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«PIROGUE DU ZÉMÉ» : Un rêve de Don Sen Folo Lab qui se réalise pour la promotion de la culture malienne

Annoncée lors de la conférence de presse du jeudi 31 mars 2022 à Bancoumana (commune rurale du Mandé), la pirogue démontable du «Zémé» est aujourd’hui prête à sillonner tout le Mali à travers ces eaux fluviales. Elle a été présentée le vendredi 2 septembre 2022 à Badalabougou sur les berges Djoliba (fleuve Niger) au niveau du Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ. Initiée par Don Sen Folo Lab, elle a été réalisée par une fédération de plusieurs associations artistiques nommée «Founou Founou» (tourbillon) et financée par l’Union européenne (UE).

Faire le tour du Mali tout en faisant de la sensibilisation à travers des spectacles gratuits sur le fleuve Niger ! Telle est l’ambition de l’association «Don Sen Folo Lab» en réalisant la pirogue démontable du «Zémé» officiellement présentée vendredi dernier (2 septembre 2022) aux partenaires et aux acteurs culturels.

Au programme de cette pirogue appelée à sillonner le Mali, plusieurs spectacles de sensibilisation sur le rôle et l’importance de la femme et des jeunes dans notre société, le réchauffement climatique, la biodiversité du fleuve Niger et la migration forcée des populations rurales et des populations des zones fragiles ou de conflits.

La Pirogue du «Zémé» est un rêve qui se réalise aujourd’hui. Sa conception et sa fabrication ont nécessité 5 mois de travail impliquant 10 jeunes artisans (ferronnerie, menuiserie…) venant de différentes régions du Mali. Le maître d’œuvre, le designer Cheick Diallo, a imaginé avec l’équipe de l’association «Don Sen Folo» cette pirogue démontable de 6/21 mètres (capacité à supporter le poids de 70 personnes) conçue pour être un lieu de résidence et de spectacle flottant.

La pirogue a été entièrement fabriquée, puis démontée pour être transportée au bord du fleuve Niger, distant de 7 km. Elle y a été entièrement remontée sous les yeux émerveillés des riverains du fleuve. Des pêcheurs, pour la plupart, qui n’imaginaient pas qu’une pirogue puisse être «démontable». Des rives de Bancoumana, cette «Pirogue du Zémé» a navigué jusqu’à Bamako pour y être présentée lors de la cérémonie officielle de mise à l’eau le 2 septembre 2022.

Une cérémonie qui a enregistré la présence des partenaires et aussi des bailleurs qui ont permis la réalisation de ce projet. Il s’agit du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, les mairies, la Direction du Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ et aussi l’Union européenne (UE), principal bailleur de ce projet.

L’ambassadeur de l’UE au Mali, M. Bart Ouvry, n’a pas manqué de saluer l’initiative et toute la créativité dont ont fait preuve les artistes et artisans pour la créativité de la pirogue, mais aussi pour la promotion de la culture malienne. Après l’inauguration à Bamako, la pirogue va mettre le cap vers les autres régions, notamment Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. Une tournée qui va durer quatre ans.

A  l’origine, «Zémé» est un nom donné au vieux surveillant des jeunes circoncis qui a pour mission de les initier à la tradition afin qu’il puisse devenir des vrais «Kamalen-koro», de adultes accomplis. Quant à l’initiateur de ce projet, Lassina Koné (fondateur et directeur artistique de Don Sen Folo Lab), il lui associe le nom Zémé parce que les artistes sont des Zémé du présent qui font imaginer le futur à la société, Une création d’imaginaire et d’espoir pour la société.

Sory Diakité

OPÉRATIONNALISATION DU RAMU : La CANAM à pied d’œuvre pour s’enrichir des meilleures expériences d’ailleurs

La Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) est à pied d’œuvre pour l’opérationnalisation du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) dont il a la gestion. L’organisme en charge de la gestion de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) prépare activement ses équipes avant l’entrée en service de ce projet qui tient à cœur les plus hautes autorités du pays.

Pour une gestion efficiente du régime AMO, la CANAM a déjà acquis depuis 2015 le Progiciel Activ Premium. Un nouvel outil qui ambitionne de mettre, entre autres, à la disposition des acteurs et des partenaires de l’AMO un système d’information moderne permettant des opérations rapides et sécurisées. A terme, nous assisterons à la dématérialisation des feuilles de soins, l’optimisation des délais de règlement des prestataires conventionnés, la dématérialisation et la mise à jour ainsi que le contrôle des droits aux prestations AMO. Tout comme à la mise à disposition d’un portail «Professionnel de santé et assurés».

