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L’empereur IBA ONE prépare du lourd: découvrez quelques images de la répétition

L’empereur  @Iba One  prépare du lourd: découvrez quelques images de la répétition

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IBA ONE annonce son agenda du mois de juillet 2022, en exclusivité sur Mali Buzz TV

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LE PAG EN EXAMEN AU CNT : Le verbiage de Choguel Kokalla

C’était attendu comme un événement politique phare de la transition, depuis la rectification intervenue en son sein, il y a bientôt un an, avec la nomination de Choguel Kokalla Maïga au poste de Premier ministre : l’examen devant le CNT du Plan d’actions gouvernemental (PAG) du Premier ministre, jeudi dernier. A la fin, ce fut une véritable évasion politico-médiatiquepour lui,comme il en est le champion. Choguel Kokalla Maïga, comme pour noyer le poisson dans l’eau, n’a rien dit au cours de son show médiatique. Chronique d’un camouflage ‘’médiatico-événementiel’’ sans nom !

Ce jeudi, au CNT, l’organe législatif de la transition, délocalisé au CICB, c’est un Choguel Kokalla Maïga non sûr de son fait qu’on a perçu à l’entame du show médiatique, débuté sous la forme d’un examen de passage au ton vif et direct sur des réalisations de son bilan de près d’un an d’exercice.

A l’image d’un Nouhoun Sarr, fort inspiré par l’enjeu de l’événement, qui n’a certainement pas  voulu que ce premier exercice d’appréciation de l’action gouvernementale apparaisse  comme une formalité banalisée, et qui a directement asséné les coups.Le PAG du Premier ministre, à l’exception notable des prouesses militaires vantées et fièrement portées par tous, dans sa réalisation effective, n’est pas en fait une grande réussite. Le ton de l’événement est ainsi donné et le décor planté.

Selon Nouhoun Sarr, qui continue d’ailleurs d’essuyer, sur les réseaux sociaux, les foudres des nervis, mis à contribution par l’interpellé, pour avoir osé, comme il l’a fait, décrié l’action gouvernementale portée par unChoguel Kokalla Maïga, au-delà d’un populisme pompeux, qui n’a pas réussi à engranger des résultats probants sur son plan d’actions gouvernemental.

Le Premier ministre de la transition, ainsi interpellé au vif sur ses actions, comme on le sait, à l’ordinaire, n’a pas dérogé à sa réputation de se complaire dans un rôle de victime expiatoire. Il en a l’habitude de cette victimisation, dès qu’il s’agit, pour lui, de jouer au camouflage savant et orchestré, dans le but de se donner du beau rôle et de faire porter les responsabilités des échecs sur les autres.

« C’est le contexte, dit-il en substance, difficile, fait d’agression politique, diplomatique et médiatique, qui frappe le pays, pour avoir choisi la voie de l’honneur, qui explique pourquoi l’action gouvernementale a peiné à démarrer ».

Dans ce jeu de victimisation, tout y est : la France, comme une rengaine, a tout fait pour comploter contre le Mali. La presse locale, elle, n’est pas non plus épargnée, d’autant qu’elle est accusée de pilonner dans ses manchettes le Premier ministre, pourtant dédié à la cause publique.

Le beau rôle lui revient, lui, Choguel Kokalla Maïga, qui est pourtant violemment dénoncé par de nombreux interpellateurs  d’avoir usé du clivage en opposant les Maliens à partir de ses attributs officiels, parce qu’il estime, lui-même, qu’il a pris le pari de la défense des intérêts du peuple malien. Ce qui lui vaut toutes sortes de diatribes.

Voilà le jeu d’un homme, celui du tape-à-l’œil,  qui sait bien qu’il n’y a pas beaucoup de choses à mettre sous la dent pour l’effectivité des actions réussies à son actif, depuis qu’il a été nommé au poste de Premier ministre, il y a bientôt un an.

