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Communique N°001-MDAC-2024 du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants relatif aux propos de violations de droits de l’homme avances par le Colonel Alpha Yaya Sangare dans son ouvrage intitule « Mali: le défi du terrorisme en Afrique »

Message de félicitations du Collectif pour la Défense des Militaires (CDM) suite au report annoncé des dates de l’élection présidentielle

Le Collectif pour la Défense des Militaires (CDM) se réjouit fortement de la décision responsable de nos plus Hautes Autorités du pays, pour le report léger des dates de l’élection présidentielle, l’annonce faite le lundi 25 Septembre 2023, par le Ministre d’État, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement.

Nous saluons cette prise de conscience des défis actuels auxquels fait face notre Nation.

En effet, le CDM avait préalablement sollicité les Autorités de notre Pays au report des dates de l’élection et de décréter l’état de siège en raison des enjeux Sécuritaires dont les grandes mesures apporteront sans nul doute une solution définitive.

Ce report démontre la ferme volonté du Gouvernement de Transition à garantir un processus Electoral Crédible, Transparente, permettant à tous les Citoyens Maliens d’exercer pleinement leur Droit de Vote.
Le CDM constate que certains Partis Politiques et des Individus aux Intentions obscures s’adonnent à un acharnement Médiatique contre les Autorités de la Transition sur les Plateaux Télé et sur les Réseaux Sociaux de l’intérieur comme de l’extérieur.

Sans faire obstruction au droit à la liberté d’expression et à la diversité des opinions, le CDM met en garde les pourfendeurs de la Transition contre les agissements à caractère subversif visant le Mali, son Peuple et sa Souveraineté.

A cet effet, le CDM exhorte, le Procureur du Pole de lutte contre la Cybercriminalité à poursuivre tout individu malintentionné qui tenterait de jeter du discrédit sur le Gouvernement de Transition ou porterait atteinte au crédit de l’État.

Le CDM invite le peuple du Mali dans toute sa composante à rester vigilant et Mobilisé derrière nos Autorités et nos FAMa, jusqu’à la libération totale de notre Pays du joug terroriste et de ses sponsors impérialistes.

– NOUS SOMMES EN – GUERRE !
– NOUS SOMMES AU FRONT !
– NOUS SOMMES FAMa !

-ENSEMBLE NOUS VAINCRONS !

BAMAKO, LE 27/09/2023
LE SECRETAIRE GENERAL
YOUNOUSS SOUMARE

Émission Anw Faso : Décryptage de l’alliance des Etats du Sahel charte LIPTAKO-GOURMA

Émission Anw Faso :
– Décryptage de l’alliance des États du Sahel « charte LIPTAKO-GOURMA »
– Focus sur la situation de LERE

Opération Défense de la Patrie « D » en Marche

63ème anniversaire d’indépendance du MALI: une célébration sous le signe du sursaut national et de la défense de la patrie

