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«PIROGUE DU ZÉMÉ» : Un rêve de Don Sen Folo Lab qui se réalise pour la promotion de la culture malienne

Annoncée lors de la conférence de presse du jeudi 31 mars 2022 à Bancoumana (commune rurale du Mandé), la pirogue démontable du «Zémé» est aujourd’hui prête à sillonner tout le Mali à travers ces eaux fluviales. Elle a été présentée le vendredi 2 septembre 2022 à Badalabougou sur les berges Djoliba (fleuve Niger) au niveau du Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ. Initiée par Don Sen Folo Lab, elle a été réalisée par une fédération de plusieurs associations artistiques nommée «Founou Founou» (tourbillon) et financée par l’Union européenne (UE).

Faire le tour du Mali tout en faisant de la sensibilisation à travers des spectacles gratuits sur le fleuve Niger ! Telle est l’ambition de l’association «Don Sen Folo Lab» en réalisant la pirogue démontable du «Zémé» officiellement présentée vendredi dernier (2 septembre 2022) aux partenaires et aux acteurs culturels.

Au programme de cette pirogue appelée à sillonner le Mali, plusieurs spectacles de sensibilisation sur le rôle et l’importance de la femme et des jeunes dans notre société, le réchauffement climatique, la biodiversité du fleuve Niger et la migration forcée des populations rurales et des populations des zones fragiles ou de conflits.

La Pirogue du «Zémé» est un rêve qui se réalise aujourd’hui. Sa conception et sa fabrication ont nécessité 5 mois de travail impliquant 10 jeunes artisans (ferronnerie, menuiserie…) venant de différentes régions du Mali. Le maître d’œuvre, le designer Cheick Diallo, a imaginé avec l’équipe de l’association «Don Sen Folo» cette pirogue démontable de 6/21 mètres (capacité à supporter le poids de 70 personnes) conçue pour être un lieu de résidence et de spectacle flottant.

La pirogue a été entièrement fabriquée, puis démontée pour être transportée au bord du fleuve Niger, distant de 7 km. Elle y a été entièrement remontée sous les yeux émerveillés des riverains du fleuve. Des pêcheurs, pour la plupart, qui n’imaginaient pas qu’une pirogue puisse être «démontable». Des rives de Bancoumana, cette «Pirogue du Zémé» a navigué jusqu’à Bamako pour y être présentée lors de la cérémonie officielle de mise à l’eau le 2 septembre 2022.

Une cérémonie qui a enregistré la présence des partenaires et aussi des bailleurs qui ont permis la réalisation de ce projet. Il s’agit du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, les mairies, la Direction du Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ et aussi l’Union européenne (UE), principal bailleur de ce projet.

L’ambassadeur de l’UE au Mali, M. Bart Ouvry, n’a pas manqué de saluer l’initiative et toute la créativité dont ont fait preuve les artistes et artisans pour la créativité de la pirogue, mais aussi pour la promotion de la culture malienne. Après l’inauguration à Bamako, la pirogue va mettre le cap vers les autres régions, notamment Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. Une tournée qui va durer quatre ans.

A  l’origine, «Zémé» est un nom donné au vieux surveillant des jeunes circoncis qui a pour mission de les initier à la tradition afin qu’il puisse devenir des vrais «Kamalen-koro», de adultes accomplis. Quant à l’initiateur de ce projet, Lassina Koné (fondateur et directeur artistique de Don Sen Folo Lab), il lui associe le nom Zémé parce que les artistes sont des Zémé du présent qui font imaginer le futur à la société, Une création d’imaginaire et d’espoir pour la société.

Sory Diakité

US ET COUTUME : la falaise de Bandiagara

La falaise de Bandiagara est une longue chaine de gès située au Mali dans la région de Mopti, s’étirant du sud au nord-est sur une distance de 200 km, autour de la quelle s’étend le pays Dogon. C’est l’un des sites les plus imposants d’Afrique de l’Ouest, que ce soit par caractéristique archéoliques, ethnologiques ou géoliques. Une toute petite partie de l’extremité sud-ouest des falaises se trouve au Burkina Faso.

