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RÉHABILITATION DE LA PLACE DE L’INDÉPENDANCE DE GOUNDAM: 250 millions pour la réalisation du projet

C’est à l’initiative de  l’entreprise  Oumou vision que le lancement du projet d’aménagement de la place de l’indépendance de Goundam (SPAD)  a été fait le  22 septembre 2022 au grand Hôtel  de Bamako  en présence  de plusieurs ressortissants  de la ville.

Cette  cérémonie  a été  placée  sous l’égide  de  l’ancien  ministre,  Oumar Ibrahim Toure  qui avait à ses côtés   le    directeur général du bureau  d’études  techniques et d’architecture,  Abdorahamane Ag Hantafaye,  Mohamed Ali  Ibrahim Cissé,  Mahamoud Ben Katra, Baba Moulaye Haidra,  tous anciens ministres.

Coïncidence   certes, mais historique.  Ce lancement  qui  consacre aussi  la pose de la première  pierre  de  la réfection de ces  infrastructures  de Goundam  intervient à un moment  où le  Mali célèbre  son   62e anniversaire,  date  commémorative de l’accession de son indépendance.  Pour  rappel,   ce   joyau  est composé   d’une tribune,  d’un monument  et d’une salle polyvalente   dont   l’aménagement de la place  est sous forme  d’une peau de bête,  jadis utilisé  comme  tapis de prière.    Mieux encore,    cet espace est fait d’une esplanade  de 1 600 m2,  toute chose  qui servira entre autres   des  lieux  de   rencontres,  des joggings, des salles de spectacles   et des espaces verts.    Pour   l’architecte  Abdorahamane Ag Hantafaye,    la première phase du projet  d’aménagement de la place de l’indépendance de Goundam s’étendra jusqu’au  mois  de  mars 2023 avec une bagatelle estimée  à  150 millions de francs CFA  et celle  de la seconde s’élève à hauteur  de  100 millions  de nos  francs.   Avant  de laisser entendre que  ces réalisations  d’infrastructures   sont  financées  par les partenaires  techniques et financiers  et  des  contributeurs  locaux,   tous natifs  de Goundam dans la  région  de Tombouctou.

                                                                                                                                Yacouba COULIBALY

Colonel Assimi GOÏTA a accueilli son homologue sénégalais, Macky SALL à l’aéroport international Modibo KEÏTA de Bamako Senou

Le Président de la Transition, SE le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accueilli son homologue sénégalais Macky Sall, ce 15 août 2022, à l’aéroport international Modibo KEÏTA Bamako-Senou. Le Président de la République du Sénégal est arrivé au Mali pour une visite d’amitié et de travail.
Il a été accueilli par le Président GOÏTA à sa descente d’avion, vers 10h20. C’était en présence du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, des membres du Gouvernement, des Présidents d’Institutions. Tout le corps diplomatique était également présent à l’accueil.
Le Président Macky SALL est porteur d’un message d’amitié, de bon voisinage, un message de l’Afrique auprès du peuple malien . Le Chef d’Etat sénégalais a rappelé que le Mali est un pays important, un pays pivot en Afrique de l’ouest.
L’objectif de cette visite est d’échanger et travailler ensemble avec les autorités maliennes « pour une issue heureuse à cette transition » et aussi pour que le Mali retrouve sa place dans le concert des Nations africaines et internationales.

SIKASSO : Le projet d’un futur Centre Hospitalier Universitaire Régional présenté au ministre Pr Amadou Keita

Profitant de son séjour à Kénédougou, toujours dans le cadre de l’opérationnalisation de la future université de Sikasso, le ministre, Pr Amadou Keita, et sa délégation se sont rendus à l’hôpital régional de Sikasso. C’était dans l’après-midi du vendredi 15 avril 2022. Le projet d’un Centre Hospitalier Universitaire Régional était au cœur des échanges.

