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DEFENSE : les FAMa changent de posture

Plus rien ne doit échapper aux militaires qui ont entrepris une nouvelle campagne de surveillance dans les régions du centre. Ainsi, dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens dans la région de Mopti et environnants, les autorités militaires de la région ont lancé, mardi 20 septembre 2022, une grande opération militaire dénommée « Dugulakana ».

Selon les responsables militaires, l’opération est coordonnée par l’Etat-major général des armées, et vise à mettre fin au regain des activités des groupes armés dans la zone et en plus à protéger les populations et leurs biens. Plusieurs actions civilo-militaires ont déjà été menées au cours de cette opération jugée salutaire par les populations de la Venise malienne.

Désormais, durant une semaine, les forces armées de défense et de sécurité de la région de Mopti vont minutieusement mener un large ratissage le long de la ville et ses environnants. L’objectif est de faciliter la libre circulation des personnes et de leurs biens dans le secteur.  Selon le commandant du secteur 4 de l’opération Maliko, le colonel Karim Traoré, l’Opération « Dugulakana » permet de faire face à tous ce qui est menace en direction des deux grandes villes de la région ».

Dans son intervention, indiquera-t-il, les FAMa dans le cadre du plan Maliko ont pour mission la sauvegarde de l’intégrité du territoire, la protection des personnes et de leurs biens sans oublier la participation au développement. Compte tenu des menaces qui sévissent, poursuivra-t-il, la mise en œuvre d’une telle opération était devenue plus que nécessaire. Il s’agit précisément pour les FAMa de permettre à la population locale de vaquer librement à ses occupations sans aucune crainte.

D’autre part, le rôle de la population civile est très important pour la réussite de cette opération. Pour cela, ajoute le colonel Traoré, la population doit permettre d’anticiper beaucoup d’actions des groupes armés terroristes ou des personnes mal intentionnées. Selon la hiérarchie militaire, la force des FAMa, c’est de pouvoir accompagner sa population et que cette même population l’accepte.

Guerre médiatique déclenchée

La montée en puissance des FAMa a déclenché un bras de fer entre les autorités françaises et la transition. Ce conflit a connu un tournant décisif avec les dernières déclarations de l’Elysée. Emmanuel Macron a ainsi publiquement appelé à l’offensive médiatique contre les attaques contre la France sur les réseaux sociaux. Mais le drame est que le président français a sollicité la mise à contribution du réseau France médias pour contrer les critiques en Afrique contre son pays. Dès le lendemain, on a commencé à voir des accusations graves contre l’armée malienne et ses soutiens dans la lutte contre le terrorisme.

Dans ce contexte, beaucoup doutent de la véracité des accusations de viol sur des femmes que la presse française impute aux forces maliennes. Ces accusations auraient eu des retentissements profonds si les déclarations de Macron sur l’offensive médiatique n’étaient pas venues semer le doute. Très rapidement, les Maliens ont lié les accusations de viol à la propagande française, un pays chassé du Mali pour incompétence dans la lutte contre le terrorisme après 9 ans d’essai. Ce qui est surprenant, c’est que les accusations de viol n’ont jamais été étayées par des sources locales dignes de foi.

En effet, on a du mal à imaginer les soldats maliens conduire des soldats russes dans les villages afin de violer leurs sœurs. Selon plusieurs analystes maliens, on est en face d’un montage grotesque sorti du fantasme des propagandistes de l’Elysée qui ne connaissent rien des réalités socioculturelles du Mali. L’objectif de la propagande médiatique française est de diaboliser les forces armées maliennes et leurs soutiens dont les résultats militaires contre les terroristes sont visibles.

Avant les accusations de violences sexuelles, les médias français ont été critiqués par les autorités maliennes pour avoir incité à la haine. RFI et France 24 sont actuellement interdites au Mali pour avoir diffusé des informations visant à monter les ethnies maliennes les unes contre les autres. Le gouvernement malien est allé jusqu’à comparer le travail des médias français au rôle joué par la radio Mille Collines dans le génocide au Rwanda, dans les années 1995.

Une chose est certaine, la France a perdu la bataille de l’opinion au Mali et en Afrique, et la communication de l’Elysée y est pour quelque chose. Baromètres des opinions africaines, les réseaux sociaux répliquent aux autorités françaises à chaque fois que les médias rapportent des faits graves au sujet des présumés exactions des forces armées maliennes contre les populations. Beaucoup indiquent que les autorités françaises ne peuvent pas aimer les Maliens mieux que les Maliens eux-mêmes.

Des renforts se préparent

L’armée renforce au même moment ses assises opérationnelles avec de nouvelles récures. La cérémonie de remise de diplôme de la 15ème promotion du Cours des Futurs Commandants d’Unité (CFCU) a eu lieu vendredi 16 septembre 2022, à la Place d’armes du Centre d’instruction Boubacar Sada Sy de Koulikoro. Elle s’est déroulée en présence du commandant du Centre d’Instruction Boubacar Sada Sy, le Colonel-major Yacouba Z Traoré et plusieurs autres personnalités militaires, paramilitaires et civiles de la région de Koulikoro.

