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Mali : Le Président Aliou Boubacar Diallo concilie politique et humanitaire

Le retour du président Aliou Boubacar Diallo à l’approche du Ramadan est un ouf de soulagement pour des plus démunis. Cela, en raison de ses actions de tous les jours en faveurs des couches défavorables. Toujours présent quand il s’agit de voler au secours des démunis, le séjour du président de la fondation AD-MALIBA, hors du pays avait créé un vide et un désespoir total dans le rang des milliers de nombreuses personnes dont il ne cesse de soutenir depuis des années. Aliou Boubacar Diallo, puisqu’il s’agit bien de lui, n’est pas que politique, il est aussi un humanitaire car,  c’est un véritable catalyseur pour le soulagement des démunis. Soucieux du devenir de ses concitoyens, le président de la Fondation ADP-Maliba a fait plusieurs dons de vivres, de matériel, de forages, des équipements permettant la création d’activités régénératrices de revenus, couches vulnérables  de la société  etc. C’est pourquoi, son retour, le 14 mars passé, a été salué à juste titre et applaudi, pas seulement par ses compagnons politiques, mais aussi et surtout, dans les rangs des couches sociales vulnérables. Le mois de Ramadan, moment propice pour ses actions humanitaire, Aliou Boubacar Diallo, très sollicité par les plus démunis ne lésine point sur les moyens. Son apport permet à nombre de ces concitoyens d’accomplir leur devoir religieux grâce à ses dons de produits de première nécessité, largement consommés pendant ce mois bénit. Son retour donc au pays à la veille du Ramadan, traduit sa volonté inébranlable de subvenir aux besoins des plus nécessiteux. C’est aussi un soutien à l’Etat car, à travers  ses actions, il  enlève une grosse épine dans le pied des autorités.  

Togola / Mali Afrique

UNE VÉRITABLE OPPOSITION A LA TRANSITION EST EN GESTATION AU MALI : Lentement, mais sûrement la classe politique se réveille

Rasant le mur après l’avènement de la junte militaire au pouvoir au Mali, le 18 Août 2020, vilipendée par une certaine opinion qui lui attribue la responsable de la crise, la classe politique malienne semble prendre du poil de la bête en se réveillant pour porter le chapeau de l’opposition face à un régime qui se militarise davantage et qui n’est pas prêt à lâcher le moindre bout du pouvoir même à la fin de la transition. La brèche est ouverte par le Collectif des députés de la 6ième législature dont le mandat a été écourté par le coup d’Etat. Ils se sont constitués en mouvement pour défendre leurs droits et de surcroit la démocratie et la République. Avant eux un cadre de concertation des partis politiques pour une transition réussie a fait quelques sorties rebelles sans succès. Après Espoir Djiguiya Koura a pris le relais du cadre pour faire des sorties fracassantes contre la transition. A ceux-ci il faut ajouter l’intervention tonitruante de l’ancien ministre Daba Diawara sur une chaine de TV. Sans porter des gants l’ancien ministre se dit farouchement opposé à la rédaction d’une nouvelle constitution. Est-ce le début de la fin de l’état de grâce pour Assimi Goïta ? Va-t-on assister à la naissance d’une véritable opposition à la transition ? Le manque de leadership au sein de la classe politique ne va-t-il pas être un handicap ?

La classe politique, après avoir fait l’objet des critiques en boucles pendant des mois, semble avoir suffisamment d’armes et de munitions, entendez par là d’arguments pour constituer un front qui s’opposerait à certaines décisions prises par la transition. Elle pourra surfer sur l’insécurité qui va crescendo, sur la vie chère conséquence logique des sanctions de la CEDEAO et de la guerre Russo-Ukrainienne et sur les réformes qui tardent à venir alors que le temps imparti marche à grand pas sans que des actions concrètes ne soient menées. En effet, la classe politique, malgré le discrédit dont elle fait l’objet, a des arguments solides à faire valoir auprès de l’opinion pour dénoncer certains manquements graves aux principes de la démocratie et surtout exiger le respect des engagements pris par les autorités pour un retour à l’ordre constitutionnel. Elle a certes un problème de leadership affirmé, mais comme du temps du M5 RFP elle pourrait avoir plusieurs leaders pour mener à bien le combat pour la démocratie.

Les députés de la 6ième législature dont le mandat a été écourté par le coup d’Etat du 18 Août 2020 ont donné le ton en créant un collectif pour la sauvegarde de la démocratie. Des réunions préparatoires ont été tenues au Mémorial Modibo Keita avant de faire une démonstration de force dans les jours, voire les semaines à venir. Les députés, tout en défendant leurs droits sont dans une posture pour exiger le respect des principes et acquis démocratiques obtenus des dizaines d’années de hautes luttes et dont le couronnement a été le 26 Mars 1991. Ils veulent se faire entendre. Pour donner corps au combat des députés, certains mouvements politiques se disent solidaires à eux et semblent prendre fait et cause pour leur combat. La crise qui sévit au Mali depuis plus de 12 ans a connu une exacerbation depuis l’avènement de la junte militaire au pouvoir. Qu’il soit dit en passant si elle s’est aggravée c’est plus dû aux choix politiques des gouvernants. C’est fort de tous ces constats que la classe politique doit s’affirmer, car elle a véritablement de la matière pour non seulement lutter, mais aussi et surtout se faire une bonne santé et redorer son blason.

