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140 Casques bleus du 8ème détachement du contingent cambodgien de déminage reçoivent la médaille des Nations Unies

Une cérémonie de remise de médailles de la paix des Nations unies aux éléments du 8ème détachement du contingent cambodgien affecté à la neutralisation des explosifs et munitions (NEDEX) a eu lieu le 10 septembre 2022 au camp de la MINUSMA à Gao. Destinées à saluer la bravoure des Casques bleus, ces décorations ont été décernées par le Général de brigade Stefan Jan ANDERSSON, Commandant de la Force de la MINUSMA dans la région et le Chef du Bureau régional de la Mission onusienne, Mohamed El-Amine SOUEF.

« Vous confirmez constamment que vous êtes incroyablement professionnels, dévoués et loyaux. Je vous en suis très reconnaissant, je suis très fier de vous et vous devriez être fiers de vous-mêmes, » a lancé le Général ANDERSSON aux récipiendaires.

Au nombre de 140 personnels, les soldats de la paix du 8ème détachement du contingent cambodgien de la Force de la MINUSMA ont été déployés dans les régions de Mopti, Tombouctou et Gao, avec un poste de commandement basé à Gao. « L’équipe NEDEX du Cambodge a accompli un total de 150 missions de 1 à 15 jours sur le terrain » a expliqué le Colonel Sovannara LEANG, Commandant du détachement avant d’ajouter que ce travail permet de : « repérer, neutraliser et démolir les Engins explosifs improvisés (EEI) et les munitions non explosées, ainsi que de mettre en place une veille permanente (24H/24 et 7J/7) par appel et dans les zones de responsabilité ».

Avec les mines, les EEI portent atteinte à la liberté de mouvement de tous, qu’il s’agisse des autorités nationales, des civils, des corps habillés ou des organisations humanitaires. Ces professionnels risquent leur vie tous les jours pour écarter cette menace, notamment dans les régions du Centre et du Nord du Mali.

Depuis l’installation de la MINUSMA au Mali en 2013, 74 Casques bleus ont perdu la vie à cause des mines et engins explosifs improvisés (EEI).

Rotation de l’unité de police constituée du Nigéria : la joie des partants, la détermination des arrivants

Après avoir passé 20 mois en terre malienne, les éléments de l’unité de police constituée de la République fédérale du Nigéria déployée à la police des Nations unies (UNPOL/MINUSMA) à Tombouctou, rentrent au bercail. Ils étaient au total 70 à embarquer à bord d’un Boeing d’Ethiopian Airlines, le 8 septembre dernier.

Seule, l’unité de police constituée à Tombouctou a effectué plus de 200 patrouilles avec les Forces de sécurités maliennes de jour comme de nuit, en plus des 135 patrouilles de longue portée. « Nous sommes fiers du travail effectué ici depuis notre arrivée en janvier 2021. Les défis n’ont pas manqué mais nous y avons mis beaucoup de cœur. Cela a été un honneur de servir sous le drapeau des Nations unies dans un pays ami, » a déclaré le Chef de l’Unité, le Commandant Adachie IKOBULU. De plus, la présence quotidienne des policiers nigérians sur l’axe qui relie la ville de Tombouctou à l’aéroport, a contribué à mettre fin aux braquages qui s’y déroulaient régulièrement auparavant, facilitant ainsi la libre circulation des personnes et de leurs biens.

Faisant référence à l’unité de police constituée sortante, la Commissaire Divisionnaire de la Police des Nations Unies (UNPOL) à Tombouctou, Sanou DIOUF, dira « qu’elle s’est acquittée de ses tâches avec professionnalisme et dans le respect de nos partenaires maliens ».

Sur le tarmac de l’aéroport de Tombouctou, la joie des partants a laissé place à la détermination des arrivants, également au nombre de 70. Officier de liaison, le Major TIMOTHY se dit conscient des défis à relever. « Nous sommes prêts à servir avec honneur et détermination, comme l’ont fait nos prédécesseurs, » a-t-il déclaré.

