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15ans après Prof. Ogobara Doumbo, le Professeur malien Abdoulaye Djimdé de l’Université de Bamako, est lauréat du Prix Christophe Mérieux 2023

Abdoulaye Djimdé est Professeur de Parasitologie et de Mycologie au Centre de Recherche et de Formation sur le Paludisme (MRTC) de l’Université des Sciences, Techniques et des Technologies de Bamako, au Mali. Son programme de recherche utilise des approches moléculaires et génomiques pour lutter contre le paludisme. 

Le groupe de recherche qu’il dirige cherche notamment à comprendre comment les variations dans les génomes du parasite, de l’hôte humain et du moustique vecteur contribuent à renforcer la résistance aux médicaments antipaludiques. Président fondateur du réseau Pathogens genomic Diversity Network Africa (PDNA), qui regroupe des scientifiques de 16 pays d’Afrique sub-Saharienne, il œuvre pour que les connaissances issues de la génétique et de la génomique des pathogènes soient au service de la santé publique : recherche, formation, développement des capacités et de l’engagement des communautés, des décideurs et du public.

Fervent défenseur du développement de la recherche africaine, il joue aussi un rôle déterminant dans la formation de réseaux de recherche, notamment dans le réseau mondial de résistance aux médicaments antipaludiques, dont il fut membre du conseil consultatif scientifique. Il est actuellement coordinateur du Réseau ouest-africain pour les essais cliniques de médicaments antipaludiques (WANECAM), Directeur du consortium Développer l’Excellence en matière de leadership et de formation en génomique pour l’élimination du paludisme et le contrôle de la résistance aux antimicrobiens en Afrique (DELGEME PLUS) et Président de l’Association africaine pour la recherche et le contrôle de la résistance aux antimicrobiens (AAAMR).

Projet récompensé

Le paludisme reste un problème majeur de santé publique en Afrique subsaharienne, où l’on recense plus de 95 % des cas cliniques et plus de 95 % des décès liés au paludisme. Le Mali fait partie des 10 pays africains les plus touchés par le paludisme. Le traitement du paludisme, qu’il soit grave ou noncompliqué, repose sur des médicaments contenant des dérivés de l’artémisinine.

Le développement et la propagation de parasites résistant aux médicaments antipaludiques constituent une menace majeure pour le programme de contrôle, d’élimination et d’éradication du paludisme. La résistance aux dérivés de l’artémisinine, également appelée résistance partielle par l’OMS, et qui prend la forme d’un retard dans la disparition des parasites a été documentée en Asie du Sud-Est depuis 2009. Les efforts déployés au niveau mondial pour endiguer la propagation de cette résistance ont abouti à la quasi-élimination du paludisme à Plasmodium falciparum dans ces régions asiatiques. La résistance à l’artémisinine a récemment été documentée au Rwanda, en Ouganda et dans la corne de l’Afrique. Des cas anecdotiques ont également été signalés en Tanzanie. Contrairement à la propagation géographique traditionnelle observée dans les cas précédents où la résistance à la chloroquine et à la sulfadoxine-pyriméthamine est apparue en Asie du Sud-Est et s’est propagée au reste du monde, les cas récents de résistance à l’artémisinine en Afrique semblent être d’origine locale.

À ce jour, aucune résistance à l’artémisinine n’a été documentée au Mali. Cependant, les données disponibles sont peu nombreuses et ne couvrent que quelques sites dans le pays. Dans le cadre de l’effort global pour évaluer efficacement l’étendue de la résistance à l’artémisinine en Afrique, les travaux de recherche menés par le professeur Abdoulaye Djimdé avec son équipe proposent d’entreprendre une évaluation complète de la résistance à l’artémisinine et aux médicaments partenaires au Mali. L’objectif général de ce travail est d’étudier la présence ou l’émergence de la résistance de P. falciparum à l’artémisinine et aux médicaments partenaires dans toutes les strates de transmission du paludisme au Mali. Pour ce faire, nous utiliserons des approches in vivo sur les patients, in vitro et génomiques. L’étude couvrira toutes les strates de transmission du paludisme au Mali. Les résultats permettront une mise à jour de la distribution des marqueurs moléculaires de la résistance des parasites aux molécules partenaires et la mise en évidence de toute émergence de la résistance aux dérivés de l’artémisinine au Mali.

Gouvernance au Mali :Après la classe politique, celle militaire doit à tout prix réussir

Après le terrible désaveu de la classe politique, il semblerait que les Maliens veulent donner sa chance à celle militaire. Plus de 30 ans d’ère démocratique auront rimé avec écart économique et gabegie galopante. Les tenants actuels du pouvoir, pour l’intérêt supérieur de la nation, doivent réussir là où ses prédécesseurs ont lamentablement échoué. Autrement, ce sera un désaveu de plus, celui de trop, qui marquerait une rupture encore plus profonde entre les gouvernants et les gouvernés.

