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UNE VÉRITABLE OPPOSITION A LA TRANSITION EST EN GESTATION AU MALI : Lentement, mais sûrement la classe politique se réveille

Rasant le mur après l’avènement de la junte militaire au pouvoir au Mali, le 18 Août 2020, vilipendée par une certaine opinion qui lui attribue la responsable de la crise, la classe politique malienne semble prendre du poil de la bête en se réveillant pour porter le chapeau de l’opposition face à un régime qui se militarise davantage et qui n’est pas prêt à lâcher le moindre bout du pouvoir même à la fin de la transition. La brèche est ouverte par le Collectif des députés de la 6ième législature dont le mandat a été écourté par le coup d’Etat. Ils se sont constitués en mouvement pour défendre leurs droits et de surcroit la démocratie et la République. Avant eux un cadre de concertation des partis politiques pour une transition réussie a fait quelques sorties rebelles sans succès. Après Espoir Djiguiya Koura a pris le relais du cadre pour faire des sorties fracassantes contre la transition. A ceux-ci il faut ajouter l’intervention tonitruante de l’ancien ministre Daba Diawara sur une chaine de TV. Sans porter des gants l’ancien ministre se dit farouchement opposé à la rédaction d’une nouvelle constitution. Est-ce le début de la fin de l’état de grâce pour Assimi Goïta ? Va-t-on assister à la naissance d’une véritable opposition à la transition ? Le manque de leadership au sein de la classe politique ne va-t-il pas être un handicap ?

La classe politique, après avoir fait l’objet des critiques en boucles pendant des mois, semble avoir suffisamment d’armes et de munitions, entendez par là d’arguments pour constituer un front qui s’opposerait à certaines décisions prises par la transition. Elle pourra surfer sur l’insécurité qui va crescendo, sur la vie chère conséquence logique des sanctions de la CEDEAO et de la guerre Russo-Ukrainienne et sur les réformes qui tardent à venir alors que le temps imparti marche à grand pas sans que des actions concrètes ne soient menées. En effet, la classe politique, malgré le discrédit dont elle fait l’objet, a des arguments solides à faire valoir auprès de l’opinion pour dénoncer certains manquements graves aux principes de la démocratie et surtout exiger le respect des engagements pris par les autorités pour un retour à l’ordre constitutionnel. Elle a certes un problème de leadership affirmé, mais comme du temps du M5 RFP elle pourrait avoir plusieurs leaders pour mener à bien le combat pour la démocratie.

Les députés de la 6ième législature dont le mandat a été écourté par le coup d’Etat du 18 Août 2020 ont donné le ton en créant un collectif pour la sauvegarde de la démocratie. Des réunions préparatoires ont été tenues au Mémorial Modibo Keita avant de faire une démonstration de force dans les jours, voire les semaines à venir. Les députés, tout en défendant leurs droits sont dans une posture pour exiger le respect des principes et acquis démocratiques obtenus des dizaines d’années de hautes luttes et dont le couronnement a été le 26 Mars 1991. Ils veulent se faire entendre. Pour donner corps au combat des députés, certains mouvements politiques se disent solidaires à eux et semblent prendre fait et cause pour leur combat. La crise qui sévit au Mali depuis plus de 12 ans a connu une exacerbation depuis l’avènement de la junte militaire au pouvoir. Qu’il soit dit en passant si elle s’est aggravée c’est plus dû aux choix politiques des gouvernants. C’est fort de tous ces constats que la classe politique doit s’affirmer, car elle a véritablement de la matière pour non seulement lutter, mais aussi et surtout se faire une bonne santé et redorer son blason.

En effet, la résolution de la crise sécuritaire qui a d’ailleurs été à la base de la popularité des autorités actuelles est loin de connaitre un début de solution. Est-ce dû aux choix faits par les gouvernants actuels ou bien au contexte ? Y-a-t-il une autre alternative ? Le second argument de taille pour la classe politique est la vie chère. Si le Mali a toujours connu ce phénomène, celui de cette année passe de tout commentaire. Jamais les prix des denrées de première nécessité n’ont connu une aussi grande hausse que sous la transition. Si la guerre Russo-Ukrainienne pourrait expliquer en partie cette hausse vertigineuse, les sanctions de la CEDEAO, qui étaient pour autant évitables, expliqueraient en grande partie cette hausse. En plus de ces alibis, la classe politique peut évoquer d’autres sujets et surtout saisir la balle au rebond pour proposer des solutions à toutes ces problématiques. Qu’il s’agisse d’amélioration des conditions de vie des maliens ou de proposition de sortie de crise sécuritaire et institutionnelle.

