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Déclaration du Bureau Politique du Parti SADI

Depuis quelques jours, un montage vidéo circule sur les réseaux sociaux dans lequel, un nommé Fadjigui Traoré affirme détenir le contenu d’une conversation téléphonique entre l’imam Mahmoud Dicko et le Dr Oumar Mariko, Président du Parti SADI dans laquelle les deux personnalités, ayant vainement tenté de freiner sans succès la marche en avant de la Transition, ont mis au point un nouveau plan de liquidation physique de son Président, le Colonel Assimi Goita.

Selon ce triste personnage Fadjigui Traoré, de l’Arabie Saoudite où il séjourne, l’Imam Mahmoud Dicko devrait prendre contact avec les dirigeants de l’Emirat du Qatar pour mettre à exécution le plan diabolique qui impliquerait également la participation des européens.

Le scenario mis au point, fruit d’une action concertée entre l’Imam Mahmoud Dicko et le Dr Oumar Mariko, comporte, selon ce menteur professionnel qui affirme détenir les extraits audio de leur conversation téléphonique, dans un premier temps, une invitation officielle que les autorités émiratis adresseraient au Président de la Transition pour se rendre au Qatar afin de renforcer la dynamique de coopération entre nos deux pays. Une fois sur place, le Président de la Transition serait séquestré voire même empoisonné.

Dans un second temps, selon l’affabulateur Fadjigui, l’imam Mahmoud Dicko qui a reçu du Royaume d’Arabie Saoudite, la Somme astronomique de 50 Milliards de FCFA, a prélevé sur cette somme 20 milliards de FCFA qu’il a envoyé aux représentants du Parti SADI basés en Côte-d’Ivoire afin d’alimenter la rébellion djihadiste aux frontières Sud du Mali.  A l’appui de ses allégations, Fadjigui Traoré a soutenu que le Royaume d’Arabie Saoudite et le Qatar sont les principaux soutiens financiers des groupes armés terroristes qui sévissent au Mali

 

Devant la gravité de telles allégations, le Bureau Politique:

– Condamne avec la plus grande fermeté ces accusations infondées montées de toutes pièces dans le but de salir l’honorabilité et la réputation du Parti SADI et de son Président;

– Dénonce le lynchage médiatique et l’instrumentalisation des émotions  dont la manifestation la plus délétère est l’omniprésence médiatique d’une légion de soi-disant « vidéoman » qui polluent les réseaux sociaux, racontent des énormités, appellent au meurtre de ceux qui ne partagent pas la « vérité des princes du jour » sous le regard bienveillant d’une justice aux ordres;

– invite les militants et militantes du parti, ainsi que tous les démocrates à renforcer la vigilance pour préserver les acquis démocratiques de notre peuple arrachés de haute lutte;

–   en l’absence d’une réponse du Procureur de la République pour apporter toute la lumière sur une si grave accusation, le Bureau Politique se réserve le droit d’engager des poursuites contre cet individu malveillant.

 

Bamako, le 22 avril 2022

Le Bureau Politique

IRRUPTION AU DOMICILE D’OUMAR MARIKO : Le secrétaire politique du Sadi monte au créneau

Suite à l’irruption au domicile de son mentor et président, Dr Oumar Mariko par des hommes armés, le secrétaire politique du parti pour la Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), Babarou Bocoum, déverse son venin sur les autorités. C’était sur un plateau web TV de la place. 

D’entrée de jeu, le secrétaire politique du parti Sadi a qualifié le débarquement des hommes en uniforme chez son camarade président le Dr Oumar Mariko, d’intimidation. Pour lui, les autorités actuelles ont de la peine à trouver la voie du salut promis au peuple malien. « Elles gèrent le pays à l’aveuglette », ajoute-t-il.

Au-delà de cette hypothèse, Babarou Bocoum affirme avoir l’impression que certaines personnes veullent mettre à mal la bonne marche de la transition. « Chaque fois que tu crois qu’elle a pris le bon chemin, on lui met des bâtons dans les roues, comme si elle serait maudite ».

Pour lui, même s’il a fait quelque chose, Dr Mariko n’a jamais pris d’arme contre ce pays.

Selon Bocoum, lors de la dernière interpellation du président Mariko, la procédure a été suivie et respectée comme il se doit. Faute d’élément tangible, il a été libéré. D’après ses analyses, la réalité n’est autre que la volonté manifeste des autorités d’empêcher les Maliens de réfléchir et de dire ce qu’ils conçoivent. Pour Bocoum, il y a une seule chose qui a réussi au Mali, de 1991 à aujourd’hui : la liberté démocratique,  » un acquis pour lequel nous sommes prêts à mourir », martèle-t-il.

Le secrétaire politique du Sadi va jusqu’à dire : Il faut que les autorités de la transition comprennent que le pouvoir n’appartient à personne. Qu’il leur a été juste confié pendant un bout de temps et doit être exercé pour la défense de l’intérêt supérieur des populations”. Cela passe forcément, selon Bocoum, par le respect des libertés fondamentales.

Ensuite, il a rappelé le caractère « illégitime » du pouvoir en place. Ils ne sont pas venus par la voie des urnes, mais se sont plutôt imposés par la force. Les gens ont accepté et décidé de les soutenir dans ce sens. Aujourd’hui ils agissent en violation de toutes les procédures imposées leurs propres règles. Ça ne marche pas comme cela”. Pour lui, il a une organisation bien ficelée sur laquelle l’État marche. Il s’agit, entre autres, des pouvoirs politique,  militaire et judiciaire. Aujourd’hui, “l’armée a quitté son pouvoir d’extension et est entrée en rébellion contre le pouvoir politique », a-t-il affirmé. Certes parce que la gestion a été calamiteuse, reconnait Bocoum, mais que cela ne donne raison à personne de vouloir faire disparaître le pouvoir politique au Mali.

A noter que le lundi 4 avril 2022, aux environs de 17heures, des hommes lourdement armés ont fait irruption au domicile du président du parti, Sadi Dr Oumar Mariko. Ces individus armés se seraient emparés, selon le communiqué du parti, des téléphones des parents qui s’y trouvaient et leur ont intimé l’ordre de leur donner la position d’Oumar Mariko qui, jusque-là, reste introuvable.

Cette irruption intervient après l’accusation d’assassinat de civils formulée par Dr Oumar Mariko à l’encontre de l’armée.

Abdahamane Baba Kouyaté