Ils ont le vent en poupe et, de mémoire de Malien, rarement des dirigeants auront été aussi populaires. Une popularité qui devra se traduire sur le terrain par des mesures fortes au plan politique, mettant le pays sur de bons rails. Pour beaucoup, peu importe s’il s’agit d’un nouveau type de classe dirigeante mêlant le militaire au politique, l’essentiel ce sont les résultats.

Cependant, d’autres craignent qu’il s’agisse de liaisons dangereuses, d’alliances contre natures, qui auront de fâcheuses conséquences sur le bon ordonnancement des institutions de la république. Des conséquences qui menaceraient également l’équilibre entre les différents pouvoirs du pays. Car, en l’état, il serait très laborieux que l’armature institutionnelle du pays puisse revenir à la normale après de tels bouleversements. Il semblerait que peu de Maliens, surtout ceux faisant partie de l’élite, se projettent dans un avenir plus ou moins lointain. Beaucoup se cantonnent à vivre au jour le jour comme si gérer un pays, ce n’est pas prévoir le lendemain.

Si l’on a l’habitude de dire que la rupture entre l’élite politique et la masse populaire est totale, que dira-t-on si jamais celle au pouvoir ne parvenait pas à remplir les attentes ?

Une question d’autant pertinente que jusqu’à l’heure, des questions essentielles ont été occultées notamment celles liés au modèle de système politique qui sied le mieux au Mali. L’élite, plutôt que de se projeter en avant en ligne de mire les garanties de stabilité politico-institutionnelle, tous ne voient que l’élection devant avoir lieu. Si la tenue de celle-ci est impératif pour amorcer le retour du pays dans la normalité, il y a des gages qu’il faut obtenir.

Néanmoins, la classe actuellement au pouvoir est condamnée à réussir. Mais si elle ne y parvenait pas, le désaveu entre la masse populaire et les dirigeants serait total et peut même irréversible.

Et le manque de confiance sera tout simplement entre maliens eux-mêmes. Déjà l’on en voit les prémices. Il est fort à parier qu’elle s’accentue.

Dans une certaine mesure, ce serait un mal pour un bien, l’occasion pour les Maliens de se poser les bonnes questions et surtout d’y apporter des solutions. Et cela permettra aux Maliens de prendre conscience que le problème du Mali n’est pas fondamentalement la classe, militaire ou politique, qui gère le pouvoir mais qu’il s’agit surtout du modèle de gouvernance que l’on veut. Il faudra qu’elle emporte l’acceptation de tous et qu’elle permette l’instauration du cercle vertueux de la transparence dans tous les domaines de gestion étatique.

Ahmed M. Thiam

CYCLISME : Yaya Diallo dit Boh remporte le Grand Prix Moov Africa Malitel 2022

La Fédération malienne de cyclisme (FEMACYLCISME)  a organisé l’édition 2022 du Grand Prix Moov Africa Malitel samedi dernier (27 août 2022) à Bougouni.

Les cyclistes ont rivalisé sur une distance de 127km dans la ville de la Cité du Banimonitié. Au finish, c’est Yaya Diallo dit Boh a remporté cette 8e édition. Il est suivi de Fidel Cissé (2e) et Daouda Djiré (3e).

ADJUDANT-CHEF ALIZETA KABORE KINDA, MINUSMA : lauréate du Prix de la femme policière de l’année des Nations unies

Policière de la paix du Burkina Faso servant présentement dans notre pays sous les couleurs de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), l’Adjudant-chef Alizeta Kaboré Kinda est la lauréate du Prix de la femme policière de l’année des Nations unies. L’annonce a été faite lundi dernier (29 août 2022) par l’ONU à New York (Etats-Unis) et elle doit recevoir son trophée ce mercredi 31 août 2022.

«Le monde a besoin de paix. Là où nous nous trouvons, nous devons aider pour que la paix règne. C’est pour cela que je me suis engagée auprès de l’ONU» ! Telle est la confession faite par l’Adjudant-chef Kaboré Kinda, lauréate du Prix de la femme policière de l’année des Nations unies. Une distinction qu’elle doit recevoir ce mercredi, 31 août 2022, en marge du 3e sommet des chefs de police des Nations unies (UNCOPS) organisé du 31 août au 1er septembre 2022 à l’ONU, à New York.

L’Adjudant-chef Kinda est actuellement le point focal pour les questions de genre au sein de la Minusma. Son travail consiste à soutenir les forces de sécurité maliennes dans la région de Ménaka afin de promouvoir et améliorer la compréhension des questions de genre, de protection de l’enfance, des droits de l’Homme et de la protection des civils.