La 15ème promotion aujourd’hui mise à l’honneur compte 29 stagiaires dont 2 personnels féminins. Durant 4 mois, ces lieutenants et capitaines de l’Armée de Terre, de la Garde Nationale, de l’Armée de l’Air de la Gendarmerie Nationale, du Génie Militaire, de la DTTA, de la DSSA et du Matériel se sont familiarisés avec des matières telles que : la tactique, la topographie, le leadership, etc. Le major de la promotion est le capitaine Tapa Diallo avec une moyenne de 16,984. Il est secondé par le capitaine Seydou Traoré avec une moyenne de 16,696 suivi du Lieutenant Lassine Sissoko, 3ème avec une moyenne de 16,619.

Nampaga KONE

INDÉPENDANCE : Les recettes miracles d’Assimi Goïta

L’annonce des chantiers économiques destinés à assurer l’émergence du Mali a été faite par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta. C’était à l’occasion de la célébration du 62è anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance. Par ailleurs, le chef de l’Etat a une fois de plus assumé son choix de cheminer sur la voie tracée par la majorité des Maliens.

La construction prochaine d’un hôpital de référence, la réhabilitation des industries locales et la transformation sur place des matières premières dont le coton, ainsi que la construction d’une raffinerie d’or sont des initiatives annoncées par Assimi Goïta lors de son discours à la nation le 22 septembre 2022.

Selon le président de la transition, l’œuvre de refondation de l’État initiée sur la base des recommandations des Assises nationales de la Refondation se poursuit à travers plusieurs actions comme l’adoption d’une nouvelle loi électorale et l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui nous permettront de doter notre pays d’institutions démocratiques stables.

Ainsi, a-t- il déclaré, au regard du vœu ardemment exprimé par le peuple malien lors des Assises nationales de la Refondation, il était devenu indispensable de respecter la volonté populaire. D’où le Comité indépendant de suivi-évaluation des Recommandations des Assises (CINSERE-ANR).

Le colonel Goïta, tout en rendant à nouveau un hommage mérité au peuple malien pour sa mobilisation inconditionnelle pour la réussite de la Transition, a lancé un appel pressant à la jeunesse malienne dont le rôle a toujours été décisif dans la vie publique. « Cette Transition est aussi la sienne. C’est la raison pour laquelle elle ne doit nullement être en marge du processus de refondation de notre pays. Cela est d’autant plus nécessaire que l’attitude de la jeunesse a toujours eu un impact sur le pays », a-t- il affirmé.

A en croire le chef de l’Etat, plus que jamais, le Mali entend retrouver la place qui lui revient dans le concert des nations. « Je voudrais saluer notre diplomatie qui, de manière courageuse et professionnelle, porte la voix du Mali partout où cela se doit. Je voudrais également remercier tous les partenaires qui accompagnent notre pays dans la lutte contre les groupes armés terroristes et pour la restauration d’un État démocratique », a poursuivi le colonel Goïta.

Par ailleurs, il a indiqué que les efforts destinés à assurer la couverture des besoins en énergie électrique des populations et des activités socioéconomiques du Mali se sont poursuivis à travers le renforcement des capacités de production hydroélectrique et thermique. La mise en œuvre des projets et activités annoncés permet de projeter le taux national d’électrification à 55% à la fin de l’année contre 53% en 2021, l’ambition étant fixée à 58% pour 2023.

 

L’après rectification

Il y a un peu plus de trois mois, la rectification de la transition a eu un an en mai dernier. Arrêtés puis mis en résidence surveillée, Bah N’Daw et Moctar Ouane sont aujourd’hui libres de leur mouvement. Selon des proches, le Président Bah N’Daw a retrouvé ses avantages d’ancien chef d’État, avec des bureaux vers Niarela. Quant au Premier ministre Ouane, il a retrouvé sa liberté de mouvement et passe son temps entre les visites sociales, la lecture et l’écriture. Il a des projets de déplacement, mais il attend que la situation s’améliore pour éviter que ses voyages ne donnent lieu à des interprétations », confie une source proche de Moctar Ouane.

Entre temps, il y a eu des convulsions : des sanctions économiques et financières de la Cedeao et de l’Uemoa, une brouille diplomatique avec la France, la fin de l’Opération Barkhane, la suspension définitive de RFI et de France 24, un retour aux sources avec le partenaire historique Moscou, le retrait du G5 Sahel, l’annonce d’une tentative de coup d’État avortée. Il faut ajouter la détention de soldats ivoiriens soupçonnés de tentative de subversion.