Ce dernier mouvement de départ et d’arrivée boucle la rotation du 8ème détachement de l’unité de police constituée du Nigeria, entamée le 22 août.

Pénurie de médicaments dans la région de Gao : la MINUSMA transporte un deuxième lot de produits pharmaceutiques

La MINUSMA a acheminé le 10 septembre 2022 à Gao, 1,5 tonne de médicaments destinés à approvisionner les pharmacies de la région de Gao et de Ménaka. Cet appui intervient à la demande des autorités maliennes pour pallier la pénurie de médicaments qui sévit dans ces régions.

En réceptionnant les produits, le président du Syndicat des pharmaciens de Gao, Mohamed DICKO a situé le contexte de cette opération. « Avec le blocage de la route Gao-Bamako, les pharmacies avaient de la peine à être approvisionnées depuis quelques temps. La MINUSMA a accepté d’aider les populations de Gao à travers l’acheminement des produits pharmaceutiques. Ces médicaments sont salvateurs pour la population non seulement de Gao mais aussi de toute la région. Ils seront dispatchés dans les cercles d’Ansongo, Bourem et Ménaka ». M. DICKO a également exprimé sa reconnaissance pour cet appui et espère qu’il se poursuivra parce que « la crise n’est pas finie ».

« Nous avons fait de l’acheminement de ces produits une priorité car les médicaments sont des produits de premières nécessités » a déclaré le Chef de bureau de Gao, Mohamed El-Amine SOUEF à l’arrivée du cargo. En effet, c’est la deuxième fois en dix jours que la MINUSMA facilite l’arrivée des médicaments dans la région. Un premier lot d’une tonne et demie de produits pharmaceutiques a été transporté par la mission onusienne le 30 août 2022.

Une équipe de la MINUSMA évalue les menaces contre les déplacés internes à Ansongo pour mieux les protéger

Afin d’évaluer les menaces contre les populations civiles, une équipe du Bureau régional de la MINUSMA à Gao s’est rendue à Ansongo, le 2 septembre 2022. Sur place, elle a pu constater les conditions de vie des déplacés internes et échanger avec les autorités locales sur la situation sécuritaire.

Le préfet d’Ansongo, Mohamed Ag AKLINI, a présenté à l’équipe un aperçu général de la situation depuis l’arrivée de déplacés internes de la localité voisine de Tin-Hamma, fuyant les menaces des groupes armés. Mohamed Ag AKLINI a souligné la nécessité de procurer des denrées de première nécessité aux communautés hôtes d’Ansongo dont les ressources sont déjà maigres. Selon le maire de Tin-Hamma, Mohamed Ag MOHAMED, 504 ménages qui viennent de cinq localités de sa commune ont cherché refuge à Ansongo.

La MINUSMA évalue les menaces contre les déplacés internes à Ansongo pour mieux les protéger

Le Chef de Bureau de la Mission onusienne à Gao, Mohamed El-Amine SOUEF, a réitéré le soutien de la mission aux populations déplacées et a aussi rappelé les actions entreprises par la MINUSMA, en collaboration avec les autorités locales pour protéger les populations civiles. Le 29 août 2022, alertée sur des menaces dans la zone de Tin-Hamma, la MINUSMA a mené une opération de survol de la zone par des hélicoptères de combat afin de dissuader toute attaque. Une force de réaction rapide y a également été déployée par voie terrestre. L’engagement et les efforts de la MINUSMA pour protéger les civils à risque, font partie d’une solution élargie de protection, pour lutter contre l’insécurité, afin de permettre un retour des personnes déplacées dans leurs localités.

L’équipe de la MINUSMA s’est également rendue sur le site des personnes déplacées situé dans la périphérie d’Ansongo. Les déplacés ont expliqué qu’ils manquent de tout (eau, nourriture, couvertures…) et ont été contraints d’abandonner leurs biens y compris leur bétail.