C’est dans ce cadre qu’une mission conduite par le Directeur général de la CANAM, le Général de Brigade Boubacar Dembélé, séjourne présentement en France. Le but de cette mission est d’échanger avec l’entreprise CEGEDIM, conceptrice du Progiciel Activ Premium, en vue de réduire les délais de paiement des prestataires, la bonne gestion des cotisations AMO afin de résoudre définitivement la sempiternelle question de la fermeture et d’ouverture des droits des assurés.

Outre ce déplacement en France, le 1er responsable de la CANAM et quelques techniciens se rendront très prochainement au Rwanda, un pays modèle en matière de protection sociale et lauréat de l’édition 2019 du Prix de l’AISS pour une contribution exceptionnelle à la sécurité sociale. Il s’agira pour les cadres de la CANAM d’aller s’enquérir de l’expérience de ce pays qui est parvenu à instaurer une couverture maladie quasi universelle en moins de 20 ans et qui affiche désormais le taux de couverture maladie le plus élevé de l’Afrique subsaharienne.

Lomé, la capitale du Togo où siège la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES), accueillera par la suite le Directeur général de la CANAM pour un voyage d’échanges. La CANAM partage nombre de sentiers avec la CIPRES d’où l’opportunité pour les deux organismes de nouer un partenariat fécond, tel que recommandé par le Conseil d’administration de la caisse.

Sur place, il s’agira d’échanger avec le Secrétariat exécutif de la CIPRES sur les sujets d’intérêts communs, mais aussi de rencontrer les Directions de l’Institut national d’assurance maladie (INAM) et de la Caisse nationale de sécurité sociale du Togo (CNSS-Togo).

Kader Toé

SERCOM/CANAM

KADIOLO : Les récoltes de coton menacées par les infestations des champs

Depuis quelques semaines, ont indiqué des témoins, des insectes ont fait leur apparition dans les champs de cultures dans la région de Sikasso. Les champs de coton de la filiale sud de la Compagnie malienne de développement du textile (CMDT), précisément la zone de Kadiolo dans le secteur de Sikasso, sont particulièrement menacés par la cicadelle jacobiella ou encore «Ta kèrèkan» en langue bamanankan.

Connue depuis 1912, la cicadelle est une cigale verdâtre qui vit dans la face inférieure des feuilles. Elle a une démarche en oblique caractéristique d’où son appellation «Ta kèrèkan». Par ses piqûres, l’insecte introduit une salive toxique qui produit un enroulement des feuilles vers le bas avec un jaunissement puis un rougissement des bordures des feuillages.

Il s’attaque non seulement aux champs de coton mais aussi aux cultures de tomate et d’aubergine. «La jacobiella est présente partout au Mali. Cette année, la prolifération de ces insectes a été précoce et très rapide», a révélé l’administrateur de la CMDT de Sikasso, Kabaou Dolo. Une situation, selon lui, favorisée par la pluviométrie.

L’infestation serait due à la migration des insectes de la Côte d’Ivoire vers le cercle de Kadiolo qui fait frontière avec ce pays. Pour en savoir plus, les responsables de la CMDT et les entomologues (spécialistes qui étudient les insectes) de la région, après avoir visité les champs de coton de Kadiolo, ont prélevé des échantillons qui sont en train d’être analysés à Bouaké, en Côte d’Ivoire. Cela permettra de connaître la raison de la propagation de ces insectes dans la zone.

En attendant, «on avait demandé aux producteurs de traiter les champs tous les 15 jours. A présent, avec cette fulgurante infestation on a réduit cette période, en conseillant un traitement chaque semaine… Nous avons déjà commencé à distribuer des produits aux producteurs», a précisé M. Dolo.

Mais, vu l’ampleur de l’infestation, les pires craintes des encadreurs pourraient se confirmer. Et cela d’autant plus que, selon les témoignages de nombreux paysans du Folona (Kadiolo), les produits conseillés par la CMDT n’ont pas encore produit les effets escomptés puisqu’ils continuent d’enregistrer des pertes de superficies malgré les traitements effectués.

 

Naby avec l’AMAP

Reine Elizabeth II avait des liens particulièrement forts avec Mandela

«Hamba kahle» ! Autrement, «allez en paix» la reine. C’est le message de condoléances publié par la Fondation Nelson Mandela suite au décès de la souveraine du Royaume-Uni, Elizabeth II. Cet hommage est à la hauteur des liens qui unissaient le Prince Madiba (Nelson Mandela décédé en 2013 à 95 ans) à la Reine d’Angleterre qui s’est éteinte jeudi dernier (8 septembre 2022) à 96 ans. Des relations particulières fortes axées sur le respect et l’estime réciproques.

«Grand-père nous disait qu’il était la seule personne à pouvoir appeler la reine par son prénom. Ça nous faisait beaucoup rire. Il disait qu’il se le permettait car elle aussi l’appelait par son prénom, car grand-père était un Prince», a confié au «Le Monde», Ndileka Mandela, première petite-fille du regretté Nelson Mandela.