Grâce à ses efforts, un plus grand nombre de victimes de violences sexuelles et de violences basées sur le genre signalent leur cas aux autorités locales (au moins trois cas rapportés par mois contre aucun avant son arrivée) et reçoivent des soins médicaux. Ses efforts ont également porté sur l’augmentation du nombre de filles dans les écoles et la réduction des mariages précoces.

«Le travail de l’Adjudant-chef Kinda est un brillant exemple de la façon dont la participation des femmes policières dans les opérations de paix a un impact direct sur la durabilité de la paix par l’apport de perspectives différentes et en rendant notre travail plus inclusif», a déclaré le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix. «Par ses actions, elle incarne un service de police plus représentatif, plus efficace et mieux équipé pour servir et protéger les populations», s’est-il réjoui.

«L’Adjudant-chef Kinda a fait preuve de créativité et d’engagement pour répondre aux besoins de sécurité spécifiques des communautés qu’elle sert», a déclaré Luis Carrilho, conseiller de la police des Nations unies. Et d’ajouter, «elle et son équipe contribuent à accroître la confiance entre les autorités locales et les communautés maliennes. Ce qui rend le travail de la police des Nations unies plus efficace et la population plus en sécurité».

«J’espère que cela inspirera les femmes et les jeunes filles du monde entier à poursuivre une carrière dans la police, malgré les stéréotypes souvent associés à cette profession, selon lesquels les hommes sont plus à même de faire respecter les lois et de protéger la population»,  a déclaré l’Adjudant-chef Kinda en apprenant la bonne nouvelle.

Sa carrière a été axée sur la protection et la promotion des droits des femmes et des enfants, notamment entre 2013 et 2015, lorsqu’elle était déjà le point focal pour les questions du genre au sein de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO). Dans son pays d’origine, le Burkina Faso, elle a exercé ses fonctions au sein du ministère de la Sécurité et de la Brigade régionale de protection des femmes et des enfants, une unité de la police nationale. Et cela en tant qu’enquêtrice spécialisée sur les violences et l’exploitation sexuelles.

Le Prix de la femme policière de l’année des Nations unies a été créé en 2011 pour reconnaître les contributions exceptionnelles des femmes policières dans les opérations de paix de l’ONU et pour promouvoir l’autonomisation des femmes.

Naby

Avec la MINUSMA

Une policière de la paix du Burkina Faso servant au Mali reçoit le Prix de la femme policière de l’année des Nations Unies 2022

New York, lundi 29 août 2022 – Les Nations Unies ont annoncé que l’adjudant-chef Alizeta Kabore Kinda du Burkina Faso recevra le 31 août 2022 le Prix de la femme policière de l’année des Nations Unies.

Le prix sera remis lors du troisième Sommet des chefs de police des Nations Unies (UNCOPS), qui se tiendra du 31 août au 1er septembre 2022 au Siège des Nations Unies.

L’adjudant-chef Kinda est actuellement le point focal pour les questions de genre au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Son travail consiste à soutenir les forces de sécurité maliennes dans la région de Ménaka afin de promouvoir et améliorer la compréhension des questions de genre, de protection de l’enfance, des droits de l’homme et de la protection des civils. Grâce à ses efforts, un plus grand nombre de victimes de violences sexuelles et de violences basées sur le genre signalent leur cas aux autorités locales et reçoivent des soins médicaux – au moins trois cas rapportées par mois contre aucun avant son arrivée. Ses efforts ont également porté sur l’augmentation du nombre de filles dans les écoles et la réduction des mariages précoces.

« Le travail de l’adjudant-chef Kinda est un brillant exemple de la façon dont la participation des femmes policières dans les opérations de paix a un impact direct sur la durabilité de la paix par l’apport de perspectives différentes et en rendant notre travail plus inclusif », a déclaré le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix. « Par ses actions, elle incarne un service de police plus représentatif, plus efficace et mieux équipé pour servir et protéger les populations ».

En recevant la nouvelle de sa récompense, l’adjudant-chef Kinda a exprimé « l’espoir que cela inspirera les femmes et les jeunes filles du monde entier à poursuivre une carrière dans la police, malgré les stéréotypes souvent associés à cette profession, selon lesquels les hommes sont plus à même de faire respecter les lois et de protéger la population ».
« L’adjudant-chef Kinda a fait preuve de créativité et d’engagement pour répondre aux besoins de sécurité spécifiques des communautés qu’elle sert », a déclaré Luis Carrilho, Conseiller de la police des Nations Unies ». « Elle et son équipe contribuent à accroître la confiance entre les autorités locales et les communautés maliennes, ce qui rend le travail de la police des Nations unies plus efficace et la population plus en sécurité ».

La carrière de l’adjudant-chef Kinda a été axée sur la protection et la promotion des droits des femmes et des enfants, notamment entre 2013 et 2015, lorsqu’elle était déjà le point focal pour les questions du genre au sein de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Dans son pays d’origine, le Burkina Faso, elle a exercé ses fonctions au sein du ministère de la Sécurité et de la Brigade régionale de protection des femmes et des enfants, une unité de la police nationale, en tant qu’enquêtrice spécialisée sur les violences et l’exploitation sexuelles.