La parfaite illustration de la fuite en avant du chef du gouvernement lors de ce premier choc avec les membres du CNTse résume sans doute par le silence, à la fois assourdissant et intolérable, qu’il a entretenu sur les délestages monstres qui empoisonnent en ces moments la vie des citoyens et des ménages.

Le contexte de ces coupures sauvages de courant, qui n’épargnent aucun quartier de la capitale, devait empêcher le Premier ministre de la transition, à cette occasion solennelle, de passer sous silence un tel phénomène. Ne serait-ce que pour démontrer qu’il est le Premier ministre du quotidien.

Hélas ! Il n’en a cure d’autant qu’il sait très bien qu’il chemine sur du sable mouvant, en parlant de ce secteur ô combien stratégique.

En s’y murant dans un tel silence sur les délestages, le Premier ministre de la transition, Choguel Kokalla Maïga, a bien usé, comme il sait bien le faire, de la ruse pour endormir les consciences. Il le sait d’autant plus dommageable, pour sa prestation, déjà maigre sur les réalisations qu’il a réussies, à la tête du gouvernement, qu’il a du mal lui-même à se défaire des échos malsains des scandales de toutes sortes qui ont gangréné la gouvernance, pompeusement présentée, comme celle de la rupture, au début de sa prise de fonction à la Primature.

A l’évidence, à part tenter de frapper les esprits, en l’occurrence en promettant des actions phares à venir, le Premier ministre de la transition, lors de cette séance publique, n’a rien dit. Très peu convainquant sur son bilan, qui est resté des plus mitigés, à près d’une année d’exercice primatorial, Choguel Kokalla Maïga a été incapable de démontrer à la face du monde qu’il était cet homme visionnaire, dont on s’était pris à rêver, au moment où il annonçait en fanfare, à sa prise de fonction, qu’il pouvait bâtir le renouveau du pays.

Pour cela, le maître des lieux, le colonel Diaw, a réussi un pari politique de taille : celui de mettre à nu un homme prétendument  et abusivement annoncé, un peu trop vite,  commeune compétence avérée et intrinsèque, au plan moral et professionnel, dont l’action, menée à la tête du gouvernement, pourrait forger le destin du Mali.

Il n’en est rien : le Premier ministre de la transition, au finish de cet exercice, n’a fait qu’étaler ses incohérences dans la conduite de l’action publique, dans une fuite en avant qui lui sied,  tout en excellant dans des domaines, où on le sait d’ordinaire, capable de tirer son épingle du jeu, à savoir les fausses promesses, les illusions et les imputations aux autres pour les péchés commis.

C’est d’ailleurs là, sur ce terrain, qu’il faut apprécier ce passage du Premier ministre de la transition, devant le CNT, qui a permis au colonel Diaw, fin stratège qu’on n’imaginait pas,  qui a réussi, devant tous, de prouver que le Premier ministre de la transition a atteint ses limites.

Eh bien ! Ce n’est pas un Nouhoun Sarr, plus incisif et plus tranchant, lors de ce premier face-à-face avec le Premier ministre au CNT, qui dira le contraire.Lui qui ne cesse de se faire traiter de tous les noms d’oiseaux  par les nervis lourdement compensés pour la basse besogne  sur les réseaux sociaux,  pour n’avoir fait seulement que son travail. A savoir : assurer un contrôle efficace et rigoureux de l’action gouvernementale.

Oumar KONATE

MEREF SFD. : Les résultats jugés satisfaisants

Vendredi 22 avril 2022, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, a présidé la 4ème session ordinaire du comité d’orientation du Mécanisme de refinancement des systèmes financiers décentralisés (Meref SFD). Il s’est réjoui des résultats importants engrangés dans le cadre du Projet de programme de travail et le budget annuel 2021 (Ptba).

