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CÉLÉBRATION DE LA FÊTE DE L’INDÉPENDANCE : Le cas de Kidal a-t-il été négocié ?

Bien que la commémoration   de l’indépendance   a été fêtée   à  travers  tout   le  pays.    Le   cas  de Kidal suscite  en  effet,   beaucoup  d’interrogations,   car,   jusqu’à  présent l’armée nationale y  compris   les  autres institutions de l’État   n’y sont  pas   effectives.  Tout compte fait,  la paix ne se négocie pas dans le mensonge  et  sans  arrière-pensée  politique,   Kidal doit rentrer dans le giron Malien et ce, malgré le prix à payer  pour  la sauvegarde de l’intégrité territoriale.

La  célébration de la fête de l’indépendance  est du moins,  un moment  de souvenance,  de reconnaissance  et  d’hommages  envers    les pères fondateurs de la nation  pour d’énormes  exploits  réalisés  par eux, donc la jeune  génération doit s’en  inspirer.   En effet,  une cérémonie  sobre  certes,   mais pleine de signification d’autant plus qu’il s’agirait d’un témoignage  des faits  ayant marqué l’histoire contemporaine du pays.    Sur fond de crise,  ce   62e   anniversaire de l’accession de l’indépendance du Mali  a   été  globalement  accueilli  dans une ferveur  populaire.    Par ailleurs,   bien que  la préservation de l’intégrité territoriale   est  aujourd’hui  un leitmotiv des autorités de la transition, mais    le  doute  plane toujours   autour de sa conception  actuelle   en raison de la célébration timide  de   cette  fête nationale à Kidal.  Une localité  où la  question  de  la  rébellion  y  est  historique.  La  plus récente  a été  sanglante  dans le rang des militaires  suite à  une fusion entre   des ex rebelles du MNLA   et   des  groupes  terroristes  de  Iyad AGhali.   Pour rappel,  le premier président Modibo Keita   avait  célébré en 1964,  la fête nationale  de l’indépendance du pays à Kidal  et,    se faisant,   des drapeaux   étaient  hissés  dans  les devantures des bâtiments  publics  et privés,  accompagnés  par  des parades  militaires    enthousiastes.   Une  façon de  montrer non seulement   le   caractère  d’indivisibilité   du  pays, mais aussi et surtout,   une expression  de la montée  en puissance  de  l’armée  capable  d’exercer  son  autorité sur  toute  l’étendue du territoire national.   Depuis lors,  aucun  de ses   prédécesseurs   ne lui a   jusque-là emboîté le pas,   encore moins   le président actuel  Assimi Goïta.   Dont  la position   de  son gouvernement  est   critiquée    par  rapport  à ses plans  de sortie de crise. Pour beaucoup d’observateurs la transition est en train de  favoriser les  ex rebelles du MNLA visiblement affaiblis après le retrait  de l’armée  française du  Mali.    En effet pour couper court à ces allégations de complaisance et de favoritisme,  les   tenants  du  pouvoir   devraient    clarifier  cette longue   absence de l’armée régulière à  Kidal  à moins que  des   thuriféraires  de la transition  répondraient  avec une  insolence narquoise  « le  drapeau y  flotte « , d’autant que ceci  ne garantit  pas  forcément   tant qu’il  n’y est pas  un retour  définitif  de l’administration publique, symbole  de l’État, ou au moins l’armée   nationale.    Enfin,   la  préservation   de  la  souveraineté  nationale  ne devrait  nullement  pas  être  un vain mot  au point  de vouloir   saper des réalités  de l’heure.     Et les  autorités  de  la  transition   gagneraient plus  la  confiance du   peuple   si  elles   mettaient  un terme  à  la  situation  de  la  8e   région,  qui constitue  désormais,   un abcès de tensions  de toutes sortes.

Yacouba  COULIBALY

Discours de Son Excellence le Colonel Assimi Goita, Président de la Transition, Chef de l’Etat à l’occasion de la célébration de la 62ᵉ fête d’indépendance de la République du Mali

« Il y a soixante-deux ans que les pères fondateurs du Mali célébraient, en communion avec le peuple, l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.
Cet événement historique que nous consacrons à notre tour est un rendez-vous citoyen auquel chaque Malienne et Malien doit accorder la plus haute importance, car c’est le jour du Souvenir de notre dignité retrouvée après une longue période de domination coloniale. C’est pour cette raison que nous plaçons ce 62e anniversaire sous le signe de l’ « Union dans la Souveraineté retrouvée. »

Extrait du discours du président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence le Colonel Assimi Goita à l’occasion de la célébration de la 62ème fête d’indépendance de la République du Mali.

