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CONSEIL DES MINISTRES EXTRAORDINAIRE SUR LA VIE CHÈRE : des décisions loin de rassurer les consommateurs sur une éventuelle baisse des prix
La hausse vertigineuse et insupportable des prix pour la majorité des foyers était au centre d’une session extraordinaire du conseil des ministres dimanche dernier (7 août 2022). A la fin, le gouvernement a annoncé une série de mesures supposées pouvoir soulager les Maliens. Malheureusement, elles suscitent plus de scepticisme que d’assurance à cause des doutes sur leur stricte application.
Cette session extraordinaire du conseil des ministres a planché sur une communication du ministre de l’Industrie et du Commerce relative à «la hausse anormale et injustifiée des prix de certains produits de première nécessité depuis la levée de l’embargo».
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Mahmoud Ould Mohamed, a rappelé le mécanisme de fixation des prix des produits subventionnés ayant impliqué le Conseil national des prix composé des services techniques, de la société civile, des opérateurs économiques, des syndicats et des associations de consommateurs. «Il est apparu que les prix convenus lors de la réunion du Conseil national des prix du 6 avril 2022 ne sont pas respectés», a-t-il déploré.
A titre illustratif, le prix du sucre importé fixé à 600 F Cfa le kilogramme, prix plafond détaillant, est cédé aujourd’hui «anormalement et de manière injustifiée» jusqu’à 800 F Cfa. Et encore faudrait-il en trouver dans les boutiques où il est vendu en très petite quantité avec du thé. Et pourtant, pour atténuer l’impact des différentes crises sur les populations (pandémie du Coronavirus, sanctions de la Cédéao et de l’Uémoa contre notre pays), le gouvernement a accordé 14 milliards de F Cfa de subvention afin de maintenir le prix de 14 produits de grande consommation à un niveau supportable pour les ménages.
Le kilogramme du sucre doit être cédé au prix plafond de 600 F Cfa. Pour faire face à cette hausse vertigineuse et insupportable des prix, le gouvernement a décidé de réaffecter les quantités subventionnées non exécutées au cordon douanier (représentant au moins un mois et demi de consommation) à d’autres opérateurs économiques. «Cette réaffectation, en ce qui concerne le sucre, pourra être accompagnée éventuellement par l’allocation d’une quantité supplémentaire correspondant à environ un mois de consommation», a indiqué le communiqué du conseil des ministres.
Il a été aussi décidé, entre autres, de procéder à la vérification de l’affichage obligatoire des prix des différents produits dans les lieux de commerce ; de contrôler le respect des conventions et règlements en vigueur ; d’inviter la population à dénoncer systématiquement les cas de violation des prix des produits subventionnés en appelant aux numéros mis à sa disposition à cet effet ; de mettre en place très prochainement un numéro vert pour la dénonciation des cas de
violation des prix des produits subventionnés ; de renforcer la fréquence des contrôles ; d’augmenter la taille des brigades de contrôle des prix en y adjoignant des éléments des Forces de Sécurité…
Briser les monopoles en sanctionnant les «gros poissons» qui se nourrissent de cette surenchère
Il a été aussi annoncé l’intensification du contrôle à tous les niveaux de la chaîne de distribution et la mise en place d’un Comité interministériel de suivi de la mise en œuvre des mesures prises dimanche dernier. «Le gouvernement appelle la population à rester sereine et la rassure que toutes les dispositions seront prises pour contenir cette hausse des prix des produits de première nécessité», a conclu le communiqué. Malheureusement, ceux et celles qui subissent de plein fouet les conséquences de la surenchère actuelle sont sceptiques.
«Le gouvernement prend toujours des mesures annoncées en grande pompe. Elles ne sont jamais suivies de l’effet souhaité ou prévisible. En fait, comme toujours, ce sont les petits détaillants qui sont toujours victimes de son système de contrôle alors que le vrai problème se situe au niveau des importateurs», déplore Fatim Cissé, une ménagère interrogée lundi dernier (8 août 2022) dans le marché de Lafiabougou. Un scepticisme partagé par presque tous nos interlocuteurs. «C’est bien d’annoncer les mesures, mais c’est surtout mieux de les appliquer dans toute leur rigueur. Et c’est ce qui manque à nos décideurs politiques», rappelle Abdoulaye Diaby, un jeune enseignant.