Sur les 64 actions à réaliser dans le cadre du Plan d’action du Gouvernement (PAG), selon le Bureau opérationnel de suivi, seulement 34,38% ont été entièrement réalisées. Par rapport au premier axe du PAG, à savoir le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire, l’armée a adopté une position plus offensive et s’est efforcée de combler le vide sécuritaire que va laisser Barkhane. Le renforcement des capacités des FAMa s’est poursuivi, notamment avec « le recrutement de 6 000 éléments, l’acquisition de 9 aéronefs, la réalisation de 11 500 patrouilles de sécurité, la construction et l’opérationnalisation de 43 postes de sécurité, etc. »

Au titre de l’axe 2, les réformes politiques et institutionnelles, le peu d’actions réalisées concernent surtout la tenue des Assises nationales de la refondation et l’adoption du projet de loi électorale en Conseil des ministres. Il consacre la création de l’Autorité indépendante de gestion des élections.

Parlant de l’adoption d’un pacte de stabilité sociale, le dernier axe du PAG, des efforts ont été consentis dans la réduction du train de vie de l’État, notamment la réduction des fonds de souveraineté de la Présidence et de la Primature, « dont 2/3 ont été réaffectés aux œuvres sociales ». Cependant, la tenue de la Conférence sociale et la signature d’un pacte de stabilité sociale se font toujours attendre, alors que plusieurs mots d’ordre de grève sont suspendus et pourraient être déclenchés de nouveau en cas d’évolution négative de la situation politique avec la Cedeao et l’Uemoa

Oumar KONATE

UNE CRISE SOCIALE GRAVISSIME EN PERSPECTIVE AU MALI : L’arbre de la montée en puissance des FAMA ne doit pas cacher l’immense forêt de la misère du peuple

L’on ne se fatiguera jamais d’applaudir les forces de défense et de sécurité pour leurs immenses  prouesses dans le complexe et délicat combat contre les terroristes. Lentement mais surement elles montent en puissance au grand bonheur des populations sinistrées du nord, du centre, d’Est et de l’Ouest  du Mali qui paient depuis plus de 9 ans un lourd tribut. La liesse populaire qui accompagne les tangibles résultats est en passe de s’estomper à cause de la misère noire qui s’abat sur la population malienne. Le grand espoir né de la prise du pouvoir par l’armée s’étiole progressivement avant de se briser dans le vaste océan de misère qui frappe une large frange de la population. Va-t-on continuer à applaudir les nouveaux maîtres du Mali quand la faim et la soif frappent à la porte des citoyens ? Le risque d’une révolte sociale n’est-il pas imminent ?

Toutes les couches socioéconomiques, voir professionnelles sentent la crise sociale et elles sont menacées par l’extrême  pauvreté.  Cette situation suscite déjà des remous qui présagent d’un lendemain tumultueux. Les populations sont sur le qui-vive et  les prémices d’une agitation sociale sont  désormais visibles. Tous les fronts socioéconomiques sont en ébullition. Des cotonculteurs, aux   paysans classiques, en passant par les éleveurs, les opérateurs économiques, les étudiants, les enseignants, bref l’atmosphère est loin d’être bon enfant au Mali. Le hic est qu’il n y a aucune lueur d’espoir, bien au contraire l’on constate même une exacerbation de la crise avec les prix des denrées de première nécessité qui prennent l’ascenseur, alors que le revenu s’affaiblisse. La crise sociale gravissime  semble être inévitable, car les gouvernants ne font pas assez pour atténuer la souffrance des citoyens. S’il est indéniable que la guerre Russo-Ukrainienne est l’une des causes de la crise mondiale actuelle, il est tout aussi évident que les autorités de la transition ont leur grande part de responsabilité dans son exacerbation, à cause de leurs choix politiques hasardeux. Elles ont tourné le dos aux principaux bailleurs de fonds au nom d’une souveraineté qui ne relève que du populisme. Les autorités de la transition ont pris de décisions qui sont loin d’être bénéfiques pour le peuple, car elles isolent non seulement le Mali, mais aussi et surtout le privent de certains droits.

Va-t-on continuer à applaudir les nouveaux maîtres du Mali quand la faim et la soif frappent à la porte des citoyens ?

Malgré la montée en puissance de l’armée malienne, et qui plus est donne une lueur d’espoir aux populations victimes des terroristes, il serait difficile que le peuple continue d’applaudir les tenants du pouvoir, qui voient d’ailleurs leur popularité s’effriter à cause de la crise sociale alarmante. La menace d’une mauvaise récolte  est plausible maintenant, à cause de l’insuffisante fourniture en intrants agricoles surtout dans les zones rizicoles et cotonnières. Les acteurs de ces deux filières ont beau tiré la sonnette d’alarme la réponse du gouvernement a été décevante, un scandale serait même lié à l’attribution du marché d’engrains au sein du ministère de tutelle. Il n y a pas que les agriculteurs qui souffrent, il y a également les opérateurs économiques, qui subissent la récession économique et souffrent d’un manque de soutien de l’Etat. Beaucoup d’opérateurs privés ont mis la clef sous le paillasson faute de marchés et d’opportunités d’affaires. Comme un malheur n’arrive jamais seul la crise sociale a engendré la cherté de la vie et l’extrême pauvreté même des agents de l’Etat, appelés fonctionnaires. Les étudiants de l’école de Médecine, de pharmacie et d’Odonto stomatologie ont battu le pavé la semaine dernière pour réclamer 4 mois d’arriérés de bourses, ceux de l’Institut de Formation des Maîtres, IFM sont entrés dans leurs droits après quelques moments de grève. Quid des enseignants du secondaire général, technique et professionnel, comme ceux du fondamental et du préscolaire qui menacent de perturber l’année scolaire si on n’appliquait pas intégralement l’article 39. L’UNTM restera-t-elle en marge, de l’évolution de la crise qui frappe ses militants, elle qui est la principale centrale syndicale des travailleurs du Mali ?  La réponse est certainement non, étant entendu que les militants de cette centrale sont également les premiers à subir les affres de la vie chère.

