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COMMUNIQUÉ N° 03-MTI-2024 Ministre des Transports et des Infrastructures

Le Ministre des Transports et des Infrastructures informe l’opinion publique nationale et internationale, qu’un accident grave de la circulation routière s’est produit, ce mardi 27 février 2024 aux environs de 17 heures sur le pont traversant le fleuve Bagoé de la route nationale n° 07, précisément de la section Niéna- Koumantou.

Un car de transport voyageurs immatriculé BG9556MD, transportant des maliens et des ressortissants de la sous région, quittait Kéniéba pour le Burkina Faso, s’est renversé du pont. La cause probable est la non maitrise du véhicule par le conducteur.

Le bilan provisoire fait état de trente un (31) tués sur place, dix (10) blessés dont des cas graves. La prise en charge des victimes est en cours.

En cette circonstance douloureuse, le Ministre des Transports et des Infrastructures présente, au nom du Gouvernement, aux familles endeuillées ses condoléances les plus attristées et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Le Ministre en appelle au strict respect du code de la route afin de préserver l’intégrité de la personne humaine et invite les chauffeurs et conducteurs routiers à faire preuve de vigilance et de prudence en adoptant un comportement responsable et citoyen.

Bamako, 27 février 2024.

DIRECTION GENERALE DES TRANSPORTS : De nouvelles missions plus ambitieuses et avantageuses

A la suite d’un long processus, soit plus de 18 ans, la réforme du secteur des transports est devenue une réalité  avec la création de la Direction générale des transports en lieu et place de la Direction  nationale des transports terrestres, maritimes et fluviaux (Dnttmf).

Pour le bonheur des usagers et du ministère en charge des Infrastructures et des Transports, le Conseil des ministres a décidé en sa session ordinaire du 18 mars 2022 d’ériger la Dnttmf en direction générale. Ce changement est intervenu grâce à la perspicacité de l’équipe dirigeante à convaincre les plus hautes autorités de la nécessité à opérer la réforme du secteur des transports.

Sous le magistère du ministre des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina Sissoko, le rapport présenté en Conseil des ministres a été séduisant. Ainsi, elle a justifié les raisons de l’introduction de la réforme. Selon son rapport, le Dnttmf connaît actuellement des dysfonctionnements qui concernent principalement : la concentration au plan national des activités de production et de délivrance des permis de conduire, des certificats d’immatriculation et des autorisations de transports ; la prépondérance de l’activité de production informatique des documents de transports au niveau du service informatique et de documentation sur les autres activités du service et notamment la conservation, la sécurisation et l’archivage des documents, qui constituent pourtant ses activités essentielles ; la non attribution des compétences en matière de formation, de perfectionnement et de renforcement des capacités des agents aux divisions de la Dnttmf ; la non prise en charge dans les attributions des divisions des questions de communication ; la relégation au second rang du transport ferroviaire, du transport fluvial et du transport rural, nonobstant la stratégie nationale du transport rural, la méconnaissance du maillon urbain qui n’est attribué à aucune structure compétente pour assurer le respect de la réglementation de l’accès à la profession et contribuer à la gestion et à la régulation du trafic urbain..

Une situation qui, selon le rapport, ramène la Dnttmf à l’étroit dans son statut actuel. Car, la Direction assume en plus des missions de conception, de coordination et de contrôle assignées aux directions nationales. Alors même que les missions de la Dnttmf sont transversales et vont au-delà des missions ordinaires. Parce qu’elle effectue des prestations directes aux usagers avec entre autres : la facilitation des transports sur les corridors internationaux ; la production de documents de transports ; la perception de redevance pour service rendu.

Selon le document, en plus, la Dnttmf assume d’autres missions notamment le contrôle technique des véhicules, la confection et l’emboutissage des plaques d’immatriculation (actuellement en concession). La Dnttmf procède aussi à l’édiction de mesures d’incitation et de sanction justifiées par l’intérêt général.

Eu égard à tous ces aspects,  le ministre a estimé que la Dnttmf répond aux caractéristiques attribuées aux directions générales à l’article 10 de la Loi 2014-049 du 19 septembre 2014 portant principes fondamentaux de la création, de l’organisation et du contrôle des services publics.

D’où la nécessité de la relecture des textes organiques de la Dnttmf en l’érigeant en Direction générale des transports, précise le rapport.

Une nouvelle structuration mieux adaptée

Pour une structuration et un fonctionnement plus efficace, la réforme prend en compte les sous-secteurs et les maillons du transport qui sont éclipsés par le transport routier et fournissent une meilleure réponse aux exigences d’une gestion efficiente des transports. A cet effet, la nouvelle Direction générale sera structurée en un service en staff et cinq sous-directions, en ligne, à savoir : la sous-direction des études, de planification et de suivi-évaluation ; la sous-direction de l’organisation et de la sécurité des transports ; la sous-direction de la mobilité et de la facilitation ; la sous-direction des documents de transports et de l’informatique ; la sous-direction de la réglementation, des accords et conventions et du contentieux.

