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COMMUNIQUÉ N° 03-MTI-2024 Ministre des Transports et des Infrastructures

Le Ministre des Transports et des Infrastructures informe l’opinion publique nationale et internationale, qu’un accident grave de la circulation routière s’est produit, ce mardi 27 février 2024 aux environs de 17 heures sur le pont traversant le fleuve Bagoé de la route nationale n° 07, précisément de la section Niéna- Koumantou.

Un car de transport voyageurs immatriculé BG9556MD, transportant des maliens et des ressortissants de la sous région, quittait Kéniéba pour le Burkina Faso, s’est renversé du pont. La cause probable est la non maitrise du véhicule par le conducteur.

Le bilan provisoire fait état de trente un (31) tués sur place, dix (10) blessés dont des cas graves. La prise en charge des victimes est en cours.

En cette circonstance douloureuse, le Ministre des Transports et des Infrastructures présente, au nom du Gouvernement, aux familles endeuillées ses condoléances les plus attristées et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Le Ministre en appelle au strict respect du code de la route afin de préserver l’intégrité de la personne humaine et invite les chauffeurs et conducteurs routiers à faire preuve de vigilance et de prudence en adoptant un comportement responsable et citoyen.

Bamako, 27 février 2024.

Après le Mali, le Burkina et le Niger, d’autres pays pourraient envisager de sortir de la CEDEAO

Cette éventualité a été évoquée auprès de Sputnik Afrique par le directeur de publication du journal malien L’Élite, Moussa Naby Diakité.
Sans se décider à citer nommément les pays qui peuvent rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES), celui-ci « pense qu’il y aurait une remise en cause fondamentale de la CEDEAO, de son mode de gouvernance, de sa vision et de l’application de ses objectifs ».
La Sierra Leone, la Guinée Bissau ou le Sénégal pourraient cependant le faire, selon le directeur de publication du journal L’Élite.
Les conditions d’intégration économique et politique des États doivent continuer à être créées en vue de l’intégration, « parce que les États ont été émiettés par la colonisation, on les a déchiquetés, déchirés », a-t-il ajouté.

Le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la communauté vient en conséquence du « détournement de la vision de la CEDEAO par ses dirigeants et de la soumission de la CEDEAO à certains États » dont la France, a poursuivi le journaliste. « C’est la France qui dictait à la CEDEAO sa conduite et ses décisions », a-t-il pointé.

En plus de porter un « coup dur à la CEDEAO », cette sortie remettra en cause l’institution, « qui doit revoir ses fondements mais aussi son fonctionnement et son adaptation aux visions et aux besoins des populations », a-t-il indiqué. À en juger la situation actuelle, « la forte défiance de la politique française en Afrique est une réalité », a constaté Moussa Naby Diakité.

« Aujourd’hui, la France a perdu du terrain dans la perception et l’admiration des Africains qui voient en elle plutôt une force toujours incarnant le néocolonialisme après la colonisation. Les douleurs de la colonisation sont passées, mais la pensée est toujours restée figée », a expliqué le journaliste.

La France traverse le repli au Sahel suite à l’inefficacité de ses efforts  de soutien aux armées des pays luttant contre le terrorisme, a-t-il continué.

« Elle a connu un net recul sur le terrain avec l’échec notoire de sa mission de défense et de soutien aux armées des pays en crise, notamment confrontés au terrorisme. Il s’agit de Barkhane, il s’agit de Serval, qui ont produit des effets non souhaités et qui n’étaient pas ceux qu’attendaient ces pays-là », a-t-il noté.  De plus, les changements de régime survenus dans trois pays de l’AES ont mis en évidence « la connivence entre la France et les dirigeants des groupes terroristes et narcotrafiquants », a signalé Moussa Naby Diakité.

En effet, les territoires du Sahel revêtent « un enjeu géopolitique et géostratégique très important ». En premier lieu, « le Sahel constitue une frontière, une avant-garde entre l’Afrique et l’Occident, à travers le grand désert qui est très riche en pétrole et aussi en mines et autres richesses, notamment le soleil, qui peut être exploité par les grandes puissances étrangères », a rappelé le journaliste.

Parmi les intérêts français dans cette zone, il a cité l’uranium au Niger, le lithium au Burkina et au Mali et des sociétés minières. « La France comprend aujourd’hui que dans sa démarche, elle a besoin de changer de paradigme. Elle a aussi besoin de changer de vision et de considération à l’égard des pays africains », a-t-il tranché.
En revanche, « la Russie s’est montrée une partenaire sûre, une partenaire d’égal à égal qui avait de la confiance et du respect pour ses partenaires, qui n’impose pas sa vision », a avancé Moussa Naby Diakité. Ce dernier a qualifié Moscou de « partenaire concret et fiable » et a tenu à insister qu’ »avec le partenariat développé avec la Russie, le Niger, le Burkina et le Mali sont parvenus à apporter des réponses palpables et des réponses pratiques à leurs problèmes ».

