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FOCUS ASSEP – Maison de la Presse : contre la mauvaise gestion, l’État doit sévir

La colère est montée d’un cran lorsque le bureau légitime dirigé par Ousmane Dao a osé poser le problème de la gestion de l’aide publique allouée à la presse par l’État. Depuis ce jour-là, certains confrères sentant leur mort sont entrés en contestation contre ledit bureau. Aujourd’hui, les plus hautes autorités sont interpellées pour ouvrir des enquêtes contre nos confrères indélicats. Près de 291 millions de F CFA détournés. Depuis l’élection de Dramane Aliou Koné, à la présidence de l’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP) et à la présidence de la Maison de la presse, ce fut le festival de brigands. Son passage à la présidence des deux (02) faitières fut des plus calamiteux.

Dramane Aliou Koné, affectueusement appelé par ses intimes DAK, s’est bougrement enrichi sur le dos de ses confrères. De peur d’être rattrapé par la justice, DAK, membre du Conseil national de la transition (CNT), serait en fuite à Abidjan.Quant à l’actuel président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, il refuserait de partager la somme à sa disposition en laissant entendre que l’État ne donne que des miettes à la presse. De grâce, les confrères ont besoin de ces miettes. Dans le cas contraire, l’État doit montrer ses muscles dans ce dossier brûlant de l’heure. Avec ces affaires sales, la presse est aujourd’hui une honte.

ASSEP: des agitateurs pour se sauver et protéger leurs Complices

Ils sont nombreux dans le soi-disant bureau dit provisoire de l’Association des éditeurs de la presse privée (ASSEP) à trainer des casseroles. Il s’agit de cet agitateur qui a abandonné en plein vol la lutte contre les délinquants fonciers de la Cité de la presse au motif qu’un de ses parents a gracieusement bénéficié d’une parcelle de la part du président Dramane Aliou Koné. Il a-t-il intérêt à ce que la lumière soit faite sur l’affaire des parcelles de la Cité de la presse ?

À vous de juger.Un autre a fait disparaître entre le siège de Orange-Mali et celui de la Maison de la presse une tonne de sucre offerte (mois de ramadan) par cette société de téléphonie mobile aux journalistes. Il a aussi détourné le bœuf offert à la presse à la veille d’une fête de Ramadan. Peut-on faire confiance à ce dernier qui a trahi Dieu et ses confrères ?Cet autre agitateur transforme une des chambres en magasin durant le mois de ramadan pour stocker les vivres donnés par la Fondation d’un homme pieux à la presse. Un autre agitateur a détourné les fonds d’une grande boîte du ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales alloués à la presse. Il a fait signer un contrat à une société agro-industrielle près de 20 millions de F CFA au nom de l’ASSEP. Et par la suite, il a détourné cet argent. Allez-y faire un tour sur la route de Sénou, non loin de l’Office National des Produits Pétroliers (ONAP). La liste est loin d’être exhaustive.

Le Sénégal, pays des hommes éclairés

L’enseignement a fait du Sénégal un pays des hommes éclairés .Ce pays a toujours occupé une situation privilégiée dans l’organisation de l’enseignement en Afrique. Parce qu’il était le plus ancien territoire français d’Afrique noire, c’est lui qui fut le plus rapidement doté d’écoles. Faidherbe ouvrit la première d’entre elles dès 1817 et organisa l’instruction, tant missionnaire que laïque. Il fonda aussi «l’école des otages» plus tard rebaptisée en école «des fils de chefs» où n’était admise que l’aristocratie traditionnelle.Au début de notre siècle, le Gouverneur William Merleau-Ponty créa le lycée Faidherbe de Saint-Louis (1910) et une École normale à Gorée, école qui devait, par la suite, former la plupart des dirigeants de l’Afrique d’expression française. Plus tard, un autre lycée fut ouvert à Dakar et, en 1950, un Institut de hautes études (IHE) qui était rattaché aux Universités de Paris et de Bordeaux et qui préparait au doctorat en médecine à la Licence en Droit ainsi qu’à quelques certificats de Lettres et de Sciences.En 1957 enfin, une Université française destinée aux étudiants de l’Afrique occidentale française était inaugurée à Dakar. Le Sénégal comptait à l’époque le plus grand nombre d’intellectuels en Afrique noire. En 1960, le taux de scolarisation était d’environ 28%Enseignement au Mali.

