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Scandale autour de l’Engrais subventionnés suite : Comment le PDG de la société HELIUM Investments Ltd, Ousmane Keita a tenté d’escroquer un jeune operateur économique Burkinabé…

Le contrat de convention de fourniture d’engrais subventionnés,  signé entre le ministre du Développement rural, Modibo Keita et la société de Ousmane Keita, PDG de HELIUM Investments Ltd, est il devenu moyen entre les mains de ce dernier pour escroquer les honnêtes fournisseurs étrangers ? En tout cas le jeune operateur économique Burkinabé, Nouffou Sankara, patron de la société Sank Globale Afrique ne dira pas le contraire. Les faits.

Le scandale d’engrais au Mali n’a pas fini de livrer tous ses secrets ! Suite à notre dossier sur l’engrais subventionnés introuvables, nous avons été saisis par le cri de cœur d’un jeune operateur Burkinabé du nom de M. Nouffou Sankara, PDG de la société Sank Globale Afrique, une entreprise spécialisée dans l’import export et la fabrication des intrants agricoles, basée au Burkina Faso et en Cote d’Ivoire. Dans ce dossier, il nous relate comment Ousmane Keita a voulu détourner ses camions chargés d’engrais sur la base de la convention de subvention N°010 DGMP/DSP-2022, qu’il a signé avec l’Etat, relative à la fourniture des intrants agricoles dans la zone Office du Niger. Cette histoire entre ces deux jeunes operateurs économiques fait dormir débout et interpelle l’Etat dans la désignation de ses prestataires de services.

De quoi s’agit-il ?

Le gouvernement du Mali, au titre de la campagne agricole 2022 a décidé de subventionner les intrants agricoles. Cette initiative vise à soutenir les exploitants agricoles familiaux à contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à l’augmentation  des revenus des paysans.

A cet effet, un budget de 17 milliards de francs CFA a été alloué  au ministère du Développement rural  pour l’achat des engrais et une partie pour l’achat de semences de maïs hybride.

C’est dans cet ordre d’idée que le ministre du monde rural, Modibo Keita a retenu six sociétés dont il est le seul à connaitre les critères d’éligibilité pour fournir l’engrais subventionnés aux paysans de l’Office du Niger. Parmi ces sociétés, HELIUM Investments Ltd le grand méconnu du monde des fournisseurs d’engrais au Mali, a bénéficié un contrat de plus de 1 milliards 600 millions de F CFA pour la livraison 2.500 tonnes d’engrais. Comme n’ayant pas la capacité financière ni matérielle pour traiter ce marché, et décramponner par les banques,  Ousmane Keita, PDG de HELIUM tente de sous traiter ou marchander sa convention au plus offrants, enfin d’empocher ses sous. Peine perdue ! Face à l’incapacité notoire des fournisseurs défaillants, incapables de fournir un  seul sac d’engrais. Les hautes autorités ont décidé début septembre 2022 pour sauver la campagne agricole de remplacer 5 sociétés défaillantes sur les 6 retenues par le ministre, dont HELIUM par les vrais fournisseurs en occurrence les société Gnoumanie-Sa pour une quantité de plus 3.500 tonnes d’urée, Planète, KO2 et DPA chacune  2.000 tonnes, soit au total 9.500 tonnes pour tout le Delta. Pour ne pas sortir bredouille de ce business juteux, le patron de HELIUM va user d’autres techniques pour avoir de l’engrais. Ces cibles cette fois ci, les fournisseurs d’engrais établis à l’étranger.

 « Je suis victime… »

C’est ainsi que par le biais de Ismaël Mariko, point focal de la société Sank Globale Afrique à Bamako, que son patron Nouffou Sankara rentre en contact avec le nommé Ousmane Keita  début septembre pour acheter 2.500 tonnes d’engrais avec sa société. Comme n’ayant la liquidité, ni la garantie nécessaire, l’operateur économique Burkinabé décline l’offre dans un premier temps.

