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Retour d’Aliou Boubacar Diallo au bercail : Grandes retrouvailles à Nioro et hommage aux femmes

Absent du pays pour cause de tournée continentale, le porte étendard de l’ADP Maliba a finalement regagné le bercail et s’est aussitôt acquitté d’un passage symbolique chez le Cherif de Nioro, qui incarne à ses yeux plus qu’une figure paternelle.

La troisième force politique de la dernière présidentielle effectue un come-back et non des moindres, pour qui connait l’impact de ses activités ainsi que son apport à l’économie nationale à travers des réseaux internationaux qui lui auront permis de manœuvrer au profit du Mali lors des sanctions régionales et continentales.

Arrivé à Bamako le mardi 14 mars 2023, le célèbre homme d’affaires est accueilli en fanfare par sa famille politique et ses collaborateurs directs mais ne séjourne que moins de 48h dans la capitale. Jeudi matin très tôt, il se rend dans la ville lumière de Nioro du sahel où il tenu à revoir son père spirituel, à savoir le Cherif Bouillé Haidara. Une destination où ça se bouscule ces derniers temps pour séduire le maître des lieux afin qu’il accorde sa caution au projet de constitution à soumettre à l’appréciation du peuple.

L’ex député de Kayes s’y est rendu en compagnie de certains membres du Comité Exécutif du Parti de la Balance et s’est fait accueillir à sa descente d’avion par la famille chérifienne et nombre d’autres sympathisants. Il aura ensuite son instant de communion avec le patriarche religieux dont les images seront d’ailleurs ventilées en boucle sur les réseaux sociaux.

Une pluie de bénédictions du père au fils sera faite à celui qui s’exprimait le mois dernier sur les ondes de la télévision Ivoirienne au sujet de la reprise des coopérations entre Abidjan et Bamako, attestant du lien fraternel entre ces deux pays dans le feu de leurs brouilles.

Enfin, le fondateur du groupe Hydroma et figure historique de la mine Wassoul’Or a pris conseils auprès du Chérif Bouillé Haidara avant de regagner Bamako où les réunions qu’il aura avec son staff professionnel, politique et ses proches ces jours ci, situera sur sa posture dans un Mali où les divergences sont de plus en plus affichées.

Si on lui prête des ambitions présidentielles, reste que le président d’honneur de la fondation Maliba multiplie les sorties à chaque page de l’histoire du pays: le nouvel an, la fête de l’armée et la journée du 8 Mars où il a fait le bilan de son soutien aux femmes qui date de plus de 20 ans.

Les femmes exhortées à prôner le pacte de stabilité

Après sa sortie dédiée à l’armée nationale, l’ancien mythique patron de Wassoul’Or a pensé à la Malienne. Dans le message livré dans ce sens avant qu’il ne foule la terre de la mère-patrie, Aliou Boubacar Diallo a invité les Dames à la mobilisation en rappelant qu’elles demeurent les premières victimes du conflit que vit le Mali.

Il n’a pas manqué de rappeler que ” cette journée dédiée à nos mères, épouses, sœurs et filles, nous rappelle le rôle des femmes dans la lutte que mène le Mali contre le terrorisme depuis plus de 10 ans » et dont les femmes «sont les premières victimes”. Le Kayesien le plus en vue en a profité, au demeurant, pour présenter ses condoléances aux familles de toutes les victimes civiles et militaires de cette douloureuse crise sécuritaire.

L’ancien postulant au fauteuil présidentiel n’a pas omis d’y associer les veuves, orphelins, ainsi que les nombreux déplacés et réfugiés au nombre desquels figure une grande majorité de femmes et d’enfants. Allusion faite à adresse de nouvel an, l’honorable Aliou B. Diallo a réitéré son appel aux Femmes du Mali, ainsi qu’aux autres couches de société malienne pour sceller un Pacte de stabilité avec les l’objectif ci-après :

–  retrouver la paix et la stabilité indispensables pour que le Mali connaisse l’essor économique qu’il mérite ;

–  mettre en valeur les précieuses richesses et les énormes potentialités dont regorgent toutes les régions du Mali au profit de tous ses enfants ;

– permettre à notre pays de retrouver sa place dans le concert des nations.