Le risque d’une révolte n’est-il pas imminent ?

Gouverner étant prévenir, les autorités de la transition doivent non seulement parer au plus pressé en anticipant avec des mesures urgentes pour soulager la souffrance de la population, mais aussi et surtout  prendre langue avec les syndicats qui, il faut le reconnaitre, ont consenti d’énormes sacrifices en mettant sous boisseau leurs revendications en guise de soutien à la transition et sont aujourd’hui à bout de souffle. Donc il faut convenir avec eux d’un plan d’anticipation et d’amélioration. Dans le cas contraire le risque d’une révolte est plus que palpable.

Youssouf Sissoko

RAPPORTS DES FORCES ONUSIENNES SUR LES FAMA: Quand la MINUSMA se ridiculise

Les rapports trimestriels de la MINUSMA incriminant nos militaires font de vives tensions au sein de l’opinion.  Pour cause, les données  desdits  rapports   seraient  celles  publiées par les médias français   couvrant ainsi,   des atrocités terroristes  sur les civils.   Bien que la préservation des droits de l’homme  soit  une nécessité mais en faire un règlement de comptes  politiques   seraient  encore  plus  ridicules.

Dans   les  pays   où les  conflits règnent,   les  questions des droits de l’homme se posent  et sont prises au sérieux.   Elles soumettent   une  limite  aux pouvoirs  publics  et aux  groupes  belligérants   à respecter   sans quoi,   des poursuites  judiciaires   pourraient  intervenir  à tout moment.  Notamment,  il s’agit entre autres,   des   tortures  carcérales,   des  traitements   inhumains   y  compris  des lois interdisant   les principes de réciprocité d’un  pays à l’autre  comme armes de répressions  diplomatiques  et  culturelles.     Par  ailleurs,  en dépit  des contextes sécuritaires complexes,   les  personnes   travaillant dans le domaine  doivent  avoir des mains libres  par rapport   aux éventuelles  enquêtes , en faire si possible  comme  ça se passe ailleurs,    des  dénonciations   en tenant compte des réalités sur le terrain.   Toutefois,  le respect   de  ces   aspects  fondamentaux  de la part de   nos  soldats  sont  témoignés  par  la hiérarchie militaire   à travers  des   différents   communiqués   sur les théâtres des opérations.   De même,    la MINUSMA   semble avoir  tiré de côté   dans l’élaboration  de   son  récent  rapport  sur   l’armée malienne  dans lequel,  elle   l’accuserait   d’avoir  commis  des exactions contre des civils.  Et   ces  accusations  jugées   » fortuites  »  ont été   rejetées  non seulement  par la direction de l’information et des relations publiques de l’armée ( DIRPA) mais également par une grande  partie  de la société civile  dont certains indiquent qu’il s’agirait plutôt   d’un ancien rapport contesté  et  fourni par la France.   Un pays   qui,  sur fond de crise   avec les autorités de la transition,   a été contraint de retirer ses soldats   pour insatisfaction de  résultats.  Aussi,  dans ledit rapport,   l’on  perçoit  l’absence des atrocités terroristes contre les civils  encore  moins,  des cas de viols  et des   braquages.    Pour  finir,  les   questions  des  droits de l’homme ne devraient pas être   un mécanisme  d’instrumentalisation, à   des fins politiques    inavouées  et les  attitudes  de la  MINUSMA  donneraient   davantage   raison à ceux qui réclament son départ immédiat.

Yacouba COULIBALY

Voici 10 raisons pour choisir Aliou Boubacar Diallo, lors des prochaines échéances électorales maliennes

Serial-entrepreneur, l’homme d’affaires malien a sauté le pas en politique avec son parti l’Alliance démocratique pour la paix – Maliba.
 Arrivé en troisième position en 2018, il pourrait à nouveau être candidat lors de la présidentielle qui devrait se tenir au terme de la transition.

1) Le parcours de l’homme

Aliou Boubacar Diallo appelé affectueusement ABD est aujourd’hui un exemple de réussite made in Mali. Il est un produit de l’école malienne puis d’une longue et laborieuse distillation effectuée dans les meilleures écoles en France.
Ce qui lui a permis d’être à la fois un homme politique et un opérateur économique modèle.
Après un succès franc dans le monde des affaires, il se lance dans la politique et réalise ce que beaucoup de politiciens de carrière n’ont pas pu faire pendant des décennies.
A savoir créer un parti et l’imposer en quelques années seulement. Créé en 2013, son parti est arrivé troisième à la Présidentielle de 2018.