Le Prix de la femme policière de l’année des Nations Unies a été créé en 2011 pour reconnaître les contributions exceptionnelles des femmes policières dans les opérations de paix de l’ONU et pour promouvoir l’autonomisation des femmes.

CONSEIL DES MINISTRES EXTRAORDINAIRE SUR LA VIE CHÈRE : des décisions loin de rassurer les consommateurs sur une éventuelle baisse des prix

La hausse vertigineuse et insupportable des prix pour la majorité des  foyers était au centre d’une session extraordinaire du conseil des ministres dimanche dernier (7 août 2022). A la fin, le gouvernement a annoncé une série de mesures supposées pouvoir soulager les Maliens. Malheureusement, elles suscitent plus de scepticisme que d’assurance à cause des doutes sur leur stricte application.

Cette session extraordinaire du conseil des ministres a planché sur une communication du ministre de l’Industrie et du Commerce relative à «la hausse anormale et injustifiée des prix de certains produits de première nécessité depuis la levée de l’embargo».

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Mahmoud Ould Mohamed, a rappelé le mécanisme de fixation des prix des produits subventionnés ayant impliqué le Conseil national des prix composé des services techniques, de la société civile, des opérateurs économiques, des syndicats et des associations de consommateurs. «Il est apparu que les prix convenus lors de la réunion du Conseil national des prix du 6 avril 2022 ne sont pas respectés», a-t-il déploré.

A titre illustratif, le prix du sucre importé fixé à 600 F Cfa le kilogramme, prix plafond détaillant, est cédé aujourd’hui «anormalement et de manière injustifiée» jusqu’à 800 F Cfa. Et encore faudrait-il en trouver dans les boutiques où il est vendu en très petite quantité avec du thé. Et pourtant, pour atténuer l’impact des différentes crises sur les populations (pandémie du Coronavirus, sanctions de la Cédéao et de l’Uémoa contre notre pays), le gouvernement a accordé 14 milliards de F Cfa de subvention afin de maintenir le prix de 14 produits de grande consommation à un niveau supportable pour les ménages.

Le kilogramme du sucre doit être cédé au prix plafond de 600 F Cfa. Pour faire face à cette hausse vertigineuse et insupportable des prix, le gouvernement a décidé de réaffecter les quantités subventionnées non exécutées au cordon douanier (représentant au moins un mois et demi de consommation) à d’autres opérateurs économiques. «Cette réaffectation, en ce qui concerne le sucre, pourra être accompagnée éventuellement par l’allocation d’une quantité supplémentaire correspondant à environ un mois de consommation», a indiqué le communiqué du conseil des ministres.

Il a été aussi décidé, entre autres, de procéder à la vérification de l’affichage obligatoire des prix des différents produits dans les lieux de commerce ; de contrôler le respect des conventions et règlements en vigueur ; d’inviter la population à dénoncer systématiquement les cas de violation des prix des produits subventionnés en appelant aux numéros mis à sa disposition à cet effet ; de mettre en place très prochainement un numéro vert pour la dénonciation des cas de
violation des prix des produits subventionnés ; de renforcer la fréquence des contrôles ; d’augmenter la taille des brigades de contrôle des prix en y adjoignant des éléments des Forces de Sécurité…

Briser les monopoles en sanctionnant les «gros poissons» qui se nourrissent de cette surenchère

Il a été aussi annoncé l’intensification du contrôle à tous les niveaux de la chaîne de distribution et la mise en place d’un Comité interministériel de suivi de la mise en œuvre des mesures prises dimanche dernier. «Le gouvernement appelle la population à rester sereine et la rassure que toutes les dispositions seront prises pour contenir cette hausse des prix des produits de première nécessité», a conclu le communiqué. Malheureusement, ceux et celles qui subissent de plein fouet les conséquences de la surenchère actuelle sont sceptiques.

«Le gouvernement prend toujours des mesures annoncées en grande pompe. Elles ne sont jamais suivies de l’effet souhaité ou prévisible. En fait, comme toujours, ce sont les petits détaillants qui sont toujours victimes de son système de contrôle alors que le vrai problème se situe au niveau des importateurs», déplore Fatim Cissé, une ménagère interrogée lundi dernier (8 août 2022) dans le marché de Lafiabougou. Un scepticisme partagé par presque tous nos interlocuteurs. «C’est bien d’annoncer les mesures, mais c’est surtout mieux de les appliquer dans toute leur rigueur. Et c’est ce qui manque à nos décideurs politiques», rappelle Abdoulaye Diaby, un jeune enseignant.