Le député sortant du Khasso n’a pas manqué de situer les actions posées par la Fondation MALIBA qu’il pilote, en rappelant au passage que son équipe œuvre inlassablement depuis plus de 30 ans à soustraire les femmes de la précarité. À travers notamment des actions concrètes comme l’octroi de bourses d’études au Mali et à l’étranger à des filles et garçons; la construction, l’équipement de maternités et de salle de soins pour une meilleure prise en charge de la mère et de l’enfant, la fourniture de moulins aux femmes rurales pour les aider dans leurs multiples tâches, l’installation de forages pour soustraire nos sœurs de la corvée d’eau et aussi leur permettre de pratiquer le maraîchage, la formation en technique de fabrication du savon moderne, de l’eau de javel et du détergent au bénéfice de plus d’un millier de femmes qui ont toutes été également outillées en kits pour leur permettre d’acquérir une indépendance financière.

S’y ajoute le symbolique apport qui fut le soutien financier et en vivres aux familles des soldats tombés sur le champ de l’honneur et cela depuis la tuerie d’Agel Hoc en 2012 avec la remise d’une somme de 50 millions CFA aux veuves et orphelins victimes de cette barbarie. La dynamique sera poursuivie sans relâche a promis celui qui, depuis deux ans, fait des émules en matière d’hydrogène. Au demeurant, «la déesse du 8 mars» a concrétisé ses intentions à l’endroit des femmes : la nuit du vendredi 10 mars,  Mme Diallo Mariama Camara fut nommée lors de la cérémonie Prix Lobbo Traoré, meilleure Femme Malienne dans la Catégorie Femme humanitaire et Meilleure Femme Malienne dans la catégorie Femme Politique. Un doublé de la présidente des femmes de l’ADP Maliba qui en dit long !

À fond dans l’arène économique, beaucoup d’observateurs s’attendant à une descente fulgurante et irrésistible de la figure de proue de la scène politique malienne – dont cote n’a de cesse de grimper à travers le continent à travers divers forums d’affaires sur l’hydrogène.

A. KEÏTA

Le Témoin

Enceinte, Rihanna fait le show à la mi-temps du Super Bowl

EN IMAGES. C’était son grand retour sur scène. Rihanna a chanté ses plus grands tubes lors de la mi-temps du Super Bowl, dimanche 12 février. Avant de confirmer qu’elle était enceinte de son deuxième enfant.

Rihanna a signé son grand retour lors du Super Bowl, dimanche 12 février. La chanteuse aux neuf Grammy Awards est sur scène à la mi-temps du match opposant les Chiefs de Kansas City aux Eagles de Philadelphie, lors de la finale du championnat de NFL. Un représentant de l’artiste a indiqué au site du magazine «The Hollywood Reporter» que la star attendait son deuxième enfant, moins d’un an après la naissance de son fils, le 13 mai 2022, dont le père est le rappeur A$AP Rocky.

Très attendue, six ans après son dernier concert, l’artiste de 34 ans est apparue en lévitation sur une plateforme suspendue au-dessus du terrain du State Farm Stadium de Glendale (Arizona), où se jouait la finale du championnat professionnel de football américain NFL.

Celle qui a pris par surprise la pop mondiale il y a près de 18 ans avec son premier tube imparable « Pon de Replay » a enchaîné quelques-uns de ses 14 titres numéro un aux Etats-Unis, dont « Work », « We Found Love », « Umbrella » ou « Diamonds ».

Vêtue d’une combinaison rouge et d’un manteau assorti, Rihanna évoluait au milieu de plusieurs centaines de danseurs, tous habillés en combinaison blanche intégrale, certains sur des plateformes surélevées, d’autres sur le terrain même.

Si elle a effectué quelques mouvements de danse, la première milliardaire à assurer le show du Super Bowl (1,4 milliard de dollars de fortune personnelle) a livré une prestation sobre, inhabituelle pour le feu d’artifice qu’est ordinairement ce rendez-vous annuel.