«Le Mali se trouve à une phase décisive de son histoire. Ce n’est donc pas le moment de succomber aux démons de la division, malgré les actions de manipulation et les campagnes médiatiques mensongères à but subversif, visant à saper le moral de nos vaillants soldats et à créer la confusion au sein de notre peuple.
Rappelons-nous, l’union nous a toujours permis de triompher sur l’adversité, alors que la division a donné à nos ennemis la possibilité d’avoir la victoire sur nous».

Extrait du discours du président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence le Colonel Assimi Goita à l’occasion de la célébration de la 62ème fête d’indépendance de la République du Mali.

« Il me plait ici de saluer, une fois de plus, la résilience du brave peuple malien qui, dans la plus grande dignité, a supporté les difficultés et désagréments engendrés par cette situation. Ces sanctions, conjuguées avec d’autres facteurs, ont occasionné une augmentation du coût de la vie qui a affecté l’ensemble de la population, mais plus particulièrement les couches vulnérables. Il est heureux que nous ayons tous pris conscience du fait que c’était le prix à payer pour atteindre nos objectifs à moyen et à long terme».

Extrait du discours du président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence le Colonel Assimi Goita à l’occasion de la célébration de la 62ème fête d’indépendance de la République du Mali

« Il y a soixante-deux ans que les pères fondateurs du Mali célébraient, en communion avec le peuple, l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.
Cet événement historique que nous consacrons à notre tour est un rendez-vous citoyen auquel chaque Malienne et Malien doit accorder la plus haute importance, car c’est le jour du Souvenir de notre dignité retrouvée après une longue période de domination coloniale. C’est pour cette raison que nous plaçons ce 62e anniversaire sous le signe de l’ « Union dans la Souveraineté retrouvée. »

Message de Aliou Boubacar Diallo, président d’honneur de ADP MALIBA, à l’occasion de la célébration de la Journée Panafricaine des Femmes, le 31 juillet

Aux femmes d’Afrique
Aux femmes du Mali
Ce 31 juillet 2022, nous célébrons la Journée Panafricaine des Femmes.
Cette journée marque la reconnaissance du combat des femmes pionnières africaines pour l’émancipation de nos sœurs. L’initiative en revient à la première femme député du Mali en la personne de Aoua KEITA. C’était le 31 juillet 1962 à Dar Es Salam en Tanzanie.
C’est donc l’occasion pour moi, en ce jour anniversaire de rendre hommage aux braves femmes du continent africain en général et aux femmes maliennes en particulier pour leur rôle dans l’édification de l’unité africaine et du développement socio économique du continent.
Je souhaite une bonne Journée Panafricaine des Femmes à toutes nos mères, sœurs, filles et épouses de l’Afrique.
Qu’Allah bénisse le Mali.
Aliou Diallo
Président d’Honneur de l’ADP-MALIBA

Célébration de la Journée internationale du Travail : Hamadoun Amion Guindo, de la CSTM interpelle les autorités de la transition sur la cherté de la vie

La Journée Internationale du Travail a été célébrée au Mali comme dans plusieurs autres pays du monde. Cette célébration a été faite à travers les syndicats nationaux des travailleurs. A cette occasion, la Confédération Syndical des Travailleurs du Mali (CSTM) a célébré cette journée par la tenue d’une conférence débat, mardi 10 Mai 2022 à leur siège sis au Quartier du fleuve. Le thème retenu pour cette année était « Le Mali notre destin commun approprions nous en ». C’était en présence du représentant de la ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Mamadou Konaté, du camarade secrétaire général Amadoun Amion Guindo, de l’adjoint à celui de l’Union Nationale des Travailleurs Mali (UNTM) aussi le camarade Abdrahamane Infa Touré et de nombreux invités.

Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM)

Il faut d’abord retenir que  lors de cette rencontre cinq thèmes ont été au centre des débats, il s’agit entre autre de « l’historique du mouvement syndical en général et en particulier au Mali », « les assises nationales de la refondation : objectifs, politique d’appropriation par les populations, processus et chronogramme de mise en œuvre », « les sanctions de la CEDEAO : base juridique, quels impacts socio-économique et politiques pour le Mali ? » D’autres débats ont aussi porté sur le « Terrorisme et crises sécuritaires au Mali : gestion et résolution. Quelle implication des forces vives de la nation ? » Et « l’apaisement du climat sociopolitique actuel du pays : quelle contribution du mouvement syndical malien en général et de la CSTM en particulier »

Le camarade secrétaire général a commencé par féliciter les sacrifices consentis associé à la résilience manifestée par la population en général et les travailleurs en particulier dans la double crise sécuritaire et sanitaire imposée à notre pays, accentuée par les sanctions du 9 janvier 2022. Hamadoun Amion Guindo a ensuite interpellé les autorités de la transition à tout mettre en œuvre pour éviter aux travailleurs et à la population de sombrer sous le poids de la cherté de la vie, toute chose qui pourrait être source de tension sociale. Il a saisi l’occasion de cette 136ème année de commémoration du 1er Mai par la communauté internationale et la 24ème année de célébration de son syndicat pour souligner que la situation de notre pays est préoccupante à travers les complots qui se préparent par les détracteurs du Mali. Cependant, poursuit-il il y a lieu d’espérer sur un lendemain meilleur auquel les populations seront comptables. « C’est pourquoi je vous exhorte encore à plus de résilience surtout à plus de vigilance pour ne pas tomber dans les pièges de nos détracteurs dont le principal motif est de nous déstabiliser pour conduire un système de gouvernance que nous estimons dépassé », a encouragé Hamadoun Amion Guindo. Avant d’ajouter qu’il  rappel au gouvernement et au patronat les accords signés en septembre 2021 pour lesquels, des commissions de suivi ont été mis en place.

Pour sa part, le représentant de la ministre du Travail a félicité le secrétaire général du CSTM pour cette initiative qui est encourageant. Il a indiqué que cette conférence est une preuve de solidarité entre les travailleurs du Mali. Selon Mamadou Konaté c’est un acte qui doit être pérennisé, car les syndicats doivent avoir les mêmes objectifs.

Alou Badra DOUMBIA

CELEBRATION DU 8 MARS : Le MFM en ordre de bataille pour protéger les droits des femmes

La méconnaissance des lois et politiques nationales protégeant les droits des femmes contribue à perpétuer les inégalités liées au genre au Mali. Pour ainsi les faire connaître et renverser la tendance, le Mouvement féministe du Mali (MFM) a organisé hier (mardi 22 mars 2022) une table-ronde au Mémorial Modibo Keita en guise de célébration du 8 mars, Journée international des droits de la Femme.

Pour faire connaître les lois et politiques nationales protégeant les droits des femmes au Mali, tout en comprenant comment les Maliens vivent les inégalités de fait, le Mouvement féministe du Mali (MFM) a initié une table-ronde sur le thème «Inégalités de droit et inégalités de fait : des femmes témoignent» ! A travers cette activité de célébration du 8 mars, le mouvement entend informer et sensibiliser sur les lois et politiques nationales protégeant les droits des femmes en vue d’un changement de comportement permettant de réduire considérablement les inégalités entre les hommes et les femmes.

Des inégalités qui, malgré les efforts des plus hautes autorités, restent encore très grandes dans tous les domaines socioprofessionnels. «La loi garantit aux femmes dans tous les domaines les mêmes droits aux hommes. Malgré cela, la situation des femmes reste fragile car elles ne sont toujours pas nombreuses dans les postes de décision et sont encore dépendantes de leurs maris», s’indigne le MFM. Ces inégalités concernent toutes les femmes et à tous les niveaux. Mais, celles qui vivent avec un handicap sont encore plus marginalisées.

Cette table-ronde de célébration de la Journée internationale des droits de la Femme était animée par des conférencières de l’Association malienne des sourds et malentendants (AMASOURS), de la Fédération malienne des Associations et comités de personnes vivant avec un handicap (FEMAPH) et de l’Association malienne pour la protection des personnes vivant avec l’albinisme (AMPPA). Une juriste a également communiqué sur les lois protégeant les droits des femmes avec en toile de fond les droits des personnes vivant avec un handicap. Elle a également proposé des pistes de recours en cas de discrimination avérée de ces droits.

Pour aussi faire la promotion des jeunes peintres à l’occasion de cette édition 2022 du 8 mars, un stand d’exposition des dessins a été ouvert. Durant toute cette dernière semaine du mois de mars, les femmes et les filles occuperont les médias pour mieux parler de leurs préoccupations.