Le troisième argument et non le moindre est sans nul doute les réformes institutionnelles et constitutionnelles. En retard sur le chronogramme, le gouvernement s’apprête à mettre en place une Autorité dite Indépendante de Gestion des Elections, AIGE qui ne serait ni consensuelle encore moins représentative de la classe politique. N’est-ce pas un autre argument de taille pour une levée de bois vert de la classe politique contre la transition ? Que dire du comité de rédaction de la nouvelle Constitution alors que l’ancienne, bien que perfectible, est loin d’être caduque. Pour rappel cette nouvelle Constitution fait couler beaucoup d’encres et de salives et suscite déjà un tollé général. L’ancien ministre Daba Diawara se dit farouchement opposé à ce projet, à la suite du ministre Diawara d’autres voix se sont élevées pour dénoncer ce projet qui n’est non seulement pas nécessaire surtout pendant un régime d’exception qu’est la transition et certains pensent même qu’elle serait « démocraticide »

En définitive, la classe politique malienne a une occasion idoine de se faire une nouvelle santé et surtout de redorer son image ternie par plusieurs années de gestion faite de hauts et des bas.

Youssouf Sissoko

Edito : Les autorités de la transition se trompent-elles de priorités ?

A 17 mois de la fin de la transition et face à l’immensité, voir la complexité des défis à relever, les autorités de la transition malienne, au lieu de s’atteler à la résolution des différentes préoccupations, ne trouveront rien d’autre que de multiplier les fronts, en reléguant au second plan les priorités. Il y a d’abord la plainte contre la France au Conseil de sécurité des Nations Unies, ensuite une crise politico-diplomatique avec la Côte d’Ivoire au sujet des 49-3 soldats, qualifiés de mercenaires et qui sont inculpés et mis aux arrêts. Et pour ne rien arranger une mise en garde a été faite à la CEDEAO au cas où l‘organisation sous régionale se laisserait manipulée par le Président ivoirien Alassane Ouattara. Comme si ces fronts ne suffisaient pas, les partisans des autorités de la transition demandent le départ de la MINUSMA du Mali. Comment un pays qui cherche sa voie et qui est embourbé dans une crise multidimensionnelle gravissime peut-il se brouiller avec ses voisins immédiats et avec presque tout le monde ? Comment une transition dont la durée est connue et qui aurait d’énormes tâches à accomplir pourrait-elle se donner le luxe d’éparpiller ses efforts en reléguant au second plan les trois grandes priorités de l’heure, à savoir la lutte contre l’insécurité, l’amélioration des conditions de vie des maliens et enfin les réformes politiques et institutionnelles permettant d’organiser des élections inclusives, transparentes et crédibles pour un retour à l’ordre constitutionnel.

En tout cas si tant est que les autorités de la transition ont la volonté de rendre le pouvoir à un Président démocratiquement élu en mars 2024, elles doivent éteindre certains fronts pour ne s’occuper que de ces trois priorités qui sont largement costaud pour le peu de temps qui reste. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que le premier front le plus brûlant aujourd’hui est celui de l’insécurité. Si nous devrions reconnaitre certaines prouesses importantes de l’armée sur les terroristes que d’aucuns qualifient de véritable montée en puissance des FAMa, force est de constater que le front sécuritaire est loin d’être apaisé, pour ne pas dire qu’il s’exacerbe au nord et au centre avec des crimes odieux commis par les terroristes. Le second front le plus brûlant est incontestablement le front social. De mémoire d’homme les prix des denrées de première nécessité n’ont jamais connu une telle hausse au Mali. Tout est très cher au Mali s’esclaffe une ménagère. A-t-on besoin de rappeler que la crise sociale est la mère de toutes les autres crises ? Les autorités doivent prendre à bras le corps cette épineuse question sociale afin de soulager la misère d’une très grande frange du peuple malien qui broie aujourd’hui du noir. Le troisième front est celui des réformes institutionnelles et constitutionnelles.