Seule sur scène

La chanteuse n’a pas non plus accueilli d’invité, une autre rareté pour ce show durant lequel même Beyoncé, en 2016, avait partagé l’affiche avec Coldplay et Bruno Mars. Plus que la liste des chansons ou la chorégraphie, les fans ont surtout commenté le physique de Rihanna, dont la tenue moulante laissait entrevoir son ventre arrondi.

« RiRi enceinte? », a tweeté Holley Ford, journaliste de la chaîne NBC à Dallas. « Rihanna est peut-être enceinte, mais elle a peut-être aussi simplement le corps » d’une femme qui a récemment accouché, a prévenu, également sur Twitter, Alexa Lardieri, de New York, avant qu’un porte-parole de Rihanna ne mette fin au suspense.Neuf mois après la naissance de leur fils, Rihanna et A$AP Rocky n’ont toujours pas révélé son prénom. Au sujet de sa prestation au Super Bowl, Rihanna avait estimé, jeudi, qu’il était « important que (son) fils voit ça ».

SOURCE: Paris Match

PORTRAIT DE FEMMES CELEBRES : Mme Sangaré Oumou Ba

Dynamique militante des premières heures et membre fondateur du Rassemblement Pour le Mali (RPM). Mme Sangaré Oumou Ba a été enseignante puis député de l’Assemblé Nationale sous ATT. Ensuite elle a été chef de Cabinet au ministère de l’Elevage et de la Pêche et membre de l’Association des femmes pour les actions de développement. Après elle a été ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant sous IBK. Voici en quelques lignes son portrait.

Née le 15 février 1947 à Bamako. Mme Sangaré Oumou Ba a effectué ses études primaires à l’école primaire de Médina Coura, avant d’entamer ses études secondaires au Lycée des jeunes filles de Bamako d’où elle a obtenu son baccalauréat en série Philo-Langues en 1968. Ce parchemin lui ouvre les portes de l’Ecole normale supérieure (ENSUP). Trois années d’études supérieures seront couronnées d’une maîtrise en Anglais. Mme Sangaré Oumou Ba a également suivi des études post universitaires sanctionnées par deux diplômes : un diplôme post universitaire en linguistique et en enseignement de la langue obtenu au Moray House College of Education à Edinburgh en Ecosse, un DEA en administration de l’éducation et un Certificat d’études sur la femme, deux diplômes décrochés respectivement à Old Dominion University Norfolk en Virginie (USA) et au Centre d’études sur la femme de la même université.

Au plan professionnel, elle a enseigné pendant plusieurs années au Lycée de jeunes filles de Bamako. Parallèlement, Mme Sangaré Oumou Ba fut encadreur en langues (français, anglais, bamanan et fulfuldé) des Volontaires américains du Corps de la paix, de 1972 à 1985. Dans le domaine politique, elle a été notamment présidente du Bureau national des femmes du RPM, de sa création en juin 2001 jusqu’à son entrée au Gouvernement, le 8 septembre 2013, au poste de ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Elle le quitte lors du remaniement ministériel du 11 avril 2017.

Auparavant, elle avait été députée à l’Assemblée nationale de 2002 à 2007 puis chef de Cabinet au ministère de l’Elevage et de la Pêche, de juillet 2011 à Février 2013.  Elle est depuis 2000 membre de l’Association des femmes pour les actions de développement.  Elle a animé activement la présidence de l’Association Groupe d’action pour l’épanouissement de la femme, de l’enfant et la protection de l’environnement (GAFEPE).

Celle qui se bat constamment pour la cause de la femme malienne avait également suivi plusieurs stages de perfectionnement en Afrique, en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique dans divers domaines dont ceux de l’éducation, du leadership, de la culture et des droits humains. De 1994 à 2011, elle cumule des stages, conférences et ateliers dans plusieurs domaines de la restitution de la vie professionnelle. L’ancienne Directrice du lycée des jeunes filles de Bamako a aussi une vie politique et associative bien remplie. Mme Sangaré Oumou Bah a été Vice-présidente de l’Assemblée Nationale du Mali et membre de la commission de travail, de l’emploi, de la promotion de la femme et de la jeunesse.

