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2ème édition des Mali Digital Awards : la grande messe du digital à Bamako c’est du 20 au 22 octobre prochain au CICB

Initié par l’agence Mali Digital en co-organisation avec la Société Malienne de transmission et de diffusion (SMTD), la 2ème édition des Mali Digital Awards (MDA) se tiendra du 20 au 22 Octobre 2022 au CICB sous le haut parrainage du ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration.

L’annonce a été faite par les organisateurs à la faveur d’une conférence de presse ce jeudi 29 septembre 2022 à l’Escale gourmande. Cet événement est le plus grand salon du digital malien rassemblant les acteurs du monde digital, les investisseurs et les décideurs. Il consiste aussi à recenser les jeunes entreprises de plus de six mois via des inscriptions qui évoluent dans le domaine du digital pour sélectionner les meilleurs entreprises et les accompagner. Baba Diarra, promoteur de Dashili et l’un des initiateurs des MDA explique que cette rencontre est un facteur clé du développement non seulement numérique mais économique du Mali. La rencontre sera également l’occasion de récompenser les jeunes entrepreneurs numériques qui travaillent jour et nuit à améliorer le niveau et le style de vie de la population malienne et à développer notre pays en posant les bases d’un développement durable. Programmée sur trois jours, ce rendez-vous du donner et du recevoir comprend 13 catégories mises en lumière, 20 trophées, 15 jurys, 15 conférences et ateliers, 1.000 participants, des rencontres B2B avec des investisseurs et une niche de création d’emplois pour les jeunes. Ada Ouologuem, coordinatrice des MDA souligne qu’ils donnent à la fois l’ensemble du nécessaire pour un épanouissement du Digital et de ses acteurs à travers leur plan qui est de concrétiser la transformation digitale en favorisant l’innovation et le partenariat. Des ressources massives qui ont déjà commencé à revitaliser et à remodeler notre secteur numérique, selon elle. « Nous faisons la promotion des principes de base pour toutes les entreprises numériques en Mali. Nous renforçons des règles du jeu équitables pour toutes les entreprises et des droits clairs pour tous les utilisateurs. Nous avons créé un « garde corps » pour protéger et soutenir l’évolution la plus cruciale de notre époque».

Leurs travaux porteront quelques axes : Recherche et la réflexion en mettant en place des plans d’action d’aide à la décision au gouvernement malien; Traduire notre excellence en recherche en innovation industrielle; Aider les petites entreprises innovantes à accéder à des compétences avancées, à des partenaires industriels et à des financements par actions. · Cette grande messe du digital au Mali s’achèvera avec une grande soirée de remise de trophées aux lauréats le 22 Octobre 2022. Les prix à la clé pour les lauréats du concours un million de franc cfa pour le trophée de l’innovation offert par Moov Africa Malitel. Un coaching personnalisé du personnal branding; Des formations en Développement web; 20 formations offertes par l’École Internationale de Graphisme du Mali; 5 bourses offertes par la Société des Mines d’Or de Syama ( SOMISY sa ) ; Une Bourse offerte par Sanlam assurances ; 3 bourses offertes par l’association 10000codeurs et autres. Les modalités de participation sont que les entrepreneurs et structures numériques souhaitant concourir aux MDA sont invités à s’inscrire en se rendant au plus tôt sur le site web de l’événement.

Kader Diarra

Exploitation Judicieuse des Ressources minérales : FER Mali et ses partenaires à l’avant-garde du combat !

Le Front pour l’Emergence et le Renouveau du Mali (FER- Mali) accompagné par ses partenaires ont tenu le symposium national sur le contenu local dans les industries extractives en République du Mali. C’était du jeudi 29 au vendredi 30 septembre 2022 au CICB. L’objectif affiché par FER Mali est de créer les conditions d’un Mali émergent à travers la moralisation de la vie publique et une exploitation judicieuse des ressources naturelles.

Plusieurs acteurs et structures du secteur minier malien ont participé à ce symposium.  Ils étaient entre autres des responsables de l’Administration publique, des sociétés d’exploitations minières, des sous – traitants et fournisseurs miniers, de la société civile orientée vers le secteur des mines, des professionnels du secteur minier ainsi que tous ceux ou celles dont les activités concourent à l’exploitation des ressources minérales du Mali. Dans son intervention à l’entame des travaux, M. Sory Ibrahima Traoré, le président de FER Mali a fait savoir que le Mali peut avoir le Plein – emploi pour les citoyens, car selon lui, notre  pays dispose des facteurs exceptionnels de travail et le contexte de la mondialisation et de l’ouverture des économies. « Oui, nous pouvons l’avoir car nous disposons abondamment des ressources naturelles, notamment l’or, le pétrole, les gaz, l’uranium, la bauxite, le manganèse, le fer, le phosphate, le lithium, le calcaire, le sel, le sable et bien d’autres non moins importants. » a-t-il fait savoir aux participants.

Le contenu local, c’est la Transition Economique du Mali , c’est – à – dire la transformation structurelle à long terme de l’économie malienne qui est complémentaire à la transition politique et aux réformes institutionnelles engagées par les autorités de la Transition, a -t-il exprimé. Rappelons que des mesures ont été récemment prises notamment la création de la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali , SOREM à travers l’Ordonnance N 2022-016 / PT – RM du 08 Septembre 2022 et le discours du Président de la Transition à l’occasion de la fête d’indépendance du 22 septembre 2022 annonçant la création d’une Raffinerie d’Or pour le raffinage de l’Or brut du Mali ainsi que plusieurs autres mesures optimisant les facteurs endogènes. Le Mali a commencé l’exploitation de ses ressources naturelles bien avant l’époque coloniale et cette exploitation a fait du Mali, le Centre des échanges internationaux entre le 10 et 15 ° siècle voir plus, dit-il. Le Mali a régné sur le commerce international à travers l’exploitation optimale et adéquate des génies exploitants traditionnels et une organisation et gouvernance parfaite de l’activité qui s’est vu bouleversée par l’arrivé des colons en Afrique et au Mali à partir des années 1800, révèle le président Traoré. Le Mali a perdu sa place stratégique dans le commerce de l’or par le système colonial, qui s’est aggravé par les programmes d’ajustements structurels des années 1980 et aujourd’hui par le capitalisme sauvage et déséquilibré, a t- il conclu.