Ces réformes ont véritablement du plomb dans l’aile, car l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections, AIGE qui aurait dû être l’organe miroir devant attirer les autres, a été mal conçue et ne présage pas d’un lendemain tranquille après les élections. Donc la crise pré et postélectorale est loin d’être écartée. Que dire de la rédaction non consensuelle d’une nouvelle Constitution ? La classe politique bien que discréditée, n’aura pas d’autre choix que de se mobiliser pour constituer une sorte de rempart, voire une sentinelle vigilante contre les fossoyeurs des précieux acquis démocratiques. Du collectif d’anciens députés, au cadre de concertation des partis politiques en passant par Espoir Djiguiya Koura, la dolosive classe politique semble désormais être vent débout et veut se vêtir du manteau de la résistance contre cette velléité de falsification et de réécriture de l’histoire récente du Mali. L’on peut affirmer sans risque de se tromper que les jours voire les semaines à venir seront palpitants pour les autorités de la transition. Donc qu’elles se tournent vers les 3 grandes priorités.

Youssouf Sissoko

FETE D’INDEPENDANCE A MASSIGUI : Diarrassouba appelle à la mobilisation générale pour soutenir la transition

A l’instar des autres localités du pays, Massigui, dans le cercle de Dioïla, a célébré le 22 septembre, date commémorative de l’accession du Mali à l’indépendance. L’événement qui s’est déroulé ce jeudi devant la sous-préfecture a enregistré la présence effective des autorités administratives, politiques et coutumières de la commune de Massigui pour fêter dans la communion les 62 ans de notre indépendance.

22 septembre 1960, 22 septembre 2022, cela fait 62 ans que notre pays accédait à la souveraineté nationale et internationale, marquant de fait sa reconnaissance en tant que nation libre et indépendante. Cette occasion est saisie par le peuple souverain du Mali pour rendre un hommage mérité aux pères fondateurs du Mali indépendant qui se sont sacrifiés pour obtenir notre indépendance en montrant la voie de l’honneur et posant le socle de la construction nationale.

Outre  les aspects festifs de cette commémoration pour notre nation, un devoir de mémoire, cette date est une occasion de faire la rétrospection et tracer les perspectives afin de maintenir le flambeau légué par les aînés.

A cette heure de responsabilité, après une analyse rigoureuse de la situation, Mamadou Diarrassouba, membre du Conseil national de la transition, estime que 62 ans correspondent à l’âge de la raison et de la sagesse. Diarrassouba est convaincu que les autorités actuelles sont sur la voie tracée par les pères de l’indépendance, notamment l’acceptation de se sacrifier pour retrouver la fierté, l’honneur et la dignité perdue du vaillant peuple malien. A l’en croire, malgré leur jeune âge, les militaires qui dirigent la transition ont fait montre d’engagement patriotique qui convainc plus d’un. Les efforts consentis pour le renforcement de l’outil de défense national constituent une parfaite illustration. Notre diplomatie qui impose le respect de notre souveraineté à l’échelle internationale ressuscite la fierté malienne. Aujourd’hui, soutient-il, être malien est symbole de fierté dans la sous-région et au-delà.  S’agissant du village de Massigui, l’orateur exprimera sa gratitude au Président Goïta pour la réalisation de deux forages.

Eu égard la bonne trajectoire tracée, suivie de bonne actions, posant les jalons d’une vraie indépendance de notre pays, Mamadou Diarrassouba estime que les militaires méritent la gratitude et les encouragements de tout le peuple. Partant, invitera-t-il toute la population malienne en générale et celle de Massigui en particulier à soutenir sans relâche la transition en cours. Car, sa réussite déterminera l’avenir du Mali. « Nous avons l’obligation de soutenir les militaires qui ont accepté de se sacrifier pour l’intérêt supérieur de la nation. Il ne  doit y avoir d’opposition à cette transition. Nous devons nous donner la main pour qu’ensemble, on relève les défis qui s’imposent à l’Etat», a-t-il déclaré.

