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Stade du 26 mars: Mossa Ag Attaher doit mieux s’expliquer !

Le Match Mali contre Zambie dans le cadre de la journée FIFA ; n’a pu être joué le lundi 26 Septembre 2022 à cause d’une grande pluie qui s’est abattue sur la capitale Bamako dans la soirée, rendant impraticable le Stade qui a été rénové à coup de milliards, il y a juste quelques mois. Après la suspension de ce match pour cause de pluie, des interrogations resurgissent sur la qualité et le coût des travaux de rénovation.

Le match des Aigle contre les Chipolopolo de la Zambie comptant pour la journée FIFA n’a pas été joué après une grande pluie qui a arrosé Bamako. Les eaux de pluie ont rempli le stade du 26 Mars rendant le rectangle vert impraticable au point ou les arbitres de la rencontre ont suspendu le match entre les deux équipes. Une suspension qui passe très mal au sein de l’opinion malienne. C’est la première fois durant cette transition que la qualité d’une infrastructure, de surcroît inauguré en grand pompe par le Président Colonel Assimi Goïta, est contestée par les populations. « Le stade du 26 mars flambant neuf répond aux normes internationales », avait écrit le président de la transition, le Colonel Assimi Goita sur le compte Twitter de la présidence de la République appelant à la sauvegarde « du joyau du patrimoine sportif malien » après l’inauguration.

Au regard du cout des travaux de rénovation qui avait soulevé des doutes lors du lancement, cette pluie vient relancer les débats sur la qualité des travaux qui ont été effectués mais surtout la faramineuse somme de 7 milliards qui a été déboursée pour la réalisation.

Dans un communiqué, le ministre de la jeunesse et des sports, charge de l’instruction civique et de la construction citoyenne, Mossa Ag Attaher a tenté d’expliquer ce qui s’est réellement passé. Selon lui, au Stade du 26 Mars où se tenait « le deuxième match, prévu le 26 septembre a connu des perturbations à partir de la 16ème minute suite à une pluie diluvienne qui s’est abattue sur le stade et une bonne partie de la capitale ». C’est à la suite de cette pluie que « l’arbitre principal a décidé d’interrompre momentanément le match en attendant de meilleures conditions pour la reprise. Au retour des équipes sur le terrain, n’étant pas satisfait de la présence d’eau sur la pelouse, l’arbitre a décidé d’arrêter définitivement la partie pour des raisons que lui seul pourrait expliquer ».

A entendre le ministre Ag Attaher, le temps pris pour le drainage des eaux de la forte pluie est lié à la conjugaison de plusieurs facteurs. Le ministre des sports explique cette situation par le fait que la pelouse n’était pas couverte ; et que, les précipitations pluvieuses ont créé un sol suffisamment gorgé d’eau, dont la capacité d’absorption était réduite. Poursuivant son explication, il souligne que le stade du 26 Mars a accueilli ces deniers jours plusieurs compétitions entre autres le match retour des U23, les deux matchs de club (Djoliba et AS Réal) et les séances d’entrainement liées à ces matchs.

Des explications qui sont très loin de convaincre l’opinion. Sur les réseaux sociaux, la suspension de ce match a fait couler beaucoup d’encre et de salive. ET c’est là que le ministre s’est piégé en tentant de donner des explications sur les travaux. Dans le communiqué, il a précisé que les travaux de réhabilitation du Stade du 26 Mars ont concerné un vaste chantier qui couvre plusieurs aspects, dont la pelouse disposant d’un système de drainage d’eau et équipée de plusieurs types d’aspirateurs, ne représente qu’une unité de l’ensemble des travaux. Sauf que les aspirateurs n’ont pas fonctionné comme il le faut et l’on a vu comment les mousses ont été utilisés pour essayer d’aspirer l’eau. Ce qui a poussé beaucoup de maliens à s’interroger sur la qualité des aspirateurs placés au stade du 26 Mars.

Comparaison suspicieuse et erronées

Par ailleurs, le ministre Mossa Ag Attaher s’est livré à une suite de littérature et de comparaison qui laissé croire qu’il y aurait anguis sous roche. « En Afrique comme partout dans le monde, nous avons connu des reports et des annulations de matchs dus à des pluies diluviennes ou des tornades. Faudrait-il rappeler que la CAN initialement prévue en juin 2023 a été reportée par la CAF à cause des risques de perturbations liées aux fortes pluies pendant cette période de l’année ? Sur d’autres continents les mêmes rasions ont prévalu pour annuler ou reporter des matchs », tente-il de convaincre ; et prenant argument, sur le fait que le Stade du 26 Mars ait été homologué par la CAF et la FIFA après plusieurs missions d’inspection suite à sa rénovation permettant depuis la tenue de match internationaux à domicile.