Ce vendredi 22 septembre 2023, le Mali a commémoré, dans la plus grande sobriété, le 63e anniversaire de son accession à l’indépendance. Le Président de la Transition, Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, Chef de l’État, a procédé, tôt le matin, au traditionnel dépôt de gerbe de fleurs au Monument de l’Indépendance. Il a ensuite présidé la cérémonie de prise d’armes au Génie militaire de Bamako après le dépôt de la gerbe de fleurs sur la stèle du mémorial militaire. Ce 63e anniversaire est placé sous le signe du sursaut national pour la défense de la patrie.
Ces cérémonies ont enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, des Chefs d’États-majors Général des Armées, ainsi que des partenaires et amis du Mali, mais aussi des corps constitués.
Après le défilé militaire, le Président de la Transition a accordé une interview au cours de laquelle il a rendu un hommage mérité au feu Président Modibo KEITA et à ses fidèles compagnons pour avoir permis au Mali d’accéder à son indépendance par leur lutte. Le Chef suprême des Armées a ensuite expliqué les raisons de la décision de sursoir aux activités festives de ce 63e anniversaire. « Il était important pour nous de manifester notre compassion vis-à-vis des familles endeuillées ».
L’objectif est de réorienter les fonds à l’assistance des familles endeuillées, des rescapés de l’attaque barbare et lâche contre le bateau « Le Tombouctou », mais également de soutenir les sinistrés dans les différentes régions du Mali. Cela est d’autant plus important que le Mali est un pays de solidarité légendaire, a expliqué le Président de la Transition.
Le Chef de l’État a profité des activités de ce 63e anniversaire pour donner des explications sur la détérioration soudaine de la situation sécuritaire du pays, mais aussi sur le départ de la MINUSMA. Outre cela, le Président GOITA a réitéré l’engagement des autorités de la Transition à lutter avec détermination et de façon efficace contre la corruption et la délinquance financière. Ces fléaux sont, selon ses explications, facteurs de stabilité.
Un autre point évoqué par le Chef de l’Etat dans son allocution, a été la mise en place de l’Alliance des États du Sahel (AES), le 16 septembre dernier.
Une Alliance composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Trois pays, selon le Président de la Transition, qui partagent les mêmes défis en termes de lutte contre le terrorisme, mais aussi de développement. Des pays qui partagent également les mêmes frontières. « Cette Alliance est une bonne initiative qu’il faudra consolider dans les jours à venir pour le grand bonheur de nos peuples », exhorte le Président GOITA.
Le Chef de l’État a, de nouveau, salué la résilience du peuple malien. Une résilience qui a permis aujourd’hui aux autorités de la Transition de se focaliser sur l’essentiel. Il exhorte donc le peuple à la cohésion sociale en vue de faire face à la menace commune qu’est le terrorisme.
S’adressant aux hommes de médias, le Chef suprême des Armées a demandé plus de patriotisme aux journalistes. Ces professionnels de l’information doivent veiller à ne pas se prêter aux jeux des ennemis de la nation, qui mènent une véritable campagne de propagande. Le Chef de l’État exhorte donc les hommes de médias d’éviter d’inonder les réseaux sociaux de propos de nature à démoraliser les troupes engagées sur le terrain. « On est journaliste parce qu’on est en vie. À l’instant où on n’est plus en vie, on ne sera plus en mesure d’informer ou de communiquer », a-t-il expliqué.
Toutefois, il a félicité et encouragé tous les journalistes, qui motivent à leur manière, les Forces de défense et de sécurité en les encourageant à la défense de la patrie. Il a réitéré son appel à l’Union sacrée autour des FAMA, dont il salue la détermination et le dévouement.
Le Président de la Transition rassure tous les Maliens que la lutte engagée se poursuivra jusqu’à la victoire finale, à savoir pacification totale du Mali, le retour des services sociaux de base au bénéfice des populations.
Il a enfin souhaité bonne fête d’indépendance à tous les partenaires sincères du Mali ainsi qu’au peuple malien.

Cérémonie de lancement officiel des activités du bureau local du Collectif pour la Défense de Militaires de Sangarebougou

Le Bureau du Collectif pour la Défense des Militaires en abrégé CDM, de la Commune rurale de Sangarébougou a mobilisé massivement ses militantes, militants et sympathisants ce Samedi 16 Septembre 2023.

L’objectif était de procéder au lancement des activités du bureau local au compte de l’année 2023-2024.

Après les mots de bienvenus du Président du bureau local M. Mamadou Keïta, il a rappelé la légitimité et le caractère impératif pour tous citoyens ordinaire de défendre et de soutenir toutes les actions en faveur de nos forces armées de défense et de sécurité.

Ce combat dont le CDM est le porte – flambeau doit être aujourd’hui accompagné par l’ensemble des Maliens afin de permettre à nos forces armées de défense et de sécurité d’accomplir honorablement leur mission régalienne de défendre contre vents et marées la Patrie.

Selon lui, la propagande autour des droits de l’homme concernant le cas de Mourra a été mise en échec grâce à la détermination et à l’engagement du CDM.

Il a exhorté ainsi, la population à accompagner nos vaillants soldats dans leur mission noble pour la restauration de l’intégrité territoriale, de l’honneur et de la dignité du peuple souverain du Mali.

Cette sortie massive pour le lancement des activités témoigne de l’engagement de la population de Sangarébougou à soutenir nos FAMa, les autorités de la Transition panafricaine du Mali.

