Le Mali vient de décrocher pour la première fois, au nom de l’Afrique de l’Ouest, une place au sein de la Commission des conditions de la femme des Nations Unies. Cette opportunité a été offerte au Mali à la suite de la participation remarquable d’une délégation malienne conduite par la Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Wadidiè Founè COULIBALY à la 67ème Session du CSW qui s’est tenue à New York du 06 au 17 mars 2023.
La Commission est composée de représentants de 45 Etats membres des Nations Unies élus par le Conseil économique et social sur la base d’une distribution géographique équitable :
• 13 membres d’Afrique, 11 d’Asie, 9 d’Amérique latine et des Caraïbes, 8 d’Europe de l’Ouest et d’autres Etats, et 4 d’Europe de de l’Est.
Ce poste permettra au Mali d’aller défendre chaque année les conditions de la femme malienne en particulier, et celles des femmes de l’Afrique de l’Ouest en général. Il permet en outre de protéger les femmes contre les politiques qui vont à l’encontre de la culture africaine.
Annoncée lors de la conférence de presse du jeudi 31 mars 2022 à Bancoumana (commune rurale du Mandé), la pirogue démontable du «Zémé» est aujourd’hui prête à sillonner tout le Mali à travers ces eaux fluviales. Elle a été présentée le vendredi 2 septembre 2022 à Badalabougou sur les berges Djoliba (fleuve Niger) au niveau du Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ. Initiée par Don Sen Folo Lab, elle a été réalisée par une fédération de plusieurs associations artistiques nommée «Founou Founou» (tourbillon) et financée par l’Union européenne (UE).
Faire le tour du Mali tout en faisant de la sensibilisation à travers des spectacles gratuits sur le fleuve Niger ! Telle est l’ambition de l’association «Don Sen Folo Lab» en réalisant la pirogue démontable du «Zémé» officiellement présentée vendredi dernier (2 septembre 2022) aux partenaires et aux acteurs culturels.
Au programme de cette pirogue appelée à sillonner le Mali, plusieurs spectacles de sensibilisation sur le rôle et l’importance de la femme et des jeunes dans notre société, le réchauffement climatique, la biodiversité du fleuve Niger et la migration forcée des populations rurales et des populations des zones fragiles ou de conflits.
La Pirogue du «Zémé» est un rêve qui se réalise aujourd’hui. Sa conception et sa fabrication ont nécessité 5 mois de travail impliquant 10 jeunes artisans (ferronnerie, menuiserie…) venant de différentes régions du Mali. Le maître d’œuvre, le designer Cheick Diallo, a imaginé avec l’équipe de l’association «Don Sen Folo» cette pirogue démontable de 6/21 mètres (capacité à supporter le poids de 70 personnes) conçue pour être un lieu de résidence et de spectacle flottant.
La pirogue a été entièrement fabriquée, puis démontée pour être transportée au bord du fleuve Niger, distant de 7 km. Elle y a été entièrement remontée sous les yeux émerveillés des riverains du fleuve. Des pêcheurs, pour la plupart, qui n’imaginaient pas qu’une pirogue puisse être «démontable». Des rives de Bancoumana, cette «Pirogue du Zémé» a navigué jusqu’à Bamako pour y être présentée lors de la cérémonie officielle de mise à l’eau le 2 septembre 2022.
Une cérémonie qui a enregistré la présence des partenaires et aussi des bailleurs qui ont permis la réalisation de ce projet. Il s’agit du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, les mairies, la Direction du Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ et aussi l’Union européenne (UE), principal bailleur de ce projet.
L’ambassadeur de l’UE au Mali, M. Bart Ouvry, n’a pas manqué de saluer l’initiative et toute la créativité dont ont fait preuve les artistes et artisans pour la créativité de la pirogue, mais aussi pour la promotion de la culture malienne. Après l’inauguration à Bamako, la pirogue va mettre le cap vers les autres régions, notamment Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. Une tournée qui va durer quatre ans.
A l’origine, «Zémé» est un nom donné au vieux surveillant des jeunes circoncis qui a pour mission de les initier à la tradition afin qu’il puisse devenir des vrais «Kamalen-koro», de adultes accomplis. Quant à l’initiateur de ce projet, Lassina Koné (fondateur et directeur artistique de Don Sen Folo Lab), il lui associe le nom Zémé parce que les artistes sont des Zémé du présent qui font imaginer le futur à la société, Une création d’imaginaire et d’espoir pour la société.