Au plan international et sous régional, Mme Sangaré Oumou Bah a occupé avec pleins succès le poste de Présidente de la Commission Santé du Parlement de la CEDEAO et celui de Premier Rapporteur de la Commission Droit de la femme et de l’enfant et Députée au parlement de la CEDEAO, à Abuja, en République Fédérale du Nigéria.

En somme, Mme Sangaré Oumou Ba a fait de l’autonomisation et de l’épanouissement des femmes à la jeunesse maliennes sa priorité, et son véritable cheval de bataille.

Oumou SISSOKO

Reine Elizabeth II avait des liens particulièrement forts avec Mandela

«Hamba kahle» ! Autrement, «allez en paix» la reine. C’est le message de condoléances publié par la Fondation Nelson Mandela suite au décès de la souveraine du Royaume-Uni, Elizabeth II. Cet hommage est à la hauteur des liens qui unissaient le Prince Madiba (Nelson Mandela décédé en 2013 à 95 ans) à la Reine d’Angleterre qui s’est éteinte jeudi dernier (8 septembre 2022) à 96 ans. Des relations particulières fortes axées sur le respect et l’estime réciproques.

«Grand-père nous disait qu’il était la seule personne à pouvoir appeler la reine par son prénom. Ça nous faisait beaucoup rire. Il disait qu’il se le permettait car elle aussi l’appelait par son prénom, car grand-père était un Prince», a confié au «Le Monde», Ndileka Mandela, première petite-fille du regretté Nelson Mandela.

Ces relations privilegieuses marquent le communiqué publié vendredi dernier (9 septembre 2022) par la fondation du héros de la lutte contre l’apartheid. Du vivant de Nelson Mandela, qui avait passé vingt-sept ans en prison avant de devenir le premier président de la jeune démocratie sud-africaine libérée de ses lois racistes, «les échanges entre ces deux grandes figures étaient chaleureux», retrace-t-elle.

Et le communiqué d’ajouter, «ils se parlaient fréquemment au téléphone, s’appelant par leurs prénoms respectifs en signe de respect mutuel et d’affection». Ainsi, de son propre aveu selon le document, «Nelson Mandela était un anglophile. Et dans les années qui ont suivi sa libération de prison, il a cultivé un lien proche avec la Reine». Ainsi, «il l’a reçue en Afrique du Sud et lui a rendu visite en Angleterre, ne boudant pas son plaisir à explorer le palais de Buckingham». Il avait aussi affublé la reine du surnom «Motlalepula», qui signifie «venue avec la pluie».

En effet, lors d’une visite d’Etat en 1995, «Elizabeth» était arrivée avec des pluies torrentielles «comme on n’en avait pas vu depuis longtemps» dans l’ancienne colonie britannique. C’est ce que Mandela avait raconté deux ans plus tard lors d’un banquet en l’honneur du prince Charles qui hérite aujourd’hui du trône royal.

Lors de sa visite en Angleterre en 2018, le président Cyril Ramaphosa avait consulté avec la défunte reine les lettres que l’ancien président envoyait à la souveraine pendant leur longue amitié. Profondément opposée à la politique ségrégationniste, Elizabeth II ne s’est pas rendue une seule fois en Afrique du Sud pendant les années d’apartheid. Elle n’est revenue qu’en 1995 au Cap (où son règne a commencé) où elle a été accueillie par Nelson Mandela !

M.B.

Alghabass Ag Intalla : Ex-combattant ou cerveau du terrorisme actif ?

Le chantage est intolérable de la part de Alghabass Ag Intalla qui aura encore du mal à nous convaincre qu’il est résolument engagé en faveur de la paix, de la réconciliation, de l’unité et de la cohésion sociale. Député à l’Assemblée nationale du Mali avant la rébellion de janvier 2012, il a abandonné le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) au profit d’Ançar Dine d’Iyad Ag Ghali afin de prêcher la Charia et l’extrémisme violent.

Considéré comme «le visage politique d’Ançar Dine», il a représenté ce mouvement terroriste lors des négociations de Ouagadougou (Burkina Faso) à la fin de l’année 2012. En janvier 2013, quelques jours après le début de l’Opération Serval, constatent des observateurs, il quitte Ançar Dine pour fon der le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA).