Ces relations privilegieuses marquent le communiqué publié vendredi dernier (9 septembre 2022) par la fondation du héros de la lutte contre l’apartheid. Du vivant de Nelson Mandela, qui avait passé vingt-sept ans en prison avant de devenir le premier président de la jeune démocratie sud-africaine libérée de ses lois racistes, «les échanges entre ces deux grandes figures étaient chaleureux», retrace-t-elle.

Et le communiqué d’ajouter, «ils se parlaient fréquemment au téléphone, s’appelant par leurs prénoms respectifs en signe de respect mutuel et d’affection». Ainsi, de son propre aveu selon le document, «Nelson Mandela était un anglophile. Et dans les années qui ont suivi sa libération de prison, il a cultivé un lien proche avec la Reine». Ainsi, «il l’a reçue en Afrique du Sud et lui a rendu visite en Angleterre, ne boudant pas son plaisir à explorer le palais de Buckingham». Il avait aussi affublé la reine du surnom «Motlalepula», qui signifie «venue avec la pluie».

En effet, lors d’une visite d’Etat en 1995, «Elizabeth» était arrivée avec des pluies torrentielles «comme on n’en avait pas vu depuis longtemps» dans l’ancienne colonie britannique. C’est ce que Mandela avait raconté deux ans plus tard lors d’un banquet en l’honneur du prince Charles qui hérite aujourd’hui du trône royal.

Lors de sa visite en Angleterre en 2018, le président Cyril Ramaphosa avait consulté avec la défunte reine les lettres que l’ancien président envoyait à la souveraine pendant leur longue amitié. Profondément opposée à la politique ségrégationniste, Elizabeth II ne s’est pas rendue une seule fois en Afrique du Sud pendant les années d’apartheid. Elle n’est revenue qu’en 1995 au Cap (où son règne a commencé) où elle a été accueillie par Nelson Mandela !

M.B.

HOMMAGE À ELIZABETH II EN AFRIQUE : Une sincère admiration entachée par le brutal passé colonial britannique

A 96 ans (née le 21 avril 1926 à Mayfair), dont 70 ans de règne (du 6 février 1952 à sa mort) sur le Royaume uni, la Reine Elizabeth II a tiré sa révérence jeudi dernier (8 septembre 2022) au château de Balmoral. Qu’on la vénère ou non, sa disparition laisse peu de gens indifférents, surtout en Afrique qui abrite 20 des 56 pays membres du Commonwealth. Bien naturellement, que les sentiments sont divisés sur les relations que l’illustre défunte Reine avait avec le continent.

«Personnalité publique extraordinaire», «une immense icône au service désintéressé de l’humanité» et «une figure de proue» de l’histoire contemporaine de l’humanité, «une grande amie de l’Afrique qui l’aimait en retour», «illustre souveraine au destin exceptionnel»… La Reine Elizabeth II a fait forte impression en Afrique comme dans le reste du monde où son décès a suscité beaucoup d’émotion.

En dehors de la personnalité même de la souveraine britannique, sa disparition est aussi un triste événement en Afrique qui abrite 20 des 56 pays du Commonwealth. Un continent avec qui elle a toujours entretenu des relations particulières. En effet, l’histoire a retenu que c’est au Cap (Afrique du Sud où elle était en voyage avec sa famille) qu’une jeune princesse (21 ans) a hérité du trône britannique sous le nom d’Elizabeth II et y a prononcé un discours radio. Elle s’y était engagée à consacrer sa «vie entière» à servir ses sujets, au Royaume-Uni comme dans les pays du Commonwealth. Et elle tenu cette promesse en se consacrant à son royaume jusqu’à son dernier souffle.

Pour le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, la défunte reine est «une personnalité publique extraordinaire et de renommée mondiale qui a eu une vie remarquable». Elle avait boudé le régime raciste de l’apartheid ne revenant en Afrique du Sud que sous la présidence de Nelson Mandela avec qui elle a entretenu des relations très profonde. Madiba (Nelson Mandela) disait être la seule personne à appeler sa Majesté par son nom d’Elizabeth. Il faut rappeler que Mandela était aussi un prince.

Le président sortant du Kenya, Uhuru Kenyatta (dont le père fut le chef de file de l’indépendance kenyane et de la lutte contre le colonialisme britannique), a aussi salué la mémoire d’une «immense icône au service désintéressé de l’humanité» et d’une «figure de proue, non seulement du Royaume-Uni et du Commonwealth, mais du monde entier».

En 1961, la reine d’Angleterre avait défrayé la chronique en se rendant au Ghana contre l’avis de son gouvernement jugeant ce voyage périlleux dans un pays qui s’était beaucoup rapproché de l’URSS depuis son indépendance en 1957. Elle s’y était non seulement rendue, mais avait dansé avec le dirigeant panafricaniste Kwame Nkrumah au cours du bal donné en son honneur.