«Ces décisions prouvent malheureusement que nos autorités n’ont pas de solution à la vie chère», dit-il avec une grande mélancolie. «Le kilo de sucre est vendu à 800 F Cfa, voire plus, malgré la subvention. A qui la faute ?», interroge Salimata Diallo, jeune cadre croisée lundi dernier dans un marché de la capitale. «Les vrais responsables de cette surenchère, ce sont les grossistes, les importateurs qui encaissent les exonérations du gouvernement et vendent au prix qu’ils souhaitent en créant toujours des situations de rupture. Malheureusement, la DGCC (Direction générale du commerce de la consommation et de la concurrence) ne s’en prend qu’aux boutiquiers dont la marge de bénéfice est presqu’insignifiante», répond-elle quand nous lui avons renvoyé sa question.
«Les grossistes ont augmenté le prix du sac de 50 kg vendu aujourd’hui entre 35 000 et 40 000 F Cfa. A ce prix, nous ne pouvons pas vendre le kilo à 500 ou 600 comme l’exige le gouvernement. Et on prend le risque de se faire arrêter en vendant plus cher. C’est pourquoi nous refusons de nous approvisionner, sinon il n’y a pas de rupture à ce point», nous a confié un boutiquier de Lafiabougou la semaine dernière.
«Ce que le gouvernement doit combattre, c’est cette situation de monopole dans un contexte de libéralisme. C’est une poignée d’opérateurs économiques, servant souvent d’écrans à de hauts fonctionnaires véreux, qui prennent en otage tout un peuple. Les exonérations leur profitent plus qu’aux populations qu’elles sont sensées soulagées», souligne un entrepreneur.
En tout cas les consommateurs maliens, selon les réactions, ont aujourd’hui l’impression que pendant l’embargo le gouvernement contrôlait les prix. Mais, avec la levée des sanctions, «chacun applique les prix qui lui apportent plus». Après avoir proposé (le 2 août 2022) aux autorités un document cadre contre la vie chère au Mali, fruit des mois de réflexion, le Front populaire contre la vie chère est déterminé à veiller à l’exécution correcte des mesures annoncées par le gouvernement dimanche dernier. «Unis nous allons relever le défi», souligne Mariam Koné, la présidente du Front. Il est clair que, au lieu de s’agiter dans son coin ou de se défouler sur les réseaux sociaux, une solution idoine serait vite trouvée pour maintenir les prix à un niveau raisonnable si chacun de nous en fait une détermination personnelle de ne plus se laisser tondre la laine sur le dos.
Moussa Bolly
Mali: mandat d’arrêt international lancé contre trois anciens ministres et un ex-directeur de banque
Les autorités maliennes ont lancé un mandat d’arrêt international contre trois anciens ministres et contre l’ancien directeur de la Banque malienne de solidarité. Ils sont poursuivis pour « faux, usage de faux et atteinte aux biens publics », dans une affaire d’achats d’équipements militaires en 2015, selon le communiqué.
Les autorités maliennes avaient attribué un marché public de 60 millions de dollars, soit près de 39 milliards de francs CFA à la société sud-africaine Paramount pour l’achat de véhicules blindés.
Or, selon une source judiciaire malienne jointe par l’AFP, une partie de ces engins n’a pas été livrée. Résultat, une information judiciaire a été ouverte par la chambre d’instruction de la Cour suprême pour « faux, usage de faux, atteinte aux biens publics et de complicités de ces infractions ».
Quatre responsables de l’époque sont donc mis en cause dans ce dossier, dont de possibles candidats à la prochaine présidentielle : l’ancien Premier ministre Boubou Cissé, qui était ministre des Finances de 2016 à 2019 ; son prédécesseur à ce poste, Mamadou Igor Diarra ; Tiéman Hubert Coulibaly, ministre de la Défense de 2015 à 2016 ; ainsi que Babaly Bah, qui dirigeait à cette période la BMS, la Banque malienne de solidarité.