Certes, ce stade est homologué, mais la qualité des ouvrages pose problème. Et si les aspirateurs n’ont presque pas joué leur rôle, l’inquiétude est justement à ce niveau.

Pour finir le ministre – qui a convaincu le maliens que cette situation n’a rien d’étrange et que cela se passe partout en Afrique – « rassure que des dispositions seront prises pour permettre aux sportifs de pratiquer leurs activités dans les meilleures conditions ». Si les travaux sont bien faits selon ses explications, certains observateurs se demandent déjà sur ce que le ministre compte faire encore ? Y aurait-il des travaux de rénovation bis, pour essayer de corriger les graves manquements révélés lors de ce match ? En tout cas, M Mossa Ag Attaher doit, une fois encore, fournir des explications bien claires sur l’utilisation des 7 milliards de FCFA pour la rénovation s’il veut être pris au sérieux par les Maliens.

Binadjan Doumbia

LEGISLATIONS SUR LE SPORT AU MALI : La conciliation et l’arbitrage privilégiés dans la résolution des conflits

La gestion et la pratique du sport donnent souvent lieu à des litiges, à des conflits… pouvant aboutir à des crises déstabilisatrices des organisations sportives. Qui est habilité à trancher ces conflits ? On se pose la question d’autant plus que, comme le disait un praticien français, «les contentieux dans le domaine du sport» créent aussi «des conflits avec la juridiction ordinaire». Heureusement que les acteurs maliens du domaine, sous l’impulsion du ministère de la Jeunesse et des Sports (chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne) et du Comité national olympique et sportif (CNOSM),  n’ont pas ménagé leurs efforts pour baliser la voie à suivre !

«Les litiges sportifs des fédérations ne sont pas du ressort des tribunaux ordinaires» ! C’est ce que stipule l’article 79 des «Statuts types» des Fédérations nationales sportives (FSN). Un document récemment mis à la disposition du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM) et des fédérations par le ministère de la Jeunesse et des Sports (chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne) en application de la Loi (N°2017-037/du 14 juillet 2017) régissant les activités physiques et sportives en République du Mali. Le même article stipule, «pour le règlement des litiges sportifs, seule la chambre de conciliation et d’arbitrage créée auprès du CNOSM est compétente».

En effet, l’article 80 de ladite loi dote le CNOSM d’une Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) pour le règlement des litiges sportifs opposant les structures d’organisation et d’animation sportives ou leurs membres. Désignés par le CNOSM, les membres de cette chambre sont indépendants de toutes structures d’organisation et d’animation sportives ou de leurs membres.

Les sentences de la CCA prononcées dans le cadre des litiges sportifs opposant les structures d’organisation et d’animation sportives ou leurs membres peuvent faire l’objet de recours conformément aux lois et règlements en vigueur ainsi qu’aux règlements sportifs internationaux. Les fédérations sportives nationales sont désormais tenues d’inscrire dans leurs statuts une clause compromissoire reliée à la saisine de la CCA en cas de conflits éventuels. La composition et les modalités de fonctionnement de ladite chambre sont déterminées par décision du président du CNOSM.

«La commission de résolution des litiges est chargée de statuer, à la demande des parties concernées par voie de conciliation ou de médiation, sur les litiges opposant les membres de la fédération contre les décisions prises par la commission fédérale de discipline et/ou la commission d’appel», précise l’article 77 des statuts types des FSN qui consacre tout un chapitre à la commission de résolution des litiges.

Les instances internationales de la discipline ou le TAS comme voie de recours

Quant à l’article 78, il stipule que, en cas d’épuisement des voies de recours internes à la fédération, l’une des parties peut, en dernier ressort au plan national, saisir la chambre de conciliation et d’arbitrage instituée auprès du CNOSM conformément à l’article 46 du décret N°2019-0758/P-RM du 30 septembre 2019 fixant les modalités d’application de la Loi N°2017 du 14 juillet 2017 régissant les activités physiques et sportives. Et les décisions de la chambre de conciliation et d’arbitrage ne peuvent faire l’objet de recours que devant les instances internationales de la discipline ou du tribunal arbitral du sport (TAS).