Organisée par Barry style et le CJED (Camp Jeunesse Entreprenante pour le développement), la 1ère édition de « La beauté de Mopti » s’est ténue ce samedi 27 août 2022 à l’hôtel de l’Amitié. L’objectif de cette rencontre était de donner suffisamment de visibilité à la richesse culturelle de Mopti en faisant découvrir la beauté du brassage ethnique par l’opinion publique et les mopticiens eux-mêmes. La rencontre culturelle accompagnée par plusieurs partenaires a fait l’objet d’un défilé de la mode de Mopti, des prestations d’artistes et des remises d’attestations.
Amadou Baba Traoré, le parrain de l’évènement explique que Mopti est une ville cosmopolite, multiforme et multidimensionnelle. Il affirme qu’ils attendent beaucoup de cette soirée notamment le développement de la dimension économique de la Venise malienne qui est frappée de plein fouet depuis des années par la crise sécuritaire, dit Amadou Traoré. Des activités comme la production de livres artistiques, qui étaient auparavant beaucoup achetés par les touristes, fait maintenant partie du passé, selon lui.
« C’était vraiment un gros marché avant la crise sécuritaire, alors on pense que cette rencontre pourra contribuer à mettre plus de visibilité sur les activités culturelles de Mopti. » martèle le parrain. En continuant, il dira : « Notre souhait est de pouvoir créer de nouvelles opportunités pour les acteurs de ce secteur et pour un bel avenir à tous les mopticiens ».
Ils souhaitent pouvoir créer un marché utile pour écouler les produits d’artisanat et artistiques de cette ville qui a beaucoup rayonné à travers les activités du tourisme.
C’est une ville qui regorge beaucoup de potentialités culturelles parce qu’elle est avec toutes les cultures du Mali et notre objectif est de magnifier cette culture-là, selon lui.
La remise de distinction honorifique aux personnes de ressources a été faite par le parrain, la marraine et d’autres personnalités présentes.
Mme Traoré Aïssata Daffe, la marraine de la soirée souligne que tout engagement concernant Mopti est à remercier. Elle s’est dite satisfaite de la déroulée de la rencontre et espère que leur activité va contribuer à la réinstallation des activités culturelles de la Venise malienne.
Pour la relance du secteur du tourisme au Mali, l’Agence de promotion touristique dénommée Mali-Tourisme a organisé une conférence de presse, mardi 26 juillet 2022, dans la salle de conférence du Mémorial Modibo Keïta de Bamako. Ladite conférence était animée par le secrétaire général du ministère de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Hamane Demba Cissé, et le directeur général de Mali-tourisme, Sidi Keïta.
Dans son allocution, le Segal du ministère de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Hamane Demba Cissé, a souligné que le secteur du tourisme joue un rôle très important dans le cadre de la relance de l’économie malienne et de la refondation du Mali de façon générale. Pour lui, c’est un secteur indissociable de celui de la culture, de l’artisanat de l’hôtellerie, qui connait depuis une décennie une réelle difficulté due à la crise multidimensionnelle que traverse le pays. À l’en croire, cette crise est devenue un véritable handicap pour le secteur touristique au Mali. Et de mentionner que cette rencontre vise à aider davantage les acteurs à prendre des dispositions pour le déroulement de ce déplacement interne, afin que les Maliens puissent bénéficier de ce tourisme domestique dans de bonnes conditions.
Pour sa part, le directeur général de Mali-tourisme, Sidi Keïta, soutiendra que le ministère de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a initié une série d’activités qui vise à développer et promouvoir des offres touristiques adaptées aux besoins de la clientèle nationale. Et de poursuivre que ce voyage intégrateur, considéré comme un moyen d’interpénétration culturelle, constitue un voyage de socialisation destiné aux enfants du Mali. « Il est à la fois pédagogique, culturel à l’intention des enfants, et plus précisément des jeunes élèves des différentes régions du Mali. Le nombre de participants est de 80 enfants par sélection, au niveau de l’ensemble des académies d’enseignement du Mali, et qui donne comme critère les 3 meilleurs élèves admis au DEF session de juin 2022 », a-t-il déclaré.
Il a, en outre, précisé que les familles de nationalité malienne résidant à Bamako, les familles de nationalité étrangère résidant à Bamako et les vacanciers venant de l’extérieur du Mali sont les cibles de ce programme. Et le DG de déclarer que le coût total de cette campagne nationale de promotion des sites touristiques s’élève à 500 millions de francs CFA. Aux dires de Sidi Keïta, les objectifs visés sont, entre autres, l’amélioration de la fréquentation des sites et attraits touristiques du Mali ; l’accompagnement des agences de voyage dans la promotion de la commercialisation de circuits de visites sur les sites et attraits touristiques ; l’amélioration d’accès à l’information sur les possibilités de visites et de découvertes des sites touristiques ; rendre accessible la visite des sites aux Maliens ; contribuer à la valorisation, à la promotion et à la protection des sites et monuments des différentes régions du Mali.
