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FOCUS ASSEP – Maison de la Presse : contre la mauvaise gestion, l’État doit sévir

La colère est montée d’un cran lorsque le bureau légitime dirigé par Ousmane Dao a osé poser le problème de la gestion de l’aide publique allouée à la presse par l’État. Depuis ce jour-là, certains confrères sentant leur mort sont entrés en contestation contre ledit bureau. Aujourd’hui, les plus hautes autorités sont interpellées pour ouvrir des enquêtes contre nos confrères indélicats. Près de 291 millions de F CFA détournés. Depuis l’élection de Dramane Aliou Koné, à la présidence de l’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP) et à la présidence de la Maison de la presse, ce fut le festival de brigands. Son passage à la présidence des deux (02) faitières fut des plus calamiteux.

Dramane Aliou Koné, affectueusement appelé par ses intimes DAK, s’est bougrement enrichi sur le dos de ses confrères. De peur d’être rattrapé par la justice, DAK, membre du Conseil national de la transition (CNT), serait en fuite à Abidjan.Quant à l’actuel président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, il refuserait de partager la somme à sa disposition en laissant entendre que l’État ne donne que des miettes à la presse. De grâce, les confrères ont besoin de ces miettes. Dans le cas contraire, l’État doit montrer ses muscles dans ce dossier brûlant de l’heure. Avec ces affaires sales, la presse est aujourd’hui une honte.

ASSEP: des agitateurs pour se sauver et protéger leurs Complices

Ils sont nombreux dans le soi-disant bureau dit provisoire de l’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP) à trainer des casseroles. Il s’agit de cet agitateur qui a abandonné en plein vol la lutte contre les délinquants fonciers de la Cité de la presse au motif qu’un de ses parents a gracieusement bénéficié d’une parcelle de la part du président Dramane Aliou Koné. Il a-t-il intérêt à ce que la lumière soit faite sur l’affaire des parcelles de la Cité de la presse ?

À vous de juger.Un autre a fait disparaître entre le siège de Orange-Mali et celui de la Maison de la presse une tonne de sucre offerte (mois de ramadan) par cette société de téléphonie mobile aux journalistes. Il a aussi détourné le bœuf offert à la presse à la veille d’une fête de Ramadan. Peut-on faire confiance à ce dernier qui a trahi Dieu et ses confrères ?Cet autre agitateur transforme une des chambres en magasin durant le mois de ramadan pour stocker les vivres donnés par la Fondation d’un homme pieux à la presse. Un autre agitateur a détourné les fonds d’une grande boîte du ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales alloués à la presse. Il a fait signer un contrat à une société agro-industrielle près de 20 millions de F CFA au nom de l’ASSEP. Et par la suite, il a détourné cet argent. Allez-y faire un tour sur la route de Sénou, non loin de l’Office National des Produits Pétroliers (ONAP). La liste est loin d’être exhaustive.

Le Sénégal, pays des hommes éclairés

L’enseignement a fait du Sénégal un pays des hommes éclairés .Ce pays a toujours occupé une situation privilégiée dans l’organisation de l’enseignement en Afrique. Parce qu’il était le plus ancien territoire français d’Afrique noire, c’est lui qui fut le plus rapidement doté d’écoles. Faidherbe ouvrit la première d’entre elles dès 1817 et organisa l’instruction, tant missionnaire que laïque. Il fonda aussi «l’école des otages» plus tard rebaptisée en école «des fils de chefs» où n’était admise que l’aristocratie traditionnelle.Au début de notre siècle, le Gouverneur William Merleau-Ponty créa le lycée Faidherbe de Saint-Louis (1910) et une École normale à Gorée, école qui devait, par la suite, former la plupart des dirigeants de l’Afrique d’expression française. Plus tard, un autre lycée fut ouvert à Dakar et, en 1950, un Institut de hautes études (IHE) qui était rattaché aux Universités de Paris et de Bordeaux et qui préparait au doctorat en médecine à la Licence en Droit ainsi qu’à quelques certificats de Lettres et de Sciences.En 1957 enfin, une Université française destinée aux étudiants de l’Afrique occidentale française était inaugurée à Dakar. Le Sénégal comptait à l’époque le plus grand nombre d’intellectuels en Afrique noire. En 1960, le taux de scolarisation était d’environ 28%Enseignement au Mali.

