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Don de 200 kits alimentaires à la Pouponnière de Bamako par l’ONG Djikiya So avec l’appui du Commissariat à la Sécurité Alimentaire | Repoortage

L’ONG DJIKIYA SO – Espoir pour les Enfants et les Femmes, exerçant sous l’accord-cadre numéro :  001907 du ministère de l’administration territoriale et de la Décentralisation a effectué une donation de 200 kits alimentaires aux enfants du Centre d’Accueil et de Placement Familial (CAPF), dans le cadre du mois de la solidarité, octobre 2022.

LA cérémonie a eu lieu dans l’enceinte du Centre d’Accueil et de la Placement Famillial, en présente de :

  • monsieur Djibril Camara, Représentant le Ministre Commissaire à la Sécurité Alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali empêché,
  • monsieur Youssouf BAGAYOKO, directeur national de la promotion de l’enfant et de la famille
  • madame Mariam Kéïta, présidente de l’ONG Djikiya SO, conduisant une forte délégation de ladite ONG.

Le don a été réceptionné par madame COULIBALY Fanta Mady, Directrice intérimaire de la Pouponnière, Centre d’Accueil et de Placement Familial (CAPF).

Tout au long de ce mois de la solidarité, l’ONG Djikiya So se rendra au chevet de nombreuses institutions et centre d’accueil des défavorisés, à travers le Mali.

Boub’s Sidibé,
photojournaliste

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE : les Etats-Unis vont offrir près de 21 milliards Cfa pour faire face à la crise alimentaire mondiale

Le Mali est parmi plus de 47 pays et organisations régionales qui vont recevoir des USA des fonds pour sauver des vies à travers des interventions d’urgence et pour atténuer une nouvelle augmentation de la pauvreté, de la faim et de la malnutrition en raison de la hausse des prix des aliments, des engrais et du carburant. Ce qu’a indiqué un communiqué de presse publié le 2 août 2022 par l’ambassade des Etats-Unis au Mali.

«La hausse des prix des aliments, des engrais et du carburant au Mali et dans toute l’Afrique subsaharienne nuit aux Maliens et leur rend la vie plus difficile», a ainsi rappelé le communiqué pour justifier le choix de notre pays parmi les bénéficiaires. «Cette hausse des prix aggrave les problèmes de développement et les urgences humanitaires», a-t-on ajouté.

Ainsi, dans le cadre de la contribution de 2,76 milliards de dollars (1 766 milliards de F Cfa) récemment annoncé par le gouvernement américain pour faire face à la crise alimentaire mondiale, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) prévoit de fournir 32 millions de dollars (environ 20,5 milliards de F Cfa) de nouvelles ressources au Mali.

Il est ainsi prévu 15 millions de dollars (9,6 milliards de francs Cfa) au Programme alimentaire mondial (PAM), à l’UNICEF, à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et au Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) pour «répondre aux besoins immédiats des citoyens les plus vulnérables du Mali».

Ce financement humanitaire d’urgence doit contribuer à satisfaire les besoins alimentaires de base des populations touchées par la crise grâce à des transferts monétaires et des bons alimentaires couvrant près de 200 000 Maliens vulnérables, dont 40 000 déplacés internes. Un nouveau financement humanitaire des Américains au système des Nations unies au Mali assurera la détection et le traitement précoces des cas de malnutrition aiguë sévère grâce au dépistage de 100 000 enfants de moins de cinq ans et de 10 000 mères et gardiennes d’enfants, y compris des femmes enceintes.

Les fonds seront également utilisés pour acheter 350 tonnes d’aliments thérapeutiques prêts à l’emploi (ATPE) pour les enfants souffrant de malnutrition, leur donnant les nutriments vitaux dont ils ont besoin pour récupérer. «Ce nouveau financement vient s’ajouter à notre budget de l’année en cours pour l’aide humanitaire au Mali de 75 millions de dollars (48 milliards de F Cfa). Ces fonds renforceront le système d’alerte précoce du gouvernement pour la sécurité alimentaire tout en intensifiant notre soutien existant au système de santé du Mali et aux agents de santé communautaires alors qu’ils détectent et traitent la malnutrition», a précisé le communiqué.