Cette falaise est la limite orientale d’un plateau gréseux situé au sud-est du fleuve Niger. La falaise domine la plaine sableuse du Seno-Gondo. Le massif de grès est prolongé par des reliefs isolés, le massif de la Gandamia, les petits sommets isolés de Boni puis finalement le Mont Hombori, le plus haut sommet du Mali avec 1155 mètres d’altitude. La falaise est constituée d’un escarpement presque vertical qui surplombe une zone d’éboulis gréseux dont la pente avoisine 25°, puis d’une vallée de piémont d’une largeur variant de quelques kilomètres. L’escarpement a une hauteur variable, qui augmente du sud vers le nord. Elle passe d’une centaine de mètres au sud de la latitude 14° Nord, à 200 m près de Douentza (au nord-est du massif), voire plus de 300 m entre Douentza et Konna au Nord. Les grès qui constituent la falaise datent du Précambrien. Ils se sont formés dans un bassin sédimentaire qui à cette époque couvrait une bonne partie du Sahara occidental. Ces grès, d’origine fluvio-littorale, sot constitués à la base de couches de grès quartzitiques massifs surplombéess de couches plus hétérogènes, de type conglomérat.

La falaise de Bandiagara se situe dans le sahel africain (zone climatique tropical), où la saison sèche est très marquée et où les pluies sont assez rare ( environ 400 à 500 mm/an). La présence ici d’un relief permet, grâce à l’existence de pluies orographiques, une pluviométrie plus élevée que dans les plaines. Elle varie en effet de 500 mm au nord à 700 mm au sud et presente moins d’irrégularité d’une année sur l’autre. Ceci permet la présence d’une végétation de type soudanien dans cette région sahélienne.

Dans la paroi d’un couleur rocheux nommé toloy et situé non loin de Sangha, une grotte a livré les premières traces d’occupation humaine : des greniers faits de boudins de glaise superposées, de la poterie et des restes et végétaux, remontant aux IIIe et IIe siècles avant J.C. cette phase culturelle est nommée toly. Treize siècles plus tard, ces greniers furnt réutilités par les Tellem. Dans les flancs de la falaise vivaint en Troglodytes les tellem, une ethnie de chaseurs-cueilleurs qui quitta la falise à la suite de l’arrivée des Dogons et aux modificatiobns environnementales apportées par leur mode de vie d’agriculteurs. Des dizaines de villages sont situés le long de la falaise comme Sangha ou Kani Bonzon où arrivèrent les Dogons au XIVe siècle. Les Dogons préservèrent les constructions Tellem, et développement leurs villages en contrebas des sites tellems. Depuis 1989, la falaise de Bandiagara est inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Fortement imprégnée par la culture des Dogons, la falaise et ses peuples ont fait l’objet d’un film ethnologique de Jean Rouch intitulé Cimetière dans la falaise en 1951, tourné en différents sites de la falaise. Une partie du film de Souleymane Cissé, Yelen en 1987 à également pour décor la falaise. Et ces derniers années le tourisme sur la falaise s’est enormement développé en raison de l’attrait occidental croissant pour la culture et l’imaginaire dogons, notamment offerts au grand public par les films de Jean Rouche. Les hameaux le long de la falaise sont très apprécies lors des randonnées des touristes, entres autres : Kani-Kembolé, Enndé, Dourou, Nombori,Tirelo, Yayé, Banani, Tiogou, les trois Youga, Atô et Bongo.

Oumou SISSOKO

Crédit photo © Boub’s SiDiBÉ, PhotoJournaliste.
+d’info sur http://www.boubs.xyz

IMPORTANT: Veuillez ne pas utiliser productions photographiques de Boub’s Sidibé, sans sa permission explicite.

US ET COUTUME : le Tombeau des Askia

Le site Tombeau des Askia est situé dans la ville de Gao. Le bien comprend les éléments suivants : la tour pyramidale, les deux mosquées à toit plat, les nécropoles et la place de la pierre blanche. La spectaculaire structure pyramidale a été édifiée par Askia Mohamed, empereur de l’Empire Songhaï, en 1495. Le Tombeau des Askia a été bâti lorsque Gao devint la capitale de l’Empire et que l’Islam fut adopté comme religion officielle.

