivement eu lieu ». L’Article 37, de la même loi libelle que « l’organisme de gestion est tenu de vérifier et de contrôler l’admissibilité des personnes assujetties et valider en permanence l’ouverture et la fermeture du droit aux prestations de l’AMO ». Dans le cadre de l’amélioration de l’accès aux soins des assurés de l’Assurance Maladie, la Direction Générale de la CANAM a pris plusieurs mesures : – Les fonctionnaires civils, municipaux, les assurés issus des forces armées et de sécurité, les parlementaires et les pensionnés du secteur privé et du secteur public ont tous leurs droits ouverts jusqu’au 31 décembre 2025. C’est-à-dire sur une période de cinq (5) ans – Pour les travailleurs régis par le code du travail, notamment les contractuels (Actifs -INPS) et les assurés volontaires qui sont à jour de cotisation, leurs droits sont ouverts tous les six (6) mois. A ce jour, la CANAM a procédé à une ouverture massive des droits des catégories suivantes d’assurés, ainsi que leurs ayants droit : – Les fonctionnaires civils ; – Les fonctionnaires des collectivités ; – Les forces armées et de sécurité ; – Les contractuels de l’Etat ; – Les pensionnés des deux secteurs (public et privé) ; – Les assurés volontaires. L’accès aux soins de santé est conditionné uniquement au paiement régulier des cotisations. Durant la période d’ouverture de droit, la CANAM se donnera les moyens de contrôler semestriellement les droits de toutes ces catégories d’assurés. Vous l’aurez constaté, la fermeture des droits des assurés concerne principalement les assurés INPS. Au niveau de ce secteur, beaucoup d’entreprises, de sociétés ne sont pas à jour du paiement de leurs cotisations. Avec l’opérationnalisation effective du nouveau progiciel Activ Premium, la gestion des droits sera automatique. Les assurés AMO pourront désormais vérifier, par SMS, leur statut avant toute prise en charge.

 

Bamako, le 30 Aout 2022

La Direction Générale

Une policière de la paix du Burkina Faso servant au Mali reçoit le Prix de la femme policière de l’année des Nations Unies 2022

New York, lundi 29 août 2022 – Les Nations Unies ont annoncé que l’adjudant-chef Alizeta Kabore Kinda du Burkina Faso recevra le 31 août 2022 le Prix de la femme policière de l’année des Nations Unies.

Le prix sera remis lors du troisième Sommet des chefs de police des Nations Unies (UNCOPS), qui se tiendra du 31 août au 1er septembre 2022 au Siège des Nations Unies.

L’adjudant-chef Kinda est actuellement le point focal pour les questions de genre au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Son travail consiste à soutenir les forces de sécurité maliennes dans la région de Ménaka afin de promouvoir et améliorer la compréhension des questions de genre, de protection de l’enfance, des droits de l’homme et de la protection des civils. Grâce à ses efforts, un plus grand nombre de victimes de violences sexuelles et de violences basées sur le genre signalent leur cas aux autorités locales et reçoivent des soins médicaux – au moins trois cas rapportées par mois contre aucun avant son arrivée. Ses efforts ont également porté sur l’augmentation du nombre de filles dans les écoles et la réduction des mariages précoces.

« Le travail de l’adjudant-chef Kinda est un brillant exemple de la façon dont la participation des femmes policières dans les opérations de paix a un impact direct sur la durabilité de la paix par l’apport de perspectives différentes et en rendant notre travail plus inclusif », a déclaré le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix. « Par ses actions, elle incarne un service de police plus représentatif, plus efficace et mieux équipé pour servir et protéger les populations ».

En recevant la nouvelle de sa récompense, l’adjudant-chef Kinda a exprimé « l’espoir que cela inspirera les femmes et les jeunes filles du monde entier à poursuivre une carrière dans la police, malgré les stéréotypes souvent associés à cette profession, selon lesquels les hommes sont plus à même de faire respecter les lois et de protéger la population ».
« L’adjudant-chef Kinda a fait preuve de créativité et d’engagement pour répondre aux besoins de sécurité spécifiques des communautés qu’elle sert », a déclaré Luis Carrilho, Conseiller de la police des Nations Unies ». « Elle et son équipe contribuent à accroître la confiance entre les autorités locales et les communautés maliennes, ce qui rend le travail de la police des Nations unies plus efficace et la population plus en sécurité ».

La carrière de l’adjudant-chef Kinda a été axée sur la protection et la promotion des droits des femmes et des enfants, notamment entre 2013 et 2015, lorsqu’elle était déjà le point focal pour les questions du genre au sein de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Dans son pays d’origine, le Burkina Faso, elle a exercé ses fonctions au sein du ministère de la Sécurité et de la Brigade régionale de protection des femmes et des enfants, une unité de la police nationale, en tant qu’enquêtrice spécialisée sur les violences et l’exploitation sexuelles.

Le Prix de la femme policière de l’année des Nations Unies a été créé en 2011 pour reconnaître les contributions exceptionnelles des femmes policières dans les opérations de paix de l’ONU et pour promouvoir l’autonomisation des femmes.

COMMUNIQUÉ DE LA 53e SESSION DE LA COMMISSION TECHNIQUE DE SÉCURITÉ (CTS)

Bamako, le 19 août 2022 – La 53ème session ordinaire de la Commission technique de sécurité (CTS) s’est tenue le jeudi 18 aout 2022 au Quartier général de la MINUSMA à Bamako sous la présidence du Général de corps d’armée Kees Matthijssen, Commandant la Force de la MINUSMA. Elle a vu la participation de toutes les parties.

Lors de la réunion il y a eu de riches discussions, principalement sur la situation sécuritaire. Toutes les parties reconnaissent les importants défis auxquelles nous devons, aujourd’hui, surmonter ensemble.

Les participants ont discuté de plusieurs points, telle la situation sécuritaire, la relance du processus de Désarmement Démobilisation et de Réintégration (DDR) ainsi que de l’intégration après la réunion du haut niveau décisionnel.

En ce qui concerne la région de Ménaka, le Général Matthijssen, Commandant la Force de la MINUSMA, a présente ses impressions de la situation sécuritaire, et a mentionné que la région demeure une priorité importante pour les membres de la CTS.

Le CTS a décidé d’organiser une réunion préparatoire, qui aura lieu à Ménaka. Les éléments clefs de cette réunion seront présentes lors de la prochaine réunion ordinaire de la CTS. Le General Matthijssen a noté avec satisfaction l’engagement et la contribution essentielle des parties dans la résolution des problèmes prioritaires relatifs à la mise en œuvre des aspects sécuritaires de l’Accord. La situation a changé depuis le début des ententes, par conséquent les membres du CTS ont décidé de passer en revue tous les arrangements sécuritaires afin de les harmoniser.