Pour sa part, Youssouf Haïdara, un jeune opérateur économique dévoué pour la cause des militaires, soutiendra qu’après plusieurs  fêtes commémoratives de notre indépendance de façade,  celle de cette année est la véritable fête à laquelle aspirait tant le peuple. « Je peux dire qu’après plusieurs années de domination coloniale, le Mali est parvenu à faire respecter sa souveraineté cette année. Pour moi, c’est cette année que nous célébrons la vraie indépendance du Mali », a-t-il souligné avant d’abonder dans le même sens que Mamadou Diarrassouba, appelant ses compatriotes à soutenir la transition.

Toutefois, son souhait est de voir aboutir le bitumage de la route Dioïla-Massigui-Koualé qui contribuera au désenclavement de la localité.

Dans son intervention, Broulaye Sidibé, 2ème adjoint au maire,  représentant le maire de Massigui, exhortera sa population à plus de cohésion afin de maintenir le flambeau de l’honneur et de la dignité qui nous a été légué par les aînés. Pour la circonstance, évoquera-t-il la question de mobilisation des recettes communales. Sur une prévision de plus de 51 millions de mobilisation de ressources, seulement 34 millions ont pu être recouvrées, soit une réalisation de 66,25%. Après avoir invité les autres villages à s’acquitter du paiement de leurs taxes et impôts, il rendra un hommage aux villages qui sont actuellement à jour. Il s’agit deSerimambougou, Siokooro ;Koumambougou, Wolokoro, Diadjo, Fantola, Nimazana, Baba et Dioklébougou.

Aussi, le maire soulignera les chantiers de développement en cours dans la commune. Notamment la construction et la réhabilitation des écoles, la construction des centres secondaires d’état civil et l’appui aux centres de santé.

Faut-il le souligner, la célébration de l’indépendance était riche en couleur à Massigui. La course des cyclistes a enregistré une soixantaine de participants sur une longueur de 110 km. Arrivé premier, le jeune Yaya Doumbia a remporté le 1er prix fixé à 100 000 FCFA. Le deuxième et le 3ème ont respectivement eu droit à 75 000 et à 50 000FCFA.

Pour maintenir l’assistance en haleine, les instruments de musique traditionnelle, notamment le Tam-tam «Bari»  et le N’Goni étaient au rendez-vous.

Oumar KONATE

Envoyé spécial à Massigui

SOUTIEN ET RECONNAISSANCE AU PRESIDENT DE LA TRANSITION : Youssouf Haïdara érige le monument Assimi Goïta à Massigui

Placée sous le parrainage de Mamadou Diarrassouba, le monument Assimi Goïta réalisé par l’opérateur économique Youssouf Haïdara, majestueusement installé au grand carrefour de Massigui, a été inauguré ce jeudi 22 septembre 2022.

Fasciné  par le courage et l’engament patriotique du président de la transition, Youssouf Haïdara, opérateur économique de Massigui, a érigé un monument à l’effigie du colonel Goïta.  Considérant le chef de l’Etat comme le symbole de la vraie indépendance et de la dignité retrouvée du Mali, il a tout mis en œuvre pour que le monument  Assimi Goïta soit inauguré ce 22 septembre, date commémorative de l’indépendance du Mali.

Pour la circonstance, Youssouf Haïdara a loué les qualités d’Assimi Goïta qui a accepté de mettre sa vie en danger afin que le Mali soit libéré du joug colonial qui n’honore personne. «Aujourd’hui, je suis animé par la joie d’avoir réalisé ce modeste monument de Assimi Goïta. Il mérite mieux que tout cela, mais cet acte permettra de l’immortaliser. Nous allons faire de notre mieux pour accompagner Assimi Goïta. Car, il a accepté de se sacrifier pour redonner au Mali sa dignité perdue», a déclaré Youssouf Haïdara.  De son point de vue, Assimi Goïta a ressuscité la fierté malienne. Avec lui, précise-t-il, l’espoir renait, notre vie à un sens maintenant. Nous ne pourrons poser aucun acte qui récompensera le sacrifice de Goïta à sa juste valeur. Mais, on peut poser des actes de reconnaissance et d’encouragement à son endroit ; d’où la réalisation du présent monument. Selon Youssouf Haïdara, tous les bons citoyens doivent soutenir le Président Goïta et son gouvernement pour un Mali nouveau. Sur ces notes, il a exhorté tous les fils du pays en général, et ceux de la commune de Massigui en particulier à ne ménager aucun effort  pour soutenir la transition.

