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Journée internationale des Casques bleus des Nations unies – le 29 mai 2023

Les soldats de la paix des Nations Unies sont au cœur de notre engagement en faveur d’un monde plus pacifique. Depuis 75 ans, ils aident des personnes et des populations secouées par des conflits et des bouleversements dans le monde entier.

En cette Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies, nous honorons leurs contributions extraordinaires à la paix et à la sécurité internationales.

Depuis 1948, plus de 2 millions de soldats de la paix ont servi dans 71 missions, aidant les pays à parcourir le chemin difficile menant de la guerre à la paix.

Ils jouent également un rôle essentiel dans la protection des civils pris dans le chaos de ces conflits meurtriers, apportant une lueur d’espoir et une aide dans les contextes les plus dangereux qui soient.

En accomplissant ce travail fondamental, de nombreux Casques bleus ont payé le prix ultime. Ils sont plus de 4 200 à avoir perdu la vie en servant sous le drapeau des Nations Unies. Nous exprimons notre sympathie et notre solidarité à leurs familles, leurs amis et leurs collègues. Leur dévouement désintéressé à la cause de la paix nous inspirera à jamais.

Aujourd’hui, plus de 87 000 soldats de la paix, originaires de 125 pays, participent à 12 opérations. Ils se heurtent à des tensions et des divisions mondiales croissantes, à des processus de paix qui stagnent et à des conflits de plus en plus complexes.

Malgré ces obstacles, les Casques bleus persévèrent, en travaillant avec un large éventail de partenaires.

Pour les personnes vivant sous la menace d’un conflit, nos équipes de soldats de la paix représentent l’espoir.

Comme les Casques bleus soutiennent l’humanité, nous devons toujours les soutenir et leur rendre hommage.

Message du Secrétaire général publié à l’occasion de la Journée internationale de la paix – 21 septembre 2022

La paix est une aspiration noble et essentielle, et constitue le seul chemin vers un monde meilleur et plus juste pour toutes et tous.

Pourtant, en de trop nombreux lieux, dans beaucoup trop de situations, nous ne sommes pas à la hauteur de cette quête de paix.

Cette année, le thème de la Journée internationale de la paix – « Mettre fin au racisme, Bâtir la paix » – nous rappelle que, de très diverses manières, le racisme empoisonne les cœurs et les esprits et fragilise la paix à laquelle nous aspirons toutes et tous.

Le racisme arrache aux personnes leurs droits et leur dignité. Il exacerbe les inégalités et la méfiance. Et il éloigne les gens les uns des autres à un moment où nous devons être unis, comme une seule famille humaine, afin de réparer notre monde fracturé.

Au lieu de lutter les uns contre les autres, nous devrions agir pour défaire nos véritables ennemis : le racisme, la pauvreté, les inégalités, les conflits, la crise climatique et la pandémie de COVID-19.

Nous devrions démanteler les structures qui alimentent le racisme et promouvoir les mouvements de défense des droits humains partout dans le monde.

Et nous devrions étouffer les dangereux discours de haine en réclamant, à l’unisson et sans fléchir, la vérité, l’entente et le respect mutuel.

En cette journée importante – l’occasion d’observer 24 heures de cessez-le-feu et de non-violence – nous demandons une nouvelle fois à toutes et tous de ne pas se contenter de faire taire les armes.

Nous invitons chaque personne à renouveler les liens de solidarité qui nous unissent en tant qu’êtres humains et à retrousser les manches et construire un avenir meilleur et plus pacifique.

Message du secrétaire général des Nations-Unies à l’occasion de la journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques

L’éducation est un droit humain fondamental et tient un rôle décisif dans la réalisation de la paix et du développement durable.

Malheureusement, ce droit continue d’être attaqué, en particulier dans les zones touchées par des conflits. En 2020 et 2021, la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques a dénombré plus de 5 000 cas dans lesquels des écoles et des universités avaient été la cible d’attaques ou utilisées à des fins militaires. Plus de 9 000 étudiants et éducateurs ont été tués, enlevés, arrêtés arbitrairement ou blessés. Il s’agissait pour la majorité de femmes et de filles.

Ces attaques empêchent des millions d’apprenants vulnérables d’accéder à l’éducation et exacerbent les risques de violences sexuelles et de recrutement d’enfants par des groupes armés. Il faut que cela cesse immédiatement. Les salles de classe doivent rester des lieux de paix et d’apprentissage.