Rappelons que le top départ a été donné ce samedi 30 juillet 2022 et la campagne prendra fin le 27 septembre 2022, avec comme circuit (Bamako-Bougouni, Sikasso-Koutiala, Ségou-Bamako).
Placée sous le haut parrainage de M. Soïbou Mariko, la cérémonie de sortie de la 3ème promotion du Centre de formation Muso Jigi de Markala a eu lieu ce samedi 16 juillet 2022.
Telle une récompense de son engagement en faveur de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et des femmes, cettepromotion a porté son choix sur M. Mariko.
Elles sont 55 récipiendaires à recevoir leurs certificats en transformation agro-alimentaire, coupe et couture et en teinture.
Cet événement, riche en couleur, a enregistré la participation des autorités administratives et politiques de Ségou, les légitimités traditionnelles et religieuses de Markala et le représentant du ministre de la Promotion de la Femme.
Pour la circonstance, M. Soïbou Mariko a exprimétoute sa reconnaissance pour l’honneur qui lui a été fait non seulement de parrainer le présent évènement, mais aussi pour le fait que cette promotion porte son nom.
« C’est avec un réel plaisir et une légitime fierté que je prends la parole ce matin ici dans cette ville historique et légendaire de Markala, à l’occasion de la sortie de 3èmepromotion du centre de formation Muso Jigi.
En effet, quand j’ai été saisi par correspondance de la volonté des apprenantes et des responsables de ce centre de baptiser cette promotion au nom de ma modeste personne, je n’ai pas hésité à donner mon accord.
Je le considère comme un privilège, j’en mesure la portée et je vous en remercie très sincèrement.
Ma réponse ne pouvait être autre, car, je suis sensible à tout ce qui concerne les questions de promotion ou d’autonomisation des femmes d’une part, et, d’autre part, parmi mes références dans la vie, il y a feu Professeur Abdou Karim Traoré dit Diop, médecin, homme de lettres, homme de culture qui a tout donné à Markala, j’allais dire au Mali et à l’Afrique », a-t-il déclaré.
Pour M. Mariko, la femme est la mère de l’humanité. Ce qui lui fera dire qu’être au service de la promotion de la femme, c’est être au service de l’humanité. D’où la mobilisation des autorités administratives et politiques aux niveaux national et régional pour cette cérémonie d’une importance capitale. Une occasion pour lui de saluer la présence du chef de cabinet du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, qui a donné un éclat particulier au présent évènement.
S’adressant aux 55 récipiendaires, Soïbou Mariko a été on ne peut plus clair: » Cette journée marque, dit-il, le début de votre entrée dans une nouvelle phase de votre vie et je voudrais vous adresser mes sincères et chaleureuses félicitations.
Je ne doute pas que vous disposez désormais des capacités, des compétences et des qualifications nouvelles pour promouvoir vos activités et, à terme, assurer votre autonomie.
Je vous invite à faire preuve de courage davantage, d’être organisé dans votre travail, de veiller sur la qualité de vos produits et prestations, tout en respectant vos engagements avec les potentiels clients et partenaires.C’est à ce prix que vous serez de bons professionnels dans vos domaines respectifs ».
Pour joindre l’utile à l’agréable, le parrain de la présente promotion annoncera certaines contributions afin de promouvoir le Centre. Il s’agit, entre autres, de la dotation du Centre en matériels informatiques avec connexion à internet, afin de faciliter l’échange avec le reste du monde ; d’assurer la participation du Centre à une foire dans un pays de la sous-région avec au moins trois participants ; de trouver des partenaires pour assurer l’approvisionnement du Centre en matières premières pendant une campagne de production.
M. Mariko a conclu ses propos en formulant des vœux pour le retour de la paix et la stabilité au Mali.
En prélude de la 1ère édition du festival des boissons « Minni Fen » prévue du jeudi 12 au dimanche 15 mai 2022, l’Icone 360° et Impact Media Conseil en partenariat avec le Parc national du Mali ont organisé une conférence de presse le jeudi 5 mai 2022. C’était à la salle de conférence du Parc national de Bamako.