S’agissant de Mamadou Diarrassouba, il abondera dans le même sens que son prédécesseur. Enthousiasmé par ce geste, il invitera la population à s’inspirer du cas de  Youssouf Haïdara qui est le premier à poser un tel acte pour le Président Goïta. « Je salue cette initiative de Haïdara qui constitue non seulement une marque de gratitude au Président Goïta, mais aussi une fierté pour Massigui qui, à travers cette réalisation, perpétue sa tradition de reconnaître les grandes valeurs». Aussi, demandera-t-il à la population de prendre soin de ce joyau architectural. Avant de promettre des sanctions à ceux qui tenteront de saboter le présent ouvrage. Partant, Diarrassouba appellera toute la commune à l’union sacrée afin de relever le défi du développement.

Faut-il le souligner, au-delà de l’aspect symbolique du monument Assimi Goïta, ledit édifice est devenu un lieu d’attraction dans le village de Massigui.  En plus de la qualité artistique et l’éclairage du lieu, des habitants des villages environnants se bousculent pour  satisfaire leur curiosité.

Oumar KONATE

Discours de Son Excellence le Colonel Assimi Goita, Président de la Transition, Chef de l’Etat à l’occasion de la célébration de la 62ᵉ fête d’indépendance de la République du Mali

« Il y a soixante-deux ans que les pères fondateurs du Mali célébraient, en communion avec le peuple, l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.
Cet événement historique que nous consacrons à notre tour est un rendez-vous citoyen auquel chaque Malienne et Malien doit accorder la plus haute importance, car c’est le jour du Souvenir de notre dignité retrouvée après une longue période de domination coloniale. C’est pour cette raison que nous plaçons ce 62e anniversaire sous le signe de l’ « Union dans la Souveraineté retrouvée. »

Extrait du discours du président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence le Colonel Assimi Goita à l’occasion de la célébration de la 62ème fête d’indépendance de la République du Mali.

«Le Mali se trouve à une phase décisive de son histoire. Ce n’est donc pas le moment de succomber aux démons de la division, malgré les actions de manipulation et les campagnes médiatiques mensongères à but subversif, visant à saper le moral de nos vaillants soldats et à créer la confusion au sein de notre peuple.
Rappelons-nous, l’union nous a toujours permis de triompher sur l’adversité, alors que la division a donné à nos ennemis la possibilité d’avoir la victoire sur nous».

Extrait du discours du président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence le Colonel Assimi Goita à l’occasion de la célébration de la 62ème fête d’indépendance de la République du Mali.

« Il me plait ici de saluer, une fois de plus, la résilience du brave peuple malien qui, dans la plus grande dignité, a supporté les difficultés et désagréments engendrés par cette situation. Ces sanctions, conjuguées avec d’autres facteurs, ont occasionné une augmentation du coût de la vie qui a affecté l’ensemble de la population, mais plus particulièrement les couches vulnérables. Il est heureux que nous ayons tous pris conscience du fait que c’était le prix à payer pour atteindre nos objectifs à moyen et à long terme».

Extrait du discours du président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence le Colonel Assimi Goita à l’occasion de la célébration de la 62ème fête d’indépendance de la République du Mali

« Il y a soixante-deux ans que les pères fondateurs du Mali célébraient, en communion avec le peuple, l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.
Cet événement historique que nous consacrons à notre tour est un rendez-vous citoyen auquel chaque Malienne et Malien doit accorder la plus haute importance, car c’est le jour du Souvenir de notre dignité retrouvée après une longue période de domination coloniale. C’est pour cette raison que nous plaçons ce 62e anniversaire sous le signe de l’ « Union dans la Souveraineté retrouvée. »

Colonel Mamadi Doumbouya, président de la Transition Guinéenne effectue son premier voyage en dehors de la Guinée chez son frère Colonel Assimi Goita du Mali.