En plus de la nouvelle aide humanitaire, l’USAID fournira 17 millions de dollars (10,9 milliards de FCFA), sous réserve de la disponibilité des fonds, pour aider les Maliens à répondre à leurs propres besoins de développement et à renforcer leur sécurité alimentaire en tant que nation. L’USAID soutient l’agriculture au Mali depuis 1961 et finance l’agriculture via «Feed the Future» depuis 2013. Cette année, les États-Unis avaient déjà prévu 20 millions de dollars (12,8 milliards de FCFA) pour soutenir la production et la commercialisation des produits agricoles…

«Les États-Unis sont le plus grand donateur bilatéral du Mali. Nous travaillons avec divers partenaires pour renforcer les capacités afin que les Maliens puissent assurer leur propre sécurité alimentaire», a rappelé Dennis B. Hankins, l’ambassadeur des États-Unis dans notre pays. «Les agriculteurs, les éleveurs et les consommateurs maliens sont parmi les victimes les moins visibles de la guerre de la Russie contre l’Ukraine. Cette nouvelle aide de 32 millions de dollars des États-Unis aidera les Maliens à faire face aux impacts considérables d’une situation qu’ils n’ont pas créée», a-t-il ajouté.

Les fonds promis porteront l’investissement total des États-Unis pour faire face à la crise mondiale de la sécurité alimentaire à 5,56 milliards de dollars (3 558 milliards de FCFA) depuis le début de la guerre de la Russie contre l’Ukraine le 24 février 2022.

Kader Toé

CRISE ALIMENTAIRE : Un plan d’urgence de 200 000 t de riz mis en place

En prélude à la période de soudure à venir, le gouvernement de transition se veut prévoyant quant à une crise alimentaire. C’est ainsi qu’il a initié un plan d’urgence de ravitaillement du pays à hauteur de 200 000 tonnes de riz. Ce dispositif, piloté par le Commissariat à la sécurité alimentaire, devrait renforcer les stocks de l’Etat dans les magasins de l’Office des produits agricoles du Mali. Selon des sources proches du dossier, le décaissement des fonds destinés à cette opération est déjà effectif. Ainsi, il procédera à l’achat de 120 000 tonnes de riz importé et 80 000 tonnes de riz local.

Ce riz sera distribué aux personnes indigentes sous forme de don alimentaire gratuit. Une autre partie du riz sera mise sur le marché pour tenter de stabiliser le prix en cas d’inflation.

A noter que le Mali, à l’instar des autres pays du reste du monde, fait face à une grave crise économique due à la pandémie de la Covid-19 et la crise russo-ukrainienne. Le Mali, pour sa part, en plus des affres de cette double crise, fait face à une crise politico-économique et sécuritaire qui fragilise tous les segments de son économie.

Dieu veille !

Insécurité alimentaire : 1,8 million de personnes touchées, selon Ocha

Les populations maliennes sont sous pression quant à la sécurité alimentaire. Du moins, une grande partie, soit 1,8 million cette année, selon les analyses de l’organisation humanitaire des Nations unies, Ocha.

La crise multidimensionnelle sévissant au Mali arrive à sa dixième année en 2022, dans un contexte marqué par une transition politique dont la trajectoire est peu lisible avec des débuts de sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Selon la synthèse de Ocha, les principaux moteurs de la crise demeurent les chocs préexistants que sont : l’insécurité, les catastrophes naturelles (sécheresses et les inondations) et  les urgences sanitaires et les épidémies dont la Covid-19. Elle pense que l’utilisation d’engins explosifs improvisés EEI, la destruction d’antennes de communication, de ponts et de routes, l’encerclement des villages et des marchés par les groupes armés non étatiques et les opérations militaires anti-insurrectionnelles entravent l’accès des populations aux services et aux moyens de subsistance et empêchent la mobilité du personnel et des produits humanitaires. De plus, le sous-développement et la pauvreté chronique, les inégalités sociales, l’absence de l’Etat et de ses services sociaux de base dans certaines zones affectées par la crise contribuent à aggraver la vulnérabilité des populations, à détériorer la situation humanitaire, à fragiliser leurs capacités à faire face aux différents chocs et poussent des ménages à recourir à des stratégies de survie négatives dont les enfants et les femmes sont les plus exposés.