2) La probité de l’homme Aliou Boubacar Diallo est un cadre, un opérateur économique et homme politique intègre et sincère.

Il a un franc parler direct et désarçonnant pour ses adversaires. Ses détracteurs se sont toujours évertués à salir cette image sans réellement y parvenir.
Ils n’ont jamais apporté la moindre
trace de preuve des allégations
médisantes voire méchantes qu’ils colportent sur cet homme stoïque et bosseur. Véritable châtiment sans crime orchestré par des gueux, sans foi ni loi à travers une litanie incessante et insidieuse égrenée ad nauseam qui ne l’a pourtant pas sorti de ses gonds une seule fois car il réserve son énergie à des combats plus nobles.

3) Le sens patriotique de l’homme

Sans son sens patriote aigu et constant, il aurait pu plus d’une fois, jeter le tablier et aurait purement et simplement pu seconsacrer à ses milliards qui sont plus que suffisants pour lui et pour sa progéniture.
Les multiples coups dans le dos, les
multiples trahisons par des hommes qu’il a aidés à émerger sur l’échiquier politique l’auraient découragé et le poussé à s’écarter de la calomnie et de la rancœur qui caractérisent la scène politique actuel Mali.
Hampâté Ba ne dit-il pas avec justesse que la calomnie est la rançon de la grandeur.
Il a tenu le cap. Il a demeuré à l’idée qu’il se fait du Mali.

4) La charité de l’homme

Aliou Boubacar Diallo est un opérateur économique, un homme d’état, mais aussi et surtout un homme de charité.
Depuis les années 1990, Aliou Diallo mène des actions caritatives et de développement en faveur de ses
compatriotes.
C’est lors de la crise politico-sécuritaire de 2012, qu’il décide de formaliser ses appuis en lançant sa Fondation
dénommée  » Maliba « .
A travers ce canal formel, Aliou Diallo a investi plusieurs milliards de Francs CFA pour venir en aide à ses compatriotes.
Après la barbare tuerie d’Aguelhok en janvier 2012, il est notamment venu en aide aux veuves et aux orphelins des soldats morts au combat.
Il a également participé aux soins des
militaires maliens blessés à travers des dons de médicaments aux différents hôpitaux et centres de santé concernés.
De la même manière, lorsque les terroristes ont envahi les régions du Nord et procédé à la destruction des mausolées de Tombouctou, Aliou Diallo a agi par sa fondation en faisant don de vivres aux déplacés originaires du Nord, dans le respect de la symbolique des 333 saints de Tombouctou.
Il a également fait parvenir des aides diverses aux populations du nord à travers le Collectif des Ressortissants du Nord (COREN). La distribution mensuelle de denrées alimentaires continue dans toutes les régions du Mali, avec un pic au mois de Ramadan.
La Fondation Maliba agi également dans le secteur de l’éducation, de la santé ainsi que de l’accès à l’eau et à l’électricité. C’est ainsi que plusieurs projets de promotion de l’excellence scolaire, de construction et de réhabilitation de salles de classe et de centres de santés communautaires ont été financés par la Fondation Maliba dans toutes les régions du Mali.
La fondation continue d’investir
dans la construction et l’aménagement d’infrastructures routières, sanitaires et scolaires dans toutes les régions du Mali, avec un intense programme de forages d’eau équipés de châteaux d’eau et de pompes solaires, qui a déjà donné accès à l’eau potable à plus de 500.000 maliens.
La fondation participe activement à la réduction de la pauvreté des femmes en milieu rural, par la fourniture de moulins à moudre et l’aménagement des espaces maraichers, ainsi que la formation des femmes, regroupées en GIE, à la production du savon, tout en leur finançant des petites unités de production.
Dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, la fondation Maliba a un programme très actif de distribution des kits et produits sanitaires dans les hôpitaux, les centres de santé et
d’autres structures.
Il existe beaucoup de milliardaires au Mali. Mais, des milliardaires comme ABD qui donne une partie de sa fortune à ses compatriotes sont rares.