Le Président de la Transition malienne, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accueilli, ce mercredi 21 septembre 2022, le Président guinéen de la Transition, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA qui effectue une visite d’amitié et de travail, de 24 heures, en terre africaine du Mali.
Il a été accueilli, avec tous les honneurs, à sa descente de l’avion présidentiel de la République du Mali, par le Président Assimi GOÏTA et  plusieurs membres du gouvernement.

Après l’hymne national des deux pays frères et la revue des troupes, le Président GOÏTA a accompagné son invité dans les halles du pavillon présidentiel de l’aéroport international Modibo Keita – Bamako – Senou. Après cet accueil, l’hôte du Président de la Transition a été conduit au Palais de Koulouba.

Avant son départ, le Colonel Mamady DOUMBOUYA a confié à la presse l’objectif de sa visite : «Je suis à Bamako à côté de mon frère, le Président Assimi GOÏTA, pour fêter l’indépendance du Mali et accompagner le peuple malien, qui est un peuple frère».

Le Président guinéen de la Transition a ensuite rappelé les liens historiques entre le Mali et la Guinée : «La Guinée et le Mali constituent deux poumons dans un même corps. Pour moi, il est important d’être à Bamako pour fêter l’indépendance du Mali avec les frères maliens», a-t-il ajouté.

SUIVI DE LA TRANSITION POLITIQUE : Le respect de la souveraineté du Mali est un principe qui s’applique à tous les partenaires

Les travaux de la 3e réunion du Groupe de suivi et de soutien à la Transition au Mali (GST-MALI) ont eu lieu la semaine dernière à Lomé, au Togo. Une opportunité saisie par les représentants de notre gouvernement pour réaffirmer avec vigueur les principes auxquels tous nos partenaires doivent s’en tenir désormais dans les relations avec notre pays.

Le respect de la souveraineté de notre pays et de nos choix stratégiques ainsi que la défense des intérêts vitaux du peuple malien ! Voilà les principes qui balisent la voie que les partenaires du Mali doivent désormais emprunter ! Des positions de principe clarifiées le 6 septembre dernier à Lomé (Togo) à l’occasion la 3e réunion du Groupe de suivi de la transition (GST-Mali).

Le Chef de la MINUSMA, M. El Ghassim Wane, a rassuré de «l’accompagnement sans faille  des partenaires» face aux défis complexes et immenses sur les plans sécuritaire, humanitaire et socio-économique. Face à ces défis, la mobilisation des partenaires est «un impératif», a-t-il rappelé. Et pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye Diop, «aider à ramener la démocratie, la paix et la stabilité au Mali est un investissement».

Selon la communication présentée en conseil des ministres du mercredi dernier (7 septembre 2022) sur ses conclusions, cette rencontre a permis aux représentants du gouvernement de clarifier les positions de principe du Mali, notamment la détermination des autorités de la Transition à «inscrire l’action publique dans le strict respect des principes…».

«La participation des représentants de haut niveau du gouvernement a permis également de porter, de manière concrète, les messages et attentes du Mali pour le processus de Transition, notamment l’engagement pour un retour à un ordre constitutionnel sécurisé et apaisé».

Et à l’issue de ses travaux, le GST a félicité le Mali pour les progrès réalisés par la Transition ; condamné fermement les attaques terroristes et lancé un appel à une synergie d’actions contre les groupes armés terroristes ; lancé un appel à la mobilisation des partenaires techniques et financiers pour un appui à la mise en œuvre du Plan d’Actions du gouvernement (PAG) du Mali… Les participants ont également salué les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et pris note de la requête du gouvernement du Mali relative à la levée des mesures de suspension du Mali des instances de l’Union Africaine (UA), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

Le GST-Mali a été mis en place par l’Union africaine avec l’accord des autorités maliennes et est co-présidé par la Cédéao et les Nations unies. Il vise à mobiliser la communauté africaine et internationale dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre du Programme d’Actions de la Transition. Sa prochaine réunion est prévue au cours du 1er trimestre 2023 à Bamako.

Naby