«Ces décisions prouvent malheureusement que nos autorités n’ont pas de solution à la vie chère», dit-il avec une grande mélancolie. «Le kilo de sucre est vendu à 800 F Cfa, voire plus, malgré la subvention. A qui la faute ?», interroge Salimata Diallo, jeune cadre croisée lundi dernier dans un marché de la capitale. «Les vrais responsables de cette surenchère, ce sont les grossistes, les importateurs qui encaissent les exonérations du gouvernement et vendent au prix qu’ils souhaitent en créant toujours des situations de rupture. Malheureusement, la DGCC (Direction générale du commerce de la consommation et de la concurrence) ne s’en prend qu’aux boutiquiers dont la marge de bénéfice est presqu’insignifiante», répond-elle quand nous lui avons renvoyé sa question.

«Les grossistes ont augmenté le prix du sac de 50 kg vendu aujourd’hui entre 35 000 et 40 000 F Cfa. A ce prix, nous ne pouvons pas vendre  le kilo à 500 ou 600 comme l’exige le gouvernement. Et on prend le risque de se faire arrêter en vendant plus cher. C’est pourquoi nous refusons de nous approvisionner, sinon il n’y a pas de rupture à ce point», nous a confié un boutiquier de Lafiabougou la semaine dernière.

«Ce que le gouvernement doit combattre, c’est cette situation de monopole dans un contexte de libéralisme. C’est une poignée d’opérateurs économiques, servant souvent d’écrans à de hauts fonctionnaires véreux, qui prennent en otage tout un peuple. Les exonérations leur profitent plus qu’aux populations qu’elles sont sensées soulagées», souligne un entrepreneur.

En tout cas les consommateurs maliens, selon les réactions, ont aujourd’hui l’impression que pendant l’embargo le gouvernement contrôlait les prix. Mais, avec la levée des sanctions,  «chacun applique les prix qui lui apportent plus». Après avoir proposé (le 2 août 2022) aux autorités un document cadre contre la vie chère au Mali, fruit des mois de réflexion, le Front populaire contre la vie chère est déterminé à veiller à l’exécution correcte des mesures annoncées par le gouvernement dimanche dernier. «Unis nous allons relever le défi», souligne Mariam Koné, la présidente du Front. Il est clair que, au lieu de s’agiter dans son coin ou de se défouler sur les réseaux sociaux, une solution idoine serait vite trouvée pour maintenir les prix à un niveau raisonnable si chacun de nous en fait une détermination personnelle de ne plus se laisser tondre la laine sur le dos.

Moussa Bolly

HAUSSE DES PRIX : Le gouvernement propose, les commerçants disposent et les consommateurs sont sacrifiés

Dans une déclaration rendue publique le 30 mars 2022, le Front populaire contre la vie chère à appeler les autorités compétentes à contrecarrer la flambée des prix des denrées de première nécessité afin de soulager la souffrance des Maliens. C’était lors d’un point de presse organisé à la Bourse du travail suite au constat que les «sacrifices» annoncés par le gouvernement n’ont aucun impact sur la hausse vertigineuse des prix.

«Nous appelons les opérateurs économiques et le gouvernement à une synergie d’actions pour alléger la souffrance des Maliens» ! Tel est le cri de cœur lancé en chœur par les responsables du Front populaire contre la vie chère dans une déclaration rendue publique la semaine dernière. Dans ce document, le front a constaté avec beaucoup de regret la flambée des prix des denrées de première nécessité à Bamako et à l’intérieur du pays. Et cela, malgré la subvention par l’Etat de 13 produits alimentaires dont le riz, le sucre, l’huile alimentaire et le lait en poudre.

Malheureusement, a déploré cette organisation, ce sacrifice fiscal du gouvernement n’est pas sentie sur les prix des produits cités. Le Front populaire contre la vie chère s’insurge également contre cette flambée des prix des denrées alimentaires d’autant plus que le Mali dispose de suffisamment de stocks et la fluidité commerciale n’est pas interrompue. «D’ailleurs, par voie de presse, nous avons appris que le Mali ne connaîtra pas de rupture de stock des produits alimentaires en cette période cruciale. Cependant, la baisse des prix des denrées alimentaires pose d’énormes problèmes dans notre pays», a déploré Mme Mariam Koné, journaliste et présidente du front.

affecté par un embargo économique imposé depuis le 9 janvier 2022 par la Cédéao et l’Uémoa,  qui s’ajoute aux crises sécuritaires et sanitaires, le Mali débute ce mois béni de ramadan dans un contexte très particulier avec une hausse du coût de la vie qui se fait forcement sentir dans le panier de la ménagère.

Au regard de tous ces aspects, le Front populaire contre la vie chère recommande à l’Etat d’être vigilent sur les prix des produits alimentaires subventionnés. Aux opérateurs économiques, il demande de respecter les engagements qu’ils ont pris auprès de l’Etat et de la population d’approvisionner le marché et surtout de veiller à la stabilité des prix.