Malgré d’énormes difficultés liées aux multiples crises que le pays traverse, le ministre de l’Industrie et du Commerce Mahmoud Ould Mohamed rassure que les activités prévues dans le Projet de programme de travail et le budget annuel 2021 (Ptba) n’ont pas été fortement impactées. En effet, selon les informations données par le responsable du département de l’Industrie et du Commerce, « deux lignes de refinancement, à savoir les ressources héritées du PMR/FCIP et celles affectées au projet Inclusif pour le financement des SFD (Systèmes financiers décentralisés) partenaires, qui s’élèvent respectivement à 8,963 milliards FCFA et 7,028 milliards FCFA, ont été investis dans 13 SFD partenaires intervenant dans la chaine de valeur agricole sur toute l’étendue du territoire national ». Aussi, « environ 107 611 acteurs des organisations professionnelles agricoles, petites et moyennes entreprises agricoles, groupes démunis, jeunes ruraux (dont 64 199 femmes et 37 850 jeunes) ont bénéficié de crédits », ajoute-t-il.

Ces 13 institutions de microfinance ont financé à leur tour des activités liées, à : l’achat d’intrants et d’équipements agricoles ; la petite agriculture telle que le maraîchage ; l’embouche et l’aviculture ; l’artisanat ; le petit commerce.

Pour le ministre, le Mécanisme de refinancement des systèmes financiers décentralisés (Meref-SFD) contribuera à l’atteinte des objectifs du projet Inclusif qui vise à bancariser 440 000 petits producteurs et 360 organisations professionnelles agricoles, d’ici 2024, à travers des conventions spécifiques. Toutes choses qui témoignent de l’utilité et de la performance du Meref SFD.

Comme pour témoigner du rôle capital qu’aucune la microfinance, le ministre a rappelé qu’elle occupe une place de choix dans les activités du Gouvernement. C’est pourquoi, ajoute-t-il, elle a été prise en compte dans le plan d’actions du Gouvernement de la Transition en tant qu’outil d’inclusion financière pouvant contribuer à la réduction de la pauvreté. « La promotion du secteur de la microfinance également figure en bonne place dans les recommandations du Dialogue National Inclusif à travers la finance islamique », explique-t-il.

A noter que le conseil s’est réuni autour de l’adoption des rapports d’activités et financier de l’exercice clos du Programme de travail et son budget annuel (Ptba) 2022, le rapport du Comité d’audit et d’autres dispositions permettant de mieux envisager les perspectives 2022, entre autres.

Abdrahamane Baba Kouyaté

ISH: La 15ème session du conseil d’administration présidée par le Pr Amadou Keita envisage un vaste programme de réforme structurelle

Le vendredi 05 mars 2021, l’Institut des Sciences Humaines a tenu la 15e session ordinaire de son Conseil d’Administration, sous la présidence de Pr Amadou Keita, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. C’était en présence du Directeur Général de l’ISH, Baba Coulibaly et l’ensemble des Administrateurs. L’adoption du compte rendu de la XIVe session ordinaire et point d’exécution des recommandations ; L’adoption du rapport d’activités 2021 et point d’exécution du budget 2021 ; L’adoption du programme d’activités 2022 et du projet de budget 2022 ; L’adoption du Rapport Annuel de Performance 2021 et du Projet Annuel de Performance 2022 et les questions diverses étaient à l’ordre du jour.

Après les salutations et les mots de bienvenus, M. Baba Coulibaly, Directeur Général de l’ISH fera savoir que sa structure est à une phase de redynamisation. ‘’C’est pourquoi depuis quelques années, il s’est doté d’outils de gouvernance comme le Plan Stratégique de Développement, le Plan de Communication et il signe régulièrement le contrat de performance avec le département de tutelle’’, dira-t-il.

Avant d’expliquer, que les efforts sont en cours pour rendre conforme le labo d’archéologie de l’ISH aux dispositions de l’article 37 du décret n°2021-0738/PT-RM du 18 octobre 2021 fixant les modalités d’organisation de la recherche dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche en république du Mali.