Je me félicite des mesures prises par de nombreux pays pour protéger les établissements d’enseignement et celles et ceux qui en ont besoin, et je demande instamment à tous les États Membres d’approuver et de mettre en œuvre la Déclaration sur la sécurité dans les écoles. Les obligations découlant du droit international et du droit international humanitaire doivent être respectées. Il faut continuer de recenser les attaques, enquêter sur toutes celles qui sont commises et amener leurs auteurs à en répondre.

En cette Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques et en vue du Sommet sur la transformation de l’éducation qui se tiendra prochainement, œuvrons ensemble pour garantir à toutes et à tous un accès à une éducation sûre.

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Célébration de la Journée internationale du Travail : Hamadoun Amion Guindo, de la CSTM interpelle les autorités de la transition sur la cherté de la vie

La Journée Internationale du Travail a été célébrée au Mali comme dans plusieurs autres pays du monde. Cette célébration a été faite à travers les syndicats nationaux des travailleurs. A cette occasion, la Confédération Syndical des Travailleurs du Mali (CSTM) a célébré cette journée par la tenue d’une conférence débat, mardi 10 Mai 2022 à leur siège sis au Quartier du fleuve. Le thème retenu pour cette année était « Le Mali notre destin commun approprions nous en ». C’était en présence du représentant de la ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Mamadou Konaté, du camarade secrétaire général Amadoun Amion Guindo, de l’adjoint à celui de l’Union Nationale des Travailleurs Mali (UNTM) aussi le camarade Abdrahamane Infa Touré et de nombreux invités.

Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM)

Il faut d’abord retenir que  lors de cette rencontre cinq thèmes ont été au centre des débats, il s’agit entre autre de « l’historique du mouvement syndical en général et en particulier au Mali », « les assises nationales de la refondation : objectifs, politique d’appropriation par les populations, processus et chronogramme de mise en œuvre », « les sanctions de la CEDEAO : base juridique, quels impacts socio-économique et politiques pour le Mali ? » D’autres débats ont aussi porté sur le « Terrorisme et crises sécuritaires au Mali : gestion et résolution. Quelle implication des forces vives de la nation ? » Et « l’apaisement du climat sociopolitique actuel du pays : quelle contribution du mouvement syndical malien en général et de la CSTM en particulier »

Le camarade secrétaire général a commencé par féliciter les sacrifices consentis associé à la résilience manifestée par la population en général et les travailleurs en particulier dans la double crise sécuritaire et sanitaire imposée à notre pays, accentuée par les sanctions du 9 janvier 2022. Hamadoun Amion Guindo a ensuite interpellé les autorités de la transition à tout mettre en œuvre pour éviter aux travailleurs et à la population de sombrer sous le poids de la cherté de la vie, toute chose qui pourrait être source de tension sociale. Il a saisi l’occasion de cette 136ème année de commémoration du 1er Mai par la communauté internationale et la 24ème année de célébration de son syndicat pour souligner que la situation de notre pays est préoccupante à travers les complots qui se préparent par les détracteurs du Mali. Cependant, poursuit-il il y a lieu d’espérer sur un lendemain meilleur auquel les populations seront comptables. « C’est pourquoi je vous exhorte encore à plus de résilience surtout à plus de vigilance pour ne pas tomber dans les pièges de nos détracteurs dont le principal motif est de nous déstabiliser pour conduire un système de gouvernance que nous estimons dépassé », a encouragé Hamadoun Amion Guindo. Avant d’ajouter qu’il  rappel au gouvernement et au patronat les accords signés en septembre 2021 pour lesquels, des commissions de suivi ont été mis en place.

Pour sa part, le représentant de la ministre du Travail a félicité le secrétaire général du CSTM pour cette initiative qui est encourageant. Il a indiqué que cette conférence est une preuve de solidarité entre les travailleurs du Mali. Selon Mamadou Konaté c’est un acte qui doit être pérennisé, car les syndicats doivent avoir les mêmes objectifs.

Alou Badra DOUMBIA

JOURNEE INTERNATIONALE DU SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (JISIG) : La 6ème édition présidée par le ministre Pr Amadou Keita

Le jeudi 3 mars 2022, la faculté d’Histoire et Géographie (FHG) de l’Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako (USSGB) a célébré la 6è édition de la Journée Internationale du Système d’Information Géographique (JISIG). Le thème choisi pour la circonstance fut : « Système d’Information Géographique et défis multidimensionnels ». Ladite cérémonie qui a marqué la présence de plusieurs autorités universitaires et des étudiants, était placée sous la présidence du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Amadou Keita.