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES Ministres DU MERCREDI 09 MARS 2022 CM N°2022-12/SGG
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 09 mars 2022, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
- adopté des projets de texte ;
- procédé à des nominations ;
- et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
- Sur le rapport du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Conseil des Ministres a adopté :
a. un projet de décret portant modification du Décret n°2016-0401/P-RM du 09 juin 2016 fixant le cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité.
Le Cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité est fixé par le Décret n°2016-0401/P-RM du 09 juin 2016. Il est composé du Conseil national pour la Réforme du Secteur de la Sécurité, du Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité et des Comités consultatifs de Sécurité au niveau régional et local.
Le Conseil national pour la Réforme du Secteur de la Sécurité a pour mission la mise en œuvre de la réforme du Secteur de la Sécurité à travers, notamment :
- la définition des orientations stratégiques et des priorités nationales en matière de réforme du secteur de la sécurité ;
- la validation des projets de stratégie nationale et de plans à court, moyen et long terme élaborés par le Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité ;
- l’évaluation détaillée du système de défense et de sécurité.
Pour plus d’efficacité et d’efficience dans la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité, il est apparu nécessaire de changer l’ancrage institutionnel du Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité.
Le projet de décret adopté rattache le Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité au Ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
Ce changement d’ancrage institutionnel permettra entre autres :
- d’induire plus de fluidité dans la mise en œuvre de la Réforme du Secteur de la Sécurité ;
- de faciliter la préparation, l’équipement et l’emploi des forces de sécurité ;
- d’apporter plus de proactivité dans l’élaboration des règles et dans la gestion des domaines de la sécurité intérieure et de la protection civile ;
- de contribuer à la lutte contre la délinquance, la criminalité et le terrorisme.
b. un projet de décret portant approbation de la Stratégie nationale de la Réforme du Secteur de la Sécurité et son Plan d’actions 2022-2024.
Le Conseil des Ministres en sa session du 12 janvier 2022 a pris acte de la communication écrite relative à la Stratégie nationale de la Réforme du Secteur de la Sécurité et son Plan d’actions.
L’objectif global de cette stratégie est de contribuer à la mise en place d’institutions de sécurité et de justice efficaces et respectueuses de l’Etat de droit et des droits humains.
De façon spécifique, elle vise entre autres à :
- promouvoir la gouvernance dans le secteur de la sécurité ;
- renforcer les capacités de l’Etat à répondre aux attentes des populations en matière de défense, de sécurité et de justice ;
- restaurer la confiance entre les populations et les institutions de défense, de sécurité et de justice.
Le projet de décret adopté ouvre la voie à la mise en œuvre des actions préconisées dans le Plan d’actions.
- Sur le rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le détail des compétences transférées de l’Etat aux Collectivités territoriales en matière de santé.
La Loi n°2017-051 du 02 octobre 2017 portant Code des Collectivités territoriales autorise les organes délibérants des Collectivités territoriales à régler par délibérations les affaires de leur ressort territorial en matière de développement économique, social et culturel relevant de leurs compétences.
Le détail des compétences transférées de l’Etat aux Collectivités territoriales des niveaux Commune et Cercle en matière de santé est fixé par le Décret n°02-314/P-RM du 04 juin 2002.
Le présent projet de décret est initié pour prendre en compte les évolutions intervenues dans le domaine de la décentralisation et de la santé, notamment les collectivités Région et le District de Bamako.
Il fixe le détail des compétences de la Commune, du Cercle, de la Région et du District de Bamako en matière de santé et précise l’appui-conseil que les services centraux et déconcentrés du Ministère de la Santé et du Développement social doivent apporter aux collectivités territoriales dans ce cadre.
