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Gouvernance au Mali :Après la classe politique, celle militaire doit à tout prix réussir

Après le terrible désaveu de la classe politique, il semblerait que les Maliens veulent donner sa chance à celle militaire. Plus de 30 ans d’ère démocratique auront rimé avec écart économique et gabegie galopante. Les tenants actuels du pouvoir, pour l’intérêt supérieur de la nation, doivent réussir là où ses prédécesseurs ont lamentablement échoué. Autrement, ce sera un désaveu de plus, celui de trop, qui marquerait une rupture encore plus profonde entre les gouvernants et les gouvernés.

Ils ont le vent en poupe et, de mémoire de Malien, rarement des dirigeants auront été aussi populaires. Une popularité qui devra se traduire sur le terrain par des mesures fortes au plan politique, mettant le pays sur de bons rails. Pour beaucoup, peu importe s’il s’agit d’un nouveau type de classe dirigeante mêlant le militaire au politique, l’essentiel ce sont les résultats.

Cependant, d’autres craignent qu’il s’agisse de liaisons dangereuses, d’alliances contre natures, qui auront de fâcheuses conséquences sur le bon ordonnancement des institutions de la république. Des conséquences qui menaceraient également l’équilibre entre les différents pouvoirs du pays. Car, en l’état, il serait très laborieux que l’armature institutionnelle du pays puisse revenir à la normale après de tels bouleversements. Il semblerait que peu de Maliens, surtout ceux faisant partie de l’élite, se projettent dans un avenir plus ou moins lointain. Beaucoup se cantonnent à vivre au jour le jour comme si gérer un pays, ce n’est pas prévoir le lendemain.

Si l’on a l’habitude de dire que la rupture entre l’élite politique et la masse populaire est totale, que dira-t-on si jamais celle au pouvoir ne parvenait pas à remplir les attentes ?

Une question d’autant pertinente que jusqu’à l’heure, des questions essentielles ont été occultées notamment celles liés au modèle de système politique qui sied le mieux au Mali. L’élite, plutôt que de se projeter en avant en ligne de mire les garanties de stabilité politico-institutionnelle, tous ne voient que l’élection devant avoir lieu. Si la tenue de celle-ci est impératif pour amorcer le retour du pays dans la normalité, il y a des gages qu’il faut obtenir.

Néanmoins, la classe actuellement au pouvoir est condamnée à réussir. Mais si elle ne y parvenait pas, le désaveu entre la masse populaire et les dirigeants serait total et peut même irréversible.

Et le manque de confiance sera tout simplement entre maliens eux-mêmes. Déjà l’on en voit les prémices. Il est fort à parier qu’elle s’accentue.

Dans une certaine mesure, ce serait un mal pour un bien, l’occasion pour les Maliens de se poser les bonnes questions et surtout d’y apporter des solutions. Et cela permettra aux Maliens de prendre conscience que le problème du Mali n’est pas fondamentalement la classe, militaire ou politique, qui gère le pouvoir mais qu’il s’agit surtout du modèle de gouvernance que l’on veut. Il faudra qu’elle emporte l’acceptation de tous et qu’elle permette l’instauration du cercle vertueux de la transparence dans tous les domaines de gestion étatique.

Ahmed M. Thiam

RETRAIT DE LA MISSION MILITAIRE EUROPEENNE AU MALI : Un vide qu’il va falloir combler

L’embellie militaire constatée depuis un certain temps se heurtera, tôt ou tard, au retrait quasi accompli de partenaires stratégiques du Mali dans sa guerre contre le terrorisme. Outre le retrait de Barkhane voulu haut et fort par la masse populaire et « imposé » par la junte, celui des missions européennes que sont l’EUTM et EUCAP Sahel Mali pour la police, s’annoncent pour l’heure problématique. Le pays paye ainsi déjà les frais d’une radicalité certaine dans sa diplomatie militaire qui pourrait l’impacter durablement.

La présence des troupes de Wagner aura marqué un point de rupture dans les relations entre l’armée malienne et la mission européenne au Mali. Les européens jugent désormais que leur mandat au Mali est incompatible avec toute présence de mercenaires sur le sol malien. Une présence qui tendrait fortement à violer le droit international humanitaire, module dispensé aux soldats malien par l’EUTM, mais aussi, qui contredirait l’idée selon laquelle l’armée malienne tend à être souveraine.