Après s’être réjoui de la tenue de la 6è édition de la JISIG sous le signe du développement durable, le ministre Pr Amadou Keita dira que dans le contexte qui est celui de notre pays particulièrement et du monde entier en général, l’on se convainc aisément de la portée de la thématique de cette édition de la Journée dédiée au Système d’information géographique.

A propos de la gestion de la crise multidimensionnelle qui a secoué le Mali durant une décennie, le ministre fera savoir que gérer la sécurité sans l’éducation, c’est prendre le risque de compromettre la paix, en cela qu’une jeunesse qui n’est pas éduquée est un facteur de risque pour la stabilité. ‘’Prendre des mesures pour la justice sans trancher la question de l’équité économique, où encore penser le développement des routes sans les infrastructures sociales de base, c’est créer un déséquilibre qui maintiendra la spirale de la crise’’, a-t-il fait savoir. Avant d’enchainer en disant qu’il importe d’avoir un regard transversal sur notre environnement immédiat et lointain. Et que cela fait partie des rôles des universitaires, spécifiquement des géographes.

S’adressant aux étudiants, il leur dira de tout faire pour dépasser leurs maitres, car, dit-il, un pays dans lequel l’élève ne dépasse pas le maitre, restera longtemps à la traine. Parlant de l’importance du Système d’Information Géographique, le ministre explique qu’il est question d’un puissant outil d’aide à la décision et à l’intervention, qui intervient dans l’aménagement des territoires, dans le transport, dans la sécurité des personnes et des biens et surtout dans le développement économique des collectivités.

 

Ccom MESRS

BRAS DE FER MALI-CEDEAO : Un compromis à l’horizon !

Les lignes semblent bouger dans le bras de fer qui oppose Bamako à la communauté internationale, notamment la Cedeao et l’Union africaine. Selon plusieurs sources, le Mali a mis une nouvelle offre sur la table (deux ans au lieu de cinq) pour la prolongation de la transition. De son côté, l’institution continentale propose un calendrier de 16 mois.

On n’est pas loin d’un compromis entre les parties maliennes et la communauté internationale dans le bras de fer qui les oppose quant à la durée de la Transition. Le jusqu’auboutisme dans lequel les deux parties s’étaient muées depuis la rupture de banc entre elles suite aux sommets extraordinaires de la Cedeao et de l’Uemoa semble évoluer favorablement.

Si au départ les deux parties se parlaient par communiqués interposés, car la Cedeao s’est offusquée de la proposition initiale des autorités de la Transition, elles ont repris langue. Selon plusieurs sources, c’est le président Togolais qui s’est proposé d’arrondir les angles avec les deux parties. Ainsi, en début de semaine dernière, il aurait effectué une visite éclaire à Bamako, où se serait entretenu avec Assimi Goïta, avant de faire un tour chez le Sénégalais Macky Sall.

A cette visite un peu bizarre, s’y ajoute un long coup de fil que le président de la Transition aurait eu avec le Secrétaire général de l’ONU. Aussi, le ministre des Affaires étrangères du Mali a annoncé qu’il a eu une réunion avec ses homologues du Nigéria et du Togo, mais aussi le patron de la Minusma. Toute chose qui annonce un dégel des lignes rouges entre les parties. Des sources concordantes rapportent que le Mali s’est ravisé sur sa proposition initiale et aurait désormais mis sur la table 24 mois au lieu de cinq ans. Rien de surprenant pour beaucoup d’observateurs qui pensent, comme le président de la transition l’avait précisé dans son adresse à la nation au lendemain de la prononciation des sanctions, que les cinq ans étaient pour eux une base de négociation que la Cedeao n’a pas compris.

Pour l’Union africaine qui affirme vouloir s’aligner sur la position de la Cedeao, il est hors de question que le calendrier de la Transition excède 16 mois.

Ce qui fait croire à certains que même si les deux parties ne se sont pas retrouvées autour d’une table pour l’instant, c’est déjà une grande avancée. D’aucuns estiment que les parties vont certainement s’entendre autour d’un délai de 18 mois. Il y aura très probablement un compromis pour sortir de cette situation tendue, préjudiciable autant pour le Mali que les pays membres de la Cedeao. Ce bras de fer n’est à l’avantage de personne, car en plus des affres de la pandémie de la Covid-19 qui secouent le monde, la crise sécuritaire au Sahel risque de se métastaser et se propager à d’autres régions.

Pour sûr, toutes les parties semblent vouloir tourner cette page rapidement. Maintenant, il faut trouver un médiateur pour se retrouver autour de la table et sortir un juste milieu, au grand bonheur de tous.

Dieu veille !

Hamadoun MAHAMANE