Aux Etats de la Cédéao, le front recommande de respecter le droit des consommateurs en laissant véhiculer en toute liberté les produits de première nécessité et les médicaments dans l’espace afin d’alléger la souffrance des millions de populations des pays de la sous-région qui observent le ramadan musulman et le carême chrétien.

Oumar Alpha

FLAMBÉE DES PRIX À TRAVERS LE MONDE ENTIER : Le Ministre de l’Industrie et du Commerce et le Directeur Général du Commerce et de la Concurrence étaient face à la presse

Dans le cadre de ses traditionnelles rencontres périodiques, qu’il a bien voulu instituer depuis sa désignation à la tête du département de l’industrie et du commerce, le Ministre Mahmoud OULD MOHAMED accompagné de M. Boucadary Doumbia, Directeur Général du Commerce et de la Concurrence, a tenu un point de presse pour informer les hommes de médias de l’évolution de la situation de flambée des prix à travers le monde entier. C’était le vendredi 8 avril 2022 au Ministère de l’industrie et du commerce.

Après avoir remercié la presse pour sa constante disponibilité, le Ministre a informé que cette rencontre se déroule dans un contexte marqué par la flambée des prix à travers le monde entier dont le Mali ne fait pas exception.

Il estime que la vie chère est partout et que le Gouvernement de la République du Mali n’est pas resté insensible à la perte du pouvoir d’achat des populations comme certains le pensent. Loin de toute polémique, il dira que l’objectif de la rencontre est d’édifier les populations sur les causes des augmentations et le phénomène de la hausse des prix ainsi que les réponses apportées par le Gouvernement pour atténuer les effets de la hausse sur nos populations.

« Oui, il y a lieu de reconnaitre que pour certains produits, les prix ont effectivement augmenté. Mais, pour d’autres les prix sont restés stables grâce aux efforts du Gouvernement et de tous les acteurs économiques », a reconnu M. le Ministre.

Cependant, pour mieux analyser l’évolution des prix, il évoque qu’il y a lieu de distinguer 3 catégories de produits dont : les produits majoritairement importés : riz, sucre, lait, blé-farine et l’huile alimentaire ; les produits de contre saison comme les légumes, les fruits et les tubercules alimentaires ; les cultures saisonnières notamment les céréales locales : mil, riz gambiaka, sorgho et maïs.

Il ajoutera que le marché international est caractérisé par une augmentation du cours mondial de la plupart des denrées alimentaires consécutive à la reprise des activités économiques post Covid ayant entrainé une hausse généralisée de la demande par rapport à l’offre. A titre d’exemple : Le prix CIF Dakar, la tonne de riz brisé 100% est passé de 225 000 FCFA à 270 000 FCFA soit une augmentation de 45 000FCFA. Pour le sucre, le prix fournisseur de la tonne est passé de 275 000 FCFA à 370 000 FCFA soit une hausse de 95 000 FCFA.

S’agissant de l’huile de palme importée de la Côte d’Ivoire, le prix fournisseur de la tonne qui s’établissait en 2020 à 784 000 FCFA est revenu en 2022 à 900 000 FCFA, soit un accroissement de 116 000 FCFA. Au même moment, le fret maritime a augmenté de 20% entre 2020 et 2022.

Face à ces augmentations, le Gouvernement n’est pas resté inactif, il a consenti une baisse de 50% de la base taxable sous forme de subvention à l’importation de 300 000 tonnes de riz, 60 000 tonnes de sucre et 30 000 tonnes d’huile alimentaire correspondant à deux (02) mois et demi de consommation nationale.

Ainsi, pour des augmentations du prix fournisseur de l’ordre de 45 000 FCFA la tonne du riz brisure, 95 000 FCFA la tonne du sucre et 116 000 FCFA celle de l’huile de palme, l’Etat a renoncé à percevoir au cordon douanier des droits et taxes évalués respectivement à 32 000 FCFA 49 800 FCFA et 48 720 FCFA.

Aussi, afin de rendre accessible aux populations les produits subventionnés, le Ministre a témoigné que son département a entrepris des consultations avec les principaux importateurs et les membres du conseil national des prix pour la détermination des prix consensuels sur la base de l’analyse des structures des prix des produits subventionnés.

Ces consultations ont abouti à la signature des cahiers de charges déterminant les conditions d’importation et de distribution des produits exonérés. Les prix indicatifs plafonds ont ainsi été réglementés par l’Arrêté n°2022/0865/MIC-SG du 06 avril 2022. Pour s’assurer du respect de ces prix, les brigades économiques de la DGCC appuyées par les forces de sécurité sont déployées quotidiennement sur les marchés pour sanctionner les auteurs d’éventuelles infractions à la réglementation.