RÉSEAUX SOCIAUX : les progrès technologiques ont rendu le monde malléable à volonté par des puissances occultes

Notre dossier publié sur les réseaux sociaux, il y a deux semaines (Le matin N°545 du mercredi 24 août 2022) a suscité et continue de susciter de nombreuses réactions. C’est le cas de notre fidèle lectrice de Metz (France) Sonia qui ne s’est pas contentée de nous féliciter pour la pertinence du sujet, mais elle a tenu aussi à apporter sa contribution au débat. Nous vous la proposons ici.

Très bel article sur les réseaux sociaux qui m’ont toujours mis mal à l’aise car trop d’inconnus et beaucoup de choses que je n’arrive pas à décrypter, principalement au niveau du langage ou du jargon utilisé à travers ces plateformes sans visage.

Je t’avoue ne pas connaître TikTok et franchement cela ne m’intéresse pas. Je préfère encore mon bon vieux système qui consiste à écrire un courrier pour donner et demander des nouvelles ainsi que le téléphone pour les urgences et les affaires du quotidien. Faut-il persévérer dans ce domaine pour conserver notre autonomie ? Probablement que oui puisque tout passe de nos jours par ce monstre vorace qui se gave de nos activités virtuelles qu’ils transforment, détournent à son avantage si l’on y prend garde.

Cependant, il y a aussi des choses intéressantes sur ces réseaux sociaux. Mais, comme une médaille, il y a toujours un revers. Récemment j’ai visité un musée d’images dans les Vosges à Epinal (). C’est un musée qui retrace l’histoire de ces images très connues en France et peut-être dans d’autres pays car elles offrent un charme nostalgique de notre ancienne époque ainsi que de bons souvenirs comme l’odeur du papier mélangé à l’encre.

L’une des particularités de ces images consiste à y intégrer une seconde image en trompe l’œil ou chercher un indice qui n’apparaît pas de suite (un jeu visuel). Pour ceux qui ne pouvaient pas s’offrir les petits soldats de plomb, il existait toute une série de planches à découper pour créer sa propre armée. Et pour les petites filles, il y avait des poupées en papier épais ainsi que des décors à monter pour recréer le quotidien ou son univers.

Nous sommes bien loin de ce que nos jeunes connaissent et comme tu le dis si bien, ces modèles servaient à nous préparer à devenir des adultes autonomes et responsables alors que le multimédia donne tout sans aucun effort. D’ailleurs la visite de ce musée était inter active et consistait à se promener dans 4 immenses pièces avec des écouteurs sur les oreilles ainsi qu’une tablette en «3D» que je pilotais à ma guise. Il suffisait de scanner l’objet en question pour le voir s’animer et même participer à la réalisation d’une image en actionnant certaines mains d’œuvre grâce à l’application internet.

Je pouvais me déplacer à ma guise dans ces grands espaces tout en restant assises sur une chaise car le concept était tellement bien fait que je n’avais nul besoin de m’approcher de ces machines d’imprimerie pour comprendre leur fonctionnement et y participer en faisant défiler l’image ou en cliquant dessus avec toujours cette voix suave pour me guider dans ce dédale de l’histoire de l’imprimerie : un vrai voyage virtuel dans le passé de 1796 à nos jours en 2 heures. Autrement, un bond de quelques centaines d’années en quelques minutes).  Alors, oui, le moment était agréable…

J’ai donc passé un moment sympa avec mon époux même si cela manquait cruellement de confort humain car impossible de sortir de notre bulle virtuelle si l’on voulait poursuivre la visite de ce musée qui ne comptait qu’un seul employé (à ma connaissance) pour tenir la caisse des entrées ainsi que la boutique souvenirs. Une situation qui nous met en face d’une autre conséquence des progrès technologiques. En effet, il est évident que le virtuel tue les emplois car il travaille 10 000 fois plus vite que nous. Sans compter que les marges d’erreurs sont assez réduites. C’est surtout un outil qui ne se plaint jamais, ne fait pas grève et ne demande aucune rémunération.