En 1960, le taux de scolarisation (calcul UNESCO) était encore très faible: 10%, et l’analphabétisme atteignait 95% de la population totale. La même année, le Mali disposait en moyenne quarante et un (41) maîtres pour 100 000 habitants. L’alphabétisation était à ses débuts à la fin de la colonisation.En 1960, 10% seulement des enfants maliens étaient scolarisés alors que la proportion était à la même époque de 35% pour l’ensemble du Sénégal, avec des pointes de 80% à Dakar et de 90% à Saint Louis.

Les mêmes différences apparaissent au plan de la santé. L’enseignement est à la traîne au Mali: 350 636 élèves dans les classes fondamentales, en 1978 (75 000 en 1962), 7800 classes, en 1978 (1 500 en 1962), 3 752 étudiants, en 1977 (104 en 1964), 35 000 adultes alphabétisés en langues nationales, répartis dans plus de 1 300 centres, témoignent de l’énorme effort de scolarisation entrepris, depuis 1962. Cet effort qui devait être fait par l’État est malheureusement anéanti par la privatisation de l’enseignement.

Sénégal en 1916: les ressortissants des communes de Dakar, Saint-Louis, Rufisque et Gorée avaient la citoyenneté française

La Loi du 28 septembre 1916 apportait donc une exception à ce principe en attribuant la citoyenneté française aux natifs des quatre (04) communes de plein exercice du Sénégal. Saint-Louis, Dakar, Gorée et Rufisque. Peu d’Africains bénéficiaient à cette époque du privilège de la citoyenneté française intégrale. En vertu d’une loi du 24 avril 1833, les habitants des colonies françaises étaient des «sujets français» privés des droits politiques et de la plupart des libertés publiques.

Source : L’inter de Bamako

Rencontre d’information et d’appropriation du cadre stratégique de la refondation de l’État à l’attention des journalistes et des acteurs des média, de ce samedi 1er octobre 2022 à la Maison de la Presse

La Rencontre d’information et d’appropriation du cadre stratégique de la refondation de l’État à l’attention des journalistes et des acteurs des média, de ce samedi 1er octobre 2022 à la Maison de la Presse a enregistré la participation de:
– Ibrahim Ikassa Maïga ,ministre de la Refondation de l’ Etat, chargé des relations avec les Institutions
– Fatoumata Sékou Dicko. Ministre délégué auprès du premier ministre, chargé des Réformes politique et Institutionnelles.
– Bandiougou Dante, président Maison de la presse du Mali.

COMMUNIQUE DE PRESSE | Ségou : Cheko Lassana Kané apporte sa caution morale à Sentinelles Malikura

Du 17 au 18 septembre 2022, une délégation du Mouvement Sentinelles Malihura s’est rendue dans la région de Ségou sous le leadership de son président Dr. Mohamed Kassoum Djiré. Le message principal du mouvement était de rappeler à la population que la refondation du Mali entamée par le colonel Assimi Goïta, le président de la transition, est un combat qui interpelle tous les Maliens. Les habitants de Ségou ont ainsi été informés que l’une des priorités du Mouvement Sentinelles Malikura est le prochain référendum constitutionnel qui jettera les bases de la refondation du Mali.

 Pour atteindre ses objectifs, le Mouvement Sentinelles Malikura s’implante fortement dans les régions, particulièrement à Ségou, la cité des Balanza. Le grand marabout de la ville, Cheko Lassana Kané a soutenu le meeting géant organisé par la délégation dans la ville de Ségou. L’objectif de ce meeting était d’inviter la population de la ville à jouer sa partition dans le combat de la refondation du Mali et de soutenir l’engagement patriotique du président de la transition, le colonel Assimi Goïta et toute la transition.

Cheko Lassana Kané, d’ordinaire connu pour sa réserve dans les affaires publiques, a clairement soutenu le Mouvement Sentienelles Malikura dirigé par Dr. Mohamed Kassoum Djiré. «Je suis engagé pour celui-là », a- t-il affirmé, se déplaçant personnellement pour raccompagner à la porte de sa résidence la délégation qu’il a reçue deux fois au cours de son déplacement à Ségou. Il a surtout fait des bénédictions pour la réussite du combat du Mouvement Sentinelles Malikura, et prodigué des conseils utiles aux membres de la délégation.

Par ailleurs, les responsables du mouvement ont rendu visite à de nombreuses autres familles traditionnelles de Ségou avant la tenue du meeting. Ils se sont rendus chez les clans maraboutiques Thiam, Tall et Djiré, qui ont réservé un accueil chaleureux à la délégation en plus des bénédictions. La délégation s’est également rendue chez Nama Traoré, le chef de la confrérie des Donso qui a expliqué qu’il adhère à la cause du Mouvement Sentinelles Malikura qui perpétue le combat que les Donso mènent depuis longtemps. La chefferie des griots et le président de la Chambre du commerce et des industries ont été aussi à l’honneur lors de la visite.