Placé sous le thème : « Célébrons le vivre ensemble », 100 exposants et 30 000 visiteurs sont attendus au Parc national de Bamako pendant 4 jours dans le cadre du festival des boissons « Minni Fen », premier du genre. Au menu du programme ; 2 concerts et une conférence-débat sur le secteur de la brasserie et de l’industrie au Mali sera animée par des professionnels, pour mieux faire comprendre les enjeux. Musique, espace de jeux dédié au Village des enfants et plusieurs concerts d’artistes nationaux avec notamment Dr Keb, Biguini et Palmer, Ovde Mill et Maïmouna Soumbounou prestations prévues pour le vendredi 13 mai. Et Kanté, Bifénix, Black AD, Faïza et Malakey se produiront le samedi 14 mai.
Un espace de divertissement qui met l’accent sur la cohésion sociale et le vivre ensemble, le festival « Minni fen » se veut avant tout un lieu de promotion des boissons, notamment made in Mali. Une occasion inédite pour renforcer la notoriété des acteurs de ce secteur qui auront la chance de faire face à leurs clients ou potentiels clients. Et surtout de booster l’industrie et le commerce des boissons au Mali. « Cet industrie contribue à l’entrepreneuriat des jeunes et à la création d’emploi », lâche la responsable commerciale d’Icône 360⁰, Alimatou Sisi Diassana. Sauvegarder ce secteur semble être la priorité pour les organisateurs de cet événement.
C’est aussi un cadre pour les visiteurs de découvrir de nouveaux produits, se fournir et passer un agréable moment de détente en compagnie de la famille.
« L’organisation est faite en sorte que les adultes et les enfants n’auront pas le même programme et seront mis dans des endroits distincts en toute sécurité », rassure le chef de projet du concept festival des boissons « Minni Fen », Abou Sidibé.
A noter que le prix des tickets des activités qui se tiendront au Parc national de Bamako est de 500 FCFA pour les enfants, et 1 000 FCFA et 2000 FCFA pour les adultes.
À cœur vaillant rien d’impossible, a-t-on l’habitude de dire, Mme Ballo Assitan Soumaoro, Mariée et mère de 3 enfants est une Diplômée qui n’a pas attendu le travail venir vers elle.
Détentrice d’une maîtrise en droit des affaires, après ses études et stages elle a passé par plusieurs chemins à la recherche d’un boulot salarial. A cet effet, elle a eu à tapé la porte de plusieurs entreprises, mais en vain.
Brave et tenace qu’elle est depuis son enfance, la fille d’imprimeur s’est ainsi engagée dans l’entrepreneuriat en commençant par apprendre des métiers qui n’ont rien avoir avec la formation de droit qu’elle fit pendant des années après le Baccalauréat.
A l’issu de l’apprentissage elle commença à fabriquer du savon. Et suite au conseil de son défunt père, l’imprimeur Seydou Soumaoro ainsi que de sa sœur Adja Nana Soumaoro, elle s’est lancée dans les formations des femmes et des jeunes qui n’ont pas eu la chance d’étudier où d’aller plus loin dans les études. Mieux, elle forme également des diplômés d’écoles supérieurs qui ont compris que nul ne doit s’asseoir, espérant sur son diplôme pour obtenir un boulot. Elle leurs forme dans diverses métiers tels que la savonnerie, la Couture, l’agroalimentaire, la pâtisserie, la cuisine, le maquillage et l’attache foulard, le henné traditionnel, le henné tatouage, collier perles, encens traditionnel, teinture décoration événementiel la coiffure etc…
Ce qui faitqu’elle a ouvert un atelier du nom de FIRDAOUS AS. Un atelier paradisiaque pour les femmes car, ça leur ouvre grandement la porte de l’entrepreneuriat tout en leur montrant le chemin de l’autonomisation à l’espace de quelques mois. ‘’J’ai pu le réaliser avec mes propres frais sans aucun prêt, ni à la banque ni aide financier de qui que ce soit. Et, depuis lors je me bats pour l’autonomisation de la femme à travers l’entrepreneuriat féminin basé sur le métier et l’apprentissage. De septembre 2019 à nos jours, j’ai pu former plus de 3000 femmes. Toutes ces femmes sont autonomes aujourd’hui et travaillent pour leur propre compte, d’où la création de 3000 emplois’’, témoigne la promotrice de l’Atelier Firdaous AS.
Sans nul doute, ces genres d’actions de Madame Ballo Assitan Soumaoro devront être soutenues et pérennisées par l’état et les personnes de bonne volonté. C’est vrai que la femme occupe une grande place dans le développement d’une nation, mais ne saurait être possible qu’avec des femmes bien formées et actives.