Le tombeau des Askia est un site archéologique, il a été inscrit en 2004 sur la liste du patrimoine mondial.  Le Tombeau des Askia est un magnifique exemple de la façon dont les traditions locales ont adapté les exigences de l’Islam en créant une forme architecturale unique dans tout le Sahel d’Afrique de l’Ouest. Vestige le plus important et le mieux conservé du puissant et riche Empire Songhoy qui s’épanouit dans l’ouest de l’Afrique aux XVe et XVIe siècles, sa valeur repose également sur sa forme architecturale de tombeau/minaret, ses salles de prières, son cimetière et son espace pour les assemblées qui ont survécu et sont encore en activité. Sur le plan architectural, le Tombeau des Askia est un exemple éminent du style soudano-sahélien qui se caractérise par des formes arrondies résultant du renouvellement régulier de la couche d’enduit érodée à chaque hivernage par les pluies rares mais violentes. La forme pyramidale du tombeau, sa fonction de minaret central ainsi que la longueur et la forme des pièces de bois composant l’échafaudage permanent, apportent au Tombeau des Askia des caractéristiques architecturales uniques.

Il ferait l’objet aussi de nombreux autres monuments des régions de Tombouctou  et de Gao,  normalement protégés et inscrits sur la liste du patrimoine mondial, de destructions par le mouvement autonomiste Azawad qui a pris le contrôle politique, militaire et religieux de presque toute la moitié nord du Mali (toute la zone saharienne et une bonne partie de la zone sahélienne) par une insurrection armée (alliée à d’autres mouvements intégristes issus des divers pays des zones saharienne et sahélienne), où il pratique une interprétation très rigoureuse de la loi coranique, la charia.

Toutefois cette menace sur le patrimoine serait issue surtout de la branche la plus fondamentaliste et la plus dure de l’insurrection, celle de l’Ançar Dine (alliée avec le mouvement terroriste AQMI, armé également par des djihadistes d’origine pakistanaise et afghane, et qui pratique aussi enlèvements, demandes de rançon, et rackets sur l’activité économique locale ainsi que divers trafics illégaux pour se financer), contre laquelle le MNLA   chercherait maintenant à réduire l’influence dans le mouvement séparatiste. Ceci afin de ménager notamment la population la plus jeune et les imams locaux modérés et pour mieux respecter l’héritage et la diversité des cultures et populations arabo-berbères, Touaregs et noires. Mais aussi pour lutter contre le développement de certains trafics (qui, paradoxalement, prolifèrent alors qu’ils sont en complète contradiction avec les principes de l’islam, tels que celui de la cocaïne, tandis que le mouvement interdit et punit sévèrement toute consommation ou vente d’alcool ou de tabac et a détruit tous les anciens lieux de leur consommation).

Selon l’interprétation donnée par l’Ançar Dine, les lieux de cultes ne doivent être consacrés qu’à Dieu et à aucun « saint », et les tombeaux ou sanctuaires ne doivent être érigés en monument au-dessus du sol, les tombes ne doivent avoir aucune décoration et ne doivent pas être des lieux de cultes, les mosquées ne devraient être que des lieux de rassemblement pour la prière, et libérés de toute marque de « superstition » ou même simplement de beauté et d’admiration (telles que des portes sacrées, décorations, sculptures, peintures et bas-reliefs et tous autres symboles qui ne sont pas paroles écrites du Coran).

Même les cimetières civils et mosquées sont ainsi détruites si elles ne respectent pas leur conception fondamentaliste de l’islam, où même toute artistique serait inutile et ne servirait qu’à détourner le regard des croyants vers la seule adoration du seul Dieu unique par la seule expression de la prière et des saints sacrements consacrés par le Coran. Ainsi, qu’à l’observation stricte des préceptes civils institués par la charia même par les non-musulmans (les anciens symboles animistes mais aussi toutes les représentations humaines dans l’architecture traditionnelle musulmane, même sans vocation religieuse, sont également régulièrement détruits ou saccagés, devant une population impuissante et désarmée).

Le site a été inscrit en urgence le 28 juin 2012 sur la liste des sites en péril. Quand un groupe djihadiste avait occupé Gao pendant dix mois, la population de la ville s’était levée pour protéger ce patrimoine, l’un des principaux héritages de la culture songhay dont le peuple régna sur un large empire ouest-africain entre le 15e et les 16ème siècles.