L’analyse regrette l’expansion géo-spatiale de la crise qui continue de sévir dans le Nord, notamment à Taoudénit, Tombouctou, Gao, Ménaka et Kidal et le Centre du pays (Mopti et Ségou), avec une propagation grandissante dans les régions ouest et sud du pays (Kayes, Koulikoro, Sikasso). Outre cette distribution territoriale, Ocha a constaté que la zone du Liptako Gourma (ou des “trois frontières” entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger) devient de manière incontestable l’épicentre de cette crise multiforme, confirmant ainsi la transnationalisation de cette urgence humanitaire complexe. Elle informe que dans cette expansion spatiale des chocs se superposent engendrant des groupes de populations prioritaires dans l’analyse et la sévérité des besoins qui se compose comme suit : les personnes déplacées internes (PDI), les retournés, les rapatriés, les réfugiés les migrants ainsi que les populations autochtones des zones affectées.

Comme conséquence des chocs et facteurs associés de cette crise, l’étude rapporte que ce sont 12,9 millions de personnes (contre 11,7M en 2021) qui sont affectées, dont 52% de femmes et 56% d’enfants, parmi lesquelles 7,5 millions (contre 5,9M en 2021) sont considérées comme étant en besoin d’assistance humanitaire, dont 5,3 millions présentent des besoins aigus. Ainsi, 36% de la population totale, soit plus d’une personne sur 3, a besoin d’une assistance humanitaire.

Aussi, les déplacements internes de personnes ont augmenté de 100 000 en 2021, pour atteindre plus de 401 000, soit quatre fois plus d’il y a deux ans. De plus, 156 000 réfugiés maliens résident dans les pays voisins, et le Mali accueille et fournit protection et assistance à 48 000 réfugiés.

Au niveau de la sécurité alimentaire, le constat fait ressortir que 4,8 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, dont 1,16 million de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, près du triple de l’année dernière à la même période. En projection, Ocha annonce que lors de la période de soudure de juin-aout 2022, 1,84 million de personnes seront en situation d’insécurité alimentaire aiguë, dans 12 cercles, nécessitant une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence.

Sur le plan nutritionnel, la prévalence de la malnutrition aiguë globale (MAG) en 2021 est de 10% et celle de la malnutrition aiguë sévère (MAS) de 1,8%. Aussi que sept des 11 régions ont des prévalences de MAG dépassant le seuil d’alerte (10%) ou d’urgence (15%). En tout, 3 394 692 de personnes (16% de la population totale) auront besoin d’une assistance nutritionnelle en termes de prise en charge et de prévention en 2022, soit 2,2 millions de plus que l’année dernière.

Au niveau de la protection, la tendance est à l’aggravation de la crise avec une augmentation drastique des incidents de protection et des violations graves des droits humains. A ce titre, l’étude révèle qu’au 30 septembre 2021, 5 124 cas avaient été comptabilisé contre 4 036 sur toute l’année 2020, soit une hausse de 27%.

Par ailleurs, elle note que les autres secteurs humanitaires présentent aussi des besoins majeurs. Notamment au niveau de l’éducation, où ce sont 1 664 écoles qui sont non fonctionnelles, soit 16% des écoles du Mali. Et que cela affecte 500 000 élèves et 10 000 enseignants. Au niveau de l’Eau, Hygiène et Assainissement (EHA), le taux de non accès aux services d’eau potable est de 23% au niveau national, contre respectivement 65% et 58% pour les régions de Kidal et Ménaka. Au niveau de la santé, du fait de l‘insécurité et de la Covid-19, la prestation des services de santé a diminué de 22% par rapport à 2020, avec une diminution de 31% rien que pour les consultations curatives et une diminution de 24% de la couverture vaccinale. Concernant la fonctionnalité des centres de santé, le rapport présente 21 qui sont non fonctionnels, et 82 partiellement fonctionnels.