Kader Diarra

CAMPAGNE AGRICOLE EN ZONE OFFICE DU NIGER: DISPOSITIONS PRISES POUR L’APPROVISIONNEMENT DES PRODUCTEURS EN ENGRAIS SUBVENTIONNÉS

Les objectifs de production de la Campagne Agricole 2022/2023 de l’Office du Niger sont de 905 410 tonnes de riz de paddy sur une superficie à emblaver de 143 986 ha, 410 068 tonnes de produits maraîchers sur une superficie de 14 929 ha et 116 361 tonnes de produits de diversification sur une superficie de 5 127 ha.

L’atteinte des objectifs de riziculture nécessite la mobilisation de 8 038,57 tonnes de semences et de 42 735 tonnes d’engrais minéraux (dont 9 589 tonnes de DAP, 28 337 tonnes d’Urée et 4 809 tonnes de NPKS) et 16 601 tonnes d’engrais organiques industriels.

Dans le cadre de la subvention des intrants agricoles, l’État a accordé aux producteurs de la zone ON 2 421 tonnes d’urée, 304 tonnes de DAP, 1 017 tonnes de NPK, 36 933 tonnes d’engrais organiques industriels et 11 tonnes d’OVALIS pour un montant total subventionné de 4 025 845 000 FCFA.

Pour convenir des modalités de répartition de ces quantités, l’Office du Niger a tenu 2 rencontres de concertation avec les Responsables de la Chambre d’Agriculture à tous les niveaux et les Délégués des producteurs. Au cours des échanges, les leaders des producteurs ont souhaité que le montant total de la subvention accordée à l’Office du Niger soit dédié à l’acquisition de l’urée en vue d’améliorer le taux de couverture des casiers en engrais minéraux. Au vu de l’allure de la campagne et de l’état végétatif des cultures, les techniciens ont confirmé que cette option était la mieux à même de garantir l’atteinte des objectifs de production.

Le ministre du développement rural a donné suite à cette requête des producteurs. La reconversion a ainsi permis d’obtenir 9 472 tonnes d’urée, soit 189 452 sacs permettant de couvrir 94 726 ha à raison de 2 sacs/ha. Aussi, les producteurs sont convenus que seules les parcelles en casiers, mieux maitrisées et ayant les meilleurs taux de réponse aux engrais, soient servies en urée.

Pour la fourniture des engrais aux producteurs, les services techniques du Ministère du Développement Rural, notamment la Direction Nationale de l’Agriculture et la Direction des Finances et du Matériel, après plusieurs rencontres et échanges avec les fournisseurs traditionnels de la zone Office du Niger, ont sélectionné 6 fournisseurs qui ont accepté de faire l’approvisionnement dans les conditions définies par le Gouvernement, notamment en termes de prix repères des engrais. Aussi, les 9 472 tonnes d’urée ont été attribuées comme suit : 2 900 tonnes pour SOCIÉTÉ TOYA AGRO BUSINESS, 706 tonnes pour AGRI FOOD, 566 tonnes pour ARP MALI, 2 500 tonnes pour HELIUM INVESTMENTS Ltd, 1 500 tonnes pour NIANE et 1 300 tonnes pour ELY DIARRA dit KO2.

Depuis la remise des autorisations d’achat aux producteurs par les services techniques de l’Office du Niger en fin juillet, seul le fournisseur ELY DIARRA dit KO2 a pu procéder au placement effectif de sa quantité.

Face à cette situation, un collectif des Organisations Paysannes de la zone Office du Niger, après avoir tenu une rencontre à Niono le 13 août 2022 pour échanger sur la situation de l’approvisionnement en engrais dans la zone, a invité le ministre du développement rural à convoquer une réunion d’urgence de tous les acteurs sur la problématique des engrais.

Faisant suite à cette demande, le ministre du développement rural a convié en réunion le vendredi 19 août 2022 à Ségou dans la salle de conférence de l’Office du Niger, les principaux acteurs concernés, notamment les services techniques, les responsables des producteurs et les fournisseurs d’engrais, pour échanger sur les dispositions prises pour l’approvisionnement des exploitants agricoles en engrais subventionnés au titre de la campagne agricole 2022.

Le remplacement des fournisseurs défaillants…

Après les salutations d’usage, le ministre s’est tout d’abord étonné de la démarche des producteurs qui a consisté à saisir par lettre plus hautes autorités du pays alors que sa porte a toujours été ouverte aux responsables des producteurs et que le dialogue n’a jamais été rompu entre lui et ces derniers. Il a ensuite fourni de façon détaillée les péripéties de l’approvisionnement des exploitants agricoles en engrais subventionnés au titre de la campagne agricole 2022, notamment la série de rencontres et d’échanges que lui, le Directeur National de l’Agriculture et le Directeur des Finances et du Matériel ont eue avec tous les fournisseurs. Il a insisté sur les conditions posées par certains fournisseurs pour participer à l’opération, à savoir le paiement des arriérés des campagnes précédentes et la renégociation des prix repères des engrais pour les ramener à hauteur de 55 000 FCFA le sac. Il a aussi fait part des efforts qu’il a fournis auprès de son collègue de l’économie et des finances pour obtenir des engagements sur le paiement des arriérés, simplifier les procédures d’attribution des marchés et retenir tous les grands fournisseurs nonobstant le fait qu’ils avaient posés des conditions. Le ministre s’est dit disposé à poursuivre le dialogue pour réintégrer dans le dispositif tout fournisseur qui dispose de stocks d’autant plus que le mécanisme de gestion des intrants subventionnés et les conventions individuelles signées prévoient le remplacement des fournisseurs défaillants. Le ministre s’est dit enfin étonné de l’inquiétude du collectif par rapport à la réussite de la campagne en zone Office du Niger en lien avec le retard accusé dans la subvention des engrais qui ne constitue que le tiers de la dose à appliquer à l’hectare.