Selon le D G Coulibaly, l’emménagement dans le nouveau siège a contribué à améliorer les conditions de travail. ‘’En 2021, nous avons réalisé des travaux complémentaires qui ont davantage renforcé et sécurisé le cadre de travail. Cependant, l’emménagement a coïncidé avec le départ massif des chercheurs séniors à la retraite. Ce qui a accentué le besoin en ressources humaines, et surtout en ressources humaines de qualité. C’est pourquoi nous soutenons et encourageons la quinzaine de personnes engagées en thèse et en master’’, fera-t-il savoir.

 

Dans son discours d’ouverture, le ministre Pr Amadou Keita précisera que l’ISH a joué un rôle d’avant-garde dans la valorisation de notre patrimoine historique et culturel à travers des partenariats qui ont permis à notre pays d’occuper une place importante dans l’africanisme européen puis dans l’ethnologie et l’anthropologie postcoloniales. ‘’Ledit Institut qui fut érigé en Établissement Public à Caractère Scientifique et Culturel en juin 2002, représente toujours le lieu où plusieurs chercheurs et équipes pluridisciplinaires et internationales se sont constitués, un centre d’accueil, de formation et de maturation des travaux scientifiques dans divers domaines’’, dira-t-il. Et de rappeler que la quinzième session du Conseil d’Administration de l’Institut se tient pendant qu’il entame un vaste programme de réforme structurelle afin de booster davantage ses performances en matière de productions scientifiques.

Le ministre s’est réjoui du fait que, malgré les contraintes liées à la crise sociopolitique et sanitaire, l’ISH a pu organiser plusieurs évènements scientifiques, qui ont contribué à améliorer sa visibilité au Mali et à l’étranger. Il s’agit notamment, de l’opérationnalisation d’une Cellule Interne d’Assurance-Qualité (CIAQ), le suivi de la mise en œuvre du plan stratégique de développement et du plan de communication (2020-2024) et, pour finir, la publication de trois (03) numéros de la revue Etudes Maliennes. Avant de déclarer ouverte les travaux, il a invité les Administrateurs à une analyse fine et objective des documents, afin de formuler des recommandations permettant à l’ISH d’assurer effectivement sa mission, celle de promouvoir les sciences humaines et sociales notamment dans un contexte de crise et de contribuer significativement au développement du Mali.

Ccom MESRS

Programme de Formation Agricole et Rurale (FAR) : diagnostiquer pour rénover

L’atelier de partage des rapports d’études, de diagnostique de la formation agricole rurale et de réflexion s’est tenu, mercredi 30 mars 2022 au Grand hôtel de Bamako. La cérémonie était présidée par le secrétaire général du ministère du Développement rural Daniel Siméon Kelema, s’était en présence des partenaires techniques et financiers du secteur de l’agriculture et des nombreux invités.

Il faut d’abord rappeler que le réseau international FAR est constitué de professionnels de la formation agricole issus de différents pays du continent africain. Il a été crée en 2006 à Ouagadougou au Burkina Faso à l’occasion de la conférence internationale. Le but ce réseau est de créer de l’emploi rural et de promouvoir une agriculture rémunératrice et durable. Il regroupe 16 pays membres et plus de 1.400 individus. Ils ont comme mission de mutualiser leurs expériences et leurs expertises afin de rénover la formation agricole et rurale.