Prenant la parole lors du meeting, l’autorité morale du M5-RFP de Ségou, Cheik Tidiane Guissé, a déclaré que le combat en cours est mené par les forces du changement en Afrique. « Ce dont le Mali a besoin maintenant, c’est l’unité de tous pour soutenir la transition. Unissons-nous en mettant de côté les querelles politiques et les politiciens qui divisent les gens. Cheko Lassana Kané dit qu’il soutient la transition, de Assimi à Choguel, en passant par Malick Diaw et tous les autres responsables de la transition », a-t- il déclaré.

  Fait à Ségou le 18 Septembre 2022

 La Cellule de Communication du Mouvement Sentinelles Mali Kura

Communiqué de presse d’Hydroma Inc: Nouvelle Campagne de Forage d’hydrogène naturel à Bourakougou, 6 Août 2022

Pionnier incontestable de la découverte et de la promotion de l’hydrogène naturel dans le monde, Hydroma Inc mène depuis le mois de mai 2022 une nouvelle campagne de forage sur son bloc 25, à 70 km de Bamako au Mali.

Sous la direction du Malien Aliou Boubacar Diallo, la société Canadienne démontre une nouvelle fois sa résilience et sa performance.

Dans un contexte sécuritaire global et sous régional complexe, Hydroma Inc a reussi à mettre en place une équipe internationale professionnelle pour tester le premier niveau d’accumulation d’hydrogène naturel découvert lors des précédentes campagnes de forage.

En 2022, pour cette campagne de « shallow drilling », Hydroma Inc mobilise la société Allemande DrillTec pour le forage, Excellence Logging Services (Exlog) pour la chromatographie, Roke Technologies pour la diagraphie, Versatile Energy Services pour les tests de puits, et enfin Vellichor pour assurer la sécurité des opérations. Tout ceci, sous la supervision de son partenaire canadien de longue date spécialisé en géophysique et géologie gazière Chapman Petroleum Engineering de Calgary Alberta.

Hydroma Inc fait une nouvelle fois preuve de zèle pour développer la filière hydrogène naturel et maintient sa première place.

Sur tous les puits nouvellement forés, on observe la présence d’hydrogène naturel gazeux à plus de 95% de pureté, avec des traces d’hélium associées à chaque occurrence d’hydrogène.

De même, tous les puits de 2017-2018 dans lesquels SEMM Logging avait effectué une diagraphie en trou ouvert, ont de nouveau été sondé, mais cette fois ci en puits tubé avec le Quad Neutron Log de Roke Technologies, ce qui a confirmé la présence de l’hydrogène dans toutes les zones précédemment identifiées.
En poursuivant son programme de forage sur le Bloc 25 avec l’acquisition de nouvelles données, Hydroma Inc comprend mieux le système géologique de l’hydrogène naturel et sa dynamique de flux, et confirme à nouveau la présence de l’hydrogène naturel gazeux dans toute cette zone.

L’objectif de la société est clair : transformer cette nouvelle source d’énergie en exploitation industrielle à grande échelle et participer activement à la transition énergétique avec la promotion d’une économie décarbonée au Mali, en Afrique et en Europe.

A propos d’Hydroma Inc

Hydroma Inc est un pionnier canadien dans le développement de projets d’hydrogène propre à grande échelle avec un focus sur le continent Africain. Pionnier dans la découverte, la recherche, l’exploration et l’exploitation de l’hydrogène naturel au Mali et dans le monde, Hydroma développe également des projets de production, de stockage, de transport et de distribution d’hydrogène vert et d’ammoniac pour une utilisation locale en Afrique de l’Ouest et un export massif vers l’Europe et les marchés internationaux. Convaincu du potentiel de l’hydrogène naturel et vert en tant qu’ accélérateurs du développement durable et la croissance dans le monde, Hydroma est un acteur clé dans la mise en place d’une économie régionale d’hydrogène naturel et vert via son initiative du West African Big Green Deal (W.A.B.G.D.).