Oumou Sissoko

PROMOTION DU SECTEUR DU TOURISME AU MALI : Mali-Tourisme mobilise 500 millions de nos francs

Pour la relance du secteur du tourisme au Mali, l’Agence de promotion touristique dénommée Mali-Tourisme a organisé une conférence de presse, mardi 26 juillet 2022,  dans la salle de conférence du Mémorial Modibo Keïta de Bamako. Ladite conférence était animée par le secrétaire général du ministère de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Hamane Demba Cissé, et le directeur général de Mali-tourisme, Sidi Keïta.

Dans son allocution, le Segal du ministère de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Hamane Demba Cissé, a souligné que le secteur du tourisme joue un rôle très important dans le cadre de la relance de l’économie malienne et de la refondation du Mali de façon générale. Pour lui, c’est un secteur indissociable de celui de la culture, de l’artisanat de l’hôtellerie, qui connait depuis une décennie une réelle difficulté due à la crise multidimensionnelle que traverse le pays. À l’en croire, cette crise est devenue un véritable handicap pour le secteur touristique au Mali. Et de mentionner que cette rencontre vise à aider davantage les acteurs à prendre des dispositions pour le déroulement de ce déplacement interne, afin que les Maliens puissent bénéficier de ce tourisme domestique dans de bonnes conditions.

Pour sa part, le directeur général de Mali-tourisme, Sidi Keïta, soutiendra que le ministère de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a initié une série d’activités qui vise à développer et promouvoir des offres touristiques adaptées aux besoins de la clientèle nationale. Et de poursuivre que ce voyage intégrateur, considéré comme un moyen d’interpénétration culturelle, constitue un voyage de socialisation destiné aux enfants du Mali. « Il est à la fois pédagogique, culturel à l’intention des enfants, et plus précisément des jeunes élèves des différentes régions du Mali. Le nombre de participants est de 80 enfants par sélection, au niveau  de l’ensemble des académies d’enseignement du Mali, et qui donne comme critère les 3 meilleurs élèves admis au DEF session de juin 2022 », a-t-il déclaré.

Il a, en outre, précisé que les familles de nationalité malienne résidant à Bamako, les familles de nationalité étrangère résidant à Bamako et les vacanciers venant de l’extérieur du Mali sont les cibles de ce programme. Et le DG de déclarer que le coût total de cette campagne nationale de promotion des sites touristiques s’élève à 500 millions de francs CFA. Aux dires de Sidi Keïta,  les objectifs visés sont, entre autres, l’amélioration de la fréquentation des sites et attraits touristiques du Mali ; l’accompagnement des agences de voyage dans la promotion de la commercialisation de circuits de visites sur les sites et attraits touristiques ; l’amélioration d’accès à l’information sur les possibilités de visites et de découvertes des sites touristiques ; rendre accessible la visite des sites aux Maliens ; contribuer à la valorisation, à la promotion et à la protection des sites et monuments des différentes régions du Mali.

Rappelons que le top départ a été donné ce samedi 30 juillet 2022 et la campagne prendra fin le 27 septembre 2022, avec comme circuit (Bamako-Bougouni, Sikasso-Koutiala,  Ségou-Bamako).

Adama TRAORE

HADJ 2022 : Plus de 500 candidats au pèlerinage ont été bloqués à Bamako, arnaque ou gourmandise ? Et le cas de Kouba voyage ?

Contrairement au quota que l’Arabie Saoudite donne au Mali pour le pèlerinage, beaucoup d’agences de voyage ont fait inscrire les clients en dépassant le nombre alloué à chaque agence, selon la distribution du quota que le Mali a droit.  Ce qui a fait que beaucoup de voyage ont été annulés à la dernière minute du pèlerinage de l’année 2022 dont 129 candidats au compte de l’Agence Kouba Voyage.

En effet, le rêve de beaucoup de candidats maliens pour le voyage à la Mecque, lieux saints de l’Islam a été annulé cette année 2022 par gourmandise des agences de voyage, selon certains clients. Des victimes pointant l’Agence Kouba Voyage, estiment qu’ils ont été marginalisés par cette agence malgré le fait qu’ils avaient pris le devant en payant le montant total depuis 2020 ou leurs voyages avaient été annulés pour raison de covid19.  Sur ce nombre 129 de l’agence Kouba, 37 candidats étaient venus de Kadiolo, a confié nos sources.