Aux dires des responsables de l’hôpital régional de Sikasso, l’objectif recherché de cette rencontre était d’expliquer au ministre Pr Amadou Keita, la nécessité de la création d’un Centre Hospitalier Universitaire à Sikasso. A en croire le directeur de l’hôpital Dr Haidara, il s’agit d’un important projet qui permettra de désamorcer le flux au niveau de la FMOS-FAPH/USTTB. Il mettra ensuite l’accent sur les prouesses de son hôpital, qui à l’en croire a été élu meilleur hôpital du Mali au titre de l’année 2022. ‘’A cause de ses nombreux exploits en faveur de Sikasso, nous avons décidé de faire parrainer le projet par M. Kalifa Sanogo, maire de Sikasso’’, a-t-il mentionné.

Plusieurs doléances ont été soumises pour un partenariat fructueux autour de la nouvelle université et pour le développement de l’hôpital régional.

Pour ce qui le concerne, le ministre a dit avoir pris bonnes notes des doléances des responsables de l’hôpital de Sikasso. Il a promis de soumettre les propositions à des analyses plus approfondies, avant de prendre une décision quelconque. Aux dires du ministre, la proposition faite est en lien avec sa mission. Il a, pour finir, proposer aux responsables de l’hôpital de lui fournir un projet de note technique en y précisant l’ensemble des points évoqués.

 

Ccom MESRS

MEREF SFD. : Les résultats jugés satisfaisants

Vendredi 22 avril 2022, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, a présidé la 4ème session ordinaire du comité d’orientation du Mécanisme de refinancement des systèmes financiers décentralisés (Meref SFD). Il s’est réjoui des résultats importants engrangés dans le cadre du Projet de programme de travail et le budget annuel 2021 (Ptba).

Malgré d’énormes difficultés liées aux multiples crises que le pays traverse, le ministre de l’Industrie et du Commerce Mahmoud Ould Mohamed rassure que les activités prévues dans le Projet de programme de travail et le budget annuel 2021 (Ptba) n’ont pas été fortement impactées. En effet, selon les informations données par le responsable du département de l’Industrie et du Commerce, « deux lignes de refinancement, à savoir les ressources héritées du PMR/FCIP et celles affectées au projet Inclusif pour le financement des SFD (Systèmes financiers décentralisés) partenaires, qui s’élèvent respectivement à 8,963 milliards FCFA et 7,028 milliards FCFA, ont été investis dans 13 SFD partenaires intervenant dans la chaine de valeur agricole sur toute l’étendue du territoire national ». Aussi, « environ 107 611 acteurs des organisations professionnelles agricoles, petites et moyennes entreprises agricoles, groupes démunis, jeunes ruraux (dont 64 199 femmes et 37 850 jeunes) ont bénéficié de crédits », ajoute-t-il.

Ces 13 institutions de microfinance ont financé à leur tour des activités liées, à : l’achat d’intrants et d’équipements agricoles ; la petite agriculture telle que le maraîchage ; l’embouche et l’aviculture ; l’artisanat ; le petit commerce.

Pour le ministre, le Mécanisme de refinancement des systèmes financiers décentralisés (Meref-SFD) contribuera à l’atteinte des objectifs du projet Inclusif qui vise à bancariser 440 000 petits producteurs et 360 organisations professionnelles agricoles, d’ici 2024, à travers des conventions spécifiques. Toutes choses qui témoignent de l’utilité et de la performance du Meref SFD.

Comme pour témoigner du rôle capital qu’aucune la microfinance, le ministre a rappelé qu’elle occupe une place de choix dans les activités du Gouvernement. C’est pourquoi, ajoute-t-il, elle a été prise en compte dans le plan d’actions du Gouvernement de la Transition en tant qu’outil d’inclusion financière pouvant contribuer à la réduction de la pauvreté. « La promotion du secteur de la microfinance également figure en bonne place dans les recommandations du Dialogue National Inclusif à travers la finance islamique », explique-t-il.

A noter que le conseil s’est réuni autour de l’adoption des rapports d’activités et financier de l’exercice clos du Programme de travail et son budget annuel (Ptba) 2022, le rapport du Comité d’audit et d’autres dispositions permettant de mieux envisager les perspectives 2022, entre autres.