Quelques mois après, le 19 mai 2013, il dissout le MIA pour se rallier au Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), fondé par son frère, Mohamed Ag Intalla. En juillet 2014, Alghabass Ag Intalla devient le secrétaire général du HCUA et prend la tête d’une délégation de 30 personnes (MNLA, MAA et HCUA) lors des négociations d’Alger ayant abouti à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali le 15 mai et le 20 juin 2015 à Bamako. Considérée comme une figure centrale et controversée de la rébellion touareg de 2012, Alghabass (toujours secrétaire général du HCUA) a repris la présidence tournante de la CMA, le 17 juillet 2022, succédant ainsi à Bilal Ag Acherif. On avait assisté au même passage de témoin le 16 décembre 2016. Visiblement, ce sont les deux qui ont réellement la main mise sur la CMA.

En tout cas, ils sont nombreux les observateurs qui pensent qu’ils manipulent cette coordination en fonction de leurs propres intérêts et font peu d’efforts en faveur de la paix et de la cohésion sociale. Les liens étroits entre le HCUA d’Alghabass Ag Intalla et Iyad Ag Ghani, aujourd’hui leader du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), ne sont qu’un secret de polichinelle. Autrement, l’actuel président de la CMA adore pêcher en eaux troubles en naviguant sans gênes entre ceux qui font la paix et ceux qui la torpillent par des actes terroristes. Certains pensent d’ailleurs que ce sont ses accointances avec les extrémistes violents qui ont amené son défunt père, Intalla Ag Attaher (décédé le 18 décembre 2014), à ne pas le choisir pour lui succéder comme Amenokal des Ifoghas.

Kader Toé

Portrait de femmes célèbres : ALWATA ICHATA SAHI

Militante et Femme politique, Mme Alwata Ichata Sahi est une icone pour la gente féminine. Présidente du COFESFA et pionnière dans les œuvres de salubrité par le ramassage des ordures urbaines dans le district. Elle fut promue sécretaire régionale de l’organisation panafricaine des femmes (OPF), après conseillère municipale de l’Adema- PASJ en commune II de Bamako. Par la suite elle devient ministre de la famille de la promotion de la femme et de l’Enfant dans le gouvernement de Cheick Modibo Diarra. Voici en quelques lignes son portrait.

Née le 27 mars 1961  à Gao. Enseignante de formation, titulaire d’un baccalauréat en philosophie et d’une maitrise en anglais à l’ENSUP de Bamako en 1987. Professeur d’enseignement sécondaire de formation, elle a peu enseigné et, avec d’autres jeunes diplômés sans emploi de la fonction publique, s’installe dans le privé. Notamment dans le domaine de l’environnement et de question de population. D’où la création en 1989 de la coopérative des femmes pour l’éducation, la santé familiale et l’assainissement (COFESFA), présidée par Mme Alwata Ichata Sahi de 1993 à 1998. Cette coopérative a fait œuvre de pionnière dans les œuvres de salubrité par le ramassage des ordures urbaines dans le district de Bamako. Après la COFESFA, elle était promue sécretaire régionale de l’organisation panafricaine des femmes (OPF) en Afrique de l’ouest de 1998 à 2007. Auparavant, Ichata Sahi s’était engagée dans la politique en devenant sous les couleurs de l’Adema-Pasj conseillère municipale en commune II de Bamako de 1995 à 2002. Elle demeure très active dans le mouvement associatif féminin.

Dans ce domaine, elle a été membre de commission paritaire ONG-Gouvernement pour la promotion de la femme de 1993 à 1998. Quatorze ans après, elle devient ministre de la famille de la promotion de la femme et de l’Enfant du 24 avril 2012 au 08 septembre 2013 pendant toute la durée de la période transitoire dirigée ppar le president Dioncounda Traoré.   Avant cete promotion, Ivhata Sahi était chef de cabinet au ministère de logement, des affaires foncieers et de l’urbanisme. Depuis quelque année elle préside le Conseil d’administration de l’Agence pour la Promotion des exportations du Mali (APEX-MALI). Elle a remit des Trophées d’Or lors d’une cérémonie et du Consortium pour la citoyenneté et la Solidarité pour tous le 16 février 2019 au  Radisson Blu de Bamako. Parallèlement, elle est consultante et facilitatrice de plusieurs ateliers de formation. Chef de projet à plusieurs reprises, elle a également participé à plusieurs stages et formations. Medaillée du Mérite agricole du Mali dans le cadre de l’environnement et Chevalier de l’Ordre National du Mali. Alwata Ichata parle plusieurs langue Français, Anglais, Sonrhai, Tamasheq, Bambara et Haoussa.

