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Le PM-I ABDOULAYE MAÏGA SUR L’ORTM : Le Mali a toutes les preuves pour confondre la France devant le Conseil de sécurité de l’ONU

Dans une interview diffusée dans la soirée du vendredi dernier (9 septembre 2022) à la télévision nationale (ORTM), le Premier ministre par intérim (PM-I) a fait  le point des différents chantiers ouverts pour la réussite de la transition en cours. Et il a assuré que les autorités de la Transition ont toutes les preuves des accusations portées contre la France devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

Convaincre ceux qui ont encore des doutes sur le bien fondé des actions engagées pour la réussite de la transition en cours dans notre pays ! C’est à ce jeu que s’est prêté vendredi dernier le Premier ministre par intérim, Colonel Abdoulaye Maïga sur l’ORTM. Et pendant 45 minutes, il a joué à l’apaisement et au rassemblement en rappelant à tous que «il n’y a pas d’opposants à la transition».

Et il a fait le point des avancées sur les chantiers de la refondation et abordé les questions sensibles sans langue de bois. Cela va de l’amélioration de la situation sécuritaire à la cherté de la vie à cause en partie de la hausse du prix des denrées de première nécessité en passant par les réformes politiques et institutionnelles ; la mise en place de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE) ; le chronogramme de la transition… «Ce n’est pas facile …Des efforts sont en cours pour lutter contre l’augmentation anarchique des prix», a informé le Colonel Abdoulaye Maïga en évoquant le contexte de conjoncture générale au niveau mondial.

Se prononçant sur les questions régionales et internationales, notamment la plainte du Mali à l’ONU contre la France, le PM-I a été très clair : «il n’y a aucune volonté de rupture avec la communauté internationale». Toutefois, même si notre pays ne veut pas vivre en autarcie, il se devait de fixer les principes de sa coopération désormais basée sur  le respect de la souveraineté du Mali, celui des choix de partenaires du Mali et des intérêts vitaux du peuple malien.

«Nous espérons que le Conseil de sécurité de l’ONU examinera la plainte du Mali…», a-t-il souhaité. Et cela d’autant plus que «le monde doit découvrir comment la France se comporte au Mali… Nous présenterons des preuves sur comment elle fournit des renseignements et des armes à des groupes terroristes», a précisé le Colonel Maïga assurant disposer de toutes les preuves de cette accusation.

D’une manière générale, cette première sortie médiatique du Colonel Abdoulaye Maïga comme Premier ministre par intérim a été une réussite. Et cela d’autant plus qu’il a déjoué le piège d’outrepasser son statut d’intérimaire. La preuve d’une grande humilité de sa part !

Moussa Bolly

Tension entre le Mali et la France : LE SENEGAL VEUT JOUER LA MEDIATION ENTRE PARIS ET BAMAKO

Face à la dégradation sans cesse des relations entre la France et le Mali, le Sénégal a décidé de proposer ses bons offices pour aider à apaiser les tensions.

La semaine surpassée  le Mali a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU une réunion d’urgence pour faire cesser ce qu’il présente comme « les actes d’agression » de la France sous forme de violations de sa souveraineté, de soutien apporté selon lui aux groupes jihadistes et d’espionnage.  Les Nations unies n’ont toujours pas répondu à la demande des autorités maliennes. C’est pourquoi Aïssata Tall Sall, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a déclaré que « le président Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine va continuer de jouer le rôle de médiation auprès du colonel  Assimi Goïta, mais également auprès du président  Emmanuel Macron, pour qu’une solution  qui convienne à l’ensemble des parties  soit trouvée et que cette affaire ne soit pas exposée au Conseil de sécurité. »

Cette plainte a-t-elle une chance d’aboutir ? Quelles sont les chances de succès de cette médiation ?

La brouille diplomatique entre Paris et Bamako prend une autre tournure. Après l’attaque de Tessit qui a fait 42 morts du  côté des Famas, le gouvernement du Mali accuse la France d’avoir aidé les terroristes, pour mener cette attaque. Pour rappel les autorités maliennes ont affirmé avoir des preuves qui prouvent l’implication de la France. De ce fait, le Mali a déposé une plainte contre la France auprès du Conseil de Sécurité des Nations unies par à travers l’ambassadeur de Chine auprès de l’ONU.