Le ministre a été appuyé dans ses déclarations par le Directeur National de l’Agriculture et le Directeur des Finances et du Matériel qui ont, à leur tour, rappelé tous les contacts et échanges qu’ils ont eus avec chaque fournisseur.

Les fournisseurs, dans leurs réactions, ont tous affirmé qu’ils ont déjà livré des engrais non subventionnés aux Organisations Paysannes financées par les banques à hauteur de 3 sacs à l’hectare. En ce qui concerne les engrais subventionnés, l’un d’entre eux a affirmé que les contacts et échanges qu’il a eus avec le département ne sont pas allés jusqu’au bout et qu’il est encore disposé à participer à l’opération. Un autre, par contre, est effectivement revenu sur les conditions qu’il avait posées pour participer à l’opération en précisant que ses arriérés avec le Gouvernement lui posent des problèmes avec ses banques et fournisseurs.

La réattribution des quantités d’urée…

Quant aux représentants des producteurs, ils ont reconnu que leur démarche de saisine des plus hautes autorités du pays pouvait être contreproductive et de nature à retarder les solutions à leurs problèmes. Ils ont mis cela sur le compte de leur désarroi face à la situation de l’approvisionnement qui est complètement bloquée. Ils ont ensuite insisté sur les préoccupations soulevées dans la lettre du collectif, à savoir trouver les voies et moyens pour confier la fourniture des engrais à leurs fournisseurs traditionnels qui disposent de stocks.

Les services techniques ont, quant à eux, exhorté le département à se maintenir dans l’esprit du dialogue avec les fournisseurs disposant de stocks qui souhaitent réintégrer le dispositif de l’approvisionnement dans les conditions du Gouvernement.

Deux jours après cette rencontre, les fournisseurs présents ayant fait part de leur volonté de revenir dans le dispositif de l’approvisionnement, le département a activé le mécanisme de remplacement des fournisseurs défaillants et a procédé à la réattribution des quantités d’urée comme suit : 3 742 tonnes pour GNOUMANI, 2 000 tonnes pour DPA, 2 000 tonnes pour PLANETE et 700 tonnes pour ELY DIARRA KO2.

Pour plus d’efficacité de l’approvisionnement, des zones de production spécifiques ont été attribuées à chaque fournisseur et un mécanisme de suivi des stocks d’engrais et de ravitaillement des producteurs a été mis en place avec transmission d’une situation journalière au département. À ce jour, le taux de ravitaillement des producteurs en urée subventionnée est d’environ 60% et les fournisseurs se sont engagés à fournir le reliquat dans les plus brefs délais.

Pour apporter plus d’apaisements sur le sujet de l’approvisionnement en engrais et d’autres préoccupations de la zone, notamment la question sécuritaire, le Président Directeur Général de l’Office du Niger a tenu 2 rencontres d’informations avec les représentants des producteurs. La première, tenue à Niono, le 25 août 2022, a concerné les Délégués des producteurs des 7 zones de l’Office du Niger. La seconde, tenue à Kokry, le 06 septembre 2022, a concerné les membres des Comités Paritaires des 7 zones de l’Office du Niger. Au cours des échanges, le Président Directeur Général est revenu sur le processus de l’approvisionnement des producteurs en engrais subventionnés ainsi que les difficultés qui l’ont émaillées, notamment les conditions posées par les fournisseurs traditionnels de l’Office du Niger, la défaillance de 5 des 6 fournisseurs retenus et leur remplacement suite à la rencontre du 19 août entre le ministre du développement rural et les principaux acteurs concernés. Il a exhorté les représentants des producteurs à redoubler de vigilance pour que les engrais subventionnés soient effectivement épandus dans les champs et à lui faire part de tous les manquements constatés, à quelques niveaux que ce soit, pour que des mesures correctives nécessaires puissent être prises à temps.

Ces deux rencontres furent également des cadres propices pour remercier les plus hautes autorités du pays pour le dispositif de sécurisation de la zone Office du Niger mis en place par les forces armées du Mali avec des patrouilles régulières et l’installation de bases permanentes dans certaines zones. Il a, en effet rappelé, qu’il a eu l’insigne honneur de porter ce problème à la haute attention du Président de la Transition, Chef de l’État, le colonel Assimi GOITA, à la faveur de l’audience qu’il a bien voulu accorder aux Présidents Directeurs Généraux de l’ON et de la CMDT, en présence des Ministres en charge de l’Économie et des Finances et du Développement Rural. Les efforts consentis ont permis aux producteurs de la plupart des casiers de vaquer sereinement à leurs activités, atteignant ainsi un taux de mise en valeur des casiers de 87,62% avec une réalisation de 104 276,14 ha sur une prévision de 119 009 ha. Il a également salué le courage et l’effort des producteurs qui continuent à travailler malgré la subsistance de poches d’insécurité. Il a prié pour le retour prochain des producteurs déplacés qui n’ont encore pas pu regagner leurs domiciles. Il a, enfin, appelé au dialogue et à la concertation entre communautés pour restaurer le vivre ensemble qui a toujours caractérisé ce pays.