Le plus effrayant dans tout cela est que notre monde perd de sa réalité pour devenir malléable à volonté par des puissances occultes que je n’oserai affronter car impossible de réduire à néant le virtuel qui pourtant prend de plus en plus de place jusqu’à…

La visite de ce musée est une expérience qui permet d’élargir l’horizon de vue sur les nouvelles technologies. Cette expérience doit amener les visiteurs à comprendre ce qui a changé, ce qui va changer, quel usage on peut faire de ces nouvelles technologies… au bénéfice de la société, de l’humain, de l’univers. Nous devons toujours utiliser ces outils en ayant à l’esprit cette pensée de Rabelais qui écrivait, «science sans conscience n’est que ruine de l’âme » ! Et cela d’autant plus que, si on ne prend garde, au lieu de nous servir, les TIC vont finir par conduire l’humanité à sa perte !

Sonia

LE LIEUTENANT-COLONEL DAMIBA À BAMAKO : pour plaider le retour du Mali dans le G5 Sahel ?

Le président de la Transition du Burkina Faso, le Lieutenant-colonel Paul Henry Sandaogo Damiba, a effectué samedi dernier (3 septembre 2022) une visite officielle de quelques heures à Bamako où il a été accueilli dans l’après-midi par son homologue malien, colonel Assimi Goïta.

Selon la présidence malienne, après la cérémonie protocolaire, les deux dirigeants ont eu un tête-à-tête avant d’avoir un entretien élargi à leurs collaborateurs. Très peu d’informations ont filtré de cette visite éclair au Mali. Même si le chef de l’Etat, Colonel Assimi Goïta, a déclaré sur twitter, «c’est un grand honneur pour le Mali de recevoir mon frère le président Paul Henri Damiba pour son premier déplacement à l’étranger».

«Il était de bon ton de rencontrer les autorités», a déclaré le Lieutenant-colonel Paul Henry Sandaogo Damiba, après son tête-à-tête avec le président Goïta. Et selon lui, leurs échanges ont porté sur «les questions sécuritaires». Et de préciser, «le Burkina entend renforcer ses liens avec le Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme».

En effet, de sources diplomatiques, il a beaucoup été question de lutte contre le terrorisme au Sahel, notamment du retour du Mali dans le dispositif régional. Il faut rappeler que, le 16 mai dernier, notre pays a décidé de quitter le G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) en dénonçant son «instrumentalisation». Le 22 août dernier, à l’occasion de la visite du ministre nigérien de la Défense à Ouagadougou, le Burkina et le Niger lui ont demandé de «revenir assumer ses responsabilités» dans le cadre d’une coopération sous-régionale pour lutter efficacement contre le terrorisme.

«Nous avons passé en revue la situation sous-régionale et nous avons pensé que le Mali est aujourd’hui le grand absent de la coopération dans le domaine de la défense», avait déclaré le ministre nigérien de la Défense, Alkassoum Indattou, à la sortie de l’audience accordée par le président du  Faso. «Il faut qu’on travaille pour que le Mali puisse revenir et assumer ses responsabilités et jouer son rôle», a-t-il alors plaidé.

Et de sources diplomatiques dans notre capitale, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a réitéré cette requête samedi dernier à son homologue du Mali, colonel Assimi Goïta. A-t-il réussi à le convaincre en donnant suffisamment de gages pour plus de respect à l’égard de notre pays à l’avenir ? Le temps nous édifiera !

Moussa Bolly

Communiqué de la sixième session de haut niveau du comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger

Le Comité de suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger (CSA) a tenu sa sixième session de haut niveau à Bamako, le 2 septembre 2022, sous la présidence de M. Ramtane LAMAMRA, Ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Étranger de la République algérienne démocratique et populaire, Chef de file de la Médiation internationale, en présence des parties signataires maliennes et des membres de la Médiation internationale.