Le risque avec la configuration qui se dessine est que le Mali perde peu à peu les acquis fondamentaux engrangés du côté de la mission européenne au profit d’un choix stratégique qui certes, aura emporté l’adhésion du Malien lambda, mais qui n’aurait pas été murement réfléchi. Car, en prenant résolument le choix de la puissance militaire rivale de l’Occident, le Mali s’est enfoncé un peu plus dans les méandres de l’échiquier international. Il est devenu un autre champs d’influence sur lequel les puissances du monde viennent bander leurs muscles.

Le risque est d’autant sérieux que la mission européenne aura été un allié de poids pour le Mali dans la lutte contre le terrorisme. Elle aura formé plus de 15000 soldats maliens depuis son déploiement. Ce qui correspondrait à une grande partie des effectifs de l’armée. Un autre fait qu’il faudra prendre en compte, c’est le départ quasi acté des soldats allemands, autre alliés de poids sur le plan militaire pour le Mali dont 300 sont déployés au sein de l’EUTM et 1100 au sein de la MINUSMA.

L’allié russe du moment peut très difficilement combler le vide militaire laissé. Elle qui est embourbée dans sa guerre contre l’Ukraine, ne s’investira pas davantage sur le terrain malien. Le Mali aura donc tout intérêt à prévoir un scénario de « stagnation » dans lequel cas, l’allié principal aura atteint ses limites en matière de partenariat militaire.

In fine, à noter que le Mali aura violé la convention internationale contre le recrutement, l’utilisation, le financement et l’instruction de mercenaires dont elle est membre depuis le 12 avril 2002. Le Mali y a adhéré et surtout, n’a émis aucune réserve. Il est donc à prévoir pour les prochaines autorités maliennes de rectifier le tir sur le plan militaire et diplomatique, mais aussi, sur le plan juridique.

Ahmed M. Thiam

SERVICE NATIONAL DES JEUNES : Le service militaire désormais obligatoire pour les nouveaux fonctionnaires

«Le service militaire devient désormais obligatoire pour tout malien admis à la fonction publique» ! C’est la révélation faite jeudi dernier (31 mars 2022) par le président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, lors de la cérémonie de présentation au drapeau des recrues de la 2e cohorte 2021 du Service national des jeunes (SNJ).

Au total, cette 2e cohorte compte 700 recrues dont les formations avaient démarré le 5 octobre 2021 au Centre d’instruction de Bafô, dans la région de Ségou. Durant six mois, ces jeunes ont bénéficié des formations tactiques, photographiques, d’armement. Ils ont appris aussi à aimer et à servir loyalement leur pays à travers une formation civique et physique.

«Cette formation s’inscrit dans la droite ligne de la refondation de notre système de gouvernance, particulièrement celle relative à la Défense et à la Sécurité», a confié le Chef de l’Etat au cours d’une interview accordée à la presse. «Nous entendons inculquer l’esprit de patriotisme, l’esprit de civisme, le sens de nos valeurs et surtout la défense de la patrie à ces jeunes… Ces désormais ex-recrues du SNJ pourraient servir de croix de transmission entre la population et l’État dans le cadre de la collaboration entre les Forces de Défense et de Sécurité», a souligné le Colonel Goïta.

«Désormais tous ceux qui sont retenus dans la fonction publique passeront par ce processus avant de rejoindre leurs lieux de déploiement dans le cadre de l’administration», a-t-il précisé. Le président de la Transition a également rappelé que le gouvernement est en train «de travailler sur la création de la réserve opérationnelle concernant la défense opérationnelle du territoire. Cette réserve sera rattachée au ministère de la Défense pour des besoins de déploiement sur le théâtre des opérations en cas de nécessité». Le Chef de l’État a naturellement invité les jeunes recrues au patriotisme.

HC

Mali : Assimi GOITA, enquête sur l’homme qui défie la France (JEUNE AFRIQUE)

QUE PENSEZ-VOUS DE CETTE UNE DE JEUNE AFRIQUE ? VOTRE COMMENTAIRE NOUS INTÉRESSE.

Qui est vraiment Assimi GOITA ? Jusqu’où ira-t-il ?

Révélations sur un putschiste qui impose sa loi.

CELEBRATION DE LA FÊTE DE L’ARMÉE : Le « janjo » du ministre Youba Ba aux FAMa

A l’occasion du 20 janvier 2022, le ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’Elevage et de la Pêche, M. Youba Ba, dit « janjo » aux forces de défense et de sécurité du Mali.