En effet, la résolution de la crise sécuritaire qui a d’ailleurs été à la base de la popularité des autorités actuelles est loin de connaitre un début de solution. Est-ce dû aux choix faits par les gouvernants actuels ou bien au contexte ? Y-a-t-il une autre alternative ? Le second argument de taille pour la classe politique est la vie chère. Si le Mali a toujours connu ce phénomène, celui de cette année passe de tout commentaire. Jamais les prix des denrées de première nécessité n’ont connu une aussi grande hausse que sous la transition. Si la guerre Russo-Ukrainienne pourrait expliquer en partie cette hausse vertigineuse, les sanctions de la CEDEAO, qui étaient pour autant évitables, expliqueraient en grande partie cette hausse. En plus de ces alibis, la classe politique peut évoquer d’autres sujets et surtout saisir la balle au rebond pour proposer des solutions à toutes ces problématiques. Qu’il s’agisse d’amélioration des conditions de vie des maliens ou de proposition de sortie de crise sécuritaire et institutionnelle.

Le troisième argument et non le moindre est sans nul doute les réformes institutionnelles et constitutionnelles. En retard sur le chronogramme, le gouvernement s’apprête à mettre en place une Autorité dite Indépendante de Gestion des Elections, AIGE qui ne serait ni consensuelle encore moins représentative de la classe politique. N’est-ce pas un autre argument de taille pour une levée de bois vert de la classe politique contre la transition ? Que dire du comité de rédaction de la nouvelle Constitution alors que l’ancienne, bien que perfectible, est loin d’être caduque. Pour rappel cette nouvelle Constitution fait couler beaucoup d’encres et de salives et suscite déjà un tollé général. L’ancien ministre Daba Diawara se dit farouchement opposé à ce projet, à la suite du ministre Diawara d’autres voix se sont élevées pour dénoncer ce projet qui n’est non seulement pas nécessaire surtout pendant un régime d’exception qu’est la transition et certains pensent même qu’elle serait « démocraticide »

En définitive, la classe politique malienne a une occasion idoine de se faire une nouvelle santé et surtout de redorer son image ternie par plusieurs années de gestion faite de hauts et des bas.

Youssouf Sissoko

CEDEAO : Trois chefs d’Etat en mission sécrète à Bamako

Le colonel Assimi Goïta recevra des chefs d’Etat qui ne sont pas acquis à sa cause. Officiellement, ils viennent plaider pour la cause des 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako. Mais au-delà de cette raison, c’est l’Amérique qui prend le relais de la France qui est en perte de vitesse et de crédibilité en Afrique de l’Ouest, plus précisément au Mali. Et ce changement de stratégie passe par le Mali dont les autorités ne sont plus en odeur de sainteté auprès du pays de l’Oncle Sam.

Dans ce contexte, la journée de demain mardi sera décisive, des chefs d’Etat se rendant au Mali ayant déjà écouté les directives de la Maison Blanche. Le Mali est visé par une loi américaine dont le but est de combattre les autorités rebelles. Avant de passer à son plan punitif contre la transition malienne, Washington dépêche à Bamako demain mardi une délégation de trois chefs d’Etat ouest-africains. Il s’agit de Nana Akufo Ado de la République du Ghana, de Macky Sall du Sénégal et de Faure Gnasimbé du Togo. Tous les trois chefs d’Etat avaient pris part à un sommet tenu à New York la semaine dernière sur le Mali et la Guinée Conakry.

En réalité, on est face à un deal entre la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et les Etats-Unis qui ont pris une loi pour contrer l’influence russe en Afrique. Comment comprendre la tenue d’un sommet de la Cedeao hors du continent africain en dehors du lobbying américain ?

La « loi sur la lutte contre les activités malveillantes de la Russie en Afrique » (Countering Malign Russian Activities in Africa Act) a été adoptée par 415 voix pour et 9 contre par les représentants du Senat américain en avril dernier, au moment où le Mali et la Russie renforçaient leurs relations commerciales et diplomatiques.

Les États-Unis souhaitent “demander des comptes aux gouvernements africains et à leurs responsables qui sont complices de l’aide à l’influence et aux activités malveillantes (de la Russie). Les chefs d’Etat ouest-africains qui se rendent à Bamako sont en mission des Etats-Unis, puisque la loi adoptée permet d’évaluer régulièrement l’ampleur et la portée de l’influence et des activités de la Fédération de Russie en Afrique qui compromettent les objectifs et les intérêts des États-Unis.