Le secrétaire général a rappelé dans son discours que l’économie malienne repose essentiellement sur le secteur rural qui occupe plus de 80% de population active et contribue à hauteur de 40%         au Produit Intérieur Brut (PIB). Selon Daniel Siméon Kelema, compte tenu des énormes potentialités que recèle ce secteur, les plus hautes autorités du pays ont décidé de faire du secteur agricole le moteur de développement de l’économie nationale et garant de la souveraineté alimentaire dans une de développement durable. Pour ce faire, des politiques et lois ont été élaborées et mises en œuvre. Il a ajouté que différents textes dans le cadre de la coopération sous régionale, régionale et internationale ont été ratifiés.  Il s’agit d’après lui, du Cadre stratégique pour la Relance Economique et Développement Durable (CREDD 2019-2023) ; de la loi d’orientation agricole ; de la politique nationale de protection de l’environnement ; de la politique nationale de formation professionnelle et du Genre ; de la politique de développement agricole et afin de la loi foncière agricole. Il a souligné que malgré la poursuite de la mise en œuvre de ces documents stratégiques, le secteur du développement rural a plusieurs défis à relever parmi lesquels figure en bonne place le renforcement des capacités des acteurs de la profession agricole.

De son côté, le Pr Touré Hamadoun de l’Institut Polytechnique Rural (IPR) de Katibougou a indiqué lors d’une interview accordée à la presse que les autorités de la transition sont en train de voir comment appuyer les instituts de formation et voir comment faire en sorte que les producteurs puissent être renforcé sur le plan technique et sur l’ensemble des maillons des chaînes de valeurs pour augmenter la production du secteur agricole. « Il est bon signaler que le ministère de l’agriculture depuis un certain temps conforment à loi d’orientation agricole surtout l’article 114 et 115 de la loi d’orientation agricole demande de mettre en place un système national de conseil agricole », à-t-il déclaré. Il a saisi l’occasion pour informer qu’un site est disponible sur lequel toutes les informations concernant le réseau sont publiées avec modalités d’adhésion.

Alou Badra DOUMBIA

ENVIRONNEMENT : Le programme « Mali Sanya » lancé !

Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement  et  du Développement durable a présidé, ce jeudi 17 mars  2022, l’atelier de lancement  des activités  de la Planification opérationnelle (Po) du Programme  Mali Sanya. Au cours des travaux, les participants se sont penchés sur  les résultats attendus et les activités programmées,  les périodes de réalisation et ont validé le planning opérationnel  2022-2023. Ledit atelier a eu lieu à Bamako.

Selon Issa Sissoko, responsable de la composante I du programme  « Mali Sanya »,  qui signifie « Mali propre » en français,  est un projet de gestion des déchets solides, des eaux usées initié par la Coopération technique allemande. D’après lui, ce programme a  pour objectif de contribuer au développement durable des centres semi-urbains. Cela, à travers une gestion professionnelle  des déchets solides, des eaux usées et excrétas. A l’en croire,  il tâche également  à améliorer les possibilités d’emplois formalisés dans le secteur de l’assainissement écologique et de l’économie circulaire. Ce programme est financé par le ministère fédéral  allemand  pour la coopération économique  et du développement  à hauteur de 5 000 000 d’euros.  Il intervient dans les régions de Kita, Koulikoro et Dioïla pour une durée de deux (2) ans renouvelables. Il envisage d’étendre ses activités aux régions de Bougouni, Ségou et Sikasso. Ce programme cible, entre autres, les personnes très pauvres travaillant actuellement dans le secteur des  déchets solides.

Selon Michael Wolf, directeur  du programme Mali Sanya,  il s’inscrit dans la continuité du  PEPA 2. Et d’indiquer qu’il vise à consolider les acquis qui constituent un réel progrès pour le secteur.   « Les déchets sont une matière première qu’il faut transformer pour en faire d’autres et à travers cela, créer de l’emploi », a-t-il souligné.

Pour ce faire, le directeur a articulé le Programme Mali Sanya  autour de quatre (4) champs d’intervention : le renforcement de l’efficacité institutionnelle ;  l’amélioration de la chaine de valeur ; le développement des affaires dans le secteur eau et assainissement  et enfin  le renforcement de la formation professionnelle.  Par ailleurs, les initiateurs comptent sur l’engagement et l’appui des partenaires pour  la mise en œuvre de ce programme.