Au nom du président du Bureau National, M. Bâ Soungalo Konaté a exprimé ses vives félicitations à l’endroit de la population de Sangarébougou.

« Le CDM œuvre pour la bonne marche de la transition et pour la promotion de la cohésion sociale a déclaré Monsieur Konaté avant d’appeler les ennemis de la nation à déposer les armes et revenir à la table de négociation pendant qu’il est temps.

La représentante des femmes du CDM Sangarébougou, Mme Kadiatou Maïga a au nom de ses sœurs magnifié la détermination de toutes les femmes de Sangarébougou pour la cause des militaires.

Les femmes de Sangarébougou sont convaincues que le Mali sortira de cette crise et entamera sa marche pour l’émergence ».

Le secrétaire général du bureau National, Monsieur Younouss Soumaré dira que le Mali est en guerre et nous devons tous nous unir pour l’intérêt supérieur de la Nation.

« Nous sommes tous aujourd’hui des FAMa et l’ennemi qui est en face n’a pas de religion, ni de communauté…tant que nous partons en rang dispersé, il serait difficile de triompher, nous devons unir nos forces autour de nos autorités », a t-il précisé.

Pour finir, Monsieur Geremi Dolo, membre du bureau national du CDM n’a pas manqué de brosser un tableau fort reluisant des activités menées par le CDM à Bamako et dans les différentes régions du Mali de sa création à nos jours.

 

Bamako le 16 Septembre 2023

CELLULE DE COMMUNICATION

Cérémonie de lancement officiel des activités du bureau local du Collectif pour la Défense de Militaires de Sangarebougou

Le Bureau du Collectif pour la Défense des Militaires en abrégé CDM, de la Commune rurale de Sangarébougou a mobilisé massivement ses militantes, militants et sympathisants ce Samedi 16 Septembre 2023.

L’objectif était de procéder au lancement des activités du bureau local au compte de l’année 2023-2024.

Après les mots de bienvenus du Président du bureau local M. Mamadou Keïta, il a rappelé la légitimité et le caractère impératif pour tous citoyens ordinaire de défendre et de soutenir toutes les actions en faveur de nos forces armées de défense et de sécurité.

Ce combat dont le CDM est le porte – flambeau doit être aujourd’hui accompagné par l’ensemble des Maliens afin de permettre à nos forces armées de défense et de sécurité d’accomplir honorablement leur mission régalienne de défendre contre vents et marées la Patrie.

Selon lui, la propagande autour des droits de l’homme concernant le cas de Mourra a été mise en échec grâce à la détermination et à l’engagement du CDM.

Il a exhorté ainsi, la population à accompagner nos vaillants soldats dans leur mission noble pour la restauration de l’intégrité territoriale, de l’honneur et de la dignité du peuple souverain du Mali.

Cette sortie massive pour le lancement des activités témoigne de l’engagement de la population de Sangarébougou à soutenir nos FAMa, les autorités de la Transition panafricaine du Mali.

Au nom du président du Bureau National, M. Bâ Soungalo Konaté a exprimé ses vives félicitations à l’endroit de la population de Sangarébougou.

« Le CDM œuvre pour la bonne marche de la transition et pour la promotion de la cohésion sociale a déclaré Monsieur Konaté avant d’appeler les ennemis de la nation à déposer les armes et revenir à la table de négociation pendant qu’il est temps.

La représentante des femmes du CDM Sangarébougou, Mme Kadiatou Maïga a au nom de ses sœurs magnifié la détermination de toutes les femmes de Sangarébougou pour la cause des militaires.

Les femmes de Sangarébougou sont convaincues que le Mali sortira de cette crise et entamera sa marche pour l’émergence ».

Le secrétaire général du bureau National, Monsieur Younouss Soumaré dira que le Mali est en guerre et nous devons tous nous unir pour l’intérêt supérieur de la Nation.
« Nous sommes tous aujourd’hui des FAMa et l’ennemi qui est en face n’a pas de religion, ni de communauté…tant que nous partons en rang dispersé, il serait difficile de triompher, nous devons unir nos forces autour de nos autorités », a t-il précisé.

Pour finir, Monsieur Geremi Dolo, membre du bureau national du CDM n’a pas manqué de brosser un tableau fort reluisant des activités menées par le CDM à Bamako et dans les différentes régions du Mali de sa création à nos jours.