Elle permet également de déterminer comment traiter et contrer efficacement cette influence et ces activités. Le projet prévoit également de tenir pour responsables la Fédération de Russie et les gouvernements africains […] qui sont complices. La Cedeao est ainsi la porte d’entrée des Etats-Unis au Mali, même si ce dernier est suspendu de la communauté.

L’épouvantail des sanctions

Avant la rencontre de la Cedeao à New York, tout le monde redoutait un durcissement du cas malien. En effet, le 15 septembre, le pouvoir de transition a prolongé le bras de fer diplomatique et verbal avec la Côte d’Ivoire sur le sort de 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako, en mettant en garde à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, à laquelle la Côte d’Ivoire demande de l’aide.

La transition affirme que l’affaire des militaires ivoiriens emprisonnés au Mali est purement judiciaire et bilatérale et met en garde contre toute instrumentalisation de la Cedeao par les autorités ivoiriennes pour se soustraire à leur responsabilité vis-à-vis du Mali. Cette mise en garde a été faite par le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, dans un communiqué lu à la télévision nationale. Pour rappel, la médiation engagée par le Togo est l’unique cadre de règlement du dossier et le Mali n’est nullement concerné par cette procédure devant l’instance communautaire. La transition accuse le gouvernement ivoirien d’être animé par une volonté d’adversité et d’avoir transformé un dossier judiciaire en une crise diplomatique.

En réalité, les relations entre le Mali et l’Etat ivoirien se sont dégradées depuis que des colonels ont pris par la force, en août 2020, la tête de ce pays confronté depuis 2012 à des attaques djihadistes et plongé dans une profonde crise sécuritaire et politique. Elles se sont encore détériorées avec l’interpellation de 49 soldats ivoiriens à leur arrivée à Bamako, le 10 juillet. Mais trois soldates ont récemment été libérées. Les 49 soldats devaient, selon Abidjan et l’ONU, participer à la sécurité du contingent allemand des casques bleus au Mali. Bamako les considère comme des « mercenaires ».

Madou COULOU

62EME ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DU MALI : Aliou Boubacar Diallo engage le Mali vers son destin

A la faveur de la commémoration du soixante deuxième anniversaire de l’indépendance du Mali, journée, dit-il, de mémoire et de reconnaissance, le président d’honneur de l’ADP-Maliba, Aliou Boubacar Diallo, comme à ses habitudes lors des grands événements nationaux, était au rendez-vous pour exhorter ses compatriotes à croire en l’avenir de leur pays, tout en dévoilant la vision qu’il a pour propulser le développement du Mali.

La fête de l’indépendance, pour cet homme de convictions, est d’abord et avant tout un « devoir de mémoire et de reconnaissance envers nos illustres devanciers ». Il l’a évoqué avec une grande fierté, lors de son habituelle adresse à ses compatriotes, à cette occasion solennelle.

Le difficile contexte de ce soixante deuxième anniversaire de notre indépendance nationale lui offre également l’opportunité d’appréhender sans fard ni cire les enjeux, à la fois multiples et complexes, auxquels le pays est confronté au plan sécuritaire, social, sanitaire et du développement économique durable.

C’est en cela d’ailleurs qu’il rend hommage au courage de nos forces armées et de sécurité dans la lutte contre  le terrorisme, tout en appelant les Maliens à se mobiliser pour pérenniser, soutient-il, la montée en puissance des FAMa, perceptible sur le terrain.

« Depuis 2012, le Mali a connu dix ans de tueries, de pillages, d’exactions, de déplacements de populations, et d’exil d’une partie de nos frères et sœurs. Je prie pour le repos de l’âme des disparus civils et militaires, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés », a-t-il déploré.

Voilà pourquoi l’homme politique s’attache à la paix, dans son pays, condition indispensable, selon lui, d’assurer la sécurité et le développement au Mali, un pays qui doit absolument réussir la refondation profonde de son armée.

« Notre armée doit être bien formée, bien encadrée et bien équipée, pour lui permettre de remplir sa mission régalienne de défense et de préservation de l’intégrité territoriale en assurant la sécurité de tous les Maliens et des Institutions de l’Etat », a-t-il préconisé, avant d’appeler les Maliens, de tous les bords, à « s’engager, de manière inconditionnelle, dans la lutte contre l’insécurité et l’instabilité ». Et cela, dit-il, en vue de retrouver le chemin de la paix.

Aliou Boubacar Diallo, président d’honneur de l’ADP-Maliba, en plus d’être un dirigeant politique avisé, est aussi un opérateur économique de renom, le golden boy malien, comme l’appellent ses compatriotes, se rappelant de sa réussite économique, qui croit fermement que le développement du Mali passe nécessairement  par l’émergence d’un secteur privé robuste et conquérant.