Contact: info@hydroma.ca

 

La MINUSMA perd un Casque bleu dans l’explosion d’un engin explosif improvisé à Kidal

Bamako, le 19 juin 2022 – Un casque bleu faisant partie d’une patrouille de sécurité de la Force de la MINUSMA est mort ce jour à Kidal après avoir été grièvement blessé par l’explosion d’un engin explosif improvisé (EEI) alors qu’il menait une opération de recherche et de détection de mines.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Mali et Chef de la MINUSMA, M. El-Ghassim Wane, condamne fermement cette attaque. Il présente ses condoléances les plus attristées au Gouvernement du défunt casque bleu, ainsi qu’à sa famille et à ses frères d’armes.

Depuis le début de l’année 2022, plusieurs attaques contre le personnel en uniforme de la MINUSMA impliquant l’utilisation d’engins explosifs improvisés ont été recensées, tuant nombre de casques bleus et en blessant plusieurs autres. « Ce nouvel incident illustre, une fois de plus, la complexité de l’environnement dans lequel la Mission opère et celle des défis sécuritaires qu’elle doit relever quotidiennement », a indiqué El-Ghassim Wane. « Je salue l’engagement de nos équipes de neutralisation des explosifs et munitions qui mettent leurs vies en danger pour préserver celles de leurs collègues et des populations civiles. Leur rôle est crucial pour la conduite de nos opérations », a-t-il ajouté.

Rappelant que les attaques visant les forces de maintien de la paix peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international, le Représentant spécial souligne la nécessité de tout faire pour identifier et traduire en justice les auteurs d’actes hostiles contre la MINUSMA. Il réaffirme la détermination de la Mission à poursuivre la mise en œuvre de son mandat au service de la paix et de la sécurité au Mali.

Communiqué de presse du Rassemblement Pour le Mali (RPM)

Le Président du Rassemblement Pour le Mali (RPM) informe les militants et sympathisants du RPM, et l’opinion publique nationale et internationale, que la Cour d’Appel de Bamako a rendu son délibéré dans le dossier où certains cadres ont assigné le parti en justice.

La Cour d’appel a infirmé le jugement numero 06 du 02 mars 2022 du Tribunal de Grande Instance de la Commune II du District de Bamako.

Renouvelant notre confiance en la justice de la République du Mali, nous prenons acte de la décision de la Cour d’Appel. Nous avons décidé de former pourvoi contre ladite décision aux fins de cassation par la Cour Suprême.
En conséquence, nous appelons l’ensemble des militantes et militants au calme et a la sérénité. Nous invitons les responsables du parti a quelques niveaux qu’ils soient à poursuivre leurs activités d’animation notamment à poursuivre les activités de renouvellement des bureaux des Comités, Sous-sections, sections et Fédérations partout où cela se doit.

Nous maintiendrons l’élan de supervision des conférences de remembrement et de renouvellement des sections de l’interieur, de l’extérieur et des Federations du parti.
Que Dieu benisse le RPM.

Bamako, le 1er juin 2022.

Le Président

LIBERTE DE LA PRESSE : le Mali régresse de 12 places, selon RSF

La situation de la liberté d’expression, et particulièrement celle de la presse est alarmante. Dans son dernier classement rendu public à la faveur de la Journée internationale de la liberté de la presse, l’organisation internationale, Reporter sans frontières (RSF) annonce une dégringolade du Mali de la 99ème à la 111ème sur 188 pays classés.

“La dégradation de la situation sécuritaire, conjuguée au durcissement des autorités de la transition arrivées au pouvoir en 2020, compromet la sécurité et l’accès des journalistes aux informations ”, déplore RSF sur son site internet. Selon l’organisation internationale, le paysage médiatique malien a connu des grandes mutations. C’est ainsi que, rapporte-il, la chute du régime dictatorial de Moussa Traoré, en 1991, a entraîné une véritable explosion du nombre de médias. RSF précise que le pays compte aujourd’hui plus de 120 journaux, au moins 500 radios et plusieurs dizaines de chaînes de télévision, y compris régionales.

L’organisation internationale dénonce le contexte politique du pays qu’elle trouve défavorable pour la pratique du journalisme. RSF s’explique : “Les journalistes sont particulièrement fragilisés par la situation politique et le durcissement des militaires au pouvoir, qui se sont attirés les foudres de l’opposition et des principaux partenaires du pays en refusant d’organiser des élections selon le calendrier initialement prévu. Les pressions pour un ‘’traitement patriotique” de l’information se multiplient, et les médias publics sont inféodés à leur autorité de tutelle. Le nouveau processus d’accréditation pour les journalistes étrangers est particulièrement intrusif et attentatoire au secret des sources. Il pourrait être utilisé pour restreindre l’accès au Mali ou surveiller l’activité des reporters. Début 2022, un journaliste français s’est fait expulsé moins de 24 heures après son arrivée.”