En 1960, le taux de scolarisation (calcul UNESCO) était encore très faible: 10%, et l’analphabétisme atteignait 95% de la population totale. La même année, le Mali disposait en moyenne quarante et un (41) maîtres pour 100 000 habitants. L’alphabétisation était à ses débuts à la fin de la colonisation.En 1960, 10% seulement des enfants maliens étaient scolarisés alors que la proportion était à la même époque de 35% pour l’ensemble du Sénégal, avec des pointes de 80% à Dakar et de 90% à Saint Louis.

Les mêmes différences apparaissent au plan de la santé. L’enseignement est à la traîne au Mali: 350 636 élèves dans les classes fondamentales, en 1978 (75 000 en 1962), 7800 classes, en 1978 (1 500 en 1962), 3 752 étudiants, en 1977 (104 en 1964), 35 000 adultes alphabétisés en langues nationales, répartis dans plus de 1 300 centres, témoignent de l’énorme effort de scolarisation entrepris, depuis 1962. Cet effort qui devait être fait par l’État est malheureusement anéanti par la privatisation de l’enseignement.

Sénégal en 1916: les ressortissants des communes de Dakar, Saint-Louis, Rufisque et Gorée avaient la citoyenneté française

La Loi du 28 septembre 1916 apportait donc une exception à ce principe en attribuant la citoyenneté française aux natifs des quatre (04) communes de plein exercice du Sénégal. Saint-Louis, Dakar, Gorée et Rufisque. Peu d’Africains bénéficiaient à cette époque du privilège de la citoyenneté française intégrale. En vertu d’une loi du 24 avril 1833, les habitants des colonies françaises étaient des «sujets français» privés des droits politiques et de la plupart des libertés publiques.

Source : L’inter de Bamako

Rencontre d’information et d’appropriation du cadre stratégique de la refondation de l’État à l’attention des journalistes et des acteurs des média, de ce samedi 1er octobre 2022 à la Maison de la Presse

La Rencontre d’information et d’appropriation du cadre stratégique de la refondation de l’État à l’attention des journalistes et des acteurs des média, de ce samedi 1er octobre 2022 à la Maison de la Presse a enregistré la participation de:
– Ibrahim Ikassa Maïga ,ministre de la Refondation de l’ Etat, chargé des relations avec les Institutions
– Fatoumata Sékou Dicko. Ministre délégué auprès du premier ministre, chargé des Réformes politique et Institutionnelles.
– Bandiougou Dante, président Maison de la presse du Mali.

Lutte Contre le Diabète : Une maison de prévention ouverte et mise à la disposition des populations

Le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social chargé l’Action humanitaire et des Réfugiés, Oumarou Diarra a inauguré le samedi 07 Mai 2022 la Maison de la prévention du Diabète situé dans le quartier Bougouba en Commune II du District de Bamako.

La cérémonie d’inauguration a enregistré la présence des autorités administratives et coutumières de la Commune à savoir la représentante du maire de la commune Cécile Aissétou Diakité et le représentant du chef de quartier Bougouba Mahamadou Sidibé. On notait également la présence de plusieurs acteurs impliqués dans la lutte contre la maladie notamment Stéphane Besançon directeur général de l’ONG Santé Diabète, du président de la fédération nationale des diabétiques du Mali (FENADIM) Kerfa Maiga, Pr Assa Traoré chargée du Diabète à l’hôpital du Mali et le représentant de l’OMS au Mali ainsi que la représentante du maire de la commune II Cécile Aissétou Diakité, initiée par la fédération nationale des diabétiques du Mali en partenariat avec L’ONG Santé Diabète et l’ONG WALE, la Maison de la prévention est un local ayant pour mission de sensibiliser, informer les populations sur le diabète et ses facteurs de risques mais aussi sur les comportements favorables à la santé en général à travers des thématiques sur l’alimentation et l’activité physique. Elle a également pour mission de promouvoir l’éducation à la santé du patient atteint du diabète ou de l’hypertension artérielle pour l’aider à mieux gérer sa maladie et éviter ainsi les complications. Elle a ensuite comme mission de soutenir et appuyer les patients qui ont besoin d’exprimer leur ressenti et leur difficultés par rapport au diabète (assistance psycho- sociale). À l’ouverture des travaux, le représentant du chef de quartier Bougouba Mahamadou Sidibé a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux participants. Pour la représentante du maire de la commune II Madame Cécile Aissétou Diakité, elle a d’abord remercié les initiateurs du projet. Selon, la maison de la prévention renforcera l’arsenal sanitaire de la commune et du District de Bamako et contribue au changement des comportements pour une lutte efficace contre le diabète. Elle a toutefois lancé un appel aux populations de la commune et de Bamako pour une meilleure fréquentation de la structure.