« C’est là monsieur Keita m’a dit qu’il a eu un marché avec l’Etat malien. Mais, qu’il n’a pas reçu l’argent de la part de l’Etat d’abord. Mais, que une fois l’engrais sur place qu’il va me payer via ses banques. Vu que la convention qu’il m’a montrée est authentique. Pour moi, l’Etat traite avec des gens ou des entreprises fiables. J’ai montré ma bonne foi pour accompagner Ousmane. A sa demande, j’ai établi un contrat de livraison de 1.200 tonnes entre les deux sociétés, livrables en 15 jours. Comme, j’ai l’engrais et les camions. Je lui ai promis pour un premier départ de l’envoyer deux chargements de 50 tonnes à condition de payer l’argent une fois la marchandise sur place. Pour cette proposition, nous sommes tombés d’accord et Keita m’a dit qu’il a l’exonération sur les marchandises et un laisser passer à la douane. J’ai mis les chargements  d’engrais au nom de sa société Helium trajet Abidjan- destination Ségou. »  d’entrer en jeu nous a confié, M. Sankara.

« Cette entreprise opère  dans du faux »

Dans cette affaire tout allait bien du lieu de chargement en passant le transit et à la douane jusqu’à l’arriver du colis à Ségou. Et le jeune burkinabé n’a rien soupçonné. Dans un premier temps, Keita tente de dévier le trajet des camions en les amenant à Bamako au lieu de Ségou à travers la  manipulation des documents de la douane au motif de l’Exo. Cette tentative échoua grâce aux vigilances du point focal, Ismaël Mariko.  Un bras de fer s’installa alors entre Mariko   et Ousmane Keita.

Donc une fois le premier camion  arriva à la direction régionale des  douanes de Ségou pour les formalités administratives et douanières avant la livraison, les choses se compliquent.

« Monsieur Keita m’appelle et me demande de faire un écrit pour désengager la responsabilité de mon point focal Ismaël Mariko au motif qu’il rien avoir avec ce business qu’il est un simple intermédiaire entre nous. Chose que, j’ai refusé. Le camion a fait une semaine en douane M. Keita est injoignable. Quand je l’ai eu après,   il met pression sur moi en me demandant d’écarter Mariko et de traiter directement avec lui que sinon que lui ne paie pas et il va bloquer mes camions. C’est là, j’ai compris que cette entreprise opère dans du faux. Je lui ai dit M. Keita, je ne te connais pas, comment je peux désengager la responsabilité de mon représentant qui te connait et qui est à la base de notre relation ? Le camion est sur place, il te demande juste de payer l’argent au lieu de ça tu le harcèles. » révèle notre interlocuteur.    

« Tu me paies 11 millions ou je bloque ton camion. »

Désemparer par la ténacité du point focal Mariko  qui ne lâche pas prise et  suit le camion de son patron comme du lait sur le feu, Ousmane Keita tombe dans le chantage aux dires de M. Sankara.

« Face à mon refus d’écarter Mariko, mon point focal. Il dit qu’il arrête le contrat avec moi.  Je lui ai répondu que le contrat s’arrête lorsque, tu vas solder le camion qui est à Ségou. Il m’a dit qu’il s’en fou et d’ailleurs, si je veux qu’il fait sortir mon camion  au niveau de la douane  de lui payer 11 millions car le camion est rentré à son nom et que lui a fait des dépenses. Je lui ai demandé de justifier ses dépenses sur la base des documents. Il n’a pas pu. Il me met en contact avec un supposé agent des douanes pour me faire du chantage. Ce dernier me demande à son tour de payer 7 millions pour les pénalités douanières pour un camion.» regrette l’operateur économique Burkinabé.

Pour se tirer d’affaire et échapper à cette escroquerie organisée, M. Nouffou Sankara a sollicité le service d’un transitaire malien pour récupérer sa marchandise et son camion en faisant une nouvelle procédure de dédouanement au nom de sa société. Apres deux semaines de bras de fer M. Sankara a pu faire sortir son camion des griffes de M. Ousmane Keita qui voulait le gruger et cela grâce à la clairvoyance des responsables des douanes de Ségou.