Les autorités maliennes demandent la tenue d’une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité afin de présenter les preuves, qu’elles affirment détenir, du soutien apporté par la France aux terroristes lors de l’attaque de Tessit. Selon les textes du Conseil de Sécurité, ce rôle revient aux quinze membres du Conseil de Sécurité d’en convoquer la tenue de cette réunion d’urgence. Cette dernière doit être validée, sur le plan procédural, par le pays qui assure la présidence du conseil, qui est la Chine. Les Nations Unies sont obligées de convoquer cette réunion demandée par le Mali. D’ailleurs l’ingérence de la France dans la lutte contre le terrorisme, est connue de tout le monde, le Mali est légaliste. Le Mali Etat souverain a fait son devoir et c’est aux Nations-Unies de montrer qu’elles représentent la justice internationale et la droiture.

Pour ce qui est la question de savoir, quelles sont les chances de succès de la médiation du Sénégal qui a été spectateur de tous les malheurs qu’a causé la France au Mali ? Cependant, cette proposition de médiation sénégalaise suscite de nombreuses questions à travers Bamako et ailleurs sur le continent. Mais visiblement les chances pour que cette médiation soit une réussite se rétrécissent parce que, le Mali n’a pas senti la présence du Sénégal lorsque la France d’Emanuel Macron fournissait des équipements aux djihadistes. Pendant que la CEDEAO appliquait les décisions illégales et humaines de la France contre le Mali, Macky sall était aussi spectateur cette mascarade. Outre, après la demande du retrait des forces Barkhane par les autorités de la transition malienne, lorsque la France violait l’espace du territoire malien sans son accord ; on n’a pas vu non plus le Sénégal pour dire à la France d’arrêter ce qu’elle fait, pour ne dire que ceux-ci, le Sénégal aura fort à faire pour convaincre le Mali afin de trouver un consensus entre les deux Capitales.

Assitan DIAKITE

Mali VS France : le clash à l’ONU aura bien lieu

En effet, Paris n’étant pas capable d’affronter ce dossier d’accusation qui s’avère être en béton armé s’emploie toute fois à éviter de rallonger la chaine des précédents fâcheux pour sa diplomatie internationale. Pour le moment, le flou persiste dans cette affaire grâce notamment au silence douteux de l’accusé.

C’est une première dans l’histoire des nations unies une ancienne colonie de la France l’interpelle face au monde entier à travers le conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU) sur la base d’accusations extrêmement graves. Le Mali est le pionnier dans la manifestation de plusieurs symptômes qui caractérisent la débâcle de la métropole dans ses anciens pré-carrés. L’affaire est surréaliste. Après plusieurs mois de tension entre les deux pays, le clou du spectacle s’avère être cette accusation de violation de la souveraineté du Mali et de soutien direct aux mouvements terroristes contre ce pays. Sans s’attarder sur le dossier d’accusation, nous laissons le soin au CSNU ; nous préférons analyser brièvement des faits incroyables survenus publiquement depuis que ces accusations sont rendues publiques. Aux lendemains de la saisine de l’ONU, l’Etat Français, avec en tête son chef E. Macron, pourtant prompt à défendre son pays face à toutes accusations, a brillé par son silence. L’occasion n’a pourtant pas manqué pour lancer des piques. Il annonçait récemment la fin de l’abondance pour les Français et il y a 2 jours il flirtait à Tebboune en Algérie. La réplique classique est venue d’un militaire de la force barkhane qui, sans apporter de démentis convaincants, nous a plutôt servi la même soupe froide de l’écœurement et la victimisation « C’est une insulte… ou des français sont tombés pour sauver le Mali ». Pour ceux qui s’attendaient à des démentis sur la base de preuves à la hauteur de celles que le Mali a brandi, la déception fut totale. Pour le moment, trois questions tournent sur les lèvres : 1-Pourquoi la France fait tout pour empêcher cette réunion ? 2- Pourquoi le Mali n’a pas reçu jusqu’à présent, une réponse à sa demande ? 3- Pourquoi les alliés du Mali n’ont pas communiqué sur le dossier ?