En prenant la parole, le président de la FENADIM Kerfa Maiga non moins initiateur du projet a déclaré que ce jour est mémorable pour écrire une nouvelle page de sa structure. Il a souligné que la maison permet d’intensifier et de diversifier les stratégies de prévention contre le diabète. Qu’elle offre plusieurs activités à son sein et à l’extérieur à travers les animations des pères éducateurs sur différentes thématiques. Il a aussi rappelé que pour une couverture large, la maison aura des points focaux dans certaines capitales régionales à savoir : Ségou, Sikasso, Kayes et Tombouctou. Il n’a pas manqué de saluer le partenariat fructueux de l’ONG Santé Diabète qui n’a cessé depuis plusieurs années d’accompagner la fédération nationale des diabétiques du Mali dont cette structure est l’exemple illustratif parmi tant d’autres. Pour terminer M Maiga a salué les efforts du Gouvernement pour l’élaboration d’un document de référence sur les stratégies de lutte contre le fléau avant d’interpeller les autorités sur l’existence des données fiables sur la maladie au Mali en vue d’une lutte efficace. Le directeur général de l’ONG Santé Diabète, Stéphane Besançon, dans son intervention a d’abord fait l’historique des quinze années de partenariat dans la lutte contre le diabète au Mali ce qui a valu à notre pays d’obtenir de meilleurs résultats. C’est pourquoi il a déclaré que le Mali fait parti des modèls Africains dans la lutte contre le diabète. Qu’à la date d’aujourd’hui 25 000 patients sont pris en charge, des structures équipées et du personnel formé pour une meilleure prise en charge des patients. À en croire M Besançon, ce projet est le fruit d’un partenariat tripartite ( FENADIM- Santé Diabète- ONG WALE) signé en 2019. Pour mener à bout de la lutte contre la maladie, il a fait savoir que santé Diabète continuera à soutenir la FENADIM et le système de santé malien en général. Dans son allocution, le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social chargé de l’Action humanitaire et des Réfugiés, Oumarpu Diarra a d’abord défini le diabète comme étant une maladie chronique qui se traduit par un taux trop élevé du sucre dans le sang, touchant plus de 422 millions de personnes à travers le monde et pourrait atteindre plus de 500 millions en 2030 et considéré comme une des causes de mortalité selon les données de l’OMS. Qu’au Mali, le taux de prévalence du diabète varie entre 5 à 6% et constitue la première cause d’imputation et de cécité pour plusieurs raisons. Le ministre Diarra a à son tour salué la collaboration Etat et les partenaires privés.

Mamadou Nimaga

LUTTE CONTRE LE DIABETE AU MALI : la maison de la prévention du diabète ouverte

Les ONG Santé diabète, Walé en collaboration avec  la Fédération Nationale des Diabétiques du Mali (Fenadim) ont  créé la Maison de la prévention du diabète au Mali. La coupure du ruban a été effectuée par Oumarou Diarra,  le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social, chargé de l’Action humanitaire et de la Solidarité avec les refugies et des déplacés. C’était ce samedi  7 mai en Commune II du district de Bamako.

Selon Karfa Maiga,  président de la Fédération nationale des diabétiques du Mali (Fenadim), cette Maison de la Prévention du diabète est une arme précieuse pour lutter contre la maladie, et permettre aux acteurs d’intensifier et de diversifier leurs stratégies d’intervention. Il a ainsi remercié les ONG Santé diabète et Walé pour la concrétisation de la Maison de prévention du diabète. D’après lui, elle renforcera les  capacités des associations de patients diabétiques face à la maladie.