En marge des discussions avec les producteurs, le Président Directeur Général a également eu des échanges francs et directs avec l’ensemble du personnel des 7 zones de production pour leur exposer la situation de l’entreprise et écouter leurs préoccupations. Au nombre des dispositions visant à améliorer les conditions de travail, il a rappelé les efforts d’assainissement de la situation financière de l’entreprise, la moralisation des dépenses de fonctionnement, l’adoption d’un cadre organique et d’un plan de carrières et celle prochaine d’un plan de formation permettant de favoriser les promotions internes.

Les travailleurs ont vivement félicité la Direction Générale pour tous les efforts fournis et ont ensuite fait part de leurs préoccupations qui ont porté essentiellement sur la poursuite de l’amélioration de leurs conditions de travail, surtout au niveau du terrain, et le renforcement des initiatives visant à apaiser le climat social au sein de l’entreprise.

Le Président Directeur Général s’est dit disposé à apporter toutes les améliorations possibles dans ces deux domaines et à poursuivre le dialogue fécond qui existe entre lui et le syndicat des travailleurs.

Signé : Cellule Communication et Relations Publiques ON

Incroyable mais vrais : les 46 mercenaires ivoiriens préfèrent rester à Bamako et ce silence radio des envoyés spéciaux de la CEDEAO !

Depuis la visite des envoyés spéciaux de la mission de médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), le jeudi dernier aucun chef d’Etat africain n’a pipé un seul mot pour demander la libération des 46 mercenaires ivoiriens  emprisonnés à Bamako, pas un seul communiqué de la part de l’organisation sous régionale. Pour coordonner les violons, Alassane Dramane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire et Oumarou Emballo, président en exercice de la CEDEAO se sont empressés pour aller à Paris et rendre compte à leur maitre Emanuel Macron de l’humiliation subie par leurs émissaires à Bamako, les nouvelles révélations sur ce dossier mal monté et la nouvelle stratégie pour empêcher tout jugement de cette affaire de complot d’Etat. 

Le mensonge a une durée de vie très courte ! A cause des mensonges du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara, les envoyés spéciaux de la Cedeao ont eu la honte de leur vie et la tribune des nations unies ou le haut sommet de la diplomatie mondiale a été la rusée du monde la semaine passée.  Pour rappel, la Cédéao avait décidé le 22 septembre à New York en marge de la 77ème assemblée générale des Nations Unies de dépêcher trois chefs d’état à Bamako pour faire pression sur le col. Assimi Goita afin de libérer les 46 mercenaires ivoiriens arrêtés  au Mali, le 10 juillet 2022 avec des armes de guerre.

C’est ainsi que, les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et gambien Adama Barrow  et le ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey sont arrivés jeudi dernier à Bamako. Les Présidents Macky Sall et Faure connaissant les dessous obscurs de cette affaire de déstabilisation de la transition malienne ont poliment décliné l’invitation. Apres un tête-à-tête de plus de six heures d’horloge, les autorités maliennes selon les indiscrétions ont mis fin aux supputations dans ce complot ourdi contre notre pays   en mettant des preuves tangibles et irréfutables sur la table des émissaires de la CEDEAO. A en croire notre source, la diplomatie malienne a montré clairement que les 46 mercenaires ne sont pas que des militaires ivoiriens seulement mais parmi eux, il y a 16 soldats ivoiriens des forces spéciales d’ADO. Les restants sont  4 sierra-léonais, 5 sud-africains, 4 ghanéens et des togolais tous de la légion étrangère française et les 3 femmes étaient des dames de compagnie qui ne sont pas des corps habillés, mais avaient d’autres rôles et d’autres missions à jouer à Bamako dans le cadre de cette opération en plein Tabaski. Raison pour laquelle le col. Assimi Goita, président de la transition a été clément à leurs égard d’où le jargon militaire à ‘’titre humanitaire’’ pour masquer l’affaire diplomatie oblige pour les libérer.

Voici les raisons qui expliquent le silence radio de la délégation de la CEDEAO, qui s’ingère dans une affaire judiciaire qui oppose deux pays membres.  Face aux colonels et à la diplomatie malienne les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et gambien Adama Barrow sont retournés tête baissée car le rapport d’enquête est explosif et au moment opportun l’Etat malien va rendre public ce dossier des ‘’militaires mélangés’’ comme aime le dire l’ex président Laurent Gbagbo, qui ont eu des passeports ivoiriens pour les besoins de la cause mais alpagués grâce à la vigilance de notre vaillante armée et mis à la disposition de la justice malienne.

Donc, Face à l’échec cette opération de déstabilisation commandité par les stratèges de la géopolitique au Sahel et mise en œuvre par Alassane Ouattara, parrain de France Afrique, les 46 mercenaires ivoiriens préfèrent être jugés et condamnés au Mali plutôt que d’être rapatriés à Abidjan. Car en cas d’échec le mercenaire est exécuté à son retour. Raison pour laquelle a-t-on l’habitude de dire qu’on ne pactise pas avec le diable, car le diable n’a pas de prisonnier de guerre. En conclusion les 46 éléments de la SAS d’ADO préfèrent la justice malienne, que le châtiment de la diplomatie sanguinaire et hypocrite de la CEDEAO.  Car le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara ne dit pas la vérité dans cette affaire alors ses mercenaires ont tout avoué aux enquêteurs. A suivre…

A.B.D

Scandale autour de l’Engrais subventionnés suite : Comment le PDG de la société HELIUM Investments Ltd, Ousmane Keita a tenté d’escroquer un jeune operateur économique Burkinabé…

Le contrat de convention de fourniture d’engrais subventionnés,  signé entre le ministre du Développement rural, Modibo Keita et la société de Ousmane Keita, PDG de HELIUM Investments Ltd, est il devenu moyen entre les mains de ce dernier pour escroquer les honnêtes fournisseurs étrangers ? En tout cas le jeune operateur économique Burkinabé, Nouffou Sankara, patron de la société Sank Globale Afrique ne dira pas le contraire. Les faits.