Pour sa part, Modibo Koné, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement  et  du Développement durable, a indiqué que le programme Mali Sanya  illustre l’intérêt particulier qu’accorde la Coopération allemande au sous-secteur de l’assainissement.  « Au regard des réalisations importantes du PEPA  dont j’ai eu  le plaisir de visiter  le 18 novembre  2021 à Dioïla et à Mountougoula, j’ai bon espoir que Mali Sanya  est bien parti pour atteindre d’autres résultats importants et indispensables pour le développement  du secteur de l’eau potable  et de l’assainissement », souligné le ministre.

La mise en œuvre de ce programme nécessite l’engagement  de certains départements ministériels, les services techniques de l’Etat, les collectivités territoriales, la société civile et le secteur privé.

Jiadata MAIGA

 

ENVIRONNEMENT : Le programme « Mali Sanya » lancé !

Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement  et  du Développement durable a présidé, ce jeudi 17 mars  2022, l’atelier de lancement  des activités  de la Planification opérationnelle (Po) du Programme  Mali Sanya. Au cours des travaux, les participants se sont penchés sur  les résultats attendus et les activités programmées,  les périodes de réalisation et ont validé le planning opérationnel  2022-2023. Ledit atelier a eu lieu à Bamako.

Selon Issa Sissoko, responsable de la composante I du programme  « Mali Sanya »,  qui signifie « Mali propre » en français,  est un projet de gestion des déchets solides, des eaux usées initié par la Coopération technique allemande. D’après lui, ce programme a  pour objectif de contribuer au développement durable des centres semi-urbains. Cela, à travers une gestion professionnelle  des déchets solides, des eaux usées et excrétas. A l’en croire,  il tâche également  à améliorer les possibilités d’emplois formalisés dans le secteur de l’assainissement écologique et de l’économie circulaire. Ce programme est financé par le ministère fédéral  allemand  pour la coopération économique  et du développement  à hauteur de 5 000 000 d’euros.  Il intervient dans les régions de Kita, Koulikoro et Dioïla pour une durée de deux (2) ans renouvelables. Il envisage d’étendre ses activités aux régions de Bougouni, Ségou et Sikasso. Ce programme cible, entre autres, les personnes très pauvres travaillant actuellement dans le secteur des  déchets solides.

Selon Michael Wolf, directeur  du programme Mali Sanya,  il s’inscrit dans la continuité du  PEPA 2. Et d’indiquer qu’il vise à consolider les acquis qui constituent un réel progrès pour le secteur.   « Les déchets sont une matière première qu’il faut transformer pour en faire d’autres et à travers cela, créer de l’emploi », a-t-il souligné.

Pour ce faire, le directeur a articulé le Programme Mali Sanya  autour de quatre (4) champs d’intervention : le renforcement de l’efficacité institutionnelle ;  l’amélioration de la chaine de valeur ; le développement des affaires dans le secteur eau et assainissement  et enfin  le renforcement de la formation professionnelle.  Par ailleurs, les initiateurs comptent sur l’engagement et l’appui des partenaires pour  la mise en œuvre de ce programme.

Pour sa part, Modibo Koné, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement  et  du Développement durable, a indiqué que le programme Mali Sanya  illustre l’intérêt particulier qu’accorde la Coopération allemande au sous-secteur de l’assainissement.  « Au regard des réalisations importantes du PEPA  dont j’ai eu  le plaisir de visiter  le 18 novembre  2021 à Dioïla et à Mountougoula, j’ai bon espoir que Mali Sanya  est bien parti pour atteindre d’autres résultats importants et indispensables pour le développement  du secteur de l’eau potable  et de l’assainissement », souligné le ministre.

La mise en œuvre de ce programme nécessite l’engagement  de certains départements ministériels, les services techniques de l’Etat, les collectivités territoriales, la société civile et le secteur privé.