Par ailleurs, dans ce silence gênant de l’hexagone, il nous est revenu que tous ses efforts sont déployés au sein de l’ONU pour que cette réunion d’urgence demandée par le Mali n’ait jamais lieu. En effet, Paris n’étant pas capable d’affronter ce dossier d’accusation qui s’avère être en béton armé s’emploie toute fois à éviter de rallonger la chaine des précédents fâcheux pour sa diplomatie internationale. Pour le moment, le flou persiste dans cette affaire grâce notamment au silence douteux de l’accusé. L’occasion de féliciter l’Elysée pour avoir pu retenir le fougueux président de se l’ouvrir au risque de tout foutre en l’air. Mais l’envoie de Macky Sall pour calmer les ardeurs de Bamako a lamentablement échoué. Malgré le suspens et le jeu de la montre fait par certains acteurs dans cette affaire, le Mali n’entend pas du tout lâcher l’affaire. Le Ministre des affaires étrangères A. Diop s’est entretenu la semaine passée avec l’Ambassadeur de la Chine au Mali sur cette question. L’affaire retient toute l’attention de l’opinion nationale malienne et panafricaine. Pendant ce temps, Paris évite les sorties publiques et met à profit toutes ses ressources diplomatiques de haut niveau. Pour le moment les pays de l’européenne lui aurait assuré leurs soutiens. C’est peut-être pour témoigner de ce fait que la Ministre allemande des affaires étrangères s’est fait de nouveau remarquer par une autre de ces bêtises qu’elle seule maîtrise le ton « L’Allemagne ne va pas laisser le Mali à la Russie ». Par l’Allemagne, il faut entendre : l’union européenne en soutien à la France pour l’aider à préserver sa propriété privée, le Mali. Le réveil euro-occidental sera brutal.

Martine Laroche-Joubert journaliste

Guerre en Ukraine : Russie a décidé de couper complètement le gaz à la France

Dans la soirée de ce mardi 30 août, Plus de livraisons de gaz de Gazprom à Energie dès ce jeudi. Après avoir indiqué aujourd’hui matin au groupe français qu’il réduisait ses livraisons, le géant russe a annoncé dans la soirée qu’il allait suspendre entièrement ses livraisons en raison d’un différend Selon Gazprom, Energie n’a pas payé l’intégralité des livraisons effectuées en juillet.

Source : AA

LA FRANCE-AFRIQUE MENACÉE : Les risques de propagation du virus malien sont très élevés

Depuis la fin de la 2e guerre mondiale, la France se charge de maintenir l’Afrique francophone sous sa domination à travers la doctrine et les pratiques néocoloniales de la France-Afrique. Il s’agit ici de la version française de la stratégie occidentale de maintien des « pays sous-développés » dans la pauvreté au bénéfice de la prospérité des puissances impérialistes. Ce qui explique la farouche opposition à toute volonté de souveraineté des ex-colonies françaises avec son lot de coups d’Etat et d’assassinats des dirigeants patriotes africains. Au Mali, on est en voie d’exorciser ce mal colonial et néocolonial. Malgré les pressions, les menaces, les brimades, les injures…, le virus malien menace de se propager à tout le continent.

Doctrine politique de déconnexion à travers sa volonté de souveraineté politique, militaire et sécuritaire, économique et culturelle ; refus du processus déguisé de partition de notre pays ; partenariat avec la Russie… Autant d’actes de souveraineté posés par les autorités de la transition au Mali et qui sont jugés inadmissibles par les puissances occidentales, notamment la France et les Etats-Unis. Ce qui ne surprend guère puisque le principe fondamental de l’impérialisme néolibéral est de ne jamais admettre une puissance concurrente dans son champ d’influence, encore moins laisser un peuple insoumis se débarrasser du joug de l’infamante domination extérieure.