5) Le sens de créativité de l’homme

Notre pays fait actuellement face à une crise très complexe. Pour résoudre des problème complexes, il faut des hommes créatifs.
L’un des hommes les plus créatifs du Mali de ce jour demeure Aliou Diallo. Il a déjà fait ses preuves dans plusieurs domaines.
Apres l’obtention de sa maitrise et un troisième cycle en monnaie finance-banque, Aliou Diallo décide de rentrer au pays.
Sur place, il crée une première société d’Edition et de distribution de films tous supports (salle et vidéo). Il crée également une société spécialisée dans le rachat des dettes des pays africains, notamment la dette malienne due aux banques européennes.
Ce qui lui a permis de faire un abandon de créance en faveur de l’Etat du Mali de plusieurs millions de dollars.
Alors commença un long parcours d’investissements dans les secteurs minier et productif au Mali, à travers la société SODINAF SA (Société pour
le développement des investissements en Afrique). Il a créé la première filiale de Sodinaf SA, à capitaux essentiellement maliens, pour exploiter la mine d’or de Kodiéran. Dans ce projet, c’est l’opiniâtreté de Monsieur Aliou
Diallo et sa volonté d’être un précurseur dans l’ouverture du secteur minier malien à l’investissement des nationaux qui ont permis la mise en production de
la mine.
Au moment où M. Diallo cédait ses parts dans cette mine, la Société employait plus de 600 personnes. HYDROMA INC.
Aliou DIALLO est fondateur et Président d’ »Hydroma Inc », anciennement « Petroma Inc ».
Une entreprise canadienne spécialisée dans la recherche et la production de l’hydrogène. Hydroma Inc. est la seule société qui possède un permis d’exploitation de l’hydrogène naturel et qui a fait plus d’une vingtaine de
forages positifs dans l’exploration de l’hydrogène naturel.
C’est la première grande découverte d’hydrogène naturel au monde, sur laquelle il y a eu une première unité pilote de production d’électricité à partir de cet hydrogène naturel sur un puits producteur, pour électrifier le village de Bourakébougou, sans émission de CO2.
A travers ce projet, il y a une réelle opportunité de concrétiser les bonnes volontés affichées lors de la COP21, pour une transition énergétique réussie, afin d’arriver à la neutralité carbone.
Avec plus d’une vingtaine de forages tous positifs, aussi bien shallows que profonds, ainsi que la mise en route effective de l’unité pilote de transformation de l’hydrogène naturel du Mali en électricité, le projet est aujourd’hui dérisqué aussi bien sur le plan géologique qu’industriel et commercial.
Le Plan d’Hydroma est de porter un vaste « African Big Green Deal » qui comporte deux business units : l’hydrogène blanc et l’hydrogène vert.
En ce qui concerne l’hydrogène vert,
Hydroma a constitué des filiales dans plusieurs pays africains pour qu’elle soit l’un des futurs grands leaders mondiaux du secteur des énergies renouvelables.
SOCIÉTÉS « TRANSPORTSL FD » ET « COMPTOIRS LFD »
En 2016, soucieux de diversifier ses investissements dans la sous-région, Aliou Diallo crée les Sociétés « Transports LFD » et « Comptoirs LFD ». « Transports LFD » est spécialisée dans la logistique et le transport. Disposant d’un parc d’engins lourds et semi-léger évalué à plusieurs dizaines de millions d’euro.
Pour sa part, « Comptoirs LFD » fait le négoce de produits de première nécessité dans la sous-région. Ces sociétés ambitionnent d’être des acteurs majeurs dans l’espace UEMOA.

6) Les relations de l’homme

Dans le monde moderne, avoir un homme qui a beaucoup de relations à l’international à la tête de son pays est un atout majeur. Sur ce plan, le président de la Fondation Maliba n’a rien à envier aux hommes politiques
du pays.
Que ce soit sur le plan sous-régional, régional ou international, il a des relations qui peuvent être très bénéfiques pour notre pays qui est actuellement à la croisée des chemins.
D’ailleurs, selon les indiscrétions, il a usé de ses relations pour faciliter la levée des sanctions économiques et financières imposée à notre pays par l’organisation sous-régionale, Cédéao, pendant près de 6 mois.

7) La vision d’un Mali prospère de l’homme

Aliou Boubacar Diallo est porteur d’un élan nouveau vers un autre Mali. Il l’a toujours démontré à travers des démarches nouvelles et des propositions de solution à chaque fois que le pays s’est retrouvé dans des situations plus difficiles.
Avec le levier du jeune et puissant parti, ADP-Maliba il peut répondre à cette espérance et adresser les maux qui minent de ce vaillant peuple à qui, rien n’a été épargné. Il faut un homme qui possède des hard skills et des soft skills solides à mener de faire face à ce désir ardent de réinvention.

8) L’attente des Maliens pour un réel et profond changement

Ce que les Maliens désirent par-dessus tout c’est le changement : ils ont rêvés et espérés. Ce changement ne peut provenir des hommes comme ABD qui ne fait pas partie de la vieille classe politique qui gère le pays de plus de trois décennies et qui, de par leurs actions, ont démontrés leurs limites à transcender leur clivage car tous mus par des intérêts matériels et pécuniaires immédiats au grand dam d’un peuple qui souffre dans un silence assourdissant

9) Les engagements de l’homme pour le Mali

S’il y a aujourd’hui un homme engagé jusqu’au cou pour le Mali, c’est bien Aliou Diallo. Il a toujours répondu présent quand il s’agit du Mali. Ses multiples prises de position, ses multiples entreprises au Mali qu’il aurait pu développer ailleurs, sa Fondation Maliba attestent cela.
D’ailleurs, il aurait pu rester en France après ses études comme le fait beaucoup de nos compatriotes qui y mène leurs études.
Mais, il a préféré revenir au pays
de ses ancêtres pour participer au développement de son Mali natal. Aujourd’hui, plusieurs centaines de Maliens ont un emploi à lui.