Source : Ocha

Communiqué de presse du PAM, annonçant le premier versement d’une assurance contre les risques climatiques au Mali

25 février 2022 – LE PREMIER VERSEMENT D’UNE ASSURANCE CONTRE LES RISQUES CLIMATIQUES AU MALI AIDE LE PAM À FOURNIR UNE RÉPONSE RAPIDE AUX FAMILLES TOUCHÉES PAR LE CLIMAT

BAMAKO – Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies se félicite du versement d’une assurance contre les risques climatiques d’un montant de 7,1 millions de dollars US par l’African Risk Capacity, ARC-Replica, pour aider 204 000 personnes dans les régions du Mali touchées par la sécheresse, notamment Bandiagara, Gao, Kayes et Ségou.

Avec une population qui fait déjà face aux effets des conflits persistants, de l’instabilité politique et des impacts socio-économiques du COVID-19, ce tout premier paiement d’assurance contre les risques climatiques au Mali aidera le PAM à fournir un soutien d’urgence et de renforcement de la résilience en temps voulu aux personnes les plus vulnérables aux extrêmes climatiques de mars à mai 2022.

« L’impact des mauvaises pluies est clairement visible dans les communautés touchées et pourrait s’avérer dévastateur pour de nombreuses familles. La production céréalière a diminué, et les pâturages et l’eau pour le bétail se sont amenuisés, obligeant les gens à vendre leur bétail », a déclaré Sally HAYDOCK, directrice et représentante du PAM dans le pays.

« Ce versement intervient à un moment crucial – il aide les familles à s’adapter aux impacts les plus graves du changement climatique et à préserver leurs moyens de subsistance », a-t-elle ajouté.

La réponse du PAM complétera celle du gouvernement du Mali qui recevra également une indemnité d’assurance d’ARC-Replica pour les chocs climatiques. Les plans d’intervention du PAM et du gouvernement ont été préparés conjointement et seront mis en œuvre de manière coordonnée pour obtenir des résultats significatifs.

En 2021, le Mali a connu la plus grave pénurie de pluies le plus grave depuis cinq ans, causé par des épisodes de sécheresse et de faibles précipitations, qui ont compromis la production agricole du pays, mettant 1,9 million de personnes à travers le pays en danger d’insécurité alimentaire grave – principalement dans les régions de Kayes, Gao, Mopti, Ségou et Tombouctou.

« ARC Replica est un bon programme qui complète et soutient les efforts du gouvernement malien dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition. La stratégie du gouvernement est de fournir des demi-rations aux populations en situation de crise alimentaire pour contribuer à la solidarité nationale. Notre intérêt commun est de toujours travailler ensemble pour soulager les populations affectées par la sécheresse et renforcer leur résilience aux chocs climatiques, avec des solutions innovantes comme celles proposées par la mutuelle ARC », a affirmé Mme DICKO Bassa Diane, Ministre Commissaire adjoint du Conseil de sécurité alimentaire.

Grâce à ce paiement d’assurance climatique, le PAM fournira une assistance alimentaire précoce par le biais de transferts monétaires à 161 000 femmes, hommes et enfants affectés par les chocs climatiques. Plus de 20 000 enfants âgés de 6 à 23 mois, ainsi que des femmes enceintes et des mères allaitantes, recevront un soutien et des services nutritionnels. Pour renforcer la résilience des communautés face aux chocs climatiques, 23 000 personnes bénéficieront de programmes de construction d’actifs communautaires tels que des puits pastoraux, des châteaux d’eau et des étangs à poissons qui contribueront à diversifier leur production et leurs moyens de subsistance et à réduire l’impact des déficits pluviométriques futurs.

Ayant pour vocation d’aider les gouvernements à améliorer leurs capacités de planification, de préparation et de réponse aux catastrophes naturelles causées par des événements météorologiques extrêmes, ARC-Replica est une approche innovante de la gestion des risques climatiques qui permet aux pays – comme le Mali – d’étendre leur couverture d’assurance climatique à des personnes plus vulnérables dans leur pays.