L’adoption du présent projet de décret permettra aux collectivités territoriales de mener à bien les actions de développement dans le domaine de la santé et du Développement social.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :
AU TITRE DE LA PRIMATURE
- Contrôleurs au Contrôle Général des Services Publics :
Monsieur Cheick Oumar TRAORE, Administrateur civil ;
Monsieur Amadou TOURE, Administrateur civil ;
Monsieur Ibrahim BAGNA, Maître-Assistant.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
- Inspecteur Général des Armées et Services :
Général de Brigade Bréhima DIABATE. - Inspecteur à l’inspection des Armées et Services :
Colonel-major Yaya DIALLO. - Directeur de la Justice Militaire :
Colonel Boubacar MAIGA. - Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de la Jeunesse et des Sports, Chargé de l’Instruction Civique et de la Construction Citoyenne :
Lieutenant-colonel Modibo Naman TRAORE. - Haut Fonctionnaire de Défense auprès du Ministère de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration :
Colonel-major Moriba KONE. - Chef d’Etat-major Adjoint de l’Armée de l’Air :
Colonel d’Aviation Mohamed Sékou SYLLA.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS DE L’HOMME
Au compte de la Cour Suprême :
- Conseillers à la Section Judiciaire :
Monsieur Sombé THERA, Magistrat ;
Monsieur Idrissa Arizo MAIGA, Magistrat ;
Monsieur Ibrahima KONTA, Magistrat ;
Monsieur Diakaridia TOURE, Magistrat ;
Monsieur Bamassa SISSOKO, Magistrat ;
Monsieur Noumadi KANTE, Magistrat ;
Monsieur Souleymane DOUMBIA, Magistrat ;
Madame Marie Madeleine KONE, Magistrat ;
Madame Rose DEMBELE, Magistrat ;
Monsieur Adama SAMAKE, Magistrat. - Premier Avocat Général au Parquet Général :
Monsieur Mamadou Lamine COULIBALY, Magistrat. - Avocat Général au Parquet Général :
Monsieur Daouda DOUMBIA, Magistrat ;
Madame Habibatou MAIGA, Magistrat ;
Monsieur Boubacar Sidiki SAMAKE, Magistrat ;
Monsieur Néguesson Augustin DIARRA, Magistrat ;
Monsieur Amadou Tidiane DIAKITE, Magistrat. - Conseillers à la Section Administrative :
Monsieur Yacouba DIAMOUTENE, Magistrat ;
Monsieur Macky Mamadou TRAORE, Magistrat ;
Monsieur Mahamadou THIAM, Magistrat ;
Monsieur Toumany COULIBALY, Magistrat. - Rapporteurs publics à la Section Administrative :
Monsieur Nouhoum BOUARE, Magistrat ;
Monsieur Sory DIAKITE, Magistrat ;
Monsieur Badra Alou COULIBALY, Magistrat ;
Monsieur Gaoussou KEITA, Magistrat. - Conseillers à la Section des Comptes :
Monsieur Ibrahima SANOGO, Inspecteur des Services Economiques ;
Monsieur Oumar TOUNKARA, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural ;
Monsieur Ba Aly BA, Administrateur civil, Membre du Corps Préfectoral ;
Monsieur Koniba DIARRA, Inspecteur des Services Economiques ;
Monsieur Boubacar DOUMBIA, Inspecteur des Finances ;
Monsieur Bouré KOITA, Inspecteur des Finances.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION
- Chef de Cabinet :
Colonel Abdramane OUATTARA. - Conseiller aux Affaires Economiques et Financières du Gouverneur de la Région de Kidal :
Monsieur Mahamadou COULIBALY, Ingénieur des Eaux et Forêts.
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
- Inspecteurs à l’Inspection des Services Diplomatiques et Consulaires :
Madame Mariétou DIARRA, Traducteur-Interprète ;
Monsieur Idrissa SANKARE, Administrateur civil. - Directeur adjoint du Centre d’Etudes Stratégiques :
Monsieur Adama DIAWARA, Professeur de l’Enseignement Supérieur. - Ambassadeur Directeur Amérique :
Monsieur Méhidi DIAKITE, Conseiller des Affaires Etrangères. - Ambassadeur Directeur des Affaires Juridiques :
Monsieur Bakary DOUMBIA, Conseiller des Affaires Etrangères. - Ambassadeur du Mali à Téhéran (République Islamique d’Iran) :
Monsieur Mohamed MAIGA, Conseiller des Affaires Etrangères. - Ambassadeur du Mali à Pretoria (République d’Afrique du Sud) :
Monsieur Bakary COULIBALY, Conseiller des Affaires Etrangères.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
- Inspecteurs à l’Inspection des Finances :
Monsieur Mamadou DOUMBIA, Inspecteur des Finances ;
Madame TAPILY Aïssa M’Bouna FATAHALLA BABY, Inspecteur des Services Economiques ;
Monsieur Moussa KONE, Inspecteur des Services Economiques ;
Monsieur Salif DOUMBIA, Inspecteur des Services Economiques ;
Madame Aissata Hamar TRAORE, Inspecteur des Services Economiques.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL
- Inspecteur à l’Inspection de la Santé :
Monsieur Ousmane DEMBELE, Médecin. - Directeur Général du Centre National d’Odonto-Stomatologie :
Monsieur Boubacar BA, Médecin.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, CHARGE DE L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA CONSTRUCTION CITOYENNE
- Chef de Cabinet :
Monsieur Acherif AG MOHAMED, Cadre de Banque.
AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
- Secrétaire Permanent du Comité National du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sècheresse :
Monsieur Yacouba KONE, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural. - Inspecteurs à l’Inspection de l’Agriculture :
Monsieur Oumar MAIGA, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural ;
Monsieur Dramane DIARRA, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural ;
Madame DEMBELE Orokya DEMBELE, Inspecteur des Finances. - Directeur Général de l’Institut d’Economie Rurale :
Docteur Modibo SYLLA, Directeur de Recherche. - Directeur Général de l’Office pour la Mise en Valeur du Système Faguibine :
Monsieur Abdoulaye DIARRA, Ingénieur de l’Agriculture et du Génie Rural.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT, DES DOMAINES, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION
- Directeur Général de l’Office Malien de l’Habitat :
Monsieur Issa Seydou SISSOKO, Ingénieur des Constructions civiles.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT DE L’ASSAINISSEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
- Conseiller Technique :
Monsieur Amadou Tiéman SANGARE, Maitre-Assistant. - Directeur Général de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable :
Monsieur Allassane BA, Administrateur Civil.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
- Le Gouvernement félicite et remercie toute la population malienne pour son soutien à la Transition. Il adresse un vibrant hommage à l’ensemble des maliens établis à l’extérieur et à ceux de l’intérieur, singulièrement aux femmes et aux jeunes pour leur soutien hautement patriotique à la Transition.
- Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une diminution du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a cependant appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Bamako, le 09 mars 2022 Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mahamadou DAGNO
Officier de l’Ordre national
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 09 FEVRIER 2022 CM N°2022-08/SGG
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU VENDREDI 04 FÉVRIER 2022 CM Numéro 2022-07/SGG
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session extraordinaire, le vendredi 04 février 2022, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État.
Après examen du point inscrit à l’ordre du jour, le Conseil a adopté un projet de texte.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
Sur le rapport du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Reformes politiques et institutionnelles, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant révision de la Charte de la Transition du 12 septembre 2020.
La Charte de la Transition, adoptée par les Forces vives de la Nation le 12 septembre 2020 prévoit comme organes de la Transition : le Président de la Transition, le Conseil national de Transition et le Gouvernement de la Transition.
Elle précise en son article 22 que la durée de la Transition est de dix-huit (18) mois à compter de la date d’investiture du Président de la Transition.
La première partie de la Transition, qui a débuté le 25 septembre 2020 suite à la prestation de serment du Président de la Transition, n’a pas connu d’avancées majeures dans la mise en oeuvre des objectifs contenus dans la Charte de la Transition.
Cette situation est due à plusieurs contraintes liées entre autres :
– aux difficultés de gouvernance conduisant à une lenteur dans la mise en oeuvre des réformes liées, notamment à la défense, à la sécurité et à la refondation de l’Etat ;
– à la gestion du front social et des urgences de défense et de sécurité ;
Pour pallier ces différentes contraintes, une rectification de la Transition est survenue au bout de neuf (09) mois et a conduit à des changements dans le dispositif de gestion et de mise en oeuvre de la vision de refondation ayant justifié son avènement.
Ainsi, malgré la volonté claire et affichée des plus hautes autorités de la Transition de respecter le délai, acté par l’adoption du Plan d’Action du Gouvernement, la durée de la Transition se révèle intenable au regard des réformes indispensables initialement retenues et confirmées par les recommandations des
Assises Nationales de la Refondation.