Dans son livre «Qui mène le monde», l’Américain Noam Chomsky écrit : «Les principes généraux que nous aborderons ici s’appliquent néanmoins aux autres grandes puissances ainsi qu’à nombre de pays…». Il existe ainsi une version standard communément admise et que l’on retrouve chez les universitaires, dans les déclarations du gouvernement et dans le discours public. Celle-ci soutient que la première vocation des gouvernements est de nature sécuritaire et que la menace soviétique constituait le souci primordial des USA et de leurs alliés après 1945. On peut analyser cette doctrine sous différents angles, mais une question évidente demeure : Qu’est-il arrivé après la disparition de cette menace soviétique en 1989 ? Rien n’a changé !

Si l’histoire se révèle riche et complexe, quelques thèmes récurrents y jouent un rôle prépondérant. L’un d’eux a fait l’objet d’une formulation claire lors d’une conférence de l’hémisphère occidental sous l’égide des USA au Mexique en 1945. A cette occasion, Washington a imposé « une Charte économique des Amériques» visant à éradiquer le nationalisme économique «sous toutes ses formes». Et cela à une exception près : les Etats-Unis, dont l’économie dépend massivement des aides du gouvernement !

 

Quand les intérêts des investisseurs occidentaux priment sur le bien-être des populations spoliées de leurs richesses

L’élimination du nationalisme économique dans les autres pays entrait directement en conflit avec la position alors prédominante en Amérique latine et décrite par les membres du Département d’Etat comme la philosophie du «nouveau nationalisme » qui adopte « des politiques visant à instaurer une meilleure répartition des richesses et à élever le niveau de vie des masses». Ainsi, comme l’ont ajouté des analystes des politiques américaines, «aux yeux des Latinos américains, la première bénéficiaire de l’exploitation des ressources d’un pays doit être la population de ce pays».

Ce qui est inadmissible. Et cela d’autant plus qu’aux yeux de Washington, par exemple, «les premiers bénéficiaires» doivent être les investisseurs américains ; l’Amérique latine se contentant de remplir son rôle d’auxiliaire». Comme l’ont clairement démontré les administrations Truman et Eisenhower, les pays de l’Amérique latine n’étaient pas censés entreprendre «un développement industriel excessif» susceptible de porter atteinte aux intérêts de l’Oncle Sam. Ainsi, le Brésil était par exemple autorisé à produire de l’acier de piètre qualité afin de ne pas concurrencer les entreprises américaines…

Le néocolonialisme occidental se caractérise de nos jours par les cinq monopoles de l’impérialisme libéral, à savoir le contrôle des technologies de pointe, de l’accès aux ressources naturelles de la planète, du système monétaire et financier intégré à l’échelle mondiale, des systèmes de communication et d’information, des armements de destruction massive. Sur ces cinq monopoles, le Mali ne peut agir que sur une seule : l’accès aux matières premières ! Sur ce plan, au-delà de toute espérance, notre pays est bien doté.

Et ce sont les immenses ressources naturelles qui expliquent le complot international pour dépecer le Mali en plusieurs micros états taillables et corvéables entre les mains des multinationales occidentales. Mais, la mobilisation générale du peuple derrière les autorités en place a pour le moment permis de tenir en échec ce plan machiavélique. Ces derniers mois, les Maliens n’ont cessé de démontrer qu’on peut résister à la France et mieux se porter. Ce qui leur vaut aujourd’hui l’admiration des Africains, notamment des jeunes de plus en plus décomplexés.

Ce qui ouvre la perspective de libération de l’Afrique des serres de l’impérialisme. La France est un maillon essentiel de la chaîne impérialiste. Mais, elle n’est ni la chaîne, ni le maillon fort du néolibéralisme impérialiste. Cette démonstration de force du Mali ne sera jamais acceptée par la meute de conquête néocoloniale que le monde entier a vue en action au Congo, en Irak, en Libye, en Syrie, etc.

Et cela d’autant plus que la résistance du peuple insoumis du Mali est un danger pour le système de domination néocoloniale de la France, de tous ces « pays riches » dont la puissance se construit à partir de la spoliation des ressources des « pays pauvres ». L’Hexagone, en tant que maillon de la chaîne impérialiste néolibérale, sera toujours soutenu par la meute guerrière de l’OTAN dans son opposition à toute puissance concurrente et, par extension, à tout peuple insoumis.