En tant que partenaire technique d’ARC-Replica, le PAM utilise les fonds d’assurance de l’ARC pour améliorer sa réponse d’urgence et de renforcement de la résilience, car il offre plus de flexibilité pour une réponse d’urgence précoce que les systèmes de financement humanitaire ordinaires. En collaboration avec l’ARC, le PAM continuera de renforcer les capacités techniques et opérationnelles du gouvernement du Mali dans la gestion et la prévention de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition causées par les chocs climatiques.

Au Mali, le PAM a souscrit à la police d’assurance climatique depuis 2017 pour financer une réponse précoce en cas de sécheresse. En 2021, la prime d’assurance du PAM a été financée par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et le gouvernement allemand.

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Le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde. Il sauve des vies dans les situations d’urgence, construit la prospérité et soutient un avenir durable pour les personnes qui se remettent d’un conflit, de catastrophes et de l’impact du changement climatique.

 

Pour plus d’information, veuillez contacter :
Myrline Sanogo-Mathieu, PAM/Bamako, Tel : +223 84 31 08 30, Myrline.sanogomathieu@wfp.org Djaounsede Madjiangar, WFP/Dakar, Tel. +221 77 639 42 71,djaounsede.madjiangar@wfp.org

ACTION HUMANITAIRE : Plus de 50 000 déplacés de retour au bercail, selon le ministre Diarra

Dans le cadre de la 26ème édition du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, le gouvernement du Mali a procédé à d’importante donation à des personnes les plus vulnérables sur le plan alimentaire et non alimentaire. Le ministre délégué chargé des Réfugiés auprès du ministre de la Santé et du Développement social, Oumarou Diarra, est revenu sur la montée en puissance des FAMa, tout en annonçant le retour de plusieurs dizaines de milliers de déplacés dans leur localités respectives.

L’activité s’est déroulée le 28 janvier à la Direction nationale du développement social (Dnds).

Le mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion est célébré au Mali depuis plus d’un quart de siècle.  Cette 26ème édition a été lancée officiellement le vendredi 1er octobre 2021 sur toute l’étendue du territoire national et à l’extérieur du pays, dans un contexte social, sécuritaire, économique, sanitaire et politique très contrasté.  C’est sous le thème : « La Solidarité, un moyen de renforcement de la paix, de la cohésion sociale et d’atténuation des effets de la Covid-19 » que les activités de cette année ont été réalisées.

Pendant ce mois, différentes opérations d’appui ont été faites en faveur des personnes les plus vulnérables, dans les domaines alimentaire et non alimentaire, notamment le renforcement des activités d’accès à la santé, à l’eau, au logement, à l’éducation et aux outils de production. La présente journée de donation renforce et prolonge la chaine de solidarité à travers de multiples actions. Cette donation comprend le financement de 48 Activités génératrices de revenus (AGR) au profit des associations et groupements, touchant 480 bénéficiaires directs et 960 bénéficiaires indirects, l’appareillage de 70 personnes en situation de handicap, soit 30 fauteuils roulants, 30 tricycles à moteur et, 10 tricycles à pédalier, l’appui alimentaire à 21 structures ou organismes d’encadrement de personnes défavorisées avec 19,5 tonnes de riz, 15,5 tonnes de mil et 3 tonnes 500 kg de sucre et des bidons d’huile, 700 nattes et 900 moustiquaires. La valeur de ces différentes donations est estimée à 93 millions 175 mille francs CFA.

Le ministre délégué chargé des réfugiés auprès du ministre de la Santé et du Développement social, Oumarou Diarra a saisi cette occasion pour appeler les Maliens à l’union sacrée autour du Mali pour l’atteinte des objectifs fixés par les autorités de Transition. Grâce à la montée en puissance des FAMa (Forces armées du Mali), le ministre affirme que plus de 50 000 personnes ont regagné leurs localités. Et de façon volontaire.

Quant aux bénéficiaires de cette importante donation, ils adressent leurs salutations aux plus hautes autorités du pays pour cette action sociale en leur faveur. C’est dans ce sens que Gakou Aïssata Diop, promotrice du centre « Housnakaso », un centre d’accueil d’enfants, sollicite la bonne volonté des uns et des autres. Elle déclare que son centre accueille une soixantaine d’enfants qui consomment plus de 200 kg de riz par mois.

Abdrahamane Baba Kouyaté