Parlant du cadre légal, RSF note au moins une avancée avec le processus visant à réviser le cadre légal obsolète dans lequel évoluent les journalistes. Il informe que les professionnels du secteur attendent notamment de nouvelles lois pour mettre fin aux peines privatives de liberté pour les délits de presse, institutionnaliser l’aide publique, et améliorer l’accès à l’information et l’identification des journalistes et médias professionnels.

Pour la commémoration de cette journée mondiale, RSF n’a pas occulté la situation économique des médias maliens. Pour lui, les journalistes et les médias maliens vivent dans une grande précarité. Ce qui les rend vulnérables aux influences et à la corruption. Ces difficultés, pense RSF, ont été accrues par la baisse des recettes publicitaires due à la crise sanitaire et l’arrêt total, ces trois dernières années, de l’aide publique à la presse.

S’agissant du contexte socioculturel, RSF admet que les conflits intercommunautaires, l’extrémisme et la présence de groupes armés empêchent le libre exercice du journalisme, notamment dans le Nord et le Centre du Mali. Elle soutient que les attaques envers la presse basées sur des critères de genre, de classe ou d’ethnie existent. Conséquence: ces contraintes socioculturelles sont génératrices d’autocensure.

Sur un autre plan et non des moindres, la sécurité, RSF souligne que travailler en dehors de la capitale est désormais extrêmement risqué pour les journalistes, comme en atteste l’enlèvement du reporter français Olivier Dubois à Gao, le 8 avril 2021. Elle ajoute que dans les régions, l’insécurité et la présence de groupes armés mettent les journalistes sous pression, même si, reconnaît-elle, les menaces physiques sont plutôt rares.

Pour sûr, cette régression du Mali dans le classement RSF 2022 est un signal fort que le pays tend vers une situation déplorée il y a 3 décennies.

Dieu veille!

Jean JACQUES

FLAMBÉE DES PRIX À TRAVERS LE MONDE ENTIER : Le Ministre de l’Industrie et du Commerce et le Directeur Général du Commerce et de la Concurrence étaient face à la presse

Dans le cadre de ses traditionnelles rencontres périodiques, qu’il a bien voulu instituer depuis sa désignation à la tête du département de l’industrie et du commerce, le Ministre Mahmoud OULD MOHAMED accompagné de M. Boucadary Doumbia, Directeur Général du Commerce et de la Concurrence, a tenu un point de presse pour informer les hommes de médias de l’évolution de la situation de flambée des prix à travers le monde entier. C’était le vendredi 8 avril 2022 au Ministère de l’industrie et du commerce.

Après avoir remercié la presse pour sa constante disponibilité, le Ministre a informé que cette rencontre se déroule dans un contexte marqué par la flambée des prix à travers le monde entier dont le Mali ne fait pas exception.

Il estime que la vie chère est partout et que le Gouvernement de la République du Mali n’est pas resté insensible à la perte du pouvoir d’achat des populations comme certains le pensent. Loin de toute polémique, il dira que l’objectif de la rencontre est d’édifier les populations sur les causes des augmentations et le phénomène de la hausse des prix ainsi que les réponses apportées par le Gouvernement pour atténuer les effets de la hausse sur nos populations.

« Oui, il y a lieu de reconnaitre que pour certains produits, les prix ont effectivement augmenté. Mais, pour d’autres les prix sont restés stables grâce aux efforts du Gouvernement et de tous les acteurs économiques », a reconnu M. le Ministre.

Cependant, pour mieux analyser l’évolution des prix, il évoque qu’il y a lieu de distinguer 3 catégories de produits dont : les produits majoritairement importés : riz, sucre, lait, blé-farine et l’huile alimentaire ; les produits de contre saison comme les légumes, les fruits et les tubercules alimentaires ; les cultures saisonnières notamment les céréales locales : mil, riz gambiaka, sorgho et maïs.

Il ajoutera que le marché international est caractérisé par une augmentation du cours mondial de la plupart des denrées alimentaires consécutive à la reprise des activités économiques post Covid ayant entrainé une hausse généralisée de la demande par rapport à l’offre. A titre d’exemple : Le prix CIF Dakar, la tonne de riz brisé 100% est passé de 225 000 FCFA à 270 000 FCFA soit une augmentation de 45 000FCFA. Pour le sucre, le prix fournisseur de la tonne est passé de 275 000 FCFA à 370 000 FCFA soit une hausse de 95 000 FCFA.