Le scandale d’engrais au Mali n’a pas fini de livrer tous ses secrets ! Suite à notre dossier sur l’engrais subventionnés introuvables, nous avons été saisis par le cri de cœur d’un jeune operateur Burkinabé du nom de M. Nouffou Sankara, PDG de la société Sank Globale Afrique, une entreprise spécialisée dans l’import export et la fabrication des intrants agricoles, basée au Burkina Faso et en Cote d’Ivoire. Dans ce dossier, il nous relate comment Ousmane Keita a voulu détourner ses camions chargés d’engrais sur la base de la convention de subvention N°010 DGMP/DSP-2022, qu’il a signé avec l’Etat, relative à la fourniture des intrants agricoles dans la zone Office du Niger. Cette histoire entre ces deux jeunes operateurs économiques fait dormir débout et interpelle l’Etat dans la désignation de ses prestataires de services.

De quoi s’agit-il ?

Le gouvernement du Mali, au titre de la campagne agricole 2022 a décidé de subventionner les intrants agricoles. Cette initiative vise à soutenir les exploitants agricoles familiaux à contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à l’augmentation  des revenus des paysans.

A cet effet, un budget de 17 milliards de francs CFA a été alloué  au ministère du Développement rural  pour l’achat des engrais et une partie pour l’achat de semences de maïs hybride.

C’est dans cet ordre d’idée que le ministre du monde rural, Modibo Keita a retenu six sociétés dont il est le seul à connaitre les critères d’éligibilité pour fournir l’engrais subventionnés aux paysans de l’Office du Niger. Parmi ces sociétés, HELIUM Investments Ltd le grand méconnu du monde des fournisseurs d’engrais au Mali, a bénéficié un contrat de plus de 1 milliards 600 millions de F CFA pour la livraison 2.500 tonnes d’engrais. Comme n’ayant pas la capacité financière ni matérielle pour traiter ce marché, et décramponner par les banques,  Ousmane Keita, PDG de HELIUM tente de sous traiter ou marchander sa convention au plus offrants, enfin d’empocher ses sous. Peine perdue ! Face à l’incapacité notoire des fournisseurs défaillants, incapables de fournir un  seul sac d’engrais. Les hautes autorités ont décidé début septembre 2022 pour sauver la campagne agricole de remplacer 5 sociétés défaillantes sur les 6 retenues par le ministre, dont HELIUM par les vrais fournisseurs en occurrence les société Gnoumanie-Sa pour une quantité de plus 3.500 tonnes d’urée, Planète, KO2 et DPA chacune  2.000 tonnes, soit au total 9.500 tonnes pour tout le Delta. Pour ne pas sortir bredouille de ce business juteux, le patron de HELIUM va user d’autres techniques pour avoir de l’engrais. Ces cibles cette fois ci, les fournisseurs d’engrais établis à l’étranger.

 « Je suis victime… »

C’est ainsi que par le biais de Ismaël Mariko, point focal de la société Sank Globale Afrique à Bamako, que son patron Nouffou Sankara rentre en contact avec le nommé Ousmane Keita  début septembre pour acheter 2.500 tonnes d’engrais avec sa société. Comme n’ayant la liquidité, ni la garantie nécessaire, l’operateur économique Burkinabé décline l’offre dans un premier temps.

« C’est là monsieur Keita m’a dit qu’il a eu un marché avec l’Etat malien. Mais, qu’il n’a pas reçu l’argent de la part de l’Etat d’abord. Mais, que une fois l’engrais sur place qu’il va me payer via ses banques. Vu que la convention qu’il m’a montrée est authentique. Pour moi, l’Etat traite avec des gens ou des entreprises fiables. J’ai montré ma bonne foi pour accompagner Ousmane. A sa demande, j’ai établi un contrat de livraison de 1.200 tonnes entre les deux sociétés, livrables en 15 jours. Comme, j’ai l’engrais et les camions. Je lui ai promis pour un premier départ de l’envoyer deux chargements de 50 tonnes à condition de payer l’argent une fois la marchandise sur place. Pour cette proposition, nous sommes tombés d’accord et Keita m’a dit qu’il a l’exonération sur les marchandises et un laisser passer à la douane. J’ai mis les chargements  d’engrais au nom de sa société Helium trajet Abidjan- destination Ségou. »  d’entrer en jeu nous a confié, M. Sankara.

« Cette entreprise opère  dans du faux »

Dans cette affaire tout allait bien du lieu de chargement en passant le transit et à la douane jusqu’à l’arriver du colis à Ségou. Et le jeune burkinabé n’a rien soupçonné. Dans un premier temps, Keita tente de dévier le trajet des camions en les amenant à Bamako au lieu de Ségou à travers la  manipulation des documents de la douane au motif de l’Exo. Cette tentative échoua grâce aux vigilances du point focal, Ismaël Mariko.  Un bras de fer s’installa alors entre Mariko   et Ousmane Keita.

Donc une fois le premier camion  arriva à la direction régionale des  douanes de Ségou pour les formalités administratives et douanières avant la livraison, les choses se compliquent.