Au cours de la semaine passée, il y a eu beaucoup de polémiques autour des prix des légumes et autres produits saisonniers. Selon le Ministre, il n’en valait pas la peine. Il estime que les produits saisonniers sont des cultures de contre saison durant laquelle période, leur disponibilité est abondante.

Présentement, sur les marchés de légumes, les produits maraichers, la pomme de terre et autres tubercules alimentaires sont à des prix abordables au point que des producteurs cèdent à vil prix leur production. S’agissant des céréales, l’augmentation des prix est consécutive à la faiblesse de la production céréalière résultant de l’arrêt précoce de la pluviométrie et de l’insécurité dans les zones de production ayant empêché le déroulement normal des travaux champêtres.

Pour sécuriser la production disponible issue de cette campagne décevante, le Gouvernement a pris la mesure de suspendre les exportations jusqu’à nouvel ordre.

Appuyant les dits du Ministre, le Directeur Général du commerce et de la concurrence, M. Boucadary Doumbia a confirmé que cette mesure du Gouvernement a conforté l’offre de céréales sur le marché national atténuant du coup l’amplitude des augmentations de prix.« D’autres mesures sont en cours pour anticiper les impacts de la campagne agricole décevante sur la sécurité alimentaire des populations rurales notamment. Il s’agit de l’adoption par le Gouvernement d’un plan d’urgence axé autour de l’achat de 200 000 tonnes de riz par le Commissariat à la Sécurité Alimentaire pour lesquelles des ventes d’intervention et des distributions gratuites seront organisées pendant la période de soudure afin de stabiliser les prix à la consommation »,assure-t-il.

Il a informé qu’à l’annonce du mois de Ramadan, la tradition a été respectée, malgré qu’il ait été effectivement constaté des fluctuations de prix de la plupart des denrées alimentaires. « Cette réaction passagère du marché ne présage aucune imperfection, mais plutôt une dynamique des structures de l’offre qui s’adaptent bien à la demande. Des produits autres fois peu consommés tels que gingembre, bissap, citron voient leur demande explosée durant le Ramadan. Ces augmentations n’ont pas que des effets négatifs, elles permettent aussi d’assurer un revenu à des couches sociales, notamment les femmes évoluant dans l’informel et cela participe à la lutte contre la pauvreté » a conclu le Directeur Boucadary DOUMBIA.

Dognoume Diarra

HYDROCARBURES : Hausse du prix de l’essence à la pompe au Mali suite à la guerre en Ukraine

Exacerbée par la crise Ukraine-Russie, la flambée des prix des hydrocarbures sur les marchés internationaux a engendré l’augmentation du prix du carburant pour les consommateurs du monde entier. Au Mali, les prix à la pompe ont augmenté depuis la semaine dernière avec  notamment 762 F CFA le litre d’essence et 760 F CFA celui du gasoil.

Malgré une hausse sensible sur le marché mondial, les prix ont pu être maintenus à un niveau acceptable entre novembre 2020 et février 2022. En effet, l’Etat était parvenu maintenir les prix au même niveau, c’est-à-dire 663 F CFA pour le litre d’essence et 593 FCFA le litre de gasoil.  Ce qui a occasionné une perte de près de  115 milliards de Fcfa pour les caisses l’Etat, à cause notamment de la réduction d’un certain nombre de taxes.

«Ce chiffre correspond au cumul des droits de douanes et de redevances autoroutières auxquels le gouvernement a renoncé pour permettre aux Maliens, notamment les couches défavorisées d’avoir accès aux carburants à un prix raisonnable», a expliqué sur plateau de la télévision nationale (ORTM) le ministre de l’Economie et des Finances, M. Alousséni Sanou. «Il faut saluer ici les opérateurs maliens qui ont accepté que leur marge soit réduite de 33 % sur le super et de 50% sur le gasoil», a précisé le ministre Sanou.

Au finish, a-t-il précisé, le manque à gagner est énorme pour les douanes. Rien qu’au mois de mars, les efforts du gouvernement en termes de réduction des droits de douanes et de redevances autoroutières s’élèvent respectivement à 2,9 milliards de F CFA et 2,2 milliards de F CFA sur les redevances autoroutières. Ce qui fait un total de 5,1 milliards de F CFA sur un mois. Mais, comme l’a reconnu le ministre Sanou, «aucun sacrifice ne sera de trop pour soulager les Maliens».

Toutefois, a-t-il rappelé, «le gouvernement est à pied d’œuvre pour réduire davantage les prix des denrées de première nécessité, notamment le riz, l’huile… pour permettre aux consommateurs de passer le mois de ramadan en toute quiétude». Des échanges sont aussi en cours avec les opérateurs de gaz pour assurer un approvisionnement correct du pays en gaz à un prix raisonnable.