« Tous les grands pays développés ont réussi à créer de l’abondance et une ère de prospérité économique grâce à leur secteur privé », est-il convaincu.

Il le croit d’autant plus pour son pays qu’il sait que « l’Etat ne doit pas se substituer au secteur privé, mais plutôt le promouvoir et l’accompagner ».

En tout état de cause, ABD se montre déjà très déterminé à créer les conditions propices pour l’émergence  d’un secteur privé puissant et créateur d’emplois, de richesses et de prospérité économique pour le bien de tous les Maliens.

Etant en avant-garde de toutes initiatives d’épanouissement pour ses compatriotes,  à travers la Fondation Maliba qu’il préside depuis quelques années, Aliou Boubacar Diallo, en tant qu’acteur de terrain, montre la voie du développement.

De l’eau potable, où il a réalisé partout dans le pays plus de 133 forages, à la  formation à la fabrique et à la commercialisation du savon, de détergent et autres produits d’entretien, en passant par  le recyclage des ordures ménagères pour en faire des pavés, la Fondation Maliba a su initier de nombreuses actions de développement pour assurer le bien être des Maliens.

A l’occasion de ce moment de grande fierté nationale, ABD, homme d’actions et de convictions, en dépit des enjeux énormes de développement auxquels le pays est confronté, renouvelle sa foi en l’avenir de son pays d’autant qu’il garde l’espoir que le Mali est bien en mesure de relever le défi de sa sécurité et de son développement durable.

« Je n’ai jamais cessé de croire en l’avenir de notre cher Maliba. Main dans la main, Inch’Allah, nous y arriverons et l’avenir sera radieux ». Voilà la profession de foi de ce candidat potentiel à la prochaine présidentielle, lequel a toujours eu à cœur de repousser loin les affres de la pauvreté et la misère dans son pays.

Oumar KONATE

FETE D’INDEPENDANCE A MASSIGUI : Diarrassouba appelle à la mobilisation générale pour soutenir la transition

A l’instar des autres localités du pays, Massigui, dans le cercle de Dioïla, a célébré le 22 septembre, date commémorative de l’accession du Mali à l’indépendance. L’événement qui s’est déroulé ce jeudi devant la sous-préfecture a enregistré la présence effective des autorités administratives, politiques et coutumières de la commune de Massigui pour fêter dans la communion les 62 ans de notre indépendance.

22 septembre 1960, 22 septembre 2022, cela fait 62 ans que notre pays accédait à la souveraineté nationale et internationale, marquant de fait sa reconnaissance en tant que nation libre et indépendante. Cette occasion est saisie par le peuple souverain du Mali pour rendre un hommage mérité aux pères fondateurs du Mali indépendant qui se sont sacrifiés pour obtenir notre indépendance en montrant la voie de l’honneur et posant le socle de la construction nationale.

Outre  les aspects festifs de cette commémoration pour notre nation, un devoir de mémoire, cette date est une occasion de faire la rétrospection et tracer les perspectives afin de maintenir le flambeau légué par les aînés.

A cette heure de responsabilité, après une analyse rigoureuse de la situation, Mamadou Diarrassouba, membre du Conseil national de la transition, estime que 62 ans correspondent à l’âge de la raison et de la sagesse. Diarrassouba est convaincu que les autorités actuelles sont sur la voie tracée par les pères de l’indépendance, notamment l’acceptation de se sacrifier pour retrouver la fierté, l’honneur et la dignité perdue du vaillant peuple malien. A l’en croire, malgré leur jeune âge, les militaires qui dirigent la transition ont fait montre d’engagement patriotique qui convainc plus d’un. Les efforts consentis pour le renforcement de l’outil de défense national constituent une parfaite illustration. Notre diplomatie qui impose le respect de notre souveraineté à l’échelle internationale ressuscite la fierté malienne. Aujourd’hui, soutient-il, être malien est symbole de fierté dans la sous-région et au-delà.  S’agissant du village de Massigui, l’orateur exprimera sa gratitude au Président Goïta pour la réalisation de deux forages.

Eu égard la bonne trajectoire tracée, suivie de bonne actions, posant les jalons d’une vraie indépendance de notre pays, Mamadou Diarrassouba estime que les militaires méritent la gratitude et les encouragements de tout le peuple. Partant, invitera-t-il toute la population malienne en générale et celle de Massigui en particulier à soutenir sans relâche la transition en cours. Car, sa réussite déterminera l’avenir du Mali. « Nous avons l’obligation de soutenir les militaires qui ont accepté de se sacrifier pour l’intérêt supérieur de la nation. Il ne  doit y avoir d’opposition à cette transition. Nous devons nous donner la main pour qu’ensemble, on relève les défis qui s’imposent à l’Etat», a-t-il déclaré.