Tous ces candidats avaient payé plus de deux millionsde francs CFA à l’Agence, témoigne une victime dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux. Toutefois, les candidats s’étaient réunis à la Maison du Hadj pendant deux jours, selon les témoins, espérant s’envoler pour accomplir leur devoir religieux au compte de cette Agence.

Dans un premier temps, selon le témoignage recueilli, les responsables de Kouba voyage rassurait leurs clients en soutenant que l’Agence commençait à recevoir leurs VISA à travers internet de la part de l’Arabie Saoudite ; mais malheureusement que la connexion était lente.

Mais, à leur grande surprise, le directeur de l’Agence, M. Mohamed Traoré lui-même, a informé les candidats le vendredi 1er juillet, aux environs de 00 heure, que le vol avait été annulé pour des raisons indépendantes de la volonté de l’agence. Selon les explications des victimes, le directeur a soutenu que ses partenaires d’Arabie Saoudite l’ont trahi. D’où le blocage du vol à Bamako. Le hic de ce blocage est que ce sont des candidats au pèlerinage 2020 et 2021 puis que le Hadji a été suspendu depuis 2020 à cause des mesures préventives contre le COVID-19.

Mais hélas, sans avoir trouvé une solution à ceux qui étaient déjà sur la liste ; en 2022, l’Agence Touba voyage a inscrit d’autres candidats au pèlerinage en mettant, du coup, les candidats de 2020 et 2021 dans l’oubliette.

Malheureusement, malgré nos nombreuses sollicitations, nous n’avons pas pu avoir la version des faits du Directeur de l’Agence Kouba Voyage sur cette affaire.  Joint par nos soins, le Directeur TRAORE a soutenu qu’il était en réunion.

Dognoume Diarra

CHEMIN DE FER : La fin d’une longue attente

La bonne humeur de la ministre des Transports et des Infrastructures était perceptible lorsqu’elle donnait, mercredi 13 juillet 2022, le top départ du premier essai blanc du train de transport-voyageurs entre Bamako et Kayes. Mais l’enthousiasme des populations riveraines de la voie ferrée était beaucoup plus expressif. Sur les 400 kilomètres qui séparent la capitale et la ville de Kayes, la foule n’a pas manqué à l’appel du train qui roulait à nouveau après des années d’arrêt.

L’évènement a regroupé du monde à la gare ferroviaire de Bamako, le matin du 13 juillet. La locomotive CC-2207, avec ses 7 voitures-voyageurs, a pris le départ à 08h45mn à la gare ferroviaire de Bamako, à destination de Kayes (la Cité des Rails). Pour cette phase d’essai, l’honneur est revenu à Mme Alima Mariko, mécanicienne de son état, de conduire le train d’essai qui fait renaître l’espoir pour les populations de la cité des rails.

Dans une interview accordée à la presse, le ministre Dembélé Madina Sissoko a salué l’accompagnement du Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, qui n’a jamais fait défaut tout au long de ce processus de relance du trafic ferroviaire au plan national. « C’est grâce à l’engagement constant du chef de l’Etat et au dévouement de Monsieur le Premier ministre, chef du Gouvernement, que les techniciens du secteur ferroviaire du Mali ont réparé entièrement deux locomotives et les voitures voyageurs pour assurer la liaison Bamako-Kayes par voie ferrée’ », a-t- elle dit.

La ministre a ajouté que prochainement le Mali va procéder à l’acquisition du complément des équipements mécaniques et outillages pour les travaux de voie, notamment la bourreuse et la mise en place d’un système de télécommunication. Il est prévu aussi l’acquisition des pièces de rechange qui sont indispensables pour entamer l’exploitation commerciale effective du train-voyageurs entre Bamako et Kayes.

Pour rappel, le gouvernement de la République du Mali a signé avec la société russe STM un mémorandum d’entente pour réhabiliter d’autres locomotives se trouvant dans les ateliers centraux de Korofina, en acquérir de nouvelles et réaliser l’étude de migration de la voie métrique vers la voie standard. A cet égard, les experts russes sont attendus à Bamako dans les jours à venir, à en croire les autorités.

Dans le cadre de la relance du trafic ferroviaire, une délégation ministérielle du Mali, conduite à Moscou, est entrée dans la phase active vendredi 20 mai 2022 avec la rencontre de la société russe Trading House STM.  La ministre des Transports et des Infrastructures et son collègue de l’Économie et des Finances ont eu une séance de travail fructueuse aux vues de la qualité et la sincérité des échanges.