L’alliance militaire avec la Russie est le crime de trop du pouvoir malien qui sera combattu par tous les moyens pour empêcher la propagation du virus anti-impérialiste qu’il représente désormais. Si un jour il arrive à nous Maliens et Africains de nous laisser berner par les paroles mielleuses impérialistes, alors nous nous abuserons !

Diatrou Diakité

Commission scientifique d’Espoir Mali Koura (EMK)

Mali / France : La tension ne baisse pas

Intimidation, espionnage, subversion. La France s’adonnerait à ces actes répréhensibles sur le territoire malien en toute illégalité. En tant qu’Etat souverain, le gouvernement du Mali l’a rappelée à l’ordre et l’a invitée à inscrire ses actions dans un cadre de respect mutuel.

Dans sa dénonciation, le gouvernement malien ne tergiverse pas. Aux dires du ministre porte-parole du gouvernement, la France mène des activités de violation de son espace aérien. Un agissement auquel elle s’adonnerait depuis le début de l’année. De cette période à la date de la publication d’un communiqué le 26 avril, le gouvernement rapporte 50 cas de violation « délibérés » par des aéronefs étrangers opérés par les Forces françaises souvent de façon déguisée.

Dans leur manœuvre avec ruse, les Forces françaises sont pointées du doigt pour falsification de documents de vol, refus d’obtempérer aux instructions des services de contrôle aérien, atterrissages d’hélicoptères, sans autorisation, dans les localités hors aérodromes, vols d’avions de renseignements et de drones à haute altitude. « L’un des cas les plus récents a été la présence illégale d’un drone des Forces françaises, le 20 avril, au-dessus de la base de Gossi, dont le contrôle a été transféré aux Forces armées maliennes (FAMa), la veille. Ledit drone était présent à partir de 11h45 pour espionner nos vaillantes FAMa », a affirmé avec précision le ministre e l’Administration territoriale et des Collectivités, le colonel Abdoulaye Maïga. Toujours avec le même doigt accusateur, il a indiqué que, outre l’espionnage, les Forces françaises, pourtant sommées de quitter le Mali depuis le 18 février dernier, se sont rendues coupables de subversion en publiant des fausses images montées de toute pièce dans le but d’accuser les FAMa d’être les auteurs de tuerie de civils et dans le but de ternir leur image au moment où elles sont plus que jamais engagées pour la libération du territoire national et la sauvegarde des populations.

Visiblement agacé par de tels agissements, le gouvernement du Mali a manifesté sa condamnation en invitant les Forces françaises à respecter la souveraineté du pays. Par ailleurs, il a réaffirmé sa volonté de promouvoir et de maintenir la coopération avec l’ensemble des Etats du monde dans le respect mutuel et sur la base du principe cardinal de non-ingérence.

Alassane Cissouma

GUERRE D’UKRAINE : Des Maliens vivant en Ukraine bien accueillis par l’ambassade du Mali en France

Le Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Mali en France a accueilli à la Chancellerie nos compatriotes venus d’Ukraine. C’était mardi dernier, 15 mars 2022. Après leur avoir souhaité la bienvenue, le Chargé d’Affaires les a assurés du soutien et de l’accompagnement des plus hautes autorités de la Transition. Treize au total et en majorité des étudiants, ils ont reçu une enveloppe symbolique et des habits.

Il a par ailleurs souligné la disponibilité de l’ambassade pour les accompagner lors de leurs inscriptions dans des écoles françaises et l’insertion professionnelle des non étudiants en ces moments difficiles. Le président de l’Association des étudiants Maliens d’Ile de France (AEMIF), présent à la rencontre, s’est engagé à faire un séminaire de formation à leur intention pour leur permettre de mieux appréhender les démarches administratives et universitaires en France.