Le projet de loi adopté permettra de procéder aux ajustements nécessaires en vue d’une mise en oeuvre efficiente des objectifs de la Transition.
Les modifications apportées portent, entre autres, sur :
– la suppression du poste de Vice-président pour éviter les duplications des missions et permettre au ministre chargé de la Défense et au ministre chargé de la Sécurité de recouvrer et d’exercer la plénitude de leurs attributions traditionnelles ;
– la suppression du nombre de membres du Gouvernement pour une meilleure gouvernance politique et sociale objective et efficiente ;
– l’augmentation du nombre de membres du Conseil national de Transition pour renforcer davantage l’inclusivité autour du projet de refondation de l’Etat ;
– l’adaptation de la durée de la Transition aux recommandations des Assises Nationales de la Refondation dans le but de mener des réformes indispensables au retour à l’ordre constitutionnel.
Bamako, le 04 février 2022
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mahamadou DAGNO
Officier de l’Ordre national
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 02 FÉVRIER 2022 CM N°2022-06/SGG
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 26 JANVIER 2022 CM N°2022-05/SGG
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 12 JANVIER 2022 CM N°2022-03/SGG
COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 05 JANVIER 2022 | CM N°2022-01/SGG
[c_dropcap]L[/c_dropcap]e Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 05 janvier 2022, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence du Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État.
Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
– adopté des projets de texte ;
– procédé à une nomination ;
– et entendu des communications.
AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES
1. Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la ratification de l’Accord de financement, signé à Bamako, le 1er octobre 2021, entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Association Internationale de Développement, relatif au Projet régional d’accès à l’électricité et de système de stockage d’énergie par batteries de la CEDEAO.
Par cet Accord, l’Association Internationale de Développement accorde au Gouvernement de la République du Mali, un prêt d’un montant équivalant à 23 millions 500 mille Euros, soit 15 milliards 414 millions 989 mille 500 francs CFA.
Le projet, objet du financement, vise à soutenir les investissements dans une technologie novatrice de stockage d’énergie par batteries pour améliorer la stabilité et la sécurité du réseau électrique régional.
Sa réalisation contribuera au renforcement de la couverture en électricité de notre pays.
2. Sur le rapport du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte portant modification de la Loi n°92-020 du 23 septembre 1992 portant Code du Travail en République du Mali et du Décret n°96-178/P-RM du 13 juin 1996 portant modalités d’application de diverses dispositions du Code du Travail.
La modification du Code du Travail vise à faire face aux effets de la pandémie de la Covid-19 afin d’assurer la stabilité sociale et économique du pays en fixant la durée du chômage technique à six (06) mois en cas de crise sanitaire grave.
Le projet de décret adopté fixe les modalités d’application des innovations apportées au Code du Travail en précisant entre autres les modalités d’exercice du droit de grève dans le secteur privé et d’externalisation de la fonction Ressources humaines.
3. Sur le rapport du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant création de la médaille d’honneur des Eaux et Forêts.
La Direction Nationale des Eaux et Forêts a pour mission l’élaboration des éléments de la politique nationale en matière de protection de la nature et d’en assurer la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre.
Cette mission très sensible car touchant le monde rural en premier, est aussi difficile parce qu’elle a lieu dans les forêts et les aires protégées, zones très dangereuses compte tenu de la dégradation de la situation sécuritaire dans notre pays.
Les agents en mission font fréquemment face à des bandits armés, des braconniers, des exploitants frauduleux de bois et autres occupants illicites des forêts classées, se soldant souvent par des blessures graves et des morts d’hommes.
Le projet de décret adopté vise à octroyer une distinction honorifique spécifique aux agents des Eaux et Forêts et à tous ceux qui risquent leur vie pour la protection de la nature.
AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL
Le Conseil des Ministres a procédé à la nomination de Monsieur Modibo KONE, Economiste en qualité de Directeur Général du Fonds de Solidarité nationale.
AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS
Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres de l’évolution de la maladie à Coronavirus marquée par une augmentation du nombre de cas testés positifs par rapport à la semaine précédente.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a réitéré son appel au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre la maladie.
Bamako, le 05 janvier 2022
Le Secrétaire général du Gouvernement,
Mahamadou DAGNO
Officier de l’Ordre national