En somme, Mme Alwata Ichata Sahi est une femme qui ne cesse de se battre pour la cause féminine dans les instances de prise de décisions.

Oumou SISSOKO

PORTRAIT DE FEMMES CELEBRES : Mme Maïga Zeïnab Mint Youba

Militante et Femme engagée, en plus de sa casquette politique elle est aussi médecin, Mme Maiga Zeinab Mint Youba a été Directrice régionale de la santé et des Affaires sociales de Koulikoro, ensuite chef de Division Santé de la reproduction à la Direction nationale de la Santé. Elle a été membre actif du RPM, après elle a été Ministre de la Santé c’est par la suite elle devient conseillère spéciale à la présidence de la République. Voici en quelques lignes son portrait.

Née le 30 novembre 1955 à Bamba (Cercle de Bourem, Gao), elle est titulaire du Doctorat en Médecine (ENMP) de Bamako, 1978. De 1989 à 1990, elle a servi dans plusieurs structures sanitaires en devenant notamment Médecin-chef du dispensaire de Quinzambougou, puis du Centre  de santé de la Commune I de Bamako.

De 1990 à 1993, elle est nommée Directrice régionale de la santé et des Affaires sociales de Koulikoro. De 1993 à 2000, elle sert au Programme national de lutte contre le VIH-Sida où elle est successivement chargée du Volet contrôle des IST (Infection Sexuellement Transmissible) puis coordinatrice nationale adjointe. Elle est ensuite affectée à la Cellule de planification et de statistique du ministère de la Santé avant d’être chef de Division Santé de la reproduction à la Direction nationale de la Santé. Militante et responsable du Mouvement des femmes RPM, elle entre au gouvernement le 2 mai 2004, comme ministre de la Santé jusqu’au 03 octobre 2007 au sein du gouvernement Ousmane Issoufi Maïga. Quelques mois après, elle se retrouve à la présidence de la République comme Chargée de Mission (2008-2011) puis conseillère spéciale à la présidence de la République.

Le ministre de la Santé, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba,  a décoré  des responsables et agents de la santé et de l’action sociale. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux du département de la Santé. Les nouveaux médaillés sont le médecin-colonel Charles Fau et Mme Koumaré Lucienne, respectivement directeur général et chef du service de l’action sociale du centre hospitalo-universitaire du Point G, le docteur Sidi Konaré, ancien directeur du centre national d’immunisation et Youssouf Sangaré, ancien directeur national de l’Action sociale. Ceux-ci ont reçu la médaille d’officier de l’Ordre national du Mali. Le ministre de la Santé, Mme Maïga Zeïnab Maint Youba, a adressé ses félicitations aux nouveaux médaillés.

En définitive, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba, est une militante pour la cause féminine et le développement du secteur de la santé.

Oumou SISSOKO

ADJUDANT-CHEF ALIZETA KABORE KINDA, MINUSMA : lauréate du Prix de la femme policière de l’année des Nations unies

Policière de la paix du Burkina Faso servant présentement dans notre pays sous les couleurs de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), l’Adjudant-chef Alizeta Kaboré Kinda est la lauréate du Prix de la femme policière de l’année des Nations unies. L’annonce a été faite lundi dernier (29 août 2022) par l’ONU à New York (Etats-Unis) et elle doit recevoir son trophée ce mercredi 31 août 2022.

«Le monde a besoin de paix. Là où nous nous trouvons, nous devons aider pour que la paix règne. C’est pour cela que je me suis engagée auprès de l’ONU» ! Telle est la confession faite par l’Adjudant-chef Kaboré Kinda, lauréate du Prix de la femme policière de l’année des Nations unies. Une distinction qu’elle doit recevoir ce mercredi, 31 août 2022, en marge du 3e sommet des chefs de police des Nations unies (UNCOPS) organisé du 31 août au 1er septembre 2022 à l’ONU, à New York.