« Monsieur Keita m’appelle et me demande de faire un écrit pour désengager la responsabilité de mon point focal Ismaël Mariko au motif qu’il rien avoir avec ce business qu’il est un simple intermédiaire entre nous. Chose que, j’ai refusé. Le camion a fait une semaine en douane M. Keita est injoignable. Quand je l’ai eu après,   il met pression sur moi en me demandant d’écarter Mariko et de traiter directement avec lui que sinon que lui ne paie pas et il va bloquer mes camions. C’est là, j’ai compris que cette entreprise opère dans du faux. Je lui ai dit M. Keita, je ne te connais pas, comment je peux désengager la responsabilité de mon représentant qui te connait et qui est à la base de notre relation ? Le camion est sur place, il te demande juste de payer l’argent au lieu de ça tu le harcèles. » révèle notre interlocuteur.    

« Tu me paies 11 millions ou je bloque ton camion. »

Désemparer par la ténacité du point focal Mariko  qui ne lâche pas prise et  suit le camion de son patron comme du lait sur le feu, Ousmane Keita tombe dans le chantage aux dires de M. Sankara.

« Face à mon refus d’écarter Mariko, mon point focal. Il dit qu’il arrête le contrat avec moi.  Je lui ai répondu que le contrat s’arrête lorsque, tu vas solder le camion qui est à Ségou. Il m’a dit qu’il s’en fou et d’ailleurs, si je veux qu’il fait sortir mon camion  au niveau de la douane  de lui payer 11 millions car le camion est rentré à son nom et que lui a fait des dépenses. Je lui ai demandé de justifier ses dépenses sur la base des documents. Il n’a pas pu. Il me met en contact avec un supposé agent des douanes pour me faire du chantage. Ce dernier me demande à son tour de payer 7 millions pour les pénalités douanières pour un camion.» regrette l’operateur économique Burkinabé.

Pour se tirer d’affaire et échapper à cette escroquerie organisée, M. Nouffou Sankara a sollicité le service d’un transitaire malien pour récupérer sa marchandise et son camion en faisant une nouvelle procédure de dédouanement au nom de sa société. Apres deux semaines de bras de fer M. Sankara a pu faire sortir son camion des griffes de M. Ousmane Keita qui voulait le gruger et cela grâce à la clairvoyance des responsables des douanes de Ségou.

« Je traduirai l’Etat en justice. »

Joins par nos soins pour les besoins de recoupements, M. Ousmane Keita n’a pas nié les faits et traite l’intermédiaire Mariko de tous les noms d’oiseaux. « Le camion est au nom de ma société Mariko n’est qu’un coxeur. Si je dois traiter, c’est avec la société Sank Globale. »  a-t-il martelé. A la question de savoir si sa convention de subvention est toujours valable car il n’a pas pu honorer ses engagements face à l’Etat et que l’exécution du marché a été confiée à d’autres fournisseurs.  Il répliqua « Avez-vous une notification pour ça ? J’ai signé une convention de livraison de 2.500 tonnes d’engrais en bonne et dû forme   avec l’Etat. Cette convention arrive à terme le 31 octobre 2022. Donc mon contrat est toujours valable car je n’ai pas reçu de notification de la part du ministre. Si l’Etat casse mon contrat, je le traduirai en justice. Donc, vous pouvez dire ce que vous voulez. »  a-t-il conclu Ousmane Keita le PDG de HELIUM.

Face à cette situation qui a une odeur d’escroquerie et d’abus de confiance  dans le climat des affaires sur la base des documents signés par l’Etat, nos autorités doivent tirer au clair. Car cette pratique saugrenue de nouvelle race d’hommes d’affaires maliens, peut impacter le milieu des vrais operateurs économiques et même ternir l’image de notre pays et porter par ricochet préjudice à des innocents commerçants maliens dans les jours à venir. A suivre…

 Aliou Badara Diarra

PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS AU MALI : l’INPS à l’avant-garde !

Dans le cadre de la mise en place de l’Observatoire National des Risques Professionnels au Mali, l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) a initié pour l’opérationnalisation efficiente de cet observatoire, la tenue de trois ateliers régionaux à Kayes, Sikasso et Ségou et un atelier national de validation à Bamako. Après l’étape de la région de Kayes en début août, hier, mercredi 31 août 2022 c’était le tour de la région de Sikasso d’abriter son atelier préparatoire. Les travaux étaient présidés par le chef de l’Exécutif régional, en présence du directeur général adjoint de l’INPS, M. Bakary Diakité et de plusieurs participants.   Au cours de cet atelier de 3 jours, les participants seront  informés et sensibilisés sur les enjeux des risques professionnels au sein des entreprises à travers le thème :« Risques professionnels dans les mines ».

Accident de travail au Mali, l’INPS à l’avant-garde, du 31 aout au 02 septembre 2022, la cité verte de Kénédougou abrite l’atelier préparatoire de la mise en place de l’Observatoire National des Risques Professionnels. Une initiative participative de l’INPS pour réduire les risques d’accident de travail au Mali. En effet,

l’observatoire National des risques professionnels a pour but d’identifier l’ensemble des risques y compris les risques nouveaux et émergents concernant la sécurité et la santé au travail afin d’améliorer la rapidité et l’efficacité des mesures préventives. A cet effet : C’est une sentinelle, une veille sanitaire.

C’est pourquoi dans son discours, le DGA M. Diakité dira que ce présent atelier  constitue la deuxième étape de la mise en place de l’observatoire national des risques professionnels, est la concrétisation d’un engagement pris lors de la célébration de la 26ème journée africaine des risques professionnels tenue le 28 avril 2022 au Mali. Selon lui, le choix de Sikasso n’est pas gratuit au regard des potentialités existantes. « En effet la région de Sikasso avec celle de Koutiala Bougouni est à la tête du peloton en matière agricole coton, pomme de terre, igname, patate, mangues, agrumes et autres légumes développant ainsi une chaîne de valeurs avec la création d’industries agricoles diverses. La région est également dotée d’un potentiel minier énorme. » a-t-il martelé.

