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Communique N°001-MDAC-2024 du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants relatif aux propos de violations de droits de l’homme avances par le Colonel Alpha Yaya Sangare dans son ouvrage intitule « Mali: le défi du terrorisme en Afrique »

CANAM : Les médecins bien outillés pour relever le défi de la normalisation des prestations de l’AMO

Spécialement conçu pour les médecins de la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM), un atelier de cinq jours a débuté ce lundi dernier (8 janvier 2024) à Bamako.

Renforcer les compétences des participants dans le domaine de la normalisation des prestations de soins dans le cadre de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et les aider à assimiler les techniques visant à contrôler les coûts associés ! Tel est l’objectif principal de l’atelier de 5 jours qui s’est ouvert lundi dernier (8 janvier 2024) à Bamako à l’attention des médecins de la CANAM. La formation est ainsi axée sur plusieurs points clés.

Ainsi, issus de la Direction de l’organisation et du contrôle de la qualité des soins (DOCQS), les prescripteurs vont d’abord apprendre à concevoir des outils efficaces de collecte de données. Ce qui est une étape essentielle pour évaluer et améliorer les prestations de soins. Ils vont être ensuite formés à faciliter l’élaboration de référentiels afin de contribuer à établir des normes de qualité et d’efficacité dans les soins médicaux dispensés.

L’atelier va également mettre l’accent sur la centralisation et l’organisation de la documentation, incluant des référentiels, des protocoles thérapeutiques, des supports et des listes de médicaments, pour une meilleure accessibilité et utilisation. Une dimension cruciale de cette formation implique la contribution active des médecins à l’élaboration des politiques de normes et de procédures visant à maîtriser les dépenses de santé. En favorisant une meilleure gestion des coûts tout en maintenant des normes de soins de qualité, cette initiative vise à améliorer l’efficience du système de santé dans son ensemble.

Le Directeur général de la CANAM, le Médecin Général de Brigade Boubacar Dembélé, a manifesté (à l’ouverture de l’atelier) l’importance qu’il accorde à cette formation. Sa présence auprès des participants est un témoignage de l’engagement de la CANAM à renforcer les capacités de ses professionnels de la santé pour garantir des soins de qualité et une gestion efficiente des ressources médicales.

La formation est assurée par le Cabinet Bright Futures International (BFI).

Naby
Avec SERCOM/CANAM

RAMADAN ET SANCTIONS DE LA CEDEAO CONTRE LE MALI : Les prix des denrées, premier défi du gouvernement de la transition

9 janvier 2022 – 21mars 2022, cela fait exactement 2 mois et 12jours que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont imposé des sanctions économiques et financières contre le Mali. Pour ne pas subir les affres des sanctions pendant ce mois béni les autorités Maliennes cherchent par tous les voies et moyens pour satisfaire la demande de plus en plus forte.  Pour rappel l’une des conséquences de ces sanctions est le ralentissement des activités, entrainant du coup la baisse du pouvoir d’achat. Les autorités ont-elles les reins solides financièrement pour atténuer la souffrance du peuple ? Quelle attitude le peuple doit-il adopter pour surmonter ces obstacles surtout en cette période d’isolement du Mali ?

Il est à rappeler que les 18 mois de la transition accordés aux dirigeants actuels sont arrivés à terme et jusque-là aucun chronogramme n’a été fixé pour l’organisation des élections devant non seulement mettre fin à la souffrance du peuple, par la levée des sanctions, mais aussi la transition. Bien que les Assises nationales de la Refondations, ANR ont proposé une transition de 4 mois à 5 ans soit un mandat présidentiel, la CEDEAO fait fi de cette décision souveraine et demeure sourde et aveugle à toute prolongation aiguisant l’appétit pourvoirie des autorités militaires. Ces deux positions antagoniques provoquent un bras de fer entre les chefs d’Etat de la CEDEAO, de l’UEMOA et les autorités maliennes. Ces derrières font tout pour alléger la souffrance des Maliens. Ainsi, pour pallier le déficit de denrées de première nécessité les autorités se sont tournées vers son voisin la Mauritanie. Désormais, la frontière mauritanienne est nouée pour faciliter l’entrée des produits au Mali. Pour rappel, à cause de l’embargo, cette année, le coton malien a été exporté via la Mauritanie. Tout porte à croire que les autorités travaillent, d’arrachepied pour permettre au peuple malien de ne pas trop sentir les effets de ces sanctions.

La plus grande inquiétude est que malgré la pression exercée par les pouvoirs publics, les opérateurs économiques ne semblent pas être dissuadés pour éviter une flambée des prix des denrées de première nécessité.

En plus de la Mauritanie, les autorités de la transition ont également exploré le corridor Bamako Conakry pour un meilleur approvisionnement du marché en denrées.

En fin, après plus de 2 mois sous embargo, les dirigeants maliens et les chefs d’État de la CEDEAO et de l’UEMOA doivent trouver un terrain d’entente pour la levée des sanctions, sinon les activités sont aux arrêts et le peuple malien souffre.

A ce stade, l’urgence absolue est surtout de continuer à prendre la mesure de la crise qui sévit, et tout mettre en œuvre pour éviter l’effondrement de l’économie.

Il y a un sommet de la CEDEAO, prévu ce mois de mars sur la situation du Mali, espérons que lors de ce sommet, ils trouveront enfin une solution à la crise.

Assitan DIAKITE