S’agissant de l’huile de palme importée de la Côte d’Ivoire, le prix fournisseur de la tonne qui s’établissait en 2020 à 784 000 FCFA est revenu en 2022 à 900 000 FCFA, soit un accroissement de 116 000 FCFA. Au même moment, le fret maritime a augmenté de 20% entre 2020 et 2022.

Face à ces augmentations, le Gouvernement n’est pas resté inactif, il a consenti une baisse de 50% de la base taxable sous forme de subvention à l’importation de 300 000 tonnes de riz, 60 000 tonnes de sucre et 30 000 tonnes d’huile alimentaire correspondant à deux (02) mois et demi de consommation nationale.

Ainsi, pour des augmentations du prix fournisseur de l’ordre de 45 000 FCFA la tonne du riz brisure, 95 000 FCFA la tonne du sucre et 116 000 FCFA celle de l’huile de palme, l’Etat a renoncé à percevoir au cordon douanier des droits et taxes évalués respectivement à 32 000 FCFA 49 800 FCFA et 48 720 FCFA.

Aussi, afin de rendre accessible aux populations les produits subventionnés, le Ministre a témoigné que son département a entrepris des consultations avec les principaux importateurs et les membres du conseil national des prix pour la détermination des prix consensuels sur la base de l’analyse des structures des prix des produits subventionnés.

Ces consultations ont abouti à la signature des cahiers de charges déterminant les conditions d’importation et de distribution des produits exonérés. Les prix indicatifs plafonds ont ainsi été réglementés par l’Arrêté n°2022/0865/MIC-SG du 06 avril 2022. Pour s’assurer du respect de ces prix, les brigades économiques de la DGCC appuyées par les forces de sécurité sont déployées quotidiennement sur les marchés pour sanctionner les auteurs d’éventuelles infractions à la réglementation.

Au cours de la semaine passée, il y a eu beaucoup de polémiques autour des prix des légumes et autres produits saisonniers. Selon le Ministre, il n’en valait pas la peine. Il estime que les produits saisonniers sont des cultures de contre saison durant laquelle période, leur disponibilité est abondante.

Présentement, sur les marchés de légumes, les produits maraichers, la pomme de terre et autres tubercules alimentaires sont à des prix abordables au point que des producteurs cèdent à vil prix leur production. S’agissant des céréales, l’augmentation des prix est consécutive à la faiblesse de la production céréalière résultant de l’arrêt précoce de la pluviométrie et de l’insécurité dans les zones de production ayant empêché le déroulement normal des travaux champêtres.

Pour sécuriser la production disponible issue de cette campagne décevante, le Gouvernement a pris la mesure de suspendre les exportations jusqu’à nouvel ordre.

Appuyant les dits du Ministre, le Directeur Général du commerce et de la concurrence, M. Boucadary Doumbia a confirmé que cette mesure du Gouvernement a conforté l’offre de céréales sur le marché national atténuant du coup l’amplitude des augmentations de prix.« D’autres mesures sont en cours pour anticiper les impacts de la campagne agricole décevante sur la sécurité alimentaire des populations rurales notamment. Il s’agit de l’adoption par le Gouvernement d’un plan d’urgence axé autour de l’achat de 200 000 tonnes de riz par le Commissariat à la Sécurité Alimentaire pour lesquelles des ventes d’intervention et des distributions gratuites seront organisées pendant la période de soudure afin de stabiliser les prix à la consommation »,assure-t-il.

Il a informé qu’à l’annonce du mois de Ramadan, la tradition a été respectée, malgré qu’il ait été effectivement constaté des fluctuations de prix de la plupart des denrées alimentaires. « Cette réaction passagère du marché ne présage aucune imperfection, mais plutôt une dynamique des structures de l’offre qui s’adaptent bien à la demande. Des produits autres fois peu consommés tels que gingembre, bissap, citron voient leur demande explosée durant le Ramadan. Ces augmentations n’ont pas que des effets négatifs, elles permettent aussi d’assurer un revenu à des couches sociales, notamment les femmes évoluant dans l’informel et cela participe à la lutte contre la pauvreté » a conclu le Directeur Boucadary DOUMBIA.