Victoire après victoire, vous nous faites vibrer car vous magnifiez ainsi notre être le plus  profond et le plus sensible, à savoir la fibre patriotique, le fondement de notre dignité malienne et de notre fierté d’appartenir à la grande et séculaire nation du Mali.

Notre imaginaire collectif malien attribue les jalons lointains de notre armée à nos héros tels que Kaya Magan Cissé, Soumangourou Kanté, Soundiata Keïta, Tiéba Traoré, Babemba Traoré,  Biton Coulibaly, Dah Monzon Diarra, Benzani Théra, Koumi Diossé, Askia Mohamed, Sonni Ali BER et immédiats au Président Modibo Keïta et ses vaillants soldats des années 60.

Aux forces armées de défense et de sécurité du Mali, nous vous célébrons  pour vos sacrifices multiples et constants faits de sang, de sueur et de larmes oui de sacrifices souvent ultimes source de larmes des personnes qui vous sont chères à savoir : vos pères, mères, frères, sœurs, femmes et fils que vous laissez dignement derrière vous.

Ici et maintenant, je m’incline pieusement devant la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires de la crise sécuritaire de notre pays et je souhaite également prompt rétablissement aux blessés.

Je ne saurais terminer mon propos de reconnaissance à vous les défenseurs de la patrie pour notre honneur et notre dignité, sans remercier et surtout de féliciter les plus hautes autorités du Mali, le président de la Transition, Chef de l’Etat, Colonel Assimi Goïta et le Premier ministre, Chef du gouvernement, Dr Choguel Maïga pour les initiatives relatives à la valorisation substantielle des apports de l’Etat au double plan financier (paiement de primes consistantes aux ayants droit des militaires décédés) et matériel  logements sociaux , construction de l’hôpital militaire de haut niveau, équipements militaires) aux forces armées de défense et de sécurité, et, en particulier, aux  familles des militaires tombés sur le champ de l’honneur et cela au nom de la justice sociale.

Enfin, je voudrais inviter les  Maliens de l’intérieur et de la diaspora à soutenir nos forces armées de défense et de sécurité qui, en un temps record, enchaînent des victoires tangibles sur le terrain par la neutralisation de nombreux terroristes, la récupération de matériels de guerre, la libération de plus 500 villages récemment sous le contrôle des terroristes, toutes choses qui augurent des belles perspectives pour le retour imminent du Maliba dans le concert des nations véritablement souveraines d’Afrique et du monde.

Excellente fête de 20 janvier 2022, en ce moment de la montée en puissance constante de nos  forces de défense et de sécurité pour encore et toujours des victoires éclatantes et libératrices du territoire national.

Que Dieu bénisse l’armée pour que vive la nation malienne en paix et sécurité.

 

CCOM-MDR-EP

La force de la transition, c’est le digne Peuple malien déclare Dr Allaye BOCOUM

Le Collectif des Associations de la Commune 1 qui soutiennent la Transition était face à la presse ce samedi 25 décembre 2021 pour annoncer leur première activité de soutien au régime transitoire.

Cette rencontre avec les médias a eu lieu en présence de quelque élus, de personnalités politique d’envergure, dont le Dr BOCOUM Allaye et d’autorités morale de la Commune 1 du district de Bamako qui ont tous donné une motion de soutien à cette initiative de la jeunesse qui vient à point nommé pour amplifier l’échos des aspirations du peuple malien, issues des Assises Nationales Le Collectif des Associations de la Commune 1 qui soutiennent la Transition était face à la presse ce samedi 25 décembre 2021 pour annoncer leur première activité de soutien au régime transitoire.

Cette rencontre avec les médias a eu lieu en présence de quelque élus, de personnalités politique d’envergure, dont le Dr BOCOUM Allaye et d’autorités morale de la Commune 1 du district de Bamako qui ont tous donné une motion de soutien à cette initiative de la jeunesse qui vient à point nommé pour amplifier l’échos des aspirations du peuple malien, issues des Assises Nationales de la Réfondation (ANR).

Dès la semaine prochaine, ledit collectif entend donner de la voix, pour venir au chevet de la Patrie malienne face à l’adversité d’une certaine «Communauté» dite «internationale».

À suivre…


Crédit photo © Boub’s SiDiBÉ, PhotoJournaliste.