Toute chose qui nécessitera, selon le rapport du ministre, le renforcement du personnel qui passera de façon évolutif de 173 agents les deux premières années à 186 agents pour la troisième année, 191 agents pour la quatrième et 195 agents pour la cinquième année.

Les nouvelles missions plus ambitieuses

Selon le rapport du ministre, la réforme vise à améliorer l’efficacité du service dans la réalisation de ses missions de conception, de coordination et de contrôle, d’accroître sa fonctionnalité dans les missions transversales et opérationnelles et l’adapter aux changements institutionnels et juridiques intervenus.

De la mutation institutionnelle, il est  attendu les avantages  suivants: le recentrage des missions de la Direction autour d’une politique globale des transports, en vue d’un développement harmonieux de l’ensemble des modes de transports ; une meilleure articulation entre les différents modes de transports, particulièrement les transports routiers, fluviaux et ferroviaires ; le développement d’un système intégré et complémentaire de transports intérieur, pour la desserte, au moindre coût, dans des conditions de sécurité et de célérité ; une forte contribution à la mise en œuvre de la Politique nationale des transports, des infrastructures de transports et du désenclavement, dont l’axe stratégique N°1 concerne le renforcement de la capacité institutionnelle et humaine de l’administration et des autres acteurs, la modernisation des outils de travail, la poursuite et l’opérationnalisation des réformes institutionnelles.

Adama TRAORE

CHEMIN DE FER : La fin d’une longue attente

La bonne humeur de la ministre des Transports et des Infrastructures était perceptible lorsqu’elle donnait, mercredi 13 juillet 2022, le top départ du premier essai blanc du train de transport-voyageurs entre Bamako et Kayes. Mais l’enthousiasme des populations riveraines de la voie ferrée était beaucoup plus expressif. Sur les 400 kilomètres qui séparent la capitale et la ville de Kayes, la foule n’a pas manqué à l’appel du train qui roulait à nouveau après des années d’arrêt.

L’évènement a regroupé du monde à la gare ferroviaire de Bamako, le matin du 13 juillet. La locomotive CC-2207, avec ses 7 voitures-voyageurs, a pris le départ à 08h45mn à la gare ferroviaire de Bamako, à destination de Kayes (la Cité des Rails). Pour cette phase d’essai, l’honneur est revenu à Mme Alima Mariko, mécanicienne de son état, de conduire le train d’essai qui fait renaître l’espoir pour les populations de la cité des rails.

Dans une interview accordée à la presse, le ministre Dembélé Madina Sissoko a salué l’accompagnement du Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, qui n’a jamais fait défaut tout au long de ce processus de relance du trafic ferroviaire au plan national. « C’est grâce à l’engagement constant du chef de l’Etat et au dévouement de Monsieur le Premier ministre, chef du Gouvernement, que les techniciens du secteur ferroviaire du Mali ont réparé entièrement deux locomotives et les voitures voyageurs pour assurer la liaison Bamako-Kayes par voie ferrée’ », a-t- elle dit.

La ministre a ajouté que prochainement le Mali va procéder à l’acquisition du complément des équipements mécaniques et outillages pour les travaux de voie, notamment la bourreuse et la mise en place d’un système de télécommunication. Il est prévu aussi l’acquisition des pièces de rechange qui sont indispensables pour entamer l’exploitation commerciale effective du train-voyageurs entre Bamako et Kayes.

Pour rappel, le gouvernement de la République du Mali a signé avec la société russe STM un mémorandum d’entente pour réhabiliter d’autres locomotives se trouvant dans les ateliers centraux de Korofina, en acquérir de nouvelles et réaliser l’étude de migration de la voie métrique vers la voie standard. A cet égard, les experts russes sont attendus à Bamako dans les jours à venir, à en croire les autorités.

Dans le cadre de la relance du trafic ferroviaire, une délégation ministérielle du Mali, conduite à Moscou, est entrée dans la phase active vendredi 20 mai 2022 avec la rencontre de la société russe Trading House STM.  La ministre des Transports et des Infrastructures et son collègue de l’Économie et des Finances ont eu une séance de travail fructueuse aux vues de la qualité et la sincérité des échanges.

La société russe Holding, qui appartient à Sinara–Transport Machines (STM), est un important fabricant et fournisseur de matériels roulants et d’équipements ferroviaires, y compris des locomotives diesel et électriques, des unités multiples électriques, des wagons de fret et des machines de voie pour la construction, la réparation et rénovation et la maintenance de la voie ferrée.