Comme on peut le constater, aussi bien la loi de 2017 que ses textes d’application mettent la résolution des conflits et litiges sportifs en dehors du champ de la justice ordinaire. Et pour un magistrat avec qui nous avons échangé sur la question, la relecture en cours du code de procédure pénale ne peut pas transgresser les dispositions de cette loi. «Ces conflits et litiges ne sont pas du domaine du code pénal. Et si un mode de règlement est aussi prévu, notamment une loi nationale, il s’applique sans problème», nous précise-t-il. Et cela d’autant plus que, ajoute-t-il, qu’il s’agit de litiges ou de différends civils et non des infractions. Ici, il s’agit de donner la priorité à la conciliation ou, le cas échéant, de recourir aux instances nationales ou internationales. Toutefois, averti le magistrat, «les violences dans les stades ou autres types d’infractions sont punies par le code pénal». Tout comme, sur dénonciation, les cas de détournement de fonds, de corruption…peuvent être aussi du champ d’action de la justice ordinaire.

«Il est vrai que l’Etat investi beaucoup dans le sport, notamment dans des pays comme le Mali où les fédérations ne peuvent pas trop compter sur le sponsoring. Mais, ce sont des fonds essentiellement gérés par ses propres services. «Les ressources des fédérations proviennent en grande partie des fédération internationales et du sponsoring», souligne un expert en management du sport. «Les fédérations sont tenues de justifier chaque centime reçu de l’instance régionale ou internationale. En plus des rapports internes, des rapports d’auditeurs indépendants sont aussi exigés», ajoute-t-il.

«Le sponsor investi dans le sport pour avoir un retour sur son image. Ce qui suppose une organisation régulière des compétitions sponsorisées… Aucun sponsor ne va continuer à sponsoriser une discipline dont les compétitions sont mal organisées, donc pouvant compromettre son image», conclut-il.

Ce qui fait dire à certains acteurs influents du management sportif dans notre pays que les dénonciations pour détournement découlent beaucoup plus de la volonté de ternir l’image des rivaux que d’une réalité concrète.

«Vous ne pouvez pas imaginer ce que certains dirigeants sportifs comme Habib Sissoko investissent personnellement dans les activités fédérales. Et pourtant, leurs adversaires n’hésiteront pas à les accuser de malversations préjudiciables à la bonne marche de la fédération, donc à la performance de la discipline en question», témoigne un cadre du département des sports à la retraite !

Moussa Bolly

MANAGEMENT DU SPORT AU MALI : La stabilité et la performance hypothéquées par la cupidité et la mégalomanie

Le sport est fréquemment confronté à des crises au sein des Fédérations sportives nationales. Et cela pour plusieurs raisons. Mais, avec les statuts-types des fédérations, un grand pas va être franchi vers l’apaisement dans la famille du sport malien.

«Lorsque vous réunissez les gens, les points de vue ne sont jamais les mêmes. Du coup, il y a des contents et des mécontents. A l’issue de notre dernier Conseil national, il y a des gens qui n’ont pas pu rentrer dans le bureau. Ils ont essayé de former un conglomérat dénommé : Association des judokas pour l’émergence ! Ils se sont réunis pour dire que le judo malien est dans une grande difficulté financière et qu’il y a eu un détournement de plus de 100 millions de F Cfa» ! C’est ce qu’a récemment révélé à nos confrères de «Aujourd’hui Mali» le premier vice-président de la Fédération malienne de judo (FMJ), Colonel Abdoulaye Kéita.

«Ce sont eux qui ont rédigé cette plainte à adresser à Monsieur le Procureur de la République près du Tribunal de grande instance de la Commune III. Quand le juge est saisi d’un réquisitoire introductif, il ne peut que saisir les services d’enquête. Le Procureur s’en est saisi et il a envoyé le dossier au Pôle économique et financier». Et cela fait plus d’une année que cette affaire est en cours.

Malgré la convocation de plusieurs responsables de cette fédération (le président, la présidente sortant de la Commission d’organisation et celle qui lui a succédé, la trésorière générale, le secrétaire général…), la justice ne semble pas avoir progressé sur ce dossier.  Et cela parce que, nous dit un dirigeant sportif, «il n’y a pas eu de détournement».  En tout cas le Colonel Kéita a tenu à rappeler que «l’État ne donne pas (directement) d’argent aux fédérations sportives».