« Je traduirai l’Etat en justice. »

Joins par nos soins pour les besoins de recoupements, M. Ousmane Keita n’a pas nié les faits et traite l’intermédiaire Mariko de tous les noms d’oiseaux. « Le camion est au nom de ma société Mariko n’est qu’un coxeur. Si je dois traiter, c’est avec la société Sank Globale. »  a-t-il martelé. A la question de savoir si sa convention de subvention est toujours valable car il n’a pas pu honorer ses engagements face à l’Etat et que l’exécution du marché a été confiée à d’autres fournisseurs.  Il répliqua « Avez-vous une notification pour ça ? J’ai signé une convention de livraison de 2.500 tonnes d’engrais en bonne et dû forme   avec l’Etat. Cette convention arrive à terme le 31 octobre 2022. Donc mon contrat est toujours valable car je n’ai pas reçu de notification de la part du ministre. Si l’Etat casse mon contrat, je le traduirai en justice. Donc, vous pouvez dire ce que vous voulez. »  a-t-il conclu Ousmane Keita le PDG de HELIUM.

Face à cette situation qui a une odeur d’escroquerie et d’abus de confiance  dans le climat des affaires sur la base des documents signés par l’Etat, nos autorités doivent tirer au clair. Car cette pratique saugrenue de nouvelle race d’hommes d’affaires maliens, peut impacter le milieu des vrais operateurs économiques et même ternir l’image de notre pays et porter par ricochet préjudice à des innocents commerçants maliens dans les jours à venir. A suivre…

 Aliou Badara Diarra

L’écrivain Burkinabè Adama Amade SIGUIRE à propos des cinq années de transition au Mali : « quand le peuple malien s’inspire positivement de l’échec du Burkina Faso. »

De nos jours, les ennemis de l’Afrique n’ont que deux mots dans leurs bouches : démocratie et élections qui seraient, sinon qui sont la panacée pour le développement de l’Afrique. C’est ainsi que la CEDEAO et la France qui la parraine mettent une grande pression sur les autorités maliennes : elles doivent organiser des élections en 2022. Mais, comme le Burkina, le Mali aussi est plein de politicards, d’hommes et de femmes qui veulent vivre sur le dos du peuple en profitant de sa misère et de son ignorance.

Mais, les autorités maliennes de la transition ont bien appris de l’échec de leur voisin : le Burkina Faso. En 2014, ce pays a fait une insurrection qui est rentrée dans l’histoire et il a instauré une transition. Cette transition portait l’espoir d’une renaissance, d’une refondation, d’un développement endogène qui donneraient raison à Josep KI ZERBO quand il disait : » Le développement de l’Afrique sera panafricain où il ne sera pas » Mais, le mal est venu de l’intérieur du Burkina pour être soutenu par l’extérieur. Ils sont nombreux les insurgés qui n’avaient aucune volonté patriotique. Ils étaient animés par un égoïsme démesuré et ils se battaient pour étaler leurs habits au soleil. On comprendra plus tard que ce n’était même pas une insurrection. Ce sont des politiciens qui ont créé des OSC et les ont financées pour qu’elles chassent Blaise COMPAORE, l’ennemi commun, du pouvoir. C’était juste une manipulation de la masse orchestrée par une stratégie politique très efficace qui échappait à la compréhension de nombreuses personnes. Et c’est ainsi que la transition n’a rien fait pour un Burkina nouveau. Elle s’est contentée d’organiser des élections. Aujourd’hui, avec la démocratie imposée par les élections et les inconditionnels partisans des élections, le Burkina est en ruine. C’est un pays dévasté qui abrite la misère dans son reflet effroyable. Que gagne le Mali dans la démocratie ?