Dognoume Diarra

ETAT-MAJOR GENERAL DES ARMEES : le Général Oumar Diarra exhorte la population et la presse à accompagner la montée en puissance des FAMa

Le Chef d’Etat-major Général des Armées (CEMGA), le Général de Division Oumar Diarra, était face à la presse vendredi dernier pour édifier l’opinion publique nationale et internationale sur les actes opérationnels sur les théâtres à travers le territoire.

La montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa) a été le principal sujet abordé par le Chef d’Etat-major Général des Armées (CEMGA), le Général de Division Oumar Diarra, devant la presse vendredi dernier (25 mars 2022). Dans son intervention, le CEMGA a rappelé que cette rencontre avait pour but de «donner un éclairage sur la problématique de la situation sécuritaire, sa vision à lui sur la restructuration et la montée en puissance des FAMa».

Le principal conférencier s’est avant tout appesanti sur l’opération «Kélétigui» dont les performances sur les théâtres des opérations symbolisent à elles seules la montée en puissance de notre outil de défense. Des résultats conformes à sa mission qui consiste à rechercher et à détruire les sanctuaires terroristes. Il a été aussi question de l’opération «Maliko», un plan tiré d’une approche globale de la gestion de la crise au Mali. Le Général Diarra a aussi donné des détails du projet de l’opération «Tilékoura» dont la mission sera de sécuriser les élections à venir…

Le CEMGA a rappelé que ces opérations visent à répondre aux préoccupations sécuritaires des populations. «Grâce à ces opérations, les FAMa partent en offensive sans contrainte à la recherche et à la destruction des sanctuaires terroristes», a précisé le Général de Division Oumar Diarra. Il a profité de l’opportunité pour lancer un appel à la population afin de collaborer avec les FAMa pour la lutte contre le terrorisme. Il a aussi profité de la rencontre pour exhorter la presse à être des soldats de paix tout en défendant les intérêts de la nation.

Naby

Conférences de presse annuelle de B2Gold Mali

La conférence a été animée le mercredi 16 mars 2022 au siège de B2Gold par le directeur des opérations et non moins gérant de toutes les sociétés de B2Gold Mali M. Bill Lytle. Comme à l’accoutumée cette conférence annuelle avait pour objectif principal la présentation du bilan de l’année écoulée et faire part de l’état d’avancement des projets de l’année en cours. La société B2Gold Mali à travers son Directeur des opérations, Bill Lytle, a saisi cette occasion pour donner des éclaircissements sur la situation réelle du permis d’exploitation de la mine d’or de Menankoto.

Dans sa présentation du bilan, Bill Lytle, a indiqué que malgré les défis persistants de la pandémie de COVID-19, sa société a connu une année remarquable de bonnes performances opérationnelles en 2021, avec la réalisation de la treizième année consécutive de production aurifère annuelle totale record. « La production aurifère totale de la société provenant de ses trois mines actives en 2021 a atteint un record annuel de 1 047 414 onces », a déclaré. Avant d’ajouter qu’en 2021, la mine de Fekola a produit 567 795 onces, ce qui est proche de la limite supérieure de sa fourchette de prévisions révisée (entre 560 000 et 570 000 onces) et dépasse la limite supérieure de sa fourchette de prévisions initiales (entre 530 000 et 560 000 onces).

PAIEMENTS AU GOUVERNEMENT : En 2021, B2Gold Mali, selon son directeur des opérations, Bill Lytle, a versé près de 238 milliards de FCFA au Gouvernement malien. Et a signalé que de 2016 à  fin 2021, B2Gold a versé plus de 595 milliards de FCFA au Gouvernement malien pour dividendes, impôts et taxes.

EMPLOI LOCAL : A la fin de 2021, selon Bill Lytle, la société B2Gold Mali employait 2.247 Maliens et 81 expatriés. « Cela signifie que près de 97% de notre effectif est malien et nous en sommes très fiers. Nous continuons à maintenir des taux d’emploi locaux élevés en ciblant les efforts de recrutement au niveau local et national », s’est-il glorifié. Dans ce sens, un programme de transfert de compétences (programme de planification de la succession des expatriés) a été lancé en septembre 2021 pour préparer et développer le personnel local à des responsabilités, afin que certains des postes de gestion clés puissent en définitive être occupés avec succès par des Maliens. A cet effet, quatre-vingt-quatre (84) employés ont été identifiés et inscrits à ce programme selon Bill.