 

Bamako le 16 Septembre 2023

CELLULE DE COMMUNICATION

Au Sahel, le Mali, le Burkina Faso et le Niger annoncent la création d’une alliance de défense collective

Bamako, Ouagadougou et Niamey ont annoncé la signature de la Charte Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES), qui assurera la défense collective aux populations des États signataires.

Le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, a déclaré samedi avoir signé avec le président de la transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie au Niger, le général Abdourahamane Tchiani, la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES).

La création d’une alliance de défense collective intervient sur fond des tensions croissantes avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et la dégradation des relations diplomatiques entre ces trois États du Sahel et la France, ancienne puissance coloniale.

« J’ai signé ce jour avec les Chefs d’Etat du Burkina Faso et du Niger la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES) ayant pour objectif d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle au bénéfice de nos populations », a écrit le président de la transition au Mali sur X (anciennement Twitter), selon le correspondant d’Anadolu.

Selon cette charte qui compte 17 articles, consultée par le correspondant d’Anadolu, les trois pays sahéliens s’engagent à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et la criminalité en bande organisée dans l’espace commun de l’Aliance.

L’article 3 de la Charte du Liptako-Gourma dispose que « les pays concernés mettront en place ultérieurement les organes nécessaires au fonctionnement et mécanismes subséquents de l’Alliance et définiront les modalités de son fonctionnement ».

« Les Parties contractantes œuvreront en outre à la prévention, la gestion et au règlement de toute rébellion armée ou autre menace portant atteinte à l’intégrité du territoire et à la souveraineté de chacun des pays membres de l’Alliance, en privilégiant les voies pacifiques et diplomatiques et, en cas de nécessité, à user de la force pour faire face aux situations de rupture de la paix et de la stabilité », indique le document dans son article 5.

« Toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité du territoire d’une ou plusieurs Parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres Parties et engagera un devoir d’assistance et de secours de toutes les Parties, de manière individuelle ou collective, y compris l’emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l’espace couvert par l’Alliance », prévoit l’article 6.

En outre, la Charte est ouverte à « tout autre Etat partageant les mêmes réalités géographiques, politiques, socio-culturelles qui accepte les objectifs de l’Alliance » et toute demande d’adhésion « est acceptée à l’unanimité des Etats Parties ».

La Charte du Liptako-Gourma entrera en vigueur dès sa signature par toutes les parties.

Durant ces deux dernières années, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont été les théâtres de prises de pouvoir par les militaires.

Début septembre, Bamako, Ouagadougou et Niamey avaient affirmé leur détermination à travailler ensemble pour assurer la sécurité de leurs populations.

La semaine dernière, une délégation malienne s’est rendue à Ouagadougou et à Niamey afin de rencontrer les chefs de la transition. La lutte contre le terrorisme, avait été au cœur des échanges tripartites.

Le Burkina Faso demande à l’attaché de défense à l’ambassade de France et au personnel du bureau militaire français de quitter le territoire Burkinabé dans un délai de deux (02) semaines.

OUAGADOUGOU – Le Burkina Faso a ordonné à l’attaché de défense français de quitter le territoire du pays, dit un courrier confidentiel daté de jeudi.

L’expulsion d’Emmanuel Pasquier est le dernier témoignage en date de l’escalade des tensions entre le Burkina Faso et son ancienne puissance colonisatrice depuis la prise de pouvoir l’an dernier par la Capitaine Ibrahim Traore.

“Le gouvernement du Burkina Faso a décidé à compter de ce jour 14 septembre 2023 de retirer l’agrément de monsieur Emmanuel Pasquier (…) pour activités subversives”, dit ce courrier adressé au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères qui porte la mention “confidentiel”.

“Le ministère voudrait (…) informer que Monsieur Emmanuel Pasquier, de même que le personnel du bureau militaire français, ont un délai de deux semaines pour quitter le territoire burkinabè.”

Il ordonne en outre la fermeture immédiate de la mission du Burkina Faso à Paris.

Reportage Thiam Ndiaga avec John Irish à Paris, rédigé par Sofia Christensen; version française Nicolas Delame, édité par Camille Raynaud