LA FRANCE ET SES ALLIES OCCIDENTAUX QUITTENT MILITAIREMENT LE MALI : Un Micro-trottoir pour recueillir l’assentiment des maliens

Après des mois de bras de fer avec les autorités maliennes de transition, la France, le Canada et leurs partenaires européens, au sein de l’opération Barkhane et de la Task Force Takuba, ont annoncé officiellement le 17 février la décision de se retirer militairement du territoire malien.

Faut-il applaudir le départ des militaires français du Mali quelles pourraient être les conséquences ?

Rien qu’en posant cette question plusieurs Maliens vous répondront qu’ils se réjouissent du départ des forces Barkhanes, Takuba et même des autres forces comme la MINUSMA et semblent prêts à subir les conséquences de leur départ. A la question de savoir pourquoi ils sont pour le départ des forces françaises et européennes, Takuba la réponse est sans détour parce qu’elles ont échoué dans la lutte contre le terrorisme et surtout dans la préservation de l’intégrité du territoire, car Kidal demeure toujours une enclave qui échappe au contrôle de l’Etat central.  Maintenant sur la capacité des FAMa et leurs nouveaux partenaires Russes à endiguer le terrorisme et la crise multiforme sur un territoire assez vaste, certains pensent qu’il y a déjà les prémices d’une libération totale de notre territoire du joug des séparato-djihado-terroristes avec le débarras de beaucoup de zones sous tutelle terroriste. Quelles conséquences le déploiement de ces mêmes militaires français et européens dans d’autres pays du sahel, pourraient avoir ? Certains diront qu’il faut certainement s’attendre à des actes de sabotage et même à la constitution, la formation et à l’équipement des groupuscules pour semer la désolation dans notre pays, alors ils demandent beaucoup plus de vigilance et d’engagement de la part des autorités maliennes. Quant aux conséquences financières et économiques beaucoup disent être prêts à les supporter à condition que les autorités elles-mêmes donnent le bon exemple en réduisant leur train de vie.

Y a-t-il la crainte d’une contre-révolution qui pourrait surgir de là où personne ne s’y attend du tout ?  Affirmatif selon certains, car le Mali en décidant non seulement de prendre son destin en main, mais aussi en humiliant l’ancienne puissance coloniale, la France, doit s’attendre à des coups bas, à un harcèlement économique, voire une asphyxie, mais il doit tenir car la liberté à un prix a conclu un citoyen.

Un autre déterminé, clame avec force conviction que l’heure est donc au resserrement, au rassemblement et à la cohésion nationale, ce n’est plus le moment des petits calculs des politiciens, mais du grand sursaut national car le Mali joue son destin et appelle chacun de ses filles et fils, de s’unir au-dedans comme au dehors.

En somme, la France ayant donné les raisons de son retrait du Mali, il reste aux maliens de s’assumer. Ainsi on retient du discours de Macron que l’objectif de Refondation de l’Etat à travers l’organisation des assises nationales est vu comme un « moyen de se maintenir indéfiniment au pouvoir ». Aussi le recours à des partenaires russes pour des besoins de sécurité au Mali, sont quelques unes des raisons du retrait de la France et ses alliés du Mali.

 

Propos recueillis par Assitan Diakité

Défense | L’armée malienne est une puissance grâce à la France, affirme Florence Parly.

La ministre des armées françaises Florence parly affirme que la montée en puissance de l’armée malienne aujourd’hui est le fruit d’aide de la France dans la formation et équipements de l’armée malienne,selon une sécuritaire rapporté par AFP.
Nous avons formé plus de 40 000 militaires maliens avec des équipements modernes pour lutter contre le terrorisme.
Dès notre arrivée au Mali en 2013, l’armée malienne n’existait pas. Ils étaient au nombre total de 7000 militaires équipés de matériels obsolètes et inefficace face aux groupes terroristes, affirme Florence_parly.
Elle reconnait la montée en puissance de l’armée malienne dans la lutte contre le terrorisme au Mali mais affirme que cette puissance sont les fruits de l’armée française, selon une source sécuritaire.Cette déclaration confirme la colère de Paris face aux autorités maliennes.
Une France qui ne digère pas d’avoir été humiliée et forcé de quitter le Mali perdant ainsi son espace stratégique et d’influence au Sahel.
KAO François
AGORA Actualités