10) Le sens de l’histoire

On ne peut pas indéfiniment appliquer les mêmes recettes et s’attendre à des résultats différents. L’histoire a un sens : ce n’est pas une course sans logique et sans buts. Le Mali est un pivot central de l’Afrique de l’Ouest, il doit nécessairement jouer un rôle clé sur le plan sécuritaire, économique et diplomatique.
Cela nécessite un homme qui a du coffre et qui n’est pas frappé par le fardeau de la mal gouvernance. Un has been ne saurait pas être un catalyseur pour une dynamique nouvelle.
Aucun desperado ou aventurier
ne peut réellement insuffler ou
inspirer une action à même redorer le blason d’une nation en perdition.
C’est pourquoi tel Prométhée qui vola le feu aux dieux pour le remettre aux hommes, Aliou Diallo doit franchir
le rubicond et répondre à l’appel des sans voix.

Source : Journal LEKESSE

BANQUE : la BCEAO injecte des liquidités dans les banques commerciales maliennes

Le Mali renoue avec les faveurs de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO). Les banques commerciales maliennes ont ainsi obtenu 100% du refinancement sollicité auprès de BCEAO le 1er août 2022, soit 601 milliards F Cfa au taux de 2,5 % obtenus sur 601 milliards FCFA sollicités. Ce qui n’était plus arrivé depuis le 17 janvier 2022.

Suite aux sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’Union monétaire ouest africaine (UEMOA), le 9 janvier 2022, les banques commerciales maliennes ont toujours obtenu un refinancement moindre que celui sollicité auprès de la BCEAO.

Gouvernance : L’imam Dicko appelle au ‘’redressement ‘’

Lors d’une conférence de presse tenue samedi dernier par son mouvement politique, l’imam de Badalabougou, Mahmoud Dicko, a appelé à un redressement du pays. Il a également demandé aux Maliens de ne pas faire pression sur les autorités dans le dossier des 49 ‘’mercenaires’’ ivoiriens.

Après sa sortie très critiquée lors du forum de Bamako, rencontre au cours de laquelle il a accusé les autorités maliennes ‘’d’arrogance’’, la communauté internationale ‘’d’orgueil’’  et qualifié la classe politique malienne de ‘’moribonde’’…, Mahmoud Dicko a baissé le ton. Cette fois-ci, il demande un redressement de la transition et appelle au consensus. Consensus pour faire partir quelqu’un ? On ne saurait le dire, mais la plupart de ses combats sont contre un chef de gouvernement dont la tête le dérange. Ce fut le cas avec feu Soumeylou Boubèye Maïga et Dr Boubou Cissé qu’il a fait nommer avant de les combattre.

A l’occasion de la commémoration des deux ans de la tuerie des 10, 11 et 12 juillet 2020, il a appelé les Maliens à un redressement. « Nous avons fait la révolution, le parachèvement, la rectification et il reste le redressement qui se fera avec l’ensemble du peuple malien. Ce redressement ne se fera pas avec un individu ou groupe d’individus, mais avec tout le peuple malien. Il nous faut un minimum de consensus », a-t-il déclaré. Les Maliens auront-ils encore confiance à l’imam Mahmoud Dicko ? En tout cas, beaucoup de Maliens se souviennent comment il a abandonné le M5-RFP en ‘’plein vol’’ pour retourner dans sa mosquée.

Aussi, au cours de la conférence de presse, l’imam de Badalabougou s’est prononcé sur la situation des 49 soldats ivoiriens déclarés ‘’mercenaires’’ par le gouvernement malien. Sur la question, il a demandé à ne pas mettre la pression sur les autorités.

B. G

Ansongo : Les Fama découvrent des corps sans vie dans une fosse commune

Ce jeudi 21 avril 2022, quatre jeunes bergers ont été retrouvés morts égorgés à Ansongo. Selon des sources sur place, les auteurs sont des groupes armés  qui se sont repliés sur Ansongo suite aux multiples attaques de leurs positions.

Le samedi 23 avril les Forces Armées Maliennes (FAMA) ont retrouvé trois corps sans vie enterrés dans une fausse commune à Ansongo. Selon des sources sur place ce serait un règlement de compte interethnique.

DEFENSE NATIONALE : Des équipements militaires de pointe pour accompagner la montée en puissance des FAMa

Pour mieux accompagner la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa), un premier lot de matériels militaires a été réceptionné, le mercredi 30 mars 2022 par le ministre de la Défense et des Anciens combattants (MDAC) à l’aéroport international «Modibo Keita-Sénou» de Bamako. Ces nouveaux matériels joueront un rôle très essentiel dans le renforcement des capacités opérationnelles des FAMa dans leur mission de sécurisation des personnes et de leurs biens. Ces équipements sont composés, entre autres, d’hélicoptères de combat, des radars dernière génération et beaucoup d’autres matériels nécessaires dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.