Dans son allocution d’ouverture, le Ministre Ramtane LAMAMRA, en sa qualité de Chef de file de la Médiation internationale, a salué la participation de tous les membres du CSA, soulignant le contexte encourageant et prometteur dans lequel intervient la réunion. Il a ajouté que celle-ci offrait de nouvelles opportunités de prise en charge de toutes les attentes légitimes des parties signataires dans le cadre d’une mise en œuvre diligente et effective des dispositions fondamentales de l’Accord.

La rencontre a été l’occasion pour les participants de faire le point sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger et de s’accorder sur les prochaines étapes du processus, notamment à la lumière des recommandations de la réunion de niveau décisionnel tenue à Bamako du 1er au 5 août 2022.

Les participants ont souligné l’importance de la rencontre, qui constitue un signal fort de la volonté des parties à s’engager dans une nouvelle dynamique en vue de parachever la mise en œuvre de l’Accord. Ils ont noté que la présente session est intervenue dans un contexte d’ensemble marqué par des avancées tangibles dans la conduite de la Transition.

Les participants se sont félicités des résultats positifs de la réunion de niveau décisionnel, relevant en particulier l’accord sur l’intégration, en deux phases, au sein des structures de l’État malien, y compris les forces de défense et de sécurité, de 26 000 ex-combattants ; et la mise en place d’une Commission ad hoc pour formuler des propositions concrètes et réalistes sur la gestion au cas par cas de la situation des cadres des Mouvements signataires, y compris en relation avec la question relative à la chaîne de commandement.

Soulignant l’importance cruciale que revêt le maintien de la dynamique amorcée par la réunion de niveau décisionnel, les participants ont encouragé les parties maliennes à finaliser dans les délais les plus brefs qui soient les termes de référence de la Commission ad hoc mentionnée plus haut et d’en démarrer les travaux. Les membres de la Médiation internationale ont exprimé leur disponibilité à appuyer, en tant que de besoin, les travaux de la Commission.

Les participants ont également relevé avec satisfaction les consultations en cours sur la rédaction d’une nouvelle constitution, notamment les échanges entre la Commission chargée de cette responsabilité et les Mouvements signataires. Ils ont souligné l’opportunité ainsi offerte de prendre en compte les aspects pertinents de l’Accord dont la mise en œuvre participe également de l’entreprise de refondation de l’État malien telle qu’articulée lors des Assises nationales de la refondation.

Les participants ont rappelé l’urgence de procéder au lancement des seize (16) projets de développement déjà validés et dont la Convention de financement a été signé entre le ministère de l’Économie et des Finances et les représentants des collectivités territoriales en novembre 2021. La matérialisation de ces projets permettra aux populations de bénéficier des dividendes tant attendus du processus de paix.

Les participants se sont réjouis de la désignation de quinze femmes devant siéger au sein des mécanismes de suivi de la mise en œuvre de l’Accord (trois supplémentaires au CSA et douze au sein des sous-Comités), et ce conformément aux recommandations de la 5ème session de haut niveau tenue à Kidal.

Les participants ont tous reconnu la nécessité du fonctionnement effectif et régulier du CSA et de ses structures subsidiaires, notamment les sous-Comités, conformément aux dispositions pertinentes de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Les participants ont salué les recommandations du Séminaire organisé le 16 et 17 février 2022 par l’Observateur indépendant sur l’examen de ses observations et recommandations, en vue de faciliter l’appropriation desdites recommandations par les parties signataires.

Les participants ont lancé un appel pressant à tous les membres de la communauté internationale pour qu’ils renforcent leur appui politique, technique et financier à la mise en œuvre des actions prioritaires susmentionnées en vue de parachever la mise en œuvre de l’Accord.

Bamako, le 2 septembre 2022