Attaques terroristes au Mali : les FAMA ripostent et neutralisent de nombreux terroristes

Dans la matinée du 28 janvier 2024, plusieurs terroristes ont attaqué simultanément les villages de Fabacoura et de Bouyagui-were, au Mali. Ils ont fait des victimes parmi les populations, pillé leurs biens et emporté plusieurs têtes de bétails.
Alerté, le vecteur aérien a repéré la base des terroristes dans une forêt située au nord du village de Bassaro-Were. Une frappe précise a détruit cette base, neutralisant de nombreux terroristes.

URGENT: Plus de 70 morts dans l’effondrement d’une mine d’or au Mali

Plus de 70 personnes ont été tuées dans l’effondrement, vendredi 19 janvier, d’une galerie sur un site d’orpaillage dans le sud-ouest du Mali, un drame d’une rare ampleur dans une région sahélienne régulièrement sujette aux accidents dans les mines.

« Ça a commencé par un bruit. La terre a commencé à trembler. On était plus de 200 chercheurs d’or sur le terrain. Les recherches sont terminées maintenant. Nous sommes à 73 corps trouvés », a déclaré à l’AFP Oumar Sidibé, un responsable des orpailleurs de Kangaba. Le nombre de victimes a été confirmé par un élu de la commune.

Dans un communiqué publié mardi, le ministère des mines avait évoqué la mort de plusieurs orpailleurs, sans donner de chiffres précis. Le gouvernement y présentait « ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et au peuple malien ».

Il invitait « les communautés vivant près des sites miniers et les orpailleurs à un respect scrupuleux des exigences de sécurité et à travailler dans les seuls périmètres dédiés à l’orpaillage ».

Le Mali, parmi les pays les plus pauvres au monde, est l’un des premiers producteurs d’or en Afrique.

Les sites d’orpaillage sont régulièrement le théâtre d’éboulements meurtriers, l’activité étant dangereuse et les autorités peinant à contrôler l’exploitation artisanale du métal.

En février 2022, l’explosion d’un stock de dynamite sur un site d’or artisanal avait tué au moins 59 personnes dans la région du sud-ouest du Burkina Faso. Des accidents sont également régulièrement signalés en Guinée, au Sénégal, dans des régions frontalières de l’ouest malien.

Avec 72,2 tonnes produites en 2022 (dont 6 tonnes par l’orpaillage artisanal), l’or à lui seul contribuait au Mali à 25% du budget national, 75% des recettes d’exportation et 10% du PIB, avait dit en mars 2023 le ministre des Mines d’alors, Lamine Seydou Traoré.

Comme d’autres gouvernements en Afrique, la junte malienne qui a fait du rétablissement de la souveraineté un de ses mantras après avoir pris le pouvoir par la force en 2020 a exprimé sa volonté de faire profiter le pays de ses richesses.

Il a adopté en août 2023 un nouveau code minier permettant à l’Etat de prendre jusqu’à 30% de participation dans les nouveaux projets. Il devrait rapporter au minimum 500 milliards de francs CFA (762 millions d’euros) au budget annuel de l’Etat, selon le gouvernement.

Le secteur minier malien est dominé par les groupes étrangers, comme les Canadiens Barrick Gold et B2Gold, l’Australien Resolute Mining ou le Britannique Hummingbird Resources, qui opèrent malgré l’expansion jihadiste et l’instabilité politique auxquelles le pays est livré depuis des années.

Mais les mines artisanales continuent également de prospérer et attirent des milliers d’orpailleurs de toute la sous-région en quête de richesses.

CAN 2023 : les AiGLES du Mali volent plus haut que les BAFANA BAFANA d’Afrique du Sud (2-0)

Korhogo, Les Aigles du Mali ont réussi à s’imposer face aux Bafana bafana d’Afrique du Sud, mardi 16 janvier 2024 au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo, lors de la première journée du groupe E, de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023.

Les Sud-africains se sont montrés plus percutants en première mi-temps, en dominant le match sur les plans tactique et technique jusqu’à obtenir un pénalty à la 18ème mn. Ils ont malheureusement laissé échapper une grosse occasion de mener au score, suite à un raté de Percy Pau.