La société russe Holding, qui appartient à Sinara–Transport Machines (STM), est un important fabricant et fournisseur de matériels roulants et d’équipements ferroviaires, y compris des locomotives diesel et électriques, des unités multiples électriques, des wagons de fret et des machines de voie pour la construction, la réparation et rénovation et la maintenance de la voie ferrée.

Après des échanges sur les aspects techniques, les deux parties ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux parties pour déclencher le partenariat et entamer les travaux. Cette signature a été faite sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.

Historique

C’est la relance du trafic sur une voie ferrée vieille de plus d’un siècle. Le projet de construction de la ligne de chemin de fer Dakar-Niger est élaboré à la fin du XIXe siècle par le général Gallieni, commandant du Soudan français. L’objectif était de relier le fleuve Niger et le port de Dakar afin de permettre l’acheminement des matières premières vers la métropole. La construction de la ligne sera achevée au début du XXe siècle : le tronçon Kayes-Koulikoro sera inauguré en 1904 et la totalité de la ligne Dakar-Koulikoro, en 1924.

L’économie de l’Afrique occidentale française est en grande partie liée au secteur agricole, au sein duquel la culture de l’arachide joue un rôle croissant à partir des années 1920, puis des années 1930, et profite de la construction de la ligne de chemin de fer, puis un peu plus tard de cours très élevés au cours de la Seconde guerre mondiale.

À l’indépendance du Mali et du Sénégal, après l’éclatement de la Fédération du Mali, l’ancienne Régie des chemins de fer de l’Afrique de l’Ouest est scindée en deux compagnies distinctes, la Régie des chemins de fer du Mali (RCFM) et la Régie sénégalaise. Un accord entre le Sénégal et le Mali en 1962 détermine l’exploitation commune de la ligne par les deux régies.

Une grève a lieu en 1938 et la répression de l’armée fait six morts le 27 septembre 1938. En 1947, une grève des cheminots éclate et va durer plusieurs mois afin d’obtenir les mêmes droits que les cheminots français et une revalorisation de leur salaire. La grève dure du 11 octobre 1947 au 19 mars 1948 et aboutit à une augmentation des salaires de 20% malgré entre autres l’emprisonnement du leader syndical Ibrahima Sarr et le licenciement de grévistes. L’écrivain sénégalais Ousmane Sembène relate cette grève dans son roman Les Bouts de bois de Dieu publié en 1960.

Les difficultés de gestion et le manque d’investissements entraînent une dégradation des infrastructures et du matériel roulant. Les retards sont nombreux. En octobre 2003, le Sénégal et le Mali confient la gestion du réseau à un consortium franco-canadien, Transrail. Le capital de la société Transrail est réparti entre le repreneur canadien (51%), les États sénégalais et malien (20%), les salariés (9%), et des investisseurs privés maliens et sénégalais.

Oumar KONATE

Trafic ferroviaire Bamako – Kayes | Départ réussi du 1er voyage d’essai blanc !

Madame le Ministre des Transports et des Infrastructures a donné ce mercredi 13 juillet 2022 le top départ du premier essai blanc du train de transport-voyageurs entre Bamako et Kayes. L’évènement a regroupé ce matin du beau monde à la Gare ferroviaire de Bamako.

La locomotive CC-2207, avec ses 7 voitures-voyageurs, a pris le départ à 08H45mn à la Gare ferroviaire de Bamako à destination de Kayes (la Cité des Rails).

Pour cette phase d’essai, l’honneur est faite à Mme Alima Mariko, mécanicienne de son état, qui va conduire ce train d’essai qui fait renaitre l’espoir pour les populations de la cité des rails.

Dans une interview accordée à la presse, le Ministre DEMBELE Madina SISSOKO a salué l’accompagnement du Président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, qui n’a jamais fait défaut tout au long de ce processus de relance du trafic ferroviaire au plan national. ‘’C’est grâce à l’engagement constant du Chef de l’Etat et au dévouement de Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, que les techniciens du secteur ferroviaire du Mali ont réparé entièrement deux locomotives et les voitures voyageurs pour assurer la liaison Bamako-Kayes par voie ferrée’’.
La patronne du Département des Transports et des Infrastructures a ajouté que prochainement le Mali va procéder à l’acquisition du complément des équipements mécaniques et outillages pour les travaux de voie, notamment la bourreuse et la mise en place d’un système de télécommunication. Il est prévu aussi l’acquisition des pièces de rechange qui sont indispensables pour entamer l’exploitation commerciale effective du train-voyageurs entre Bamako et Kayes.