L’Adjudant-chef Kinda est actuellement le point focal pour les questions de genre au sein de la Minusma. Son travail consiste à soutenir les forces de sécurité maliennes dans la région de Ménaka afin de promouvoir et améliorer la compréhension des questions de genre, de protection de l’enfance, des droits de l’Homme et de la protection des civils.

Grâce à ses efforts, un plus grand nombre de victimes de violences sexuelles et de violences basées sur le genre signalent leur cas aux autorités locales (au moins trois cas rapportés par mois contre aucun avant son arrivée) et reçoivent des soins médicaux. Ses efforts ont également porté sur l’augmentation du nombre de filles dans les écoles et la réduction des mariages précoces.

«Le travail de l’Adjudant-chef Kinda est un brillant exemple de la façon dont la participation des femmes policières dans les opérations de paix a un impact direct sur la durabilité de la paix par l’apport de perspectives différentes et en rendant notre travail plus inclusif», a déclaré le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix. «Par ses actions, elle incarne un service de police plus représentatif, plus efficace et mieux équipé pour servir et protéger les populations», s’est-il réjoui.

«L’Adjudant-chef Kinda a fait preuve de créativité et d’engagement pour répondre aux besoins de sécurité spécifiques des communautés qu’elle sert», a déclaré Luis Carrilho, conseiller de la police des Nations unies. Et d’ajouter, «elle et son équipe contribuent à accroître la confiance entre les autorités locales et les communautés maliennes. Ce qui rend le travail de la police des Nations unies plus efficace et la population plus en sécurité».

«J’espère que cela inspirera les femmes et les jeunes filles du monde entier à poursuivre une carrière dans la police, malgré les stéréotypes souvent associés à cette profession, selon lesquels les hommes sont plus à même de faire respecter les lois et de protéger la population»,  a déclaré l’Adjudant-chef Kinda en apprenant la bonne nouvelle.

Sa carrière a été axée sur la protection et la promotion des droits des femmes et des enfants, notamment entre 2013 et 2015, lorsqu’elle était déjà le point focal pour les questions du genre au sein de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO). Dans son pays d’origine, le Burkina Faso, elle a exercé ses fonctions au sein du ministère de la Sécurité et de la Brigade régionale de protection des femmes et des enfants, une unité de la police nationale. Et cela en tant qu’enquêtrice spécialisée sur les violences et l’exploitation sexuelles.

Le Prix de la femme policière de l’année des Nations unies a été créé en 2011 pour reconnaître les contributions exceptionnelles des femmes policières dans les opérations de paix de l’ONU et pour promouvoir l’autonomisation des femmes.

Naby

Avec la MINUSMA

Premier Ministre par intérim : « Abdoulaye Maïga est un bon choix… » dixit Dr. Amadou B. Saye

Docteur Amadou Boubacar Saye, expert en stratégie général du management de l’université de George Town, diplômé d’état français en administration de l’Université de Versailles et Docteur en droit se prononce sur le choix de l’intérimaire du premier ministre.

Selon lui « le Docteur colonel Abdoulaye Maïga est un bon choix et un espoir pour le Mali. Ce rassembleur, dès sa prise de fonction comme ministre de l’Administration territoriale a vite compris que la norme stratégique réside à la concentration des forces. Un homme très humble, digne de confiance qui, nul doute, donnera un nouvel élan de cohésion sociale au Mali, gage de paix ! Nous lui souhaitons bon vent et tout en félicitant le Président Assimi Goïta pour sa vision éclairée ».

« J’ose espérer que cette nomination atteste la fin du Wokisme politique que vit notre pays.» dira-t-il. Enfin, il a souligné que la mise en œuvre des valeurs méritocratiques sont utiles et nécessaires dans un Mali uni et prospère ».