Le Mouvement féministe du Mali est une organisation soutenue par des femmes engagées pour la promotion et la protection de leurs droits et à promouvoir l’équité/genre au Mali. Ce mouvement regroupe des femmes de divers horizons, dont des jeunes femmes leaders, des féministes, des activistes de droits des femmes et de filles, des académiciennes, des actrices de la société civile.

Le MFM se fixe comme objectifs, entre autres, de favoriser l’avancement de l’égalité entre les femmes et les hommes, de promouvoir la diversité et de mettre en place des processus et des stratégies de mobilisation efficaces pour mieux positionner la question de la Femme dans l’agenda politique global.

Oumar Alpha

CELEBRATION DU 8 MARS : ASFIA attire l’attention sur la situation de la jeune femme

L’Association solidarité des femmes d’ici et d’ailleurs (ASFIA) a célébré la Femme le samedi 19 mars 2022 au Stade Mamadou Konaté en présences des militantes venues de toutes les régions du Mali. Parrainé par le ministre de la Jeunesse et des Sports (chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne), M. Moussa Ag Attaher, ce «Spécial 8 Mars» de l’Asfia a permis d’attirer l’attention sur la situation de la femme, particulièrement la jeune femme malienne.

Célébré sous le thème «Valorisation de la jeune femme», le «Spécial 8 Mars» de l’Association solidarité femme d’ici et d’ailleurs (ASFIA) a été célébré le samedi dernier dans un Stade Mamadou archi-comble principalement des femmes venues de Bamako et de toutes les régions du Mali. Un événement parrainé par le ministre de la Jeunesse et des Sports (chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne), Moussa Ag Attaher. Étaient également présents la présidente de l’Asfia, Mme Fatma Mint Barka Hamoudy Haïdara, ainsi que les membres de l’Association des personnes de petite taille.

A travers cette célébration, l’Asfia entendait sensibiliser sur la situation de la femme malienne, principalement celle de la jeune femme qui doit être consultée et écoutée afin qu’elle bénéficie de tous ses droits. «Nous sommes mobilisées pour défendre nos droits et attirer l’attention des autorités de la Transition sur la situation de la jeune femme», a défendu Fatma Mint Hamoudy. Elle s’est naturellement félicitée du choix du président Assimi Goïta de placer les femmes au cœur de ses actions. Outre le combat en faveur des femmes, Asfia travaille également à promouvoir la paix et la cohésion sociale au Mali. Et la présence massive des femmes qui ont défilé par région, s’inscrit dans cette logique de réconciliation nationale.

Invité, le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion sociale a été représenté le Secrétaire général, Sidy Camara. «Le développement ne peut se réaliser sans les femmes et le 8 mars doit être une occasion de faire la rétrospective de la situation de la femme» a expliqué le ministre Moussa Ag Attaher. Des attestations ont été remises à plusieurs femmes qui se sont distinguées dans plusieurs domaines dont les deux sœurs Officiers de l’armée, Nema et Mariam Sagara, ainsi que Mme Touré Lobbo Traoré représentée par Mme Baby Nia Traoré.

Cette célébration de la femme a été émaillée de prestations musicales de nombreux artistiques qui ont effectué le déplacement, notamment Oumou Sangaré, Djénéba Seck, Naïny Diabaté et l’Ensemble instrumental national du Mali.

Oumar Alpha

ROOTS 77 : Commémoration du 77ème anniversaire de la naissance de Bob Marley

Tuff Gong et la famille Marley commémorent la naissance de Bob Marley à travers le hashtag #Roots77. Les fans du monde entier sont invités à se joindre aux festivités en se connectant à la diffusion en direct du 77e anniversaire de la naissance de Bob Marley sur la chaîne YouTube Tuff Gong TV, ce 6 février, de 12h à 19h.

La célébration annuelle de la naissance, de la vie et de l’héritage de l’honorable Robert Nesta Marley (OD) comprendra des images de 7 jours, de 7 événements principaux, notamment :

  • le nettoyage de la plage,
  • un showcase,
  • des séminaires de l’industrie de la musique,
  • deux installations artistiques,
  • une clinique de football de base et deux concerts.

Toutes les activités mettront en valeur divers aspects de son héritage sous le thème Roots 77.