Il faut souligner que le Gouvernement de la République du Mali a signé avec la société russe STM un mémorandum d’entente pour réhabiliter d’autres locomotives se trouvant dans les ateliers centraux de Korofina, en acquérir de nouvelles et réaliser l’étude de migration de la voie métrique vers la voie standard.
A cet égard, les experts russes sont attendus à Bamako dans les jours à venir.

Cellule Communication du
Ministère des Transports et des Infrastructures !

Communiqué de presse : Le vol BA081 de la British Airways à destination d’Accra contraint de faire demi-tour, en plein vol, vers Londres en raison de la fermeture de l’espace aérien malien.

C’est en plein vol qu’un avion de la compagnie aérienne British Airways, parti de Londres le vendredi 8 avril et qui devait regagner la ville ghanéenne d’Accra, a été contraint de rebrousser chemin. Il aura fallu attendre ce samedi 9 avril 2022 pour que l’aviation civile ghanéenne apporte des précisions sur l’incident qui a affecté les quelque 200 passagers à bord de l’appareil.

« Le vol de British Airways BA081 n’a pas pu atterrir à Accra le 8 avril 2022 en raison de la restriction de l’espace aérien du Mali. Par conséquent, le vol BA a dû retourner à Londres », lit-on dans un communiqué publié, samedi, par l’aviation civile du Ghana. Les autorités ghanéennes ont par ailleurs indiqué que la compagnie devait opérer, ce même samedi, 2 vols, ajoutant que les vols supplémentaires seront toutefois communiqués aux passagers, précise Maliweb.

Parti de l’aéroport international d’Heathrow à Londres, le vol de la compagnie British Airways avait prévu d’atterrir à Accra vers 19h35. L’appareil, qui n’avait pas suffisamment de kérosène dans ses réservoirs lui permettant de contourner le large territoire malien afin de regagner le Ghana, aurait fait demi-tour au Sud de l’Algérie pour retourner à Londres. En cours de route, l’avion aurait fait une escale de ravitaillement en Espagne.

Colonies de Vacances 2022 : Le pasteur Idrissa Sanou promet une aventure unique !

L’Entité Service Sociaux et Vision Internationale pour l’Education, la Culture et l’Amitié entre les pays (SOVIECAP) a ténu une conférence de presse ce samedi 19 mars 2022 à la Maison des Jeunes de Bamako. L’objectif principal était d’informer l’opinion de la tenue des colonies et camps de vacances 2022 sur l’itinéraire : Bamako-Ouaga- Lome-Cotonou, Bamako- Ouaga-Accra, Bamako-Dakar qui se dérouleront respectivement du 12 juillet au 25 juillet, du 26 juillet au 8 août, et du 14 au 23 août avec des prix abordables par rapport à ceux des excusions précédentes, à fait savoir le pasteur.

Le directeur de SOVIECAP explique que sa société est spécialisée dans le domaine de colonies et camps de vacances des enfants, des adolescents et des jeunes. Selon lui, SOVIECAP est la seule structure reconnue par le Mali et le Burkina Faso qui a cette expertise dans le domaine de Colonie et Camps de Vacances. Idrissa Sanou reconnaît que durant toutes ces années de travail que SOVIECAP a peut-être commis des erreurs professionnelles mais pas de fautes et crimes professionnels.

Le Pasteur a expliqué que les colonies et camps de vacances sont des activités extra-scolaire scientifiques qui permettent aux enfants de d’acquérir d’autres compétences et enrichir leurs cultures générales. Personnellement, il est installé au Mali depuis 1998, il a 33 ans d’expérience dans l’organisation des camps et colonies de vacances notamment 10 ans d’expériences au Mali. Il a souligné « Durant ces dix années nous sommes sortis avec plus 1000 de jeunes et d’adolescents de la République du Mali, en parcourant plus 60.000 km ».