Contribution de A.B.S

Election présidentielle de 2024 : Aliou Boubacar Diallo, l’homme providentiel pour le changement tant attendu par les maliens

Le Mali traverse une crise politique et institutionnelle depuis 2020 suite à la chute du pouvoir de l’ancien président feu Ibrahim Boubacar Keita. Après des mois de bras de fer entre les autorités de la Transition, conduite par le colonel Assimi Goïta et la CEDEAO, un calendrier électoral a été adopté. Ce chronogramme place en dernière position l’élection présidentielle après les locales et les législatives.

Cependant, dans les états-majors politiques, les yeux sont braqués sur les différentes échéances. Sur qui les Maliens porteront leur choix à la tête de la magistrature suprême qui mettra fin à la Transition ? Une chose est sûre, Aliou Boubacar Diallo, un homme providentiel pour le changement tant attendu par les maliens.

Oui, Aliou Diallo est aujourd’hui l’homme politique à qui beaucoup de Maliens voudraient confier leur destin pour le premier mandat après la Transition dont la durée sera définie par une nouvelle constitution. L’actuelle loi fondamentale fixe la durée d’un mandat présidentiel à cinq (5) ans renouvelable une fois.

Nous sommes en 2018, année du scrutin qui a porté le candidat Ibrahim Boubacar Keita pour un deuxième mandat après celui de 2013. A la proclamation des résultatsdéfinitifs du premier tour par la Cour constitutionnelle, le candidat du parti Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba), Aliou Diallo est arrivé en troisième position après le candidat sortant du RPM (Rassemblement pour le Mali) et celui de l’URD (Union pour la République), Soumaïla Cissé.

Aujourd’hui ces deux derniers ne sont plus en vie. Leurs formations politiques traversent en ce moment des moments difficiles. Dont les dernières décisions judicaires sont attendues dans les prochains jours. Aliou Diallo est élu député dans la circonscription électorale de Kayes lors des législatives de 2020. La liste qu’il a conduit passe dès le premier tour.

A la différence de plusieurs hommes politiques maliens, cet homme d’affaires est beaucoup visible à travers ses œuvres sur l’ensemble du territoire surtout auprès des populations les plus vulnérables. Surtout à travers sa fondation MALIBA. Il est quelqu’un qui est très engagé pour la cause du Mali. Aujourd’hui, l’homme a toutes les chances pour accéder au fauteuil présidentiel. L’une de sa force est la discrétion. Grand homme d’affaires qui mène ses activités au Mali comme à l’international, il reste attaché aux valeurs sociales dont une est la sociabilité. Toujours présentaux causes des autres. Aliou Diallo a beaucoup contribué au développement économique du Mali à travers ‘’Wassoul’or’’, une mine d’or et ‘’PetromaInc Canada’’, une autre société spécialisée dans la recherche du pétrole et du gaz.

Après les décès de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita et de l’ancien chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, tous anciens militants du parti ADEMA-PASJ, arrivés respectivement premier et deuxième lors de la présidentielle passée, toutes les portes s’ouvrent aujourd’hui pour Aliou Diallo, président d’honneur du Parti ADP-MALIBA. En août 2021, une coalition d’une vingtaine de partis politiques appelait à la candidature de l’homme pour l’élection présidentielle qui était prévue en 2022 selon l’ancienne charte de la Transition.

Ce soutien était motivé par le parcours politique de l’homme selon le chef de ladite coalition. Encore en novembre 2022, un autre regroupement d’une vingtaine de partis politiques avait procédé à une signature de convention en sa faveur. Ledit regroupement affirmait qu’il soutient sa candidature même si l’élection sera reportée.

Après la chute du régime Ibrahim Boubacar Keita, les acteurs du mouvement de 1991, sont généralement pointés du doigt par beaucoup de Maliens. Ces acteurs sont accusés d’être à l’origine de tous les maux du pays par leur gestion chaotique des affaires de l’Etat depuis 1992. Raison pour laquelle beaucoup préfèrent une alternance à la tête à l’Etat après la Transition. A cet effet, Aliou Diallo ne faisant pas partie de cette classe politique, et pourrait être l’homme providentiel pour ce changement tant attendu par les maliens. L’Homme à place qu’il faut, c’est encore lui, Aliou B Diallo.

Ibréhima KONE
SOURCE: Le Mali Emergent N°: 67 du lundi 15 Août 2022