Après des échanges sur les aspects techniques, les deux parties ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux parties pour déclencher le partenariat et entamer les travaux. Cette signature a été faite sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.

Historique

C’est la relance du trafic sur une voie ferrée vieille de plus d’un siècle. Le projet de construction de la ligne de chemin de fer Dakar-Niger est élaboré à la fin du XIXe siècle par le général Gallieni, commandant du Soudan français. L’objectif était de relier le fleuve Niger et le port de Dakar afin de permettre l’acheminement des matières premières vers la métropole. La construction de la ligne sera achevée au début du XXe siècle : le tronçon Kayes-Koulikoro sera inauguré en 1904 et la totalité de la ligne Dakar-Koulikoro, en 1924.

L’économie de l’Afrique occidentale française est en grande partie liée au secteur agricole, au sein duquel la culture de l’arachide joue un rôle croissant à partir des années 1920, puis des années 1930, et profite de la construction de la ligne de chemin de fer, puis un peu plus tard de cours très élevés au cours de la Seconde guerre mondiale.

À l’indépendance du Mali et du Sénégal, après l’éclatement de la Fédération du Mali, l’ancienne Régie des chemins de fer de l’Afrique de l’Ouest est scindée en deux compagnies distinctes, la Régie des chemins de fer du Mali (RCFM) et la Régie sénégalaise. Un accord entre le Sénégal et le Mali en 1962 détermine l’exploitation commune de la ligne par les deux régies.

Une grève a lieu en 1938 et la répression de l’armée fait six morts le 27 septembre 1938. En 1947, une grève des cheminots éclate et va durer plusieurs mois afin d’obtenir les mêmes droits que les cheminots français et une revalorisation de leur salaire. La grève dure du 11 octobre 1947 au 19 mars 1948 et aboutit à une augmentation des salaires de 20% malgré entre autres l’emprisonnement du leader syndical Ibrahima Sarr et le licenciement de grévistes. L’écrivain sénégalais Ousmane Sembène relate cette grève dans son roman Les Bouts de bois de Dieu publié en 1960.

Les difficultés de gestion et le manque d’investissements entraînent une dégradation des infrastructures et du matériel roulant. Les retards sont nombreux. En octobre 2003, le Sénégal et le Mali confient la gestion du réseau à un consortium franco-canadien, Transrail. Le capital de la société Transrail est réparti entre le repreneur canadien (51%), les États sénégalais et malien (20%), les salariés (9%), et des investisseurs privés maliens et sénégalais.

Oumar KONATE

Trafic ferroviaire Bamako – Kayes | Départ réussi du 1er voyage d’essai blanc !

Madame le Ministre des Transports et des Infrastructures a donné ce mercredi 13 juillet 2022 le top départ du premier essai blanc du train de transport-voyageurs entre Bamako et Kayes. L’évènement a regroupé ce matin du beau monde à la Gare ferroviaire de Bamako.

La locomotive CC-2207, avec ses 7 voitures-voyageurs, a pris le départ à 08H45mn à la Gare ferroviaire de Bamako à destination de Kayes (la Cité des Rails).

Pour cette phase d’essai, l’honneur est faite à Mme Alima Mariko, mécanicienne de son état, qui va conduire ce train d’essai qui fait renaitre l’espoir pour les populations de la cité des rails.

Dans une interview accordée à la presse, le Ministre DEMBELE Madina SISSOKO a salué l’accompagnement du Président de la Transition, Chef de l’Etat, Son Excellence le Colonel Assimi GOITA, qui n’a jamais fait défaut tout au long de ce processus de relance du trafic ferroviaire au plan national. ‘’C’est grâce à l’engagement constant du Chef de l’Etat et au dévouement de Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, que les techniciens du secteur ferroviaire du Mali ont réparé entièrement deux locomotives et les voitures voyageurs pour assurer la liaison Bamako-Kayes par voie ferrée’’.
La patronne du Département des Transports et des Infrastructures a ajouté que prochainement le Mali va procéder à l’acquisition du complément des équipements mécaniques et outillages pour les travaux de voie, notamment la bourreuse et la mise en place d’un système de télécommunication. Il est prévu aussi l’acquisition des pièces de rechange qui sont indispensables pour entamer l’exploitation commerciale effective du train-voyageurs entre Bamako et Kayes.

Il faut souligner que le Gouvernement de la République du Mali a signé avec la société russe STM un mémorandum d’entente pour réhabiliter d’autres locomotives se trouvant dans les ateliers centraux de Korofina, en acquérir de nouvelles et réaliser l’étude de migration de la voie métrique vers la voie standard.
A cet égard, les experts russes sont attendus à Bamako dans les jours à venir.

Cellule Communication du
Ministère des Transports et des Infrastructures !