Les activités du judo, comme de nombreuses disciplines dans notre pays, sont financées grâce au partenariat entre le CNOSM et Moov Africa Malitel. «Les fonds sont mobilisés au niveau du CNOSM qui les met à la disposition des fédérations afin de mener leurs activités…», confirme le Colonel Abdoulaye Kéita. «Avant chaque compétition, nous déposons un devis au niveau de la comptabilité du CNOSM et le montant arrêté est mis à la disposition de la fédération pour mener l’activité. Une fois que l’activité est terminée, nous rassemblons les justificatifs pour être remis à la comptabilité. Maintenant, pour avoir droit à un autre financement par rapport à une autre activité à mener, tant que ces justificatifs ne répondent pas aux critères, cette fédération n’aura pas droit à un autre financement afin de mener une autre activité», explique-t-il. Pour ce qui est de la participation aux compétitions africaines et internationales, «nous sommes épaulés par le président du CNOSM», reconnaît-il.

 

Bientôt la fin des conflits de succession au sein des associations sportives ?

Comme nous l’avons fréquemment rappelé, les crises qui hypothèquent le bon fonctionnement de nos fédérations et la performance de nos disciplines sportives naissent de la cupidité et de la mégalomanie. Ainsi, de loin, certains pensent qu’il y a «à manger et à boire» au sein d’une fédération sportive dont le management est pourtant axé sur le bénévolat. Ils sont alors prêts à remuer ciel et terre pour se faire élire. Et quand ils échouent, ils font également tout pour empêcher le président élu et son équipe de travailler dans la quiétude et la sérénité.

Il est aussi vrai que certains présidents, une fois élu, s’accrochent par tous les moyens à leurs fauteuils. Ils utilisent surtout tous les moyens pour éloigner voire écarter ceux qui peuvent leur porter de l’ombre, qui peuvent leur dire certaines vérités quand ils sont dans l’erreur. Tout cela contribue à nourrir les antagonismes au sein de nos fédérations. «Pourquoi s’accrocher à un fauteuil si on n’y gagne pas quelque chose» ? Tel est le raisonnement des «opposants».

Désormais, beaucoup des conflits de succession vont disparaître si les statuts-types des fédérations nationales sportives sont appliqués à la lettre. Ce document a été remis par le ministre Mossa Ag Attaher (ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne) au président du CNOSM, Habib Sissoko, le 22 juin 2022.

Au mouvement sportif, cet arrêté assure la protection de l’athlète, du sport et du jeu ; la sauvegarde des relations sportives ; la défense du droit du sport par le respect des procédures de règlement des litiges sportifs. Et la «clause compromissoire convenable» dans le domaine du sport est désormais inscrite dans les statuts des Fédérations sportives nationales comme «gage de stabilité et d’harmonie» dans la grande famille du sport malien.

Moussa Bolly

SPORTS : Le président Assimi Goïta à l’honneur le 17 septembre prochain à Niéna

L’Union des jeunes pour le développement de Niéna (UJDN) organise deux grandes compétitions sportives  le samedi 17 septembre 2022 dans la capitale du Ganadougou.

Il s’agit d’abord du Grand Prix cycliste du président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, prévu dans la matinée. Cette compétition est ouverte à tous les cyclistes maliens désirés d’y prendre part. Dans l’après-midi, il est prévu la finale de la coupe de football également dédiée au Chef de l’Etat.

Une manière symbolique pour les populations de Niéna (près de 295 Km au sud de Bamako, dans la région de Sikasso) de soutenir la transition à travers des compétitions sportives. Ce qui est de bonne guère puisque le «Mali Kura» a impérativement besoin des valeurs du sports pour se distinguer comme une grande nation respectée et admirée !

DÉBRIEF GP ABU DHABI : Revivez l’action au Grand Prix d’Abou Dhabi

Au terme d’un finish hors du commun, cette saison historique à vue Max Verstappen être titré dans le dernier tour face à Lewis Hamilton. Retour sur un GP d’Abu Dhabi historique en 4 enseignements.
#F1 #Verstappen #Hamilton

Intro – Hommage à Frank Williams 00:00​​​​​​​​​​​​​
Un tour historique.. et des questions
06:37
Verstappen, 34e champion du monde
28:57
FIA / Mercedes : Des recours possibles ?
45:20
Perez / Bottas : lequel a coûté le titre le plus important ?
59:04

 

Le football européen est « l’otage des Qataris », selon le président de Naples

Aurelio De Laurentiis, président de Naples, a déploré la proximité de l’UEFA avec le Qatar, mais aussi le fait que l’Association européenne des clubs (ECA) soit dirigée par Nasser Al-Khelaïfi, le patron qatari du PSG.