«Aujourd’hui, nous pouvons dire avec fierté que notre Armée nationale est capable d’opérer en toute autonomie sans demander de l’aide à qui que ce soit», a martelé le ministre Sadio Camara. Il a aussi exprimé sa gratitude envers les autorités de la transition d’avoir fait de la sécurité leur priorité. L’arrivée de ces équipements purement militaires contribuera à la réussite des opérations des FAMa à travers le «Plan Maliko», l’opération «Kèlètigui»…

H.C

MALI, MONTEE EN PUISSANCE DES FAMA APRES BARKHANE ET SES SUPPLETIFS : des djihadistes neutralisés par centaines

Une avancée notoire dans la lutte contre le terrorisme au centre du Mali. L’armée malienne vient d’enregistrer une autre victoire contre les forces du mal dans la localité de Moura cercle de Djenné. Ces nouveaux exploits réalisés par les FAMa durant les dernières semaines dans le Cercle de Djenné entrent bien dans le cadre de la  lutte contre le terrorisme au centre comme un peu partout sur toute l’étendue du territoire national. Ils ont permis également de donner raison à nos autorités qui ont fait le choix de se tourner vers d’autres partenaires comme la Russie au détriment de la France pour éradiquer le mal qu’est le terrorisme. Victimes des graves accusations d’exactions contre les civils, les FAMa doivent-elles céder à la campagne de provocation et de propagande, faite par des forces extérieures avec comme seul objectif ternir l’image des forces de défense et de sécurité du Mali et surtout saper le moral des troupes ?  

 C’est par un communiqué du Chef d’Etat-major général des Armées maliennes que l’opinion nationale et internationale a été informée qu’au cours d’une opération aéroportée, menée sur la base des renseignements bien fournis, plusieurs terroristes ont été neutralisés et des équipements militaires saisis.  Le chef d’Etat-major général, en réactions aux graves accusations portées contre les FAMa et qui sont relatives au massacre des civils et à une épuration ethnique, a été on ne peut plus clair sur la nature des victimes qui sont des terroristes.  A la lumière de ce communiqué du Chef d’Etat-major général des Armées, il ressort que du 23 mars au 31 mars 2022, une opération d’opportunité aéroterrestre de grande envergure a été menée dans la zone de Moura à 17 kilomètres au Nord-est de Kouakourou dans le Cercle de Djenné. D’après ce communiqué, cette opération fait suite à des renseignements bien précis qui ont permis de localiser la tenue d’une rencontre entre différents katibats  à Moura, fief des terroristes depuis quelques années. Et d’indiquer qu’une combinaison d’actions d’aéroterrestres, en l’occurrence des forces au sol et les troupes aéroportées notamment les forces spéciales, a permis d’infliger des lourdes pertes aux forces du mal avec un bilan très lourd : « 203 combattants des GAT (groupes armés terroristes) neutralisés avec une interpellation de 51 personnes ». A cela, précise le communiqué, s’ajoute un bilan matériel de : « 200 motos brulées et saisies, d’importantes quantités d’armes et de munitions récupérées ». Comment, diantre, pourrait-on accuser les forces de défense et de sécurité maliennes d’exactions sans aucune preuve ? Comment une armée composée d’hommes et de femmes bien formés peut-elle ignorer les principes de base d’une guerre au point de commettre des exactions sur la population civile ? Du début de la crise Malienne à nos jours, qui a payé un lourd tribut plus que les FAMa ? Beaucoup d’entre elles sont tombées sur le champ de l’honneur en défendant leur patrie et surtout son intégrité territoriale, les personnes et leurs biens. Les FAMa ont toujours fait preuve de professionnalisme et ont été regardant vis-à-vis des Droits de l’homme et du droit humanitaire. Donc ces fallacieuses accusations seraient l’œuvre de nos ennemis comme la France et ses alliés.

En effet, Les djihadistes et leurs chefs, comme à l’accoutumée, s’étaient réunis dans la forêt pour le partage de la zakat, impôts imposés en espèces ou en nature aux populations de la contrée. C’est au moment de ce partage de butins, que l’armée malienne informée, les a encerclés avec 4 hélicoptères de combat et un avion de transport de troupe. On peut être opposé à la gouvernance, à la gestion d’un régime où d’une transition mais jamais on ne doit s’attaquer à ceux qui périssent, qui se sacrifient, qui laissent leurs familles respectives derrière eux pour défendre la nation. Les forces de défense et de sécurité du Mali font la fierté de la population aujourd’hui, surtout après huit ans d’insécurité généralisée et de mal gouvernance du régime précédent. Toutes ces prouesses sont l’œuvre des hommes qui nous gouvernent aujourd’hui. Donc beaucoup semblent ignorer que le Mali-Koura n’est pas juste un vain mot ou un slogan creux, mais une réalité.

En somme, Le peuple malien, reconnaissant les grands sacrifices consentis, félicite les FAMa pour leur disponibilité, leur engagement et leur abnégation à Défendre le territoire national, à protéger les personnes et leurs biens et à lutter contre le terrorisme. Ainsi pour ne pas céder à la panique et à la désinformation, l’Etat-major et toutes les autorités invitent les populations à la retenue contre les spéculations diffamatoires à l’encontre des FAMa.

Assitan DIAKITE