Avant d’ajouter qu’à mesure que notre société évolue sous l’effet des nouvelles technologies et de la mutation des conditions économiques et sociales, nos lieux de travail ainsi que nos méthodes et processus de travail ne cessent de se transformer.

Ces nouvelles situations s’accompagnent de nouveaux risques et défis.

A titre d’exemple, il dira que la maladie à coronavirus a mis à nu les lacunes des systèmes de santé du monde entier avec des conséquences inédites sur le monde du travail.

« Les conséquences d’une mauvaise gestion des risques professionnels ont été bien perçues par la communauté du monde du travail, particulièrement, par les Organismes de Prévoyance Sociale au sein de l’espace Interafricain de Prévention des Risques Professionnels (IAPRP) qui regroupe 16 Etats africains dont le Mali. » a-t-il fait savoir de passage.

C’est pourquoi, l’Inter Africaine de Prévention des Risques Professionnels (IAPRP) a recommandé aux différents pays membres de son espace la mise en place des Observatoires sous-régionaux et nationaux des risques professionnels. D’où l’intérêt de la rencontre de Sikasso  qui regroupe tous les acteurs socio professionnels de la région pour recueillir toutes les informations utiles pour la mise en œuvre de cet outil citoyen de prévention des risques.

L’observatoire fonctionnera en réseau de partenariat du niveau national jusqu’au sein de l’entreprise.

« L’opérationnalisation de l’observatoire nous conduira, j’en suis sûr, vers une bonne gouvernance et plus de transparence dans le management des risques professionnels tant au niveau de l’entreprise qu’au niveau des organismes assureurs. Cette implication de tous les acteurs administration, Patronat, Travailleurs et les Spécialistes en santé sécurité au travail permettra, sans aucun doute de détecter les différents problèmes de sécurité et de santé dans nos entreprises et d’y apporter les corrections appropriées. Chers participants, de vos travaux sortiront des recommandations pertinentes par le développement d’outils appropriés permettant de mieux dépister et de mieux réparer les risques dommageables. » a-t-il conclu.

A noter qu’il est apparu nécessaire de mettre en place un Observatoire national de risques professionnels qui va servir d’outil d’aide à la décision en matière de gestion des risques professionnels dans notre pays. Pour ce faire, la Direction générale de l’INPS a créé en son sein, suivant décision N°22-410/DG-INPS/CT-ZC du 18 mai 2022, une commission chargée des préparatifs de la mise en place de l’Observatoire National des risques professionnels.

A.B.D

AMO : Seul le paiement des cotisations donne accès aux soins

Conformément à la loi n°09-015 du 26 juin 2009, instituant l’AMO, en son article 35, « l’ouverture du droit aux prestations d’Assurance Maladie Obligatoire est subordonnée au paiement préalable des cotisations. L’organisme de gestion suspend le service des prestations lorsque ce paiement n’a pas effectivement eu lieu ». L’Article 37, de la même loi libelle que « l’organisme de gestion est tenu de vérifier et de contrôler l’admissibilité des personnes assujetties et valider en permanence l’ouverture et la fermeture du droit aux prestations de l’AMO ». Dans le cadre de l’amélioration de l’accès aux soins des assurés de l’Assurance Maladie, la Direction Générale de la CANAM a pris plusieurs mesures : – Les fonctionnaires civils, municipaux, les assurés issus des forces armées et de sécurité, les parlementaires et les pensionnés du secteur privé et du secteur public ont tous leurs droits ouverts jusqu’au 31 décembre 2025. C’est-à-dire sur une période de cinq (5) ans – Pour les travailleurs régis par le code du travail, notamment les contractuels (Actifs -INPS) et les assurés volontaires qui sont à jour de cotisation, leurs droits sont ouverts tous les six (6) mois. A ce jour, la CANAM a procédé à une ouverture massive des droits des catégories suivantes d’assurés, ainsi que leurs ayants droit : – Les fonctionnaires civils ; – Les fonctionnaires des collectivités ; – Les forces armées et de sécurité ; – Les contractuels de l’Etat ; – Les pensionnés des deux secteurs (public et privé) ; – Les assurés volontaires. L’accès aux soins de santé est conditionné uniquement au paiement régulier des cotisations. Durant la période d’ouverture de droit, la CANAM se donnera les moyens de contrôler semestriellement les droits de toutes ces catégories d’assurés. Vous l’aurez constaté, la fermeture des droits des assurés concerne principalement les assurés INPS. Au niveau de ce secteur, beaucoup d’entreprises, de sociétés ne sont pas à jour du paiement de leurs cotisations. Avec l’opérationnalisation effective du nouveau progiciel Activ Premium, la gestion des droits sera automatique. Les assurés AMO pourront désormais vérifier, par SMS, leur statut avant toute prise en charge.

 

Bamako, le 30 Aout 2022

La Direction Générale

Mali VS France : le clash à l’ONU aura bien lieu

En effet, Paris n’étant pas capable d’affronter ce dossier d’accusation qui s’avère être en béton armé s’emploie toute fois à éviter de rallonger la chaine des précédents fâcheux pour sa diplomatie internationale. Pour le moment, le flou persiste dans cette affaire grâce notamment au silence douteux de l’accusé.