Au Ghana, tous les drapeaux officiels ont été mis en berne pour sept jours à partir du vendredi dernier (9 septembre 2022) et le président Nana Akufo-Addo a rendu hommage à «l’amabilité, l’élégance, le style et la joie que la reine a apportés dans l’exercice de ses fonctions». Il n’a pas manqué non plus de rappeler le rôle central joué par Elizabeth II dans la construction du Commonwealth. «Elle a supervisé la transformation spectaculaire de l’union et l’a orientée vers une plus grande attention à nos valeurs communes et une meilleure gouvernance. Elle était le roc qui maintenait l’organisation solide», a-t-il notamment souligné.

Le poids de l’héritage colonial de l’Angleterre

«Elle était le seul souverain britannique connu de 90 % de la population nigériane», a pour sa part rappelé président Muhammadu Buhari du Nigeria. En effet, dans ce pays, ils sont nombreux les internautes issus de la classe moyenne qui ont posté des photos et des hommages sur leurs réseaux sociaux pour saluer la vie de la reine Elizabeth II.

Au moment de rendre hommage à l’illustre souveraine, on se rend compte aussi que les tristes souvenirs du passé colonial de l’empire britannique hantent encore les esprits dans les ex-colonies. «Nous ne pleurons pas la mort de la reine Elizabeth puisqu’elle nous rappelle une période très tragique dans l’histoire de notre pays et de l’Afrique… Durant ses 70 ans de règne, la reine n’a jamais reconnu les atrocités que sa famille a infligées aux peuples autochtones que la Grande-Bretagne a envahis à travers le monde», a déploré le parti des «Combattants pour la liberté économique» (parti radical d’idéologie panafricaniste, fondé en 2013 par d’anciens membres du Congrès national africain/ANC) dans son communiqué.

Au Kenya, on n’a pas non plus oublié la répression de la «révolte des Mau-Mau» (1952-1960). Une  rébellion anticolonialiste violemment réprimée par les colons britanniques et qui a coûté la vie à au moins 100 000 Kényans. «Personne ne mentionne ce que les Britanniques faisaient au Kenya lorsqu’elle est devenue reine… Les faits ont tendance à compliquer le conte de fées», a dénoncé sur twitter Patrick Gathara, chroniqueur et caricaturiste kenyan.

«Personnellement, je suis plus ému en pensant aux 2 millions de morts Igbo durant la guerre civile (guerre du Biafra entre 1967 et 1970). On sait que les Biafrais ont été abandonnés à leur sort sans aucune intervention de la Grande-Bretagne qui voulait protéger ses intérêts économiques», a confié au quotidien français, «Le Monde», Caleb Okereke. Le rédacteur en chef de la publication en ligne, «Minority Africa», dénonce «le syndrome de Stockholm de certains Africains» qui semble avoir oublié «la violence que l’empire britannique a exercée» dans ses anciennes colonies.

N’empêche qu sa Majesté Elizabeth II est aussi vénérée dans des ex-colonies françaises qui ont adhéré au Commonwealth, notamment au Rwanda qui a rejoint cette organisation en 2009. Pour le président Paul Kagame le «Commonwealth moderne est l’héritage» de la reine. Quant au président Ali Bongo du Gabon, il a loué sur twitter «une grande amie de l’Afrique qui l’aimait en retour». Le Togo et son pays sont membres de l’organisation depuis le 25 juin 2022.

Au Maroc, le souverain chérifien s’est aussi rappelé des bons souvenirs de la reine à l’annonce de sa mort. Dans un communiqué, le roi du Maroc Mohammed VI a indiqué se remémorer «les qualités et les mérites de cette illustre reine qui se tenait, invariablement, comme un symbole de la grandeur du Royaume-Uni». Et de rappeler que la reine d’Angleterre «tenait particulièrement à renforcer l’amitié de longue date» entre les deux «monarchies séculaires».

Il est clair en tout cas Elizabeth laisse un Commonwealth plus attrayant en Afrique que la Francophonie qui ne cesse de battre de l’aile parce que la France s’enferme dans sa traditionnelle arrogance coloniale en faisant fi du désire sans cesse manifester des nouvelles générations de s’affranchir des relations paternalistes qui bloquent l’émergence socioéconomique des pays francophones !