L’Unité de Gestion du Projet de Promotion de l’Accès au Financement, de l’Entreprenariat et de l’Emploi au Mali (PAFEEM) a organisé du 28 au 29 mars 2022 un atelier de présentation de son mécanisme de Garantie Partielle de Portefeuille (GPP) en vue de son opérationnalisation dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par la coordinatrice du PAFEEM, Mme Touré Fatoumata Coulibaly, en présence du directeur général FGSP SA, Moustapha Adrien Sarr.
Cet atelier de deux jours, qui a concerné les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et les Banques, a permis de présenter la GPP, le processus de sélection des Institutions financières (IF) bénéficiaires, les critères de sélection y compris le chronogramme prévisionnel de l’appel à manifestation d’intérêt en vue de l’opérationnalisation de la GPP. Il a permis également de recueillir les éventuelles observations et propositions des Institutions Financiers pour une meilleure prise en charge des préoccupations soulevées.
Le mécanisme de Garantie partielle de portefeuille (GPP) est un ensemble d’instruments appropriés de partage des risques dans le but d’inciter les banques et les Systèmes financiers décentralisés (SFD) à prêter aux Micros, petites et moyennes entreprises (MPME) afin de favoriser leur accès aux crédits tout en limitant le risque de non-remboursement, à travers trois guichets : le guichet MPME ordinaire, le guichet MPME spécial et le guichet Covid-19.
À ce titre, le PAFEEM dotera le Fonds de Garantie pour le Secteur Privée (FGSP S.A) de 14 millions de dollars US (environ 7,7 milliards de Fcfa) pour soutenir l’émission de garanties partielles de portefeuille de crédits à des Institutions financières participantes (IFP) afin de garantir un prêt ou une ligne de ligne de crédit à 1 000 micros, petites et moyennes entreprises.
Lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, la coordinatrice du PAFEEM a salué le choix du FGSP SA pour gérer le Fonds GPP. Mme Touré Fatoumata Coulibaly a assuré de la disponibilité de l’Unité de gestion du projet à accompagner le FGSP SA dans la mise en œuvre du mécanisme de garantie GPP ; Cela en vue de l’atteinte des objectifs globaux que sont l’amélioration de l’accès au financement des MPME et le renforcement des capacités financières, techniques et opérationnelles du FGSP SA, gage de sa pérennité.
Moustapha Adrien Sarr a précisé que la GPP présente deux avantages essentiels ; à savoir le développement du portefeuille des entreprises en toute sécurité et la réduction des délais de traitement des dossiers.
Le PAFEEM est une initiative du gouvernement du Mali et de la Banque mondiale qui a pour objectif de soutenir les efforts du gouvernement face aux défis de l’inclusion financière, du financement des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et de la création d’activités génératrices de revenus, particulièrement au bénéfice des jeunes et des femmes.
Financé à hauteur de 33, 08 milliards FCFA, le PAFEEM est mis œuvre à travers cinq composantes qui sont :
– La composante 1 : promotion d’une inclusion financière durable et le développement de la Fintech ;
– La composante 2 : partage des risques et renforcement des capacités des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) ;
– La composante 3 : appui aux Activités Génératrices de Revenus, Aide au revenu et à l’emploi ;
– La composante 4 : « Intervention d’urgence et de contingence » ;
– et enfin la composante 5 : soutien à la gestion et à la mise en œuvre du projet.
Dans le but de promouvoir la filière, mouton au Mali et ailleurs, l’Association Malienne pour le Développement de la Race Ovins et Caprines (AMDAROC) a organisé du 5 au 12 mars 2022, la 4ème édition de la FILAM au palais de la culture Amadou Hampaté Bâ.
Le samedi 12 mars 2022, après une semaine pleine d’échanges et de collaboration entre marchands, éleveurs et autres fans de la filière, la 4ème édition de la FILAM a été clôturée par une grande compétition entre les moutons du race Bali-bali horon ‘’BBH’’, sous la présidence de M. Bouya Sylla, le président de l’APCAM.
Au total, 18 moutons étaient sélectionnés pour participer à cette compétition. Le premier prix, était d’une moto et deux sacs d’aliments bétails. Un prix qui a été remporté par le bélier du nom de « Banamba » dont l’éleveur est Soumaïla Djibrilla Maïga.
Pour le Président de l’AMDAROC, cette compétition a pour dessein d’inciter les jeunes éleveurs à s’investir davantage dans la filière ovine et caprine qui peut servir d’apport économique pour le pays et encourager les membres de l’association de croire en ce qu’ils font.
Une initiative fièrement saluée par le Président Sylla de l’APCAM. Il a rassuré les initiateurs de son accompagnement sans faille pour les éditions prochaines.
Le lauréat du prix, M. Maiga a reçu les encouragements et les félicitations de ses aînés et collaborateurs qui étaient présents.
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