Il pense que la jeunesse malienne est privée de son droit aux loisirs notamment à travers les collectivités éducatives. Il affirme que de 1998 à 2022 la SOVIECAP a organisé plus de 50 colonies et camps vacances et que « les enfants sont plus sécurisés dans les camps que dans la rue ». Tout en rappelant le décret 03 260 portant règlementation des collectivités éducatives en République du Mali mis en place par feu Amadou Toumani Touré, ancien président de la République du Mali.

Kader  Diarra 

Hajj 2022 : L’Arabie Saoudite allège les restrictions dues au COVID

Après deux années de restrictions à cause de la COVID-19, les fidèles musulmans peuvent cette année effectuer massivement le cinquième pilier de l’Islam (HADJ) à la Mecque.Selon l’Agence Régionale Presse PRNEWS, le Royaume d’Arabie Saoudite a allégé les mesures de précaution et de prévention liées à la lutte contre la pandémie. Le 17 mars 2022, le ministre saoudien du Hajj et de la Oumra a animé par visioconférence une conférence de presse afin de vulgariser les conditions allégées pour la tenue de l’édition 2022.

Cette année, c’est un grand nombre de fidèles musulmans qui est attendu pour le grand pèlerinage.

La mesure d’allègement des conditions porte notamment sur sept points dont la teneur a été rendue publique par une source officielle du Ministre de l’Intérieur, rapporte l’Agence. En effet, « les autorités saoudiennes ont décidé de suspendre l’application des mesures de distanciation dans la grande mosquée, la mosquée du Prophète et les autres. Les fidèles devront cependant porter des caches nez.

Egalement, les mesures de distanciation sont suspendues dans tous les lieux fermés et ouverts », souligne APRENEWS. Par ailleurs, précise-t-on, « Il n’est pas exigé le port du cache-nez dans des lieux ouverts, mais plutôt dans des lieux fermés ».

Pour tout accès au Royaume d’Arabie Saoudite, il ne sera pas exigé la soumission d’un résultat négatif pour un test PCR ou pour un test rapide d’antigène. Cependant, « pour venir au Royaume avec des visas de visite de toutes sortes, il est nécessaire d’avoir une assurance couvrant les frais de traitement de l’infection du Covid-19 pendant la période de séjour dans le Royaume ».

L’Arabie Saoudite annule, également, l’application de la quarantaine institutionnelle et de la quarantaine à domicile pour les visiteurs. Autre mesure importante qui permettra le déroulement du Hajj 2022 pour un grand nombre de fidèles, c’est la levée de la suspension de l’arrivée directe dans le Royaume et de celle de la suspension de tous les vols à destination et en provenance du Royaume vers les pays suivants : Afrique du Sud, Namibie, Botswana, Zimbabwe, Lesotho, Royaume d’Eswatini, Mozambique, Malawi, Maurice, Zambie, Madagascar, Angola, Les Seychelles, Les Comores, Nigéria, Éthiopie, et Afghanistan.

« Les préparatifs pour l’accueil vont bon train ».

Pour accueillir les fidèles, le Serviteur des deux Saintes mosquées, le roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, a engagé d’immenses travaux pour un bon déroulement du Hajj 2022 dans d’excellentes conditions, rapporte linfoexpress.com. « Les travaux d’entretien sont effectués par une équipe technique professionnelle spécialisée, qui utilise des méthodes modernes et avancées », a déclaré Dr Saad ben Mohammed al-Muhaimid, secrétaire général adjoint aux affaires de la Grande Mosquée, cité par le confrère ivoirien.

L’APRNEWS ajoute que la mouqabariyah de la Grande Mosquée a été équipée, assainie, parfumée et meublée de 15 000 tapis. Et des opérations sont également en cours pour nettoyer, désinfecter et assainir l’ensemble de la mosquée 10 fois par jour, avec l’aide de plus de 4 000 travailleurs et travailleuses, 80 000 litres de désinfectant et 1 700 litres par jour des meilleurs parfums à travers 100 diffuseurs de parfums.

A l’édition 2022, la priorité sera accordée aux pèlerins de 2020 qui n’ont pu effectuer le voyage en Terre sainte à cause de la Covid-19. Une liste sera ouverte au cas où il y aura des places disponibles pour remplacer.

M.Yattara