Moussa Bolly

EDUCATION : Le Groupe scolaire et universitaire du Progrès célèbre ses anniversaires

Le 10 septembre 2022, le Groupe scolaire et universitaire du Progrès a célèbré (dans les locaux de l’ESTM situé à Faladié Sema) les 30 ans d’existence de l’Ecole du progrès et 20 de l’Ecole supérieure de technologie et de management (ESTM). Une occasion saisie pour informer les populations des opportunités et avantages que ces écoles offrent aux élèves et étudiants. La célébration des anniversaires a été marquée par une conférence de presse animée par le Directeur général de l’ESTM, M. Anthioumane N’Diaye, assisté d’autres membres

Le Groupe scolaire et universitaire du Progrès célèbre cette année le 30e anniversaire du l’Ecole du progrès et les 20 ans de l’Ecole supérieure de technologie et de management (ESTM). A cette occasion, les responsables des deux directions ont animé une conférence de presse samedi dernier (10 septembre 2022) pour édifier les hommes des medias sur les opportunités et les avantages que présentent ce groupe de référence dans le domaine de l’Education. Cette conférence était animée par le Directeur Général de l’ESTM, M. Anthioumane N’Diaye, assisté par d’autres membres dont le Directeur Général Adjoint de l’ESTM et le Gestionnaire de l’Ecole du Progrès, respectivement Abdou Salim Cissé et Modibo Ba.

Le Groupe scolaire et universitaire du Progrès s’est imposé comme une référence au Mali et sur le plan international grâce notamment à la détermination de ces promoteurs Feu Djibril N’Diaye et son ami Amadou Baï Diallo. Et ces établissements sont cités en référence au Mali et à l’international pour l’ESTM qui est en partenariat avec plusieurs grandes écoles en Afrique et en Europe. Le Groupe scolaire et universitaire du progrès fait de l’excellence son leitmotiv devenant du coup une école internationale où se côtoient les élèves et étudiants non seulement de la sous régions mais aussi des pays du monde comme la Palestine. Les élèves et étudiants sont encadrés par des professeurs de plusieurs nationalités dont des Sénégalais, Marocains, des Ivoiriens, des français… En plus bien sûr des Maliens. Le corps enseignant du groupe est composé de maîtres et de professeurs tous diplômés des Ecoles normales comptant plusieurs années d’expérience professionnelle.

Ecole supérieure de référence à l’international, l’ESTM est le fruit de la coopération entre le groupe Institut des hautes études et Economiques IHEES de Casablanca (Maroc), en collaboration avec IHEES de Bruxelles, Belgique. L’ESTM a fait de l’innovation son credo et après la filière mine et environnement l’année dernière, elle propose une formation en robotique cette année.

Les diplômes sont reconnus par l’Etat malien mais aussi à l’international. Les grandes filières de formations de l’ESTM sont les sciences économiques et de gestion, l’informatique et les technologies, les mines-géologie-environnement et, enfin journalisme-communication. Et chacune de ces filières est composée de plusieurs branches offrant aux diplômes des chances réelles d’embauche sur le marché de l’emploi au Mali et ailleurs !

Oumar Alpha

LEGISLATIONS SUR LE SPORT AU MALI : La conciliation et l’arbitrage privilégiés dans la résolution des conflits

La gestion et la pratique du sport donnent souvent lieu à des litiges, à des conflits… pouvant aboutir à des crises déstabilisatrices des organisations sportives. Qui est habilité à trancher ces conflits ? On se pose la question d’autant plus que, comme le disait un praticien français, «les contentieux dans le domaine du sport» créent aussi «des conflits avec la juridiction ordinaire». Heureusement que les acteurs maliens du domaine, sous l’impulsion du ministère de la Jeunesse et des Sports (chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne) et du Comité national olympique et sportif (CNOSM),  n’ont pas ménagé leurs efforts pour baliser la voie à suivre !

«Les litiges sportifs des fédérations ne sont pas du ressort des tribunaux ordinaires» ! C’est ce que stipule l’article 79 des «Statuts types» des Fédérations nationales sportives (FSN). Un document récemment mis à la disposition du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM) et des fédérations par le ministère de la Jeunesse et des Sports (chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne) en application de la Loi (N°2017-037/du 14 juillet 2017) régissant les activités physiques et sportives en République du Mali. Le même article stipule, «pour le règlement des litiges sportifs, seule la chambre de conciliation et d’arbitrage créée auprès du CNOSM est compétente».

En effet, l’article 80 de ladite loi dote le CNOSM d’une Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) pour le règlement des litiges sportifs opposant les structures d’organisation et d’animation sportives ou leurs membres. Désignés par le CNOSM, les membres de cette chambre sont indépendants de toutes structures d’organisation et d’animation sportives ou de leurs membres.

Les sentences de la CCA prononcées dans le cadre des litiges sportifs opposant les structures d’organisation et d’animation sportives ou leurs membres peuvent faire l’objet de recours conformément aux lois et règlements en vigueur ainsi qu’aux règlements sportifs internationaux. Les fédérations sportives nationales sont désormais tenues d’inscrire dans leurs statuts une clause compromissoire reliée à la saisine de la CCA en cas de conflits éventuels. La composition et les modalités de fonctionnement de ladite chambre sont déterminées par décision du président du CNOSM.