CHAINE D’APPROVISIONNEMENT ET CONTENU LOCAL : Dans ce domaine, le conférencier informe que leurs équipes chargées de la chaine d’approvisionnement et des relations communautaires travaillent directement avec les fournisseurs existants ou potentiels pour s’assurer qu’ils répondent à leurs exigences, et s’associent à des prestataires de services externes pour les aider à renforcer leurs capacités et accroitre le contenu local. Ainsi, le Projet Fekola a investi environ 388 millions de dollars US (près de 229 milliards FCFA) dans les marchandises en 2021. Sur le montant total acheté, selon Bill Lytle, environ 60% (232 millions de dollars US soit 137 milliards FCFA) ont été achetés au niveau national et environ 40% (156 millions de dollars US soit 92 milliards FCFA) ont été achetés à l’étranger.

RESPONSABILITE SOCIALE ET DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE : A ce niveau, M. Bill a signalé qu’en 2021, dix (10) projets de développement communautaire ont été financés par B2Gold dont : (4) projets d’amélioration de l’accès à l’eau, (1) projet d’amélioration de l’accès aux soins de santé, (1) projet d’amélioration de l’accès à l’éducation, (4) projets générateurs de revenus. Pour 2022, Bill Lytle a déclaré que sa Société a augmenté son budget d’investissement communautaire d’un montant supplémentaire d’un million de dollars, afin d’atténuer les impacts de l’expansion de la Mine. Le budget pour 2022 s’élève à 3.973.124 dollars US (2,4 milliards FCFA).

CENTRALE SOLAIRE DE FEKOLA : Avec la centrale solaire de Fekola, désormais connectée à 100 % (après la réalisation réussie de la construction de la centrale solaire au début du deuxième trimestre de 2021), selon le conférencier, la Société prévoit de réduire la consommation de fioul lourd (” HFO “) de Fekola de plus de 13 millions de litres par an et diminuer les émissions de dioxyde de carbone d’environ 39 000 tonnes par an.

 PERMIS DE MENANKOTO : En décembre 2021, B2Gold et le Gouvernement du Mali ont conclu un accord de principe relatif au différend concernant le permis de Menankoto, où le Gouvernement du Mali a accepté d’accorder un nouveau permis d’exploration couvrant le même périmètre que le permis Menankoto à une nouvelle filiale malienne de B2Gold, et B2Gold a retiré la procédure de demande d’arbitrage international que sa filiale malienne avait précédemment entamée contre la République du Mali.  Le 2 février, la société a annoncé que la filiale malienne de B2Gold avait reçu le nouveau permis de Menankoto, délivré par le Gouvernement du Mali, conformément aux procédures et exigences prévues par le Code minier malien de 2019 (le précédent permis avait été délivré en vertu du Code minier malien de 2012), qui prévoit une durée initiale de trois ans et renouvelable pour deux périodes supplémentaires de trois ans », a rappelé le Directeur des Opérations de B2GOLD Mali. Bill Lytle, informera qu’une mise à jour de l’estimation des ressources minérales, basée sur des résultats de forage inédits, de la zone Anaconda (qui englobe le permis de Menankoto et le permis de Bantako Nord) devrait être réalisée au premier trimestre 2022. « Nous sommes impatients de partager cette nouvelle avec le peuple malien dans les deux prochaines semaines. Sur la base de cette ressource, B2Gold commencera la conception d’un projet et continuera à forer le gisement, a annoncé  M. Bill.  Et a ajouté, que la Société travaillera en étroite collaboration avec le Gouvernement du Mali pour s’assurer que le projet est mis en production aussi rapidement que possible, de manière sûre pour l’environnement et productive, tout en mettant l’accent sur le contenu local à toutes les phases du projet.

PERSPECTIVES : En 2022, la production aurifère consolidée de la Société provenant de ses trois mines actives devrait se situer entre 950 000 et 1 000 000 onces. Selon Bill Lytle, bien que ces prévisions de production de Fekola comprennent la production estimée de Cardinal, elles ne tiennent pas compte de l’augmentation potentielle de la production d’or de Fekola en 2022 en raison de l’acheminement par camion de matériaux provenant de la zone Anaconda (comprenant le Permis Menankoto et le Permis Bantako Nord) – la mise à jour des ressources minérales devant être annoncée vers la fin de ce trimestre. Il ajouta que malgré les sanctions en cours contre le Mali annoncées par la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest le 9 janvier2022, la mine de fekola continue de fonctionner sans entrave et la société prévoit d’atteindre ses objectifs de production en 2022. M. Bill Lytle termine sa présentation par cette phrase : Nous surveillons également de près la situation en Ukraine afin d’anticiper tout impact qu’elle pourrait avoir sur notre exploitation malienne.

Assitan DIAKITE