Pour sa part, Youssouf Haïdara, un jeune opérateur économique dévoué pour la cause des militaires, soutiendra qu’après plusieurs  fêtes commémoratives de notre indépendance de façade,  celle de cette année est la véritable fête à laquelle aspirait tant le peuple. « Je peux dire qu’après plusieurs années de domination coloniale, le Mali est parvenu à faire respecter sa souveraineté cette année. Pour moi, c’est cette année que nous célébrons la vraie indépendance du Mali », a-t-il souligné avant d’abonder dans le même sens que Mamadou Diarrassouba, appelant ses compatriotes à soutenir la transition.

Toutefois, son souhait est de voir aboutir le bitumage de la route Dioïla-Massigui-Koualé qui contribuera au désenclavement de la localité.

Dans son intervention, Broulaye Sidibé, 2ème adjoint au maire,  représentant le maire de Massigui, exhortera sa population à plus de cohésion afin de maintenir le flambeau de l’honneur et de la dignité qui nous a été légué par les aînés. Pour la circonstance, évoquera-t-il la question de mobilisation des recettes communales. Sur une prévision de plus de 51 millions de mobilisation de ressources, seulement 34 millions ont pu être recouvrées, soit une réalisation de 66,25%. Après avoir invité les autres villages à s’acquitter du paiement de leurs taxes et impôts, il rendra un hommage aux villages qui sont actuellement à jour. Il s’agit deSerimambougou, Siokooro ;Koumambougou, Wolokoro, Diadjo, Fantola, Nimazana, Baba et Dioklébougou.

Aussi, le maire soulignera les chantiers de développement en cours dans la commune. Notamment la construction et la réhabilitation des écoles, la construction des centres secondaires d’état civil et l’appui aux centres de santé.

Faut-il le souligner, la célébration de l’indépendance était riche en couleur à Massigui. La course des cyclistes a enregistré une soixantaine de participants sur une longueur de 110 km. Arrivé premier, le jeune Yaya Doumbia a remporté le 1er prix fixé à 100 000 FCFA. Le deuxième et le 3ème ont respectivement eu droit à 75 000 et à 50 000FCFA.

Pour maintenir l’assistance en haleine, les instruments de musique traditionnelle, notamment le Tam-tam «Bari»  et le N’Goni étaient au rendez-vous.

Oumar KONATE

Envoyé spécial à Massigui

INDÉPENDANCE : Les recettes miracles d’Assimi Goïta

L’annonce des chantiers économiques destinés à assurer l’émergence du Mali a été faite par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta. C’était à l’occasion de la célébration du 62è anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance. Par ailleurs, le chef de l’Etat a une fois de plus assumé son choix de cheminer sur la voie tracée par la majorité des Maliens.

La construction prochaine d’un hôpital de référence, la réhabilitation des industries locales et la transformation sur place des matières premières dont le coton, ainsi que la construction d’une raffinerie d’or sont des initiatives annoncées par Assimi Goïta lors de son discours à la nation le 22 septembre 2022.

Selon le président de la transition, l’œuvre de refondation de l’État initiée sur la base des recommandations des Assises nationales de la Refondation se poursuit à travers plusieurs actions comme l’adoption d’une nouvelle loi électorale et l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui nous permettront de doter notre pays d’institutions démocratiques stables.

Ainsi, a-t- il déclaré, au regard du vœu ardemment exprimé par le peuple malien lors des Assises nationales de la Refondation, il était devenu indispensable de respecter la volonté populaire. D’où le Comité indépendant de suivi-évaluation des Recommandations des Assises (CINSERE-ANR).

Le colonel Goïta, tout en rendant à nouveau un hommage mérité au peuple malien pour sa mobilisation inconditionnelle pour la réussite de la Transition, a lancé un appel pressant à la jeunesse malienne dont le rôle a toujours été décisif dans la vie publique. « Cette Transition est aussi la sienne. C’est la raison pour laquelle elle ne doit nullement être en marge du processus de refondation de notre pays. Cela est d’autant plus nécessaire que l’attitude de la jeunesse a toujours eu un impact sur le pays », a-t- il affirmé.

A en croire le chef de l’Etat, plus que jamais, le Mali entend retrouver la place qui lui revient dans le concert des nations. « Je voudrais saluer notre diplomatie qui, de manière courageuse et professionnelle, porte la voix du Mali partout où cela se doit. Je voudrais également remercier tous les partenaires qui accompagnent notre pays dans la lutte contre les groupes armés terroristes et pour la restauration d’un État démocratique », a poursuivi le colonel Goïta.