Jiadata MAIGA

Communiqué de presse du PAM, annonçant le premier versement d’une assurance contre les risques climatiques au Mali

25 février 2022 – LE PREMIER VERSEMENT D’UNE ASSURANCE CONTRE LES RISQUES CLIMATIQUES AU MALI AIDE LE PAM À FOURNIR UNE RÉPONSE RAPIDE AUX FAMILLES TOUCHÉES PAR LE CLIMAT

BAMAKO – Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies se félicite du versement d’une assurance contre les risques climatiques d’un montant de 7,1 millions de dollars US par l’African Risk Capacity, ARC-Replica, pour aider 204 000 personnes dans les régions du Mali touchées par la sécheresse, notamment Bandiagara, Gao, Kayes et Ségou.

Avec une population qui fait déjà face aux effets des conflits persistants, de l’instabilité politique et des impacts socio-économiques du COVID-19, ce tout premier paiement d’assurance contre les risques climatiques au Mali aidera le PAM à fournir un soutien d’urgence et de renforcement de la résilience en temps voulu aux personnes les plus vulnérables aux extrêmes climatiques de mars à mai 2022.

« L’impact des mauvaises pluies est clairement visible dans les communautés touchées et pourrait s’avérer dévastateur pour de nombreuses familles. La production céréalière a diminué, et les pâturages et l’eau pour le bétail se sont amenuisés, obligeant les gens à vendre leur bétail », a déclaré Sally HAYDOCK, directrice et représentante du PAM dans le pays.

« Ce versement intervient à un moment crucial – il aide les familles à s’adapter aux impacts les plus graves du changement climatique et à préserver leurs moyens de subsistance », a-t-elle ajouté.

La réponse du PAM complétera celle du gouvernement du Mali qui recevra également une indemnité d’assurance d’ARC-Replica pour les chocs climatiques. Les plans d’intervention du PAM et du gouvernement ont été préparés conjointement et seront mis en œuvre de manière coordonnée pour obtenir des résultats significatifs.

En 2021, le Mali a connu la plus grave pénurie de pluies le plus grave depuis cinq ans, causé par des épisodes de sécheresse et de faibles précipitations, qui ont compromis la production agricole du pays, mettant 1,9 million de personnes à travers le pays en danger d’insécurité alimentaire grave – principalement dans les régions de Kayes, Gao, Mopti, Ségou et Tombouctou.

« ARC Replica est un bon programme qui complète et soutient les efforts du gouvernement malien dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition. La stratégie du gouvernement est de fournir des demi-rations aux populations en situation de crise alimentaire pour contribuer à la solidarité nationale. Notre intérêt commun est de toujours travailler ensemble pour soulager les populations affectées par la sécheresse et renforcer leur résilience aux chocs climatiques, avec des solutions innovantes comme celles proposées par la mutuelle ARC », a affirmé Mme DICKO Bassa Diane, Ministre Commissaire adjoint du Conseil de sécurité alimentaire.

Grâce à ce paiement d’assurance climatique, le PAM fournira une assistance alimentaire précoce par le biais de transferts monétaires à 161 000 femmes, hommes et enfants affectés par les chocs climatiques. Plus de 20 000 enfants âgés de 6 à 23 mois, ainsi que des femmes enceintes et des mères allaitantes, recevront un soutien et des services nutritionnels. Pour renforcer la résilience des communautés face aux chocs climatiques, 23 000 personnes bénéficieront de programmes de construction d’actifs communautaires tels que des puits pastoraux, des châteaux d’eau et des étangs à poissons qui contribueront à diversifier leur production et leurs moyens de subsistance et à réduire l’impact des déficits pluviométriques futurs.

Ayant pour vocation d’aider les gouvernements à améliorer leurs capacités de planification, de préparation et de réponse aux catastrophes naturelles causées par des événements météorologiques extrêmes, ARC-Replica est une approche innovante de la gestion des risques climatiques qui permet aux pays – comme le Mali – d’étendre leur couverture d’assurance climatique à des personnes plus vulnérables dans leur pays.