L’aversion d’Aurelio De Laurentiis à l’égard du Qatar dans le football n’est pas nouvelle. « Dire le Paris Saint-Germain, c’est d’ailleurs un peu faux, c’est le Qatar Saint-Germain », avait-il lâché sur l’antenne de RMC Sport 1 en octobre 2018. Trois ans plus tard, le président de Naples est toujours aussi sévère. Le dirigeant de 72 ans estime que l’UEFA d’Aleksander Ceferin et l’Association européenne des clubs (ECA), dirigée par Nasser Al-Khelaïfi, sont sous influence de l’émirat.

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Lors de la présentation d’un livre à la gloire de son club, Aurelio De Laurentiis a d’abord expliqué être en désaccord avec la gestion de l’UEFA. « La façon dont cela fonctionne est rigide, prend beaucoup d’énergie, et il n’y a pas de répartition égale sur le plan économique. Les seuls qui deviennent riches, ce sont les institutions, l’UEFA. On ne comprend pas bien pourquoi l’UEFA ne se contente pas de faire un travail de secrétariat général », a-t-il déclaré, selon la retranscription faite vendredi par Sky Sport Italia.

« En adoration devant le Qatar »

C’est alors qu’il a lancé sa pique contre sa cible favorite: « Nous avons créé l’Association européenne des clubs (ECA), mais elle est désormais l’otage des Qataris. Ceferin est dans les bras du président du PSG, il est en adoration devant ce Qatar si fort, si puissant, si brillant ».

Nasser Al-Khelaïfi a pris la tête de l’ECA à la suite de la crise de la Super League, au printemps 2021. Le président qatari du Paris Saint-Germain a remplacé Andrea Agnelli, son homologue de la Juventus qui a été en première ligne de la fronde des clubs dissidents.

SOURCE : RMC Sport
Julien Absalon, Journaliste

Formule 1 – GP d’Abu Dhabi : Une lutte loyale entre Hamilton et Verstappen, c’est ce que souhaite Horner

En amont du Grand Prix d’Abu Dhabi, dernière manche de la saison et course décisive pour le titre mondial, Christian Horner a confié au Times espérer que le duel Verstappen-Hamilton se décidera sur la piste et pas ailleurs.

Le duel final est bel et bien lancé ! Après la victoire chaotique de Lewis Hamilton à Djeddah ce dimanche, le titre de champion du monde 2021 se jouera sur la dernière manche à Abu Dhabi. A égalité de points au classement, le Britannique et Max Verstappen auront 58 tours du tracé revu et corrigé de Yas Marina pour faire la différence. Mais, alors qu’un abandon du pilote Mercedes scellerait le sort du championnat, Christian Horner a assuré que toute son équipe, et surtout son pilote, veut que ça se joue à la régulière. « Max Verstappen veut gagner ce championnat sur la piste. C’est aussi simple que ça, a déclaré le patron de l’écurie Red Bull Racing dans un entretien accordé au quotidien britannique The Times. C’est un pilote dur mais un pilote juste, et je ne m’attends pas à autre chose ce week-end. Personne ne veut gagner ce championnat dans un bac à gravier ou grâce à une enquête des commissaires. » Alors qu’une victoire de son poulain serait le scenario le plus simple pour lui offrir un premier titre de champion du monde, Christian Horner assure que son équipe ne changera pas d’approche. « Pour finir premier, il faut d’abord finir la course. Cela a été notre mantra tout au long de cette saison, ajoute le dirigeant britannique. Je pense que tous les fans souhaitent un combat juste et propre. Et que la meilleure équipe et le meilleur pilote gagnent. »

Horner : « Il conduit avec son cœur »