Par ailleurs, il a indiqué que les efforts destinés à assurer la couverture des besoins en énergie électrique des populations et des activités socioéconomiques du Mali se sont poursuivis à travers le renforcement des capacités de production hydroélectrique et thermique. La mise en œuvre des projets et activités annoncés permet de projeter le taux national d’électrification à 55% à la fin de l’année contre 53% en 2021, l’ambition étant fixée à 58% pour 2023.

 

L’après rectification

Il y a un peu plus de trois mois, la rectification de la transition a eu un an en mai dernier. Arrêtés puis mis en résidence surveillée, Bah N’Daw et Moctar Ouane sont aujourd’hui libres de leur mouvement. Selon des proches, le Président Bah N’Daw a retrouvé ses avantages d’ancien chef d’État, avec des bureaux vers Niarela. Quant au Premier ministre Ouane, il a retrouvé sa liberté de mouvement et passe son temps entre les visites sociales, la lecture et l’écriture. Il a des projets de déplacement, mais il attend que la situation s’améliore pour éviter que ses voyages ne donnent lieu à des interprétations », confie une source proche de Moctar Ouane.

Entre temps, il y a eu des convulsions : des sanctions économiques et financières de la Cedeao et de l’Uemoa, une brouille diplomatique avec la France, la fin de l’Opération Barkhane, la suspension définitive de RFI et de France 24, un retour aux sources avec le partenaire historique Moscou, le retrait du G5 Sahel, l’annonce d’une tentative de coup d’État avortée. Il faut ajouter la détention de soldats ivoiriens soupçonnés de tentative de subversion.

Sur les 64 actions à réaliser dans le cadre du Plan d’action du Gouvernement (PAG), selon le Bureau opérationnel de suivi, seulement 34,38% ont été entièrement réalisées. Par rapport au premier axe du PAG, à savoir le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire, l’armée a adopté une position plus offensive et s’est efforcée de combler le vide sécuritaire que va laisser Barkhane. Le renforcement des capacités des FAMa s’est poursuivi, notamment avec « le recrutement de 6 000 éléments, l’acquisition de 9 aéronefs, la réalisation de 11 500 patrouilles de sécurité, la construction et l’opérationnalisation de 43 postes de sécurité, etc. »

Au titre de l’axe 2, les réformes politiques et institutionnelles, le peu d’actions réalisées concernent surtout la tenue des Assises nationales de la refondation et l’adoption du projet de loi électorale en Conseil des ministres. Il consacre la création de l’Autorité indépendante de gestion des élections.

Parlant de l’adoption d’un pacte de stabilité sociale, le dernier axe du PAG, des efforts ont été consentis dans la réduction du train de vie de l’État, notamment la réduction des fonds de souveraineté de la Présidence et de la Primature, « dont 2/3 ont été réaffectés aux œuvres sociales ». Cependant, la tenue de la Conférence sociale et la signature d’un pacte de stabilité sociale se font toujours attendre, alors que plusieurs mots d’ordre de grève sont suspendus et pourraient être déclenchés de nouveau en cas d’évolution négative de la situation politique avec la Cedeao et l’Uemoa

Oumar KONATE

SUIVI DE LA TRANSITION POLITIQUE : Le respect de la souveraineté du Mali est un principe qui s’applique à tous les partenaires

Les travaux de la 3e réunion du Groupe de suivi et de soutien à la Transition au Mali (GST-MALI) ont eu lieu la semaine dernière à Lomé, au Togo. Une opportunité saisie par les représentants de notre gouvernement pour réaffirmer avec vigueur les principes auxquels tous nos partenaires doivent s’en tenir désormais dans les relations avec notre pays.

Le respect de la souveraineté de notre pays et de nos choix stratégiques ainsi que la défense des intérêts vitaux du peuple malien ! Voilà les principes qui balisent la voie que les partenaires du Mali doivent désormais emprunter ! Des positions de principe clarifiées le 6 septembre dernier à Lomé (Togo) à l’occasion la 3e réunion du Groupe de suivi de la transition (GST-Mali).

Le Chef de la MINUSMA, M. El Ghassim Wane, a rassuré de «l’accompagnement sans faille  des partenaires» face aux défis complexes et immenses sur les plans sécuritaire, humanitaire et socio-économique. Face à ces défis, la mobilisation des partenaires est «un impératif», a-t-il rappelé. Et pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye Diop, «aider à ramener la démocratie, la paix et la stabilité au Mali est un investissement».

Selon la communication présentée en conseil des ministres du mercredi dernier (7 septembre 2022) sur ses conclusions, cette rencontre a permis aux représentants du gouvernement de clarifier les positions de principe du Mali, notamment la détermination des autorités de la Transition à «inscrire l’action publique dans le strict respect des principes…».

«La participation des représentants de haut niveau du gouvernement a permis également de porter, de manière concrète, les messages et attentes du Mali pour le processus de Transition, notamment l’engagement pour un retour à un ordre constitutionnel sécurisé et apaisé».