«La commission de résolution des litiges est chargée de statuer, à la demande des parties concernées par voie de conciliation ou de médiation, sur les litiges opposant les membres de la fédération contre les décisions prises par la commission fédérale de discipline et/ou la commission d’appel», précise l’article 77 des statuts types des FSN qui consacre tout un chapitre à la commission de résolution des litiges.

Les instances internationales de la discipline ou le TAS comme voie de recours

Quant à l’article 78, il stipule que, en cas d’épuisement des voies de recours internes à la fédération, l’une des parties peut, en dernier ressort au plan national, saisir la chambre de conciliation et d’arbitrage instituée auprès du CNOSM conformément à l’article 46 du décret N°2019-0758/P-RM du 30 septembre 2019 fixant les modalités d’application de la Loi N°2017 du 14 juillet 2017 régissant les activités physiques et sportives. Et les décisions de la chambre de conciliation et d’arbitrage ne peuvent faire l’objet de recours que devant les instances internationales de la discipline ou du tribunal arbitral du sport (TAS).

Comme on peut le constater, aussi bien la loi de 2017 que ses textes d’application mettent la résolution des conflits et litiges sportifs en dehors du champ de la justice ordinaire. Et pour un magistrat avec qui nous avons échangé sur la question, la relecture en cours du code de procédure pénale ne peut pas transgresser les dispositions de cette loi. «Ces conflits et litiges ne sont pas du domaine du code pénal. Et si un mode de règlement est aussi prévu, notamment une loi nationale, il s’applique sans problème», nous précise-t-il. Et cela d’autant plus que, ajoute-t-il, qu’il s’agit de litiges ou de différends civils et non des infractions. Ici, il s’agit de donner la priorité à la conciliation ou, le cas échéant, de recourir aux instances nationales ou internationales. Toutefois, averti le magistrat, «les violences dans les stades ou autres types d’infractions sont punies par le code pénal». Tout comme, sur dénonciation, les cas de détournement de fonds, de corruption…peuvent être aussi du champ d’action de la justice ordinaire.

«Il est vrai que l’Etat investi beaucoup dans le sport, notamment dans des pays comme le Mali où les fédérations ne peuvent pas trop compter sur le sponsoring. Mais, ce sont des fonds essentiellement gérés par ses propres services. «Les ressources des fédérations proviennent en grande partie des fédération internationales et du sponsoring», souligne un expert en management du sport. «Les fédérations sont tenues de justifier chaque centime reçu de l’instance régionale ou internationale. En plus des rapports internes, des rapports d’auditeurs indépendants sont aussi exigés», ajoute-t-il.

«Le sponsor investi dans le sport pour avoir un retour sur son image. Ce qui suppose une organisation régulière des compétitions sponsorisées… Aucun sponsor ne va continuer à sponsoriser une discipline dont les compétitions sont mal organisées, donc pouvant compromettre son image», conclut-il.

Ce qui fait dire à certains acteurs influents du management sportif dans notre pays que les dénonciations pour détournement découlent beaucoup plus de la volonté de ternir l’image des rivaux que d’une réalité concrète.

«Vous ne pouvez pas imaginer ce que certains dirigeants sportifs comme Habib Sissoko investissent personnellement dans les activités fédérales. Et pourtant, leurs adversaires n’hésiteront pas à les accuser de malversations préjudiciables à la bonne marche de la fédération, donc à la performance de la discipline en question», témoigne un cadre du département des sports à la retraite !

Moussa Bolly

SUIVI DE LA TRANSITION POLITIQUE : Le respect de la souveraineté du Mali est un principe qui s’applique à tous les partenaires

Les travaux de la 3e réunion du Groupe de suivi et de soutien à la Transition au Mali (GST-MALI) ont eu lieu la semaine dernière à Lomé, au Togo. Une opportunité saisie par les représentants de notre gouvernement pour réaffirmer avec vigueur les principes auxquels tous nos partenaires doivent s’en tenir désormais dans les relations avec notre pays.

Le respect de la souveraineté de notre pays et de nos choix stratégiques ainsi que la défense des intérêts vitaux du peuple malien ! Voilà les principes qui balisent la voie que les partenaires du Mali doivent désormais emprunter ! Des positions de principe clarifiées le 6 septembre dernier à Lomé (Togo) à l’occasion la 3e réunion du Groupe de suivi de la transition (GST-Mali).

Le Chef de la MINUSMA, M. El Ghassim Wane, a rassuré de «l’accompagnement sans faille  des partenaires» face aux défis complexes et immenses sur les plans sécuritaire, humanitaire et socio-économique. Face à ces défis, la mobilisation des partenaires est «un impératif», a-t-il rappelé. Et pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye Diop, «aider à ramener la démocratie, la paix et la stabilité au Mali est un investissement».