Il précise que cette structure est dotée d’une équipe d’animation permanente et d’un réseau de patients pairs éducateurs formés pour la tâche. En poursuivant son propos, il ajoute que ces derniers mènent des animations dans les communautés, les centres de santé, lors des campagnes de dépistage massifs du diabète afin de prévenir la population contre la maladie et ses complications. Cela pour également  repérer et orienter les personnes manifestant des risques de diabètes vers la maison.  A l’en croire, les patients bénéficieront des ateliers éducatifs sur les différentes thématiques  favorables à leur état de santé. « A la fin du parcours, une évaluation permet à l’équipe de la maison de s’assurer que les objectifs ont été atteints », a-t-il rassuré. Quant à Oumarou Diarra, ministre délégué auprès du ministre de la Santé, il a rappelé que  selon l’organisation mondiale de la santé le diabète affecte aujourd’hui plus de 422 millions de personnes dans le monde et affecte 500 millions de personnes d’ici 2030 si rien n’est fait. La maladie fait 3,8 millions de morts chaque année. D’après lui, au Mali, ce fléau touche 5% de la population soit plusieurs milliers de personnes atteintes du diabète.  Elle présente la première cause d’amputation non traumatique et une des premières causes de cécité. « Le coût des soins du diabète, l’insuffisance de ressources humaines formées pour la prise en charge du nombre accru de malades du diabète seront des freins importants pour la réalisation des objectifs de développement durable », a déploré le ministre.   En outre, le ministre a salué les acquis obtenus de la collaboration entre l’Etat et l’ONG Santé diabète, entre autres l’unité de prise en charge du diabète à l’hôpital  du Mali ; la décentralisation de la prise en charge du diabète etc. Avant de remercier les efforts consentis par la Fédération Nationale des Diabétiques du Mali, l’ONG Santé diabète et l’ONG Walé.

Jiadata MAIGA

AFFAIRE BIRAMA TOURÉ : Faut-il enfin espérer après l’arrestation de Papa Mamby Keïta ?

Convoqué dans la matinée du vendredi 6 mai 2022 par la brigade de recherche du Camp 1 de gendarmerie, l’ex inspecteur de police Papa Mamby Keïta a finalement été placé sous mandat de dépôt dans l’affaire dite « disparition du journaliste Birama Touré”. Il est désormais à la Maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA), en entendant son jugement.

Un nouveau revirement assez spectaculaire dans l’affaire Birama Touré, disparu depuis le 29 janvier 2016.

En effet, quelques années après la disparition du journaliste, Papa Mamby Keita alias l’Epervier du Mandé, parti en exil au même titre que le directeur de publication du journal le Sphinx, Adama Dramé, a confié à ce dernier que Birama Touré n’était plus probablement de ce monde. Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, l’homme est allé jusqu’à confier avoir mis toutes les preuves à la disposition du patron de Birama Touré.

Après ses révélations, des voix discordantes se sont élevées pour contredire ces propos, notamment celle du journaliste Abdoul Niang, qui le taxait d’avoir induit en erreur le confrère Adama Dramé, chez qui le sieur exerçait au moment de sa disparition.

Ayant regagné le pays, l’ex inspecteur de police a reçu une convocation de la brade de recherche du célèbre Camp 1 de Bamako. Après avoir été entendu, l’Epervier du Mandé a été placé sous mandat de dépôt.

Si des observateurs pensent que l’arrestation du sieur Keïta donne une lueur d’espoir pour l’éclatement de la vérité dans ce dossier, d’autres se montrent au contraire pessimistes.

A noter que dans la même affaire, un mandat d’arrêt international a été aussi émis contre Karim Keïta, l’un des fils de l’ancien président du Mali, feu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

 

Abdrahamane Baba Kouyaté

PROCHAINE PRESIDENTIELLE : L’Adema aura son candidat maison, rassure Pr. Marimantia Diarra

L’Alliance pour le développement du Mali, Parti africain pour la solidarité et la justice  (Adema/Pasj) était devant la presse, samedi dernier, à son siège, à l’occasion de la traditionnelle présentation de vœux. L’occasion était bonne pour le nouveau président élu de faire un tour d’horizon des différents sujets d’actualité et de fixer le cap pour l’avenir du parti. Selon lui, le parti ne fera pas de suiviste à la prochaine présidentielle. « L’Adema aura son candidat et à l’interne », a déclaré le président Diarra.

Et d’expliquer leur soutien à la Transition dont il affirme que le délai de sa prolongation ne pourrait excéder une année.