Et à l’issue de ses travaux, le GST a félicité le Mali pour les progrès réalisés par la Transition ; condamné fermement les attaques terroristes et lancé un appel à une synergie d’actions contre les groupes armés terroristes ; lancé un appel à la mobilisation des partenaires techniques et financiers pour un appui à la mise en œuvre du Plan d’Actions du gouvernement (PAG) du Mali… Les participants ont également salué les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et pris note de la requête du gouvernement du Mali relative à la levée des mesures de suspension du Mali des instances de l’Union Africaine (UA), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

Le GST-Mali a été mis en place par l’Union africaine avec l’accord des autorités maliennes et est co-présidé par la Cédéao et les Nations unies. Il vise à mobiliser la communauté africaine et internationale dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre du Programme d’Actions de la Transition. Sa prochaine réunion est prévue au cours du 1er trimestre 2023 à Bamako.

Naby

Le PM-I ABDOULAYE MAÏGA SUR L’ORTM : Le Mali a toutes les preuves pour confondre la France devant le Conseil de sécurité de l’ONU

Dans une interview diffusée dans la soirée du vendredi dernier (9 septembre 2022) à la télévision nationale (ORTM), le Premier ministre par intérim (PM-I) a fait  le point des différents chantiers ouverts pour la réussite de la transition en cours. Et il a assuré que les autorités de la Transition ont toutes les preuves des accusations portées contre la France devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

Convaincre ceux qui ont encore des doutes sur le bien fondé des actions engagées pour la réussite de la transition en cours dans notre pays ! C’est à ce jeu que s’est prêté vendredi dernier le Premier ministre par intérim, Colonel Abdoulaye Maïga sur l’ORTM. Et pendant 45 minutes, il a joué à l’apaisement et au rassemblement en rappelant à tous que «il n’y a pas d’opposants à la transition».

Et il a fait le point des avancées sur les chantiers de la refondation et abordé les questions sensibles sans langue de bois. Cela va de l’amélioration de la situation sécuritaire à la cherté de la vie à cause en partie de la hausse du prix des denrées de première nécessité en passant par les réformes politiques et institutionnelles ; la mise en place de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE) ; le chronogramme de la transition… «Ce n’est pas facile …Des efforts sont en cours pour lutter contre l’augmentation anarchique des prix», a informé le Colonel Abdoulaye Maïga en évoquant le contexte de conjoncture générale au niveau mondial.

Se prononçant sur les questions régionales et internationales, notamment la plainte du Mali à l’ONU contre la France, le PM-I a été très clair : «il n’y a aucune volonté de rupture avec la communauté internationale». Toutefois, même si notre pays ne veut pas vivre en autarcie, il se devait de fixer les principes de sa coopération désormais basée sur  le respect de la souveraineté du Mali, celui des choix de partenaires du Mali et des intérêts vitaux du peuple malien.

«Nous espérons que le Conseil de sécurité de l’ONU examinera la plainte du Mali…», a-t-il souhaité. Et cela d’autant plus que «le monde doit découvrir comment la France se comporte au Mali… Nous présenterons des preuves sur comment elle fournit des renseignements et des armes à des groupes terroristes», a précisé le Colonel Maïga assurant disposer de toutes les preuves de cette accusation.

D’une manière générale, cette première sortie médiatique du Colonel Abdoulaye Maïga comme Premier ministre par intérim a été une réussite. Et cela d’autant plus qu’il a déjoué le piège d’outrepasser son statut d’intérimaire. La preuve d’une grande humilité de sa part !

Moussa Bolly

La Démocratie en Marche ou en Panne en Afrique ?

A l’occasion du 15 septembre 2022, Journée internationale de la Démocratie, l’analyste politique et géostratégique, Madina Tall et l’enseignant-chercheur, Youba Nimaga ont produit cette réflexion.

L’intervalle 1990 – 2022 représente les 32 années de la démocratie en Afrique entre succès de la démocratie procédurale et illusion de la démocratisation à l’épreuve d’un lifting démocratique en quête de repères entre coups d’États militaires, coups d’États constitutionnels, processus électoraux contestés et désordre international.

L’on se rappelle les promesses du discours de la Baule en 1990 où François Mitterand caricaturait l’instauration de la démocratie en Afrique: «Lorsque je dis démocratie {…}, j’ai naturellement un schéma tout prêt: système représentatif, élections libres, multipartisme, liberté de presse, indépendance de la magistrature, refus de la censure: voilà le schéma dont nous disposons»  à la condition de l’aide et au soutien des pays du Nord.

Madina Tall, Analyste politique et géostratégique, diplômée en Études Stratégiques, Sécurité et Politique de Défense.

Depuis lors, l’état de la démocratie en Afrique semble n’évoluer que sur 3 piliers: l’acceptation solennelle de l’universalité des principes et règles démocratiques, l’édification de l’État de droit ainsi que l’organisation des élections.