Le Mali était en difficulté durant toute la première période au grand désarroi d’un public quasiment acquis à sa cause, mais n’a pas encaissé de but jusqu’à la mi-temps (0-0).

A la reprise, les hommes d’Éric Chelle, se sont montrés plus déterminés et prouvé leur envie de vaincre. Ils étaient présents à la fois physiquement, que techniquement. Ce qui a fini par payer à la 60ème mn grâce à l’ouverture du score d’Amari Traoré sur un coup de pied arrêté, mal négocié par le portier sud-africain Ronwen Williams.

Sept minutes plus tard, le Mali corse l’addition grâce à Lassina Sinayoko à la 67ème mn. Score final (2-0) en faveur du Mali

Les rencontres du mercredi 17 janvier 2024, Maroc-Tanzanie à 17h GMT et République démocratique du Congo (RDC)-Zambie à 20h GMT.

 

(Agence Ivoirienne de Presse) Krk/haa

Filière avicole: un secteur qui nourrit son homme au Mali

« Le cheptel aviaire est estimé à plus de 57 millions au Mali en 2022 ». Ces chiffres sont fournis par la direction nationale des productions et des industries animales. Depuis quelques années, ce secteur qui est en pleine croissance, offre des opportunités d’affaire à de nombreuses entreprises et particuliers. Conscient de son apport à l’économie nationale, l’État entend soutenir le secteur. « Le marché de la volaille au Mali ».

SOURCE: Studio Tamani

Clôture de la 8ème session de formation pour le Diplôme Universitaire (DU) de RetroVirologie de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB)

Le Diplôme Universitaire (DU) de Retrovirologie de L’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB) est un programme de formation et de renforcement de capacités, dont l’objectif principal est de créer une génération de chercheurs en phase avec les dernières évolutions techniques (à l’échelle mondiale) en diagnostic du VIH et de la Tuberculose pour le bénéfice des populations africaines.

Pour mener à bien ce programme et atteindre les objectifs assignés, de former une nouvelle génération de chercheurs au Mali et dans la sous région ouest africaine (train a new generation of researchers in Mali and the West African sub-region (B-NextGen), l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bqmqko (USTTB) s’est approprié les quatre sujets de recherche prioritaires de l’Institut National Américain de la Santé (National Institue of Heath – NIH) sur le VIH, qui sont :

1. Réduire l’incidence du VIH en améliorant le dépistage et la diagnostique, le suivi des traitements et les tests de résistance aux médicaments contre le VIH ;
2. Diagnostiquer la tuberculose associée au VIH et la tuberculose non associée au VIH les mycobactéries tuberculeuses ;
3. la réduction des disparités en matière de santé grâce à la mise au point de technologies de dépistage au pointe qui peuvent fonctionner dans des milieux communautaires mal desservis;
4. la formation de la main-d’œuvre des pays à revenu faible et moyen (LMICS) pour qu’elle mène des recherches hautement prioritaires sur le VIH/sida.

Les Programmes de formation de B-NGEN

Pour répondre au besoin de renforcement de capacité de recherche en diagnostic du VIH et les maladies mycobactériennes au Mali, l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB) offre à ses stagiaires, des volets de formation à court, (diplôme universitaire), moyen (Master) et long terme (PhD), répondant aux besoins des stagiaires, dans le but de renforcer leurs aptitudes de recherche scientifique innovatrices, interdisciplinaires et collaborative qui intègrent génie biomédical, virologie, microbiologie, mycobactériologie, biologie moléculaire appliquée et immunologie, ainsi que, les principes de validation, de mise en œuvre et de commercialisation.

Le Diplôme Universitaire (D.U.) de Rétrovirologie :

Le Diplôme Universitaire de Rétrovirologie de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB) s’inscrit dans le cadre des formations de à court terme qui s’entend sur cinq semaines : quatre semaines de cours théoriques et une semaine de travaux pratiques dans les laboratoires de virologie et de bactériologie.

Cette formation continue permet aux stagiaires couvrir cinq modules notamment :

Module 1 : VIH : Épidémiologie et Diagnostic du VIH, Traitements ARV et suivi biologique
Module 2 : Résistance aux ARV et Coïnfections Hépatites B, C, D et TB
Module 3 : Charge virale et Résistance
Module 4 : Charge virale, SARS-COV-2 et Méthodologie de la Recherche
Module 5 : Approvisionnement, Management de la qualité, Travaux Pratiques

Cette formation est annuelle.
Contact et information : DURetroVirologie@gmail.com

Sidiki KOUYATE à propos du complot français dénommé CONVENTION DE BOUREM, lors du Meeting de célébration du départ de la MINUSMA du Mali