De nombreux pays africains sont au bout de leurs turpitudes. Ils doivent désormais périr ,sinon disparaître ou trouver leur voie endogène de développement. Le Mali comme le Burkina sont à ce niveau. Les Burkinabè n’ont encore rien compris. Ils sont trop passionnés, trop sensibles et trop émotifs qu’il est difficile de leur faire entendre raison. Et puis, de nombreux Burkinabè croient encore en un bonheur dans un océan de misère. Au- delà de tout cela, les Burkinabè manquent d’ambitions pour leur pays et ils sont généralement trop égoïstes et trop mesquins. De nombreux Burkinabè ont une conception très simpliste du bonheur qui serait l’acquisition d’une voiture, d’une villa et de quelques billets à BOA ou Coris bank. Ils sont rares les Burkinabè qui demandent plus que cela. Et rien n’est vraiment promoteur pour ce pays.

Tournons le regard vers le Mali. Dieu accompagne le Mali, son peuple et ses autorités sur cette bonne voie. L’espoir et l’avenir de l’Afrique se jouent aujourd’hui au Mali. Les Maliens ont trop souffert. Les Burkinabè ont encore de la force pour supporter la souffrance. La démocratie ne donne rien à l’Afrique. Les élections n’enrichissent que des individus. Du reste, la démocratie a toujours été un mauvais système. C’est un système politique vicieux qui prône la médiocrité, encourage la corruption, l’enrichissement individuel et ouvre la porte à tous les vices. La démocratie n’est pas africaine et elle n’est pas faite pour l’Afrique. Du reste, Platon et Aristote qui ont assisté au plus grand crime de la démocratie à Athènes où des vieux ont voté pour qu’on empoisonne un homme nommé SOCRATE qu’ils ne connaissaient pas ont toujours prévenu les peuples des dangers de la démocratie. Elle donne le pouvoir aux hommes et aux femmes médiocres. Ibrahim Boubacar Keita était un parfait exemple de médiocrité. Le Burkina aussi est sur cette ligne.

Ainsi, les Maliens affrontent le taureau par les cornes. Et c’est l’unique solution. Vivre ou périr. Et les Maliens ont décidé de vivre envers et contre tout. Toutes mes admirations aux autorités maliennes et au peuple malien. Soyez forts, unis et déterminés. Il n’y a rien dans les élections sinon que des milliards jetés pour élire les médiocres et les plus corrompus parmi les élites. Que gagne la masse? Que gagnent les populations? La misère, l’effroyable misère, la tristesse et le désespoir. Que le Mali regarde le Burkina victime de la malhonnêteté et de la méchanceté de ses fils et filles. En décidant d’une transition de cinq ans, le Mali s’inscrit définitivement dans la rupture. Et ce serait une rupture difficile car les sirènes vont chanter et danser pour contraindre le Mali au renoncement. Mais, le Mali a trop souffert pour écouter les voix des sirènes, ennemies du bien et des masses. Tous les véritables intellectuels africains doivent soutenir le Mali afin qu’il rompe avec la démocratie pour donner espoir aux autres pays de l’Afrique. Seuls les ennemis de l’Afrique revenus des universités françaises et européennes vont condamner le Mali. Et cela n’étonne personne. Ils n’ont jamais cru aux peuples africains, et les peuples africains ne doivent rien attendre de cette classe de paresseux, vivant dans la fatuité, abonnée à la péjoration et à la médiocrité. Pendant ces cinq ans, les Maliens doivent refonder leur pays et réfléchir sur le modèle de gouvernance qui convient au peuple. Et panafricaniste, je leur apporte tout mon soutien et tout mon engagement.

Que le peuple malien ne se laisse pas distraire. La démocratie et ses élections sont votre tombeau. Ce que la transition vous propose est votre plus grand espoir. J’aurais voulu que tous les Maliens lisent ce message. Entre deux maux, vous avez fait le choix du moindre. Vous devez continuer.

 

Vive le Mali

Vive la rupture

Dieu accompagne les autorités maliennes.