Malgré la carrière époustouflante de Lewis Hamilton, le patron de l’écurie de Milton Keynes met son protégé au niveau du septuple champion du monde. « Si vous mettez Max Verstappen et Lewis Hamilton dans la Mercedes, je n’ai aucun doute sur qui l’emporterait, assure-t-il. Mettez Lewis dans notre voiture, et je ne doute pas non plus de qui l’emporterait. » Selon Christian Horner, Max Verstappen a maintenu Red Bull Racing « en vie dans ce championnat, avec notamment sa façon de conduire », ajoutant que « ce qu’il réalise avec une voiture moins performante et puissante que son adversaire est un peu négligé ». S’il devait comparer le Néerlandais avec un de ses glorieux aînés, le patron de l’écurie autrichienne a un nom qui lui revient immédiatement en tête. « Ce que Max Verstappen possède aussi, que je n’ai pas vu chez de nombreux pilotes, sauf quand j’ai grandi en regardant Nigel Mansell, c’est un cœur énorme, assure Christian Horner. Il conduit avec son cœur. Il donne absolument tout. » Dans cet entretien, le patron de l’écurie Red Bull Racing n’a toutefois pas manqué d’envoyer une pique en direction de Brackley et de Mercedes : « Ils ont plus de gens dans le marketing et la communication que nous n’avons de mécaniciens ». Au-delà de la bataille en piste, la guerre des mots est loin d’être terminée entre les deux écuries de pointe.

Qualifications Mondial 2022 – Mali : énorme polémique à venir pour le football malien ?

Alors qu’il s’est qualifié pour les barrages de la prochaine Coupe du monde dans la zone Afrique, une polémique pourrait voir le jour au Mali.

Scandale à venir ? Alors que le Mali jouera son dernier match de qualifications à la prochaine Coupe du monde contre l’Ouganda demain (17h), une polémique pourrait voir le jour côté malien. Si sportivement parlant tout baigne pour Les Aigles, qualifiés pour les barrages de la prochaine Coupe du monde, ces derniers seraient en conflit avec les hautes sphères.

Une grève entamée par les Maliens ?

Comme l’indique beIN Sports, les hommes de Mohamed Magassouba ont fait l’impasse sur la séance d’entraînement hier, entraînant ainsi un début de grève. Celle-ci serait dû à un retard dans le versement des primes, qu’auraient du percevoir les Maliens lors de leurs trois derniers matchs. Les coéquipiers d’Hamari Traoré attendraient désormais de pouvoir rencontrer leurs dirigeants pour lever le voile sur ce début de polémique.

Affaire à suivre…

 

Le côté obscur de Red Bull – Les périls des sports extrêmes

Red Bull a poussé à plusieurs reprises les sports extrêmes à leurs limites avec des cascades publicitaires risquées et controversées. Un certain nombre d’athlètes ont subi des accidents mortels au cours de certaines des épreuves. Red Bull va-t-il trop loin ?

Red Bull a créé un empire valant des milliards avec ses boissons énergisantes. L’une des raisons de son succès est sa machine marketing unique. Red Bull a changé la Formule 1, a sponsorisé un saut de la stratosphère et poussé les sports extrêmes à leurs limites. Mais il y a une quantité croissante de critiques concernant ces coups de publicité. Un certain nombre d’athlètes ont subi des accidents mortels au cours de certaines des épreuves.

En 2009, un base jumper suisse est mort après un saut d’un grand immeuble. Un skieur extrême canadien a sauté d’une falaise de 300 mètres de haut dans les Dolomites. Il est mort au cours de la tentative. Dans The Dark Side of Red Bull, nous examinons six de ces décès tragiques. Nous parlons à des parents, des amis et des experts en publicité d’Europe et des États-Unis. Ce documentaire demande également si Red Bull est prêt ou non à prendre position publiquement sur les critiques croissantes.

La plus grande course de dragsters du monde 4

C’est une comparaison Internet classique : Nissan GT-R contre Porsche 911 Turbo. Lequel est le plus rapide ? Lequel est le meilleur ? Quel est celui sur lequel vous devriez donner un coup de fouet (virtuel) à vos amis ? Cette vidéo y répond, en quelque sorte.

Mettant en scène les 10 voitures de la meilleure voiture de conducteur de Motor Trend pour une course de dragsters ultra-large d’un quart de mille, la plus grande course de dragsters au monde comprend d’autres bêtes telles que la Camaro Z/28, la Jaguar F-Type R Coupé, BMW M4 et i8, Alfa Romeo 4C, Subaru WRX STI, Volkswagen GTI et Ford Fiesta ST.

Comme on pouvait s’y attendre, cependant, le duo à traction intégrale et turbocompressé de la 911 et de la GT-R s’enfuit avec le spectacle, la Porsche enregistrant un temps de 10,9 secondes à 126 mph et la GT-R à 11,1 secondes et 125,3 mph.