En tant que partenaire technique d’ARC-Replica, le PAM utilise les fonds d’assurance de l’ARC pour améliorer sa réponse d’urgence et de renforcement de la résilience, car il offre plus de flexibilité pour une réponse d’urgence précoce que les systèmes de financement humanitaire ordinaires. En collaboration avec l’ARC, le PAM continuera de renforcer les capacités techniques et opérationnelles du gouvernement du Mali dans la gestion et la prévention de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition causées par les chocs climatiques.

Au Mali, le PAM a souscrit à la police d’assurance climatique depuis 2017 pour financer une réponse précoce en cas de sécheresse. En 2021, la prime d’assurance du PAM a été financée par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et le gouvernement allemand.

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Le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde. Il sauve des vies dans les situations d’urgence, construit la prospérité et soutient un avenir durable pour les personnes qui se remettent d’un conflit, de catastrophes et de l’impact du changement climatique.

 

Pour plus d’information, veuillez contacter :
Myrline Sanogo-Mathieu, PAM/Bamako, Tel : +223 84 31 08 30, Myrline.sanogomathieu@wfp.org Djaounsede Madjiangar, WFP/Dakar, Tel. +221 77 639 42 71,djaounsede.madjiangar@wfp.org

PROGRAMME JL/SRAJ-JIGIYA : Sensibiliser 1 000 000 personnes à l’horizon 2024

Dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme jeunes leaders santé de la reproduction des adolescents et des jeunes au Mali (Jl/Sraj-Jigiya), plusieurs ONG ont procédé à la signature d’un  protocole de partenariat avec le Conseil et appui pour l’éducation (Caeb). La cérémonie officielle de signature des protocoles a eu lieu ce  jeudi 17 février dans un hôtel huppé de la place. 

Ayant pour objectif principal de contribuer à l’amélioration des indicateurs de santé en général et ceux de la santé et reproduction des adolescents et des jeunes particuliers, ce programme est une initiative  de l’alliance  Caeb et Building flourishing communities (Cordaid). Il a été financé par le Royaume du Pays-Bas.

Selon le Secrétaire général du Conseil et appui pour l’éducation (Caen), Gaoussou Traoré, ce programme permettra de mettre l’accent sur la transmission de bonnes informations et une plus grande liberté de choix concernant la santé reproductive et sexuelle. En outre, il vise aussi à sensibiliser au moins 1 000 000 jeunes et adolescents en matière de santé de la reproduction d’ici à 2024 dans les zones d’intervention. Au terme des travaux, les responsables espèrent informer un million de jeunes sur les comportements en ce qui concerne le VIH/sida, la grossesse et le mariage précoce ; afin qu’au moins 200 000 filles utilisent les méthodes modernes de contraception et pousser 300 communautés à abandonner les mutilations génitales féminines (Mgf) et le mariage précoce.

Pour le Secrétaire général, la première phase du programme Jigiya a concerné les régions de Mopti et Ségou dans presque 7 cercles de ces deux régions pour une durée de deux ans. La phase pilote a engendré des bons résultats, entre autres, dans la mobilisation de 14953 jeunes sur des thématiques, au nombre desquels 1897 ont été sélectionnés comme leaders pour sensibiliser leurs pairs sur les thématiques de la santé et la reproduction. Plus de 600 000 autres jeunes informés et plus  de 53 millions CFA mobilisés.

Selon lui, cette deuxième phase élargie avec plusieurs autres ONG et partenaires est amorcée pour trois (3) ans, pour un coût total d’un milliard. Et en plus des deux régions, elle étend ses interventions dans les régions de Koulikoro, Kayes, soit dans 18 cercles et 4 régions.

Ainsi, le Programme jeunes leaders santé de la reproduction des adolescents et des jeunes au Mali ambitionne d’informer le maximum de jeunes sur les enjeux de la santé et de la reproduction, afin d’amener les jeunes à être responsables en matière de sexualité pour être les acteurs du changement dans la communauté.

Jiadata MAIGA