En effet, les résultats de la démocratisation effective sur le continent sont véritablement hypothéqués, réversibles voire même régressifs étant en omission, compromission et insoumission avec l’État de droit. A telle enseigne qu’on se pose la question de savoir si en Afrique, la démocratie est vécue ou subie par les Peuples. Ces derniers, qui ne se reconnaissent pas très souvent en ce modèle et demeurent confrontés à une démocratisation à géométrie variable selon les circonstances politiques et les intérêts stratégiques.

S’il est vrai que certains résument la démocratisation aux processus électoraux, il convient de rappeler que l’organisation des quelque 630 élections présidentielles et législatives sur le continent depuis 1990 n’ont pas été sous silence de contestations, de manipulations et de tensions sociales. Il s’en suit des gestions de pouvoirs autocratiques avec une gouvernance approximative et des gouvernants dont la personnalité est souvent en concurrence avec l’État. Alors que la démocratisation n’est pas seulement politique, elle est aussi et surtout économique, sociale, culturelle, morale.

De plus en plus, dans certains pays, la démocratie est étrangère au quotidien des peuples du fait de la perversion de sa mise en oeuvre et de la bonne gouvernance. De ce constat, on assiste à la naissance de deux tendances: la normalisation de l’anti-démocratie et la répulsion du concept de démocratie.

Un «y’en a marre» qui pourrait du moins se justifier, car en dépit de l’instauration de la démocratie en Afrique de l’Ouest, ni paix durable, ni stabilité politique encore moins sécurité n’ont été au rendez-vous.

Youba Nimaga, Enseignant – Chercheur à la Faculté de Droit public de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako

On ne saurait faire fi des efforts considérables de certains États pour sauvegarder les acquis et oeuvrer pour une meilleure démocratie dans leurs États tant ceux – ci se démarquent par la stabilité économique, politique, la justice forte, la réduction du taux de pauvreté, la liberté d’expression, de presse, etc.

Toutefois, des régressions voire des ralentissements sont observables dans certains pays en matière de développement ou encore de gouvernance.

Alors que Roland Dumas affirmait que: «{…} Il n’y a pas de développement sans démocratie et il n’y a pas de démocratie sans développement», ce qui résume l’esprit du discours de la Baule, plusieurs questions jalonnent autour de la démocratie en Afrique.

La négation de la démocratie suppose-t-elle le sous-développement? A contrario, son application est-elle un critère de développement?

Les États africains sont certes modernes mais souffrent de nombreux écueils internes et externes, qui fragilisent la démocratie ou font fi de certains de ces principes.

Il est irréfutable que les valeurs de la démocratie soient universelles dans les États ayant adopté cette forme de gouvernement, d’ailleurs, elle est la plus épousée à travers le monde.

Néanmoins, la cohabitation État-Démocratie n’est pas sans reproche car elle devra s’adapter et se réinventer en tenant compte de la diversité.

Comme l’a rappelé Shimon Peres: «La démocratie ne consiste plus à s’engager à ce que tous soient égaux, mais à ce que chacun puisse être différent, tout en étant traité également. Elle n’est plus la revendication de la libre expression, mais de l’auto-expression pour ne pas sombrer dans le trou noir de la globalité».

 

Les auteurs

Madina Tall, Analyste politique et géostratégique, diplômée en Études Stratégiques, Sécurité et Politique de Défense. Chercheuse sur les questions de terrorisme dans la zone sahélo-saharienne, éditorialiste et écrivaine, Porte – Parole du Parlement Francophone des Jeunes (PFJ) Facebook: Tall Madina Officiel / Tall Madina

Youba Nimaga, Enseignant – Chercheur à la Faculté de Droit public de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako ainsi que Chargé de dossiers au Secrétariat technique du Comité national des actions du G5 Sahel au Mali.  Facebook: Youba Nimaga

 

SOURCE: wakatsera.com

URD: Le feuilleton judiciaire encore loin de son épilogue

La Cour d’Appel, à l’issue de son audience du 7 septembre 2022, a confirmé l’ensemble des dispositions du jugement du tribunal de la commune V du district de Bamako du 4 Avril 2022 relatif au congrès extraordinaire du 16 janvier 2022 de l’Union pour la République et la démocratie (URD). Du coup, elle a confirmé la légalité et la légitimité de l’élection de Gouagnon Coulibaly à la présidence du Bureau politique national (BPN) du parti de la poignée de main. Mais, le président intérimaire (1er vice-président du parti) promet de se pourvoir en cassation devant la Cour suprême.

Il faut rappeler que le Pr. Salikou Sanogo avait exercé son droit de recours contre le jugement N°130 du 4 avril 2022 du Tribunal de grande instance de la Commune V du district de Bamako… La décision rendue n’a pas été en sa faveur !