Moussa Bolly

PRIX PLAFOND DES DENRÉES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ : Chasse ouverte aux contrevenants

Vendredi 8 avril 2022, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed, était face aux hommes de médias dans le cadre de sa traditionnelle rencontre d’information sur la situation de son département et les efforts consentis par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la flambée des prix.

Entouré de ses directeurs techniques dont le Dgcc, le ministre a affirmé que cette rencontre se déroule dans un contexte marqué par la flambée des prix à travers le monde entier. La vie chère est partout et le Gouvernement de la République du Mali n’est pas resté insensible à la perte du pouvoir d’achat des populations, bien au contraire.

Il ajoute que l’objectif de cette rencontre n’est pas de polémiquer sur le phénomène de la hausse des prix, mais plutôt d’édifier les populations sur les causes des augmentations et les réponses apportées par le Gouvernement pour atténuer ses effets. « Oui, il y a de lieu de reconnaitre que pour certains produits, les prix ont effectivement augmenté. Mais, pour d’autres les prix sont restés stables grâce aux efforts du Gouvernement et de tous les acteurs économiques », a-t-il souligné.

Aux dires du ministre, pour mieux analyser l’évolution des prix, il y a lieu de distinguer 3 catégories de produits : les produits majoritairement importés : riz, sucre, lait, blé-farine et huile alimentaire ; les produits de contre-saison comme les légumes, les fruits et les tubercules alimentaires ; les cultures saisonnières, notamment les céréales locales : mil, riz gambiaka, sorgho et maïs.

Le ministre dira que le marché international est caractérisé par une augmentation du cours mondial de la plupart des denrées alimentaires, consécutive à la reprise des activités économiques post-Covid, ayant entrainé une hausse généralisée de la demande par rapport à l’offre. Et à titre d’exemple, il indique que le prix CIF Dakar de la tonne de riz brisé 100% est passé de 225 000 FCFA à 270 000 FCFA, soit une augmentation de 45 000 FCFA. Pour le sucre, le prix fournisseur de la tonne est passé de 275 000 FCFA à 370 000 FCFA, soit une hausse de 95 000 FCFA. S’agissant de l’huile de palme importée de la Côte d’Ivoire, le prix fournisseur de la tonne, qui s’établissait en 2020 à 784 000 FCFA, est revenu en 2022 à 900 000 FCFA, soit un accroissement de 116 000 FCFA. Au même moment, le fret maritime a augmenté de 20% entre 2020 et 2022, a ajouté le ministre.

C’est ainsi qu’il dira que face à ces augmentations, le Gouvernement a consenti une baisse de 50% de la base taxable sous forme de subvention à l’importation de 300 000 tonnes de riz, 60 000 tonnes de sucre et 30 000 tonnes d’huile alimentaire correspondant à deux mois et demi de consommation nationale.

Cette subvention n’avait pas pour but de diminuer effectivement les prix à la consommation, selon le conférencier, mais plutôt d’atténuer leur hausse car les droits et taxes exonérés au cordon douanier n’arrivent pas à compenser les augmentations intervenues sur les prix fournisseurs.

Ainsi, pour des augmentations du prix fournisseur de l’ordre de 45 000 FCFA, la tonne du riz brisure, 95 000 FCFA la tonne du sucre, et 116 000 FCFA celle de l’huile de palme, l’Etat a renoncé à percevoir au cordon douanier des droits et taxes évalués respectivement à 32 000 FCFA ; 49 800 FCFA et 48 720 FCFA.

S’agissant des prix indicatifs plafond, ils ont ainsi été réglementés par l’arrêté n°2022/0865/MIC-SG du 06 avril 2022 : le Riz brisure non parfumé : 350 000 FCFA la tonne 375 FCFA le kg ; sucre local : 23 000 FCFA le sac de 50 kg,  500 FCFA le kg, le sucre importé : 27 500 FCFA le sac de 50kg et  600 FCFA le kg ; l’huile locale : 18 000 FCFA le bidon de 20 litres, 1 000 FCFA le litre ; l’huile importée : 22 000 FCFA le bidon de 20 litres,  1 200 FCFA le litre, la Farine de blé : 25 000 FCFA le sac de 50 kg,  270 FCFA la miche de 250 g pain : 135 FCFA la miche de 125g , aliment bétail : 9 000 FCFA le sac de 50 kg, Ciment local : 105 000 FCFA la tonne,  Ciment importé : 115 000 FCFA la tonne. Selon ledit arrêté, le non-respect de ces prix est sanctionné conformément à la réglementation en vigueur du ministère de l’Industrie par la Direction générale du commerce, de la consommation et de la concurrence.

Pour s’assurer du respect de ces prix, les brigades économiques de la Dgcc, appuyées par les forces de sécurité, sont déployées quotidiennement sur les marchés pour sanctionner les auteurs d’éventuelles infractions à la réglementation, a averti le ministre.

A.T