Abdrahamane Baba Kouyaté

CULTURE : Festival nomade Dawla Pulaaku, le manque de la communication impacte le projet

Prévu pour ce dérouler du 29 Janvier au 30 Janvier 2022 à Nioro du Sahel, le festival Dawlapulaaku qui se veut un cadre de promotion et de la valorisation de la culture peul nomade s’est finalement tenu du 16 au 19 Février 2022 à Nioro du Sahel en présence du ministre de l’Artisanat, de la Culture de l’industrie hôtelière et du tourisme Andogoly Guindo et son collègue Youba Bah , Ministre délégué auprès du ministre du Développement rural chargé de l’élevage et de la pêche ainsi que Diadjé Bah , membre du CNT.

Pourquoi ce changement de date ? À en croire certains habitants de Nioro du Sahel qui se posaient cette question intrigante, les arguments évoqués par Mme Sidibé Djenéba Bolly, promotrice de l’évènement ne sont pas convaincants. Chose curieuse du côté des promoteurs de radio   qui  estiment  inconcevables qu’un évènement culturel qui se veut grandiose se déroule dans une ville comme   Nioro du Sahel sans recourir à leurs entreprises de communication afin d’en faire une large diffusion.

L’argent collecté ça et là estimé à plus de 40 million a-t-il servi au financement du projet t’el qu’il a été présenté aux autorités. Dans tous les cas, la promotrice s’est frottées les mains et s’est dit satisfaite de cette 4ème édition.

Parrain de la cérémonie, le ministre Youba bah natif de Nioro, c’est dit heureux de la tenue de cet évènement culturel chez lui invitant son collègue Andogoly Guindo à restaurer et à valoriser  certains sites révélateurs d’un pan important de l’histoire de Nioro. En réponse à cette doléance, le ministre Andogoly Guindo a promis de tout mettre en œuvre pour répondre aux attentes des populations de Nioro en ce qui concerne la promotion et la valorisation du secteur culturel et touristique dans leur Région.

Malick Gaye

Entreprenariat et Emploi au Mali : Le PAFEEM a présenté son mécanisme de Garantie Partielle de Portefeuille

L’Unité de Gestion du Projet de Promotion de l’Accès au Financement, de l’Entreprenariat et de l’Emploi au Mali (PAFEEM) a organisé du 28 au 29 mars 2022 un atelier de présentation de son mécanisme de Garantie Partielle de Portefeuille (GPP) en vue de son opérationnalisation dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par la coordinatrice du PAFEEM, Mme Touré Fatoumata Coulibaly, en présence du directeur général FGSP SA, Moustapha Adrien Sarr.

Cet atelier de deux jours, qui a concerné les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et les Banques, a permis de présenter la GPP, le processus de sélection des Institutions financières (IF) bénéficiaires, les critères de sélection y compris le chronogramme prévisionnel de l’appel à manifestation d’intérêt en vue de l’opérationnalisation de la GPP. Il a permis également de recueillir les éventuelles observations et propositions des Institutions Financiers pour une meilleure prise en charge des préoccupations soulevées.

Le mécanisme de Garantie partielle de portefeuille (GPP) est un ensemble d’instruments appropriés de partage des risques dans le but d’inciter les banques et les Systèmes financiers décentralisés (SFD) à prêter aux Micros, petites et moyennes entreprises (MPME) afin de favoriser leur accès aux crédits tout en limitant le risque de non-remboursement, à travers trois guichets : le guichet MPME ordinaire, le guichet MPME spécial et le guichet Covid-19.

À ce titre, le PAFEEM dotera le Fonds de Garantie pour le Secteur Privée (FGSP S.A) de 14 millions de dollars US (environ 7,7 milliards de Fcfa) pour soutenir l’émission de garanties partielles de portefeuille de crédits à des Institutions financières participantes (IFP) afin de garantir un prêt ou une ligne de ligne de crédit à 1 000 micros, petites et moyennes entreprises.

Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, la coordinatrice du PAFEEM a salué le choix du FGSP SA pour gérer le Fonds GPP. Mme Touré Fatoumata Coulibaly a assuré de la disponibilité de l’Unité de gestion du projet à accompagner le FGSP SA dans la mise en œuvre du mécanisme de garantie GPP ; Cela en vue de l’atteinte des objectifs globaux que sont l’amélioration de l’accès au financement des MPME et le renforcement des capacités financières, techniques et opérationnelles du FGSP SA, gage de sa pérennité.

  1. Moustapha Adrien Sarr a précisé que la GPP présente deux avantages essentiels ; à savoir le développement du portefeuille des entreprises en toute sécurité et la réduction des délais de traitement des dossiers.

Le PAFEEM est une initiative du gouvernement du Mali et de la Banque mondiale qui a pour objectif de soutenir les efforts du gouvernement face aux défis de l’inclusion financière, du financement des micro,  petites et moyennes entreprises (MPME) et de la création d’activités génératrices de revenus, particulièrement au bénéfice des jeunes et des femmes.

Financé à hauteur de 33, 08 milliards FCFA, le PAFEEM  est mis œuvre à travers cinq composantes qui sont :

– La composante 1 : promotion d’une inclusion financière durable et le développement de la Fintech ;

– La composante 2 : partage des risques et renforcement des capacités des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) ;

– La composante 3 : appui aux Activités Génératrices de Revenus, Aide au revenu et à l’emploi ;

– La composante 4 : « Intervention d’urgence et de contingence » ;

– et enfin la composante 5 : soutien à la gestion et à la mise en œuvre du projet.

CCOM /MEF

LUTTE CONTRE LA COVID-19 : Le PUI réalisé à hauteur de 70% en 2021

Le comité de pilotage du Projet d’Intervention d’Urgence Covid-19 (PIU Covid-19) a tenu sa 3ème session ordinaire ce mardi 27 janvier dans un hôtel de la place. Les travaux ont porté sur l’examen du plan de travail 2021, puis la validation du plan de travail 2022. C’était sous la présidence de Souleymane Traoré, représentant du  Secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social.

En introduisant les travaux, Dr Seydou Goïta, coordinateur du projet, a indiqué que le Projet d’intervention d’urgence Covid-19 est une réponse  aux épidémies et endémies au Mali. Au-delà, il couvre 4 pays de la zone Cedeao dont le Mali. D’après lui, le PUI est financé par la Banque mondiale et l’État à hauteur de 17 milliards par an. A l’en croire, le projet a trois phases, notamment la prise en charge les tests, le traitement et le diagnostic des cas de Covid, puis la deuxième phase qui a consisté au renforcement du laboratoire de diagnostic à travers des testes et les combinaisons. Et enfin, une troisième phase en cours, financée à hauteur de 52,5 millions de dollars,  prenant en compte la vaccination de 35% de la population du Mali, le paiement de   quatre millions neuf cent mille doses de vaccins Johnson-Jonhson, l’achat des équipements, et les coûts opérationnels des campagnes de vaccination. Aux dires du coordinateur, le projet a atteint 70% de taux d’exécution en 2021.

D’après Dr Seydou Goïta, le Projet d’Intervention d’urgence a accompli des fortes réalisations en 2021 dans le cadre de la prise en charge et la riposte de la maladie à coronavirus. L’achat de 109 respirateurs remis aux hôpitaux pour la prise en charge des cas graves  et les équipements de lavage des mains.

Pour sa part, Souleymane Traoré, Conseiller technique au ministère de la Santé et du Développement social, s’est engagé dans le cadre de ce projet pour  la disponibilité des vaccins et pour la prise en charge du coût opérationnel de la vaccination.  Avant d’inviter la population malienne à se faire vacciner. Par ailleurs, le représentant du président du comité de pilotage a dévoilé la création d’une nouvelle stratégie mobile de riposte contre le Covid. Suivant ses propos, cela consiste  à installer des « vaccinodrums », des équipes de vaccination aux devantures des lieux publics, notamment dans les gares routières, devant les écoles, les marchés, etc. Il a expliqué l’illustration de cette nouvelle stratégie par l’équipe de vaccination installée à l’entrée du Cicb lors des Assises Nationales de la refondation (ANR).

Jiadata MAIGA