C’est une première dans l’histoire des nations unies une ancienne colonie de la France l’interpelle face au monde entier à travers le conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU) sur la base d’accusations extrêmement graves. Le Mali est le pionnier dans la manifestation de plusieurs symptômes qui caractérisent la débâcle de la métropole dans ses anciens pré-carrés. L’affaire est surréaliste. Après plusieurs mois de tension entre les deux pays, le clou du spectacle s’avère être cette accusation de violation de la souveraineté du Mali et de soutien direct aux mouvements terroristes contre ce pays. Sans s’attarder sur le dossier d’accusation, nous laissons le soin au CSNU ; nous préférons analyser brièvement des faits incroyables survenus publiquement depuis que ces accusations sont rendues publiques. Aux lendemains de la saisine de l’ONU, l’Etat Français, avec en tête son chef E. Macron, pourtant prompt à défendre son pays face à toutes accusations, a brillé par son silence. L’occasion n’a pourtant pas manqué pour lancer des piques. Il annonçait récemment la fin de l’abondance pour les Français et il y a 2 jours il flirtait à Tebboune en Algérie. La réplique classique est venue d’un militaire de la force barkhane qui, sans apporter de démentis convaincants, nous a plutôt servi la même soupe froide de l’écœurement et la victimisation « C’est une insulte… ou des français sont tombés pour sauver le Mali ». Pour ceux qui s’attendaient à des démentis sur la base de preuves à la hauteur de celles que le Mali a brandi, la déception fut totale. Pour le moment, trois questions tournent sur les lèvres : 1-Pourquoi la France fait tout pour empêcher cette réunion ? 2- Pourquoi le Mali n’a pas reçu jusqu’à présent, une réponse à sa demande ? 3- Pourquoi les alliés du Mali n’ont pas communiqué sur le dossier ?

Par ailleurs, dans ce silence gênant de l’hexagone, il nous est revenu que tous ses efforts sont déployés au sein de l’ONU pour que cette réunion d’urgence demandée par le Mali n’ait jamais lieu. En effet, Paris n’étant pas capable d’affronter ce dossier d’accusation qui s’avère être en béton armé s’emploie toute fois à éviter de rallonger la chaine des précédents fâcheux pour sa diplomatie internationale. Pour le moment, le flou persiste dans cette affaire grâce notamment au silence douteux de l’accusé. L’occasion de féliciter l’Elysée pour avoir pu retenir le fougueux président de se l’ouvrir au risque de tout foutre en l’air. Mais l’envoie de Macky Sall pour calmer les ardeurs de Bamako a lamentablement échoué. Malgré le suspens et le jeu de la montre fait par certains acteurs dans cette affaire, le Mali n’entend pas du tout lâcher l’affaire. Le Ministre des affaires étrangères A. Diop s’est entretenu la semaine passée avec l’Ambassadeur de la Chine au Mali sur cette question. L’affaire retient toute l’attention de l’opinion nationale malienne et panafricaine. Pendant ce temps, Paris évite les sorties publiques et met à profit toutes ses ressources diplomatiques de haut niveau. Pour le moment les pays de l’européenne lui aurait assuré leurs soutiens. C’est peut-être pour témoigner de ce fait que la Ministre allemande des affaires étrangères s’est fait de nouveau remarquer par une autre de ces bêtises qu’elle seule maîtrise le ton « L’Allemagne ne va pas laisser le Mali à la Russie ». Par l’Allemagne, il faut entendre : l’union européenne en soutien à la France pour l’aider à préserver sa propriété privée, le Mali. Le réveil euro-occidental sera brutal.

Martine Laroche-Joubert journaliste

Guerre en Ukraine : Russie a décidé de couper complètement le gaz à la France

Dans la soirée de ce mardi 30 août, Plus de livraisons de gaz de Gazprom à Energie dès ce jeudi. Après avoir indiqué aujourd’hui matin au groupe français qu’il réduisait ses livraisons, le géant russe a annoncé dans la soirée qu’il allait suspendre entièrement ses livraisons en raison d’un différend Selon Gazprom, Energie n’a pas payé l’intégralité des livraisons effectuées en juillet.

Source : AA

Badougou Djoliba : un accident de circulation fait 58 victimes dont 8 morts sur le champ

Un accident de circulation d’un autobus transportant plusieurs passagers dont des élèves maîtres en partance pour Kangaba pour récupérer leur bourses d’études, leur car a percuté une Toyota 4×4. Cet accident tragique a coûté la vie à huit occupants du véhicule dont un élève maître et un enfant de 4 ans, ce samedi 27 Août 2022. Évacués vers les hôpitaux de Bamako, certains blessés ont pu regagner leurs domiciles après un contrôle médical mais d’autres sont restés sous observation.

Ce jour samedi 27 août 2022 aux environs de 10 heures sur la route RN26, les secouristes du Poste de Samaniana et un renfort venu des Centres de Bamako ont été engagés à Badougou Djoliba, une localité située sur la route de Kangaba à 40 km de Bamako pour un accident de voie publique entre un car de transport de la compagnie « Air SÉLINGUÉ  » et une voiture de marque Toyota 4×4.

Le bilan fait état de 58 victimes dont 30 élèves maîtres de l’IFM de Kangaba 8 morts dont un enfant de 04 ans de sexe féminin 19 blessés graves et 31 blessés légers. 10 victimes incarcérées dans le car ont été sauvées par les secours de Samaniana et le renfort de Bamako. 06 Ambulances dont 01 Ambulance médicalisée 03 véhicules de liaison et 01 grue des unités de Samaniana et Bamako ont été mobilisées 42 sapeurs-pompiers étaient engagés sur les lieux. Les victimes ont été évacuées aux hôpitaux: Gabriel TOURE, Kati et hôpital du Mali. Selon un communiqué de la direction régionale de la Protection civile de Koulikoro. Suite à ce drame La Ministre de l’Education Nationale et l’ensemble de son département se sont mobilisés au chevet des victimes.

 Rassemblés par HKB