Selon la communication présentée en conseil des ministres du mercredi dernier (7 septembre 2022) sur ses conclusions, cette rencontre a permis aux représentants du gouvernement de clarifier les positions de principe du Mali, notamment la détermination des autorités de la Transition à «inscrire l’action publique dans le strict respect des principes…».

«La participation des représentants de haut niveau du gouvernement a permis également de porter, de manière concrète, les messages et attentes du Mali pour le processus de Transition, notamment l’engagement pour un retour à un ordre constitutionnel sécurisé et apaisé».

Et à l’issue de ses travaux, le GST a félicité le Mali pour les progrès réalisés par la Transition ; condamné fermement les attaques terroristes et lancé un appel à une synergie d’actions contre les groupes armés terroristes ; lancé un appel à la mobilisation des partenaires techniques et financiers pour un appui à la mise en œuvre du Plan d’Actions du gouvernement (PAG) du Mali… Les participants ont également salué les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et pris note de la requête du gouvernement du Mali relative à la levée des mesures de suspension du Mali des instances de l’Union Africaine (UA), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

Le GST-Mali a été mis en place par l’Union africaine avec l’accord des autorités maliennes et est co-présidé par la Cédéao et les Nations unies. Il vise à mobiliser la communauté africaine et internationale dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre du Programme d’Actions de la Transition. Sa prochaine réunion est prévue au cours du 1er trimestre 2023 à Bamako.

Naby

L’ŒIL DE LE MATIN : Le contentieux sportif : un domaine complexe et spécifique qui privilégié l’arbitrage

Le contentieux sportif est très hétéroclite. Il peut concerner des situations variées telles que des contrats de travail, le dopage, des conflits entre entraîneurs, agents sportifs, associations sportives et clubs… Par conséquent, face à cette diversité de contentieux, il est nécessaire de faire appel à de nombreuses branches du droit. En fonction de la nature du litige, le juge judiciaire ou administratif sera compétent pour résoudre le problème en question.

La pratique sportive est ainsi soumise aujourd’hui à une grande diversité de règles d’origines différentes qui dessinent des ordres juridiques distincts, privés et publics : des ordres juridiques d’État et des ordres juridiques du sport dont les relations prennent fréquemment les traits d’un «pluralisme juridique positif organisé».

En effet, la lex sportiva ou le droit de sport peut être définie comme étant l’ensemble des règles qui régissent les droits et les obligations des sportifs. Il porte notamment sur les règlements sportifs des différentes fédérations sportives, le dopage, les règles de transfert de joueurs. De même, ce droit tend à résoudre les différents litiges qui peuvent en découler…

Pour Jean Christophe Lapouble (Maître de conférence de l’Université Victor Segalen, Bordeaux II), spécialiste du droit du sport, les différends sportifs peuvent se résoudre devant les tribunaux de droit commun. Mais, souligne-t-il, l’inadaptation de ces derniers à des litiges nécessitant des compétences «techniques particulières» (devant tenir compte tenu de la brièveté d’une carrière…), a entraîné le recours de plus en plus fréquent aux modes alternatifs de règlement des conflits.

Contrairement aux autres litiges qui ont une situation contrastée, rappelle-t-il, la situation des litiges sportifs est «claire, transparente et originale». Pour répondre à leurs besoins spécifiques, les organismes sportifs ont créé et développé des règles législatives propres qui assurent leur fonctionnement. Ils ont également constitué des instances qui assurent la bonne application des règles édictées.

Les conflits sportifs sont donc réglés par des règlements et des statuts particuliers et spécialisés en matière du sport qui permettent aux parties à un litige d’aboutir à des solutions pratiques et satisfaisantes. «On peut dire que la régularisation de l’activité sportive peut se faire de manière autonome et échapper aux pouvoirs publics, à l’ordre étatique», souligne l’expert… En examinant les règlements d’Arbitrage qui gouvernent les organismes sportifs, on peut se rendre compte qu’ils comprennent des dispositions spécifiques déterminant la compétence des instances arbitrales par rapport à la notion de sport.

Avec la croissance et la prospérité des échanges commerciaux à l’échelle internationale, l’arbitrage s’est révélé être le recours préféré en matière de transaction internationale. De là, et devant l’internationalisation et la complexité des litiges, les législations et les jurisprudences internes des Etats, ont reconnu et consacré la pratique de l’arbitrage.

Il faut rappeler que l’article 80 de la loi (N°2017-037/du 14 juillet 2017) régissant les activités physiques et sportives dote le Comité national et sportif du Mali (CNOSM) d’une Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) pour le règlement des litiges sportifs opposant les structures d’organisation et d’animation sportives ou leurs membres. Désignés par le CNOSM, les membres de cette chambre sont indépendants de toutes structures d’organisation et d’animation sportives ou de leurs membres.

Moussa Bolly

MANAGEMENT DU SPORT AU MALI : La stabilité et la performance hypothéquées par la cupidité et la mégalomanie

Le sport est fréquemment confronté à des crises au sein des Fédérations sportives nationales. Et cela pour plusieurs raisons. Mais, avec les statuts-types des fédérations, un grand pas va être franchi vers l’apaisement dans la famille du sport malien.

«Lorsque vous réunissez les gens, les points de vue ne sont jamais les mêmes. Du coup, il y a des contents et des mécontents. A l’issue de notre dernier Conseil national, il y a des gens qui n’ont pas pu rentrer dans le bureau. Ils ont essayé de former un conglomérat dénommé : Association des judokas pour l’émergence ! Ils se sont réunis pour dire que le judo malien est dans une grande difficulté financière et qu’il y a eu un détournement de plus de 100 millions de F Cfa» ! C’est ce qu’a récemment révélé à nos confrères de «Aujourd’hui Mali» le premier vice-président de la Fédération malienne de judo (FMJ), Colonel Abdoulaye Kéita.

«Ce sont eux qui ont rédigé cette plainte à adresser à Monsieur le Procureur de la République près du Tribunal de grande instance de la Commune III. Quand le juge est saisi d’un réquisitoire introductif, il ne peut que saisir les services d’enquête. Le Procureur s’en est saisi et il a envoyé le dossier au Pôle économique et financier». Et cela fait plus d’une année que cette affaire est en cours.

Malgré la convocation de plusieurs responsables de cette fédération (le président, la présidente sortant de la Commission d’organisation et celle qui lui a succédé, la trésorière générale, le secrétaire général…), la justice ne semble pas avoir progressé sur ce dossier.  Et cela parce que, nous dit un dirigeant sportif, «il n’y a pas eu de détournement».  En tout cas le Colonel Kéita a tenu à rappeler que «l’État ne donne pas (directement) d’argent aux fédérations sportives».

Les activités du judo, comme de nombreuses disciplines dans notre pays, sont financées grâce au partenariat entre le CNOSM et Moov Africa Malitel. «Les fonds sont mobilisés au niveau du CNOSM qui les met à la disposition des fédérations afin de mener leurs activités…», confirme le Colonel Abdoulaye Kéita. «Avant chaque compétition, nous déposons un devis au niveau de la comptabilité du CNOSM et le montant arrêté est mis à la disposition de la fédération pour mener l’activité. Une fois que l’activité est terminée, nous rassemblons les justificatifs pour être remis à la comptabilité. Maintenant, pour avoir droit à un autre financement par rapport à une autre activité à mener, tant que ces justificatifs ne répondent pas aux critères, cette fédération n’aura pas droit à un autre financement afin de mener une autre activité», explique-t-il. Pour ce qui est de la participation aux compétitions africaines et internationales, «nous sommes épaulés par le président du CNOSM», reconnaît-il.

 

Bientôt la fin des conflits de succession au sein des associations sportives ?

Comme nous l’avons fréquemment rappelé, les crises qui hypothèquent le bon fonctionnement de nos fédérations et la performance de nos disciplines sportives naissent de la cupidité et de la mégalomanie. Ainsi, de loin, certains pensent qu’il y a «à manger et à boire» au sein d’une fédération sportive dont le management est pourtant axé sur le bénévolat. Ils sont alors prêts à remuer ciel et terre pour se faire élire. Et quand ils échouent, ils font également tout pour empêcher le président élu et son équipe de travailler dans la quiétude et la sérénité.

Il est aussi vrai que certains présidents, une fois élu, s’accrochent par tous les moyens à leurs fauteuils. Ils utilisent surtout tous les moyens pour éloigner voire écarter ceux qui peuvent leur porter de l’ombre, qui peuvent leur dire certaines vérités quand ils sont dans l’erreur. Tout cela contribue à nourrir les antagonismes au sein de nos fédérations. «Pourquoi s’accrocher à un fauteuil si on n’y gagne pas quelque chose» ? Tel est le raisonnement des «opposants».

Désormais, beaucoup des conflits de succession vont disparaître si les statuts-types des fédérations nationales sportives sont appliqués à la lettre. Ce document a été remis par le ministre Mossa Ag Attaher (ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne) au président du CNOSM, Habib Sissoko, le 22 juin 2022.

Au mouvement sportif, cet arrêté assure la protection de l’athlète, du sport et du jeu ; la sauvegarde des relations sportives ; la défense du droit du sport par le respect des procédures de règlement des litiges sportifs. Et la «clause compromissoire convenable» dans le domaine du sport est désormais inscrite dans les statuts des Fédérations sportives nationales comme «gage de stabilité et d’harmonie» dans la grande famille du sport malien.

Moussa Bolly