Archives du mot-clé position

APCAM : Le président Sanoussi Bouya en taule position

Ce n’est plus qu’une question de jour pour que le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam), Sanoussi Bouya Sylla, soit convoqué devant la justice pour répondre de beaucoup de chefs d’accusation retenus contre lui.

Utilisation sans autorisation des ressources de l’Apcam,  tentative d’usurpation de titre et de poste, destruction de bâtiment public, détention illégale de biens d’autrui… Voilà la quintessence des plaintes pendantes devant la justice contre le président de l’Apcam.

En effet, dès son accession à la tête de la faîtière, le sieur Sylla, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, a presque tout cassé sur son passage.

D’abord, il a jeté son dévolu sur l’Association pour la gestion et l’exécution des travaux d’infrastructures et d’équipements ruraux (Agetier) dont il s’est autoproclamé président du Conseil d’administration. Ce, en violation des textes régissant la structure. En fait, il a cru que le poste qu’occupait son prédécesseur lui revenait de droit. Sauf qu’il a oublié que le mandat de ce dernier était arrivé à terme depuis plus de deux ans.

Ensuite, il a résilié le contrat du Directeur général qui était arrivé à terme six mois plus tôt et dont les dispositions sont assorties de tacite reconduction.

Se croyant PCA, il a pris possession du véhicule de fonction et a essayé de convoquer une réunion du Conseil. C’est à partir de là que les membres de l’Association, qui viennent de plusieurs secteurs d’activités, ont décidé de prendre les choses en main.

Le DG de l’Agetier a porté plainte pour usurpation  de titre et résiliation abusive de son contrat. Après lui, les membres de l’Association ont aussi saisi la justice pour usurpation de titre. Ensuite, ils ont convoqué une assemblée générale extraordinaire pour nommer un nouveau PCA, en la personne du maire de Ségou, qui représente les municipalités.

Malgré les manœuvres de Sanoussi Bouya Sylla de s’accrocher à son rêve, la justice a fini par le désavouer. Faisant fi de cette décision judiciaire, il a refusé de rendre la V8 qu’il avait confisquée. Il a failli une autre plainte pour qu’il rende la voiture.

Le hic dans cette affaire, c’est que le sieur Sylla, pour les besoins de sa défense, a puisé dans les caisses de l’Apcam pour payer ses avocats. Ce, sans l’autorisation du Conseil d’administration. En plus, il s’est attaqué au bâtiment de l’Apcam, notamment le bureau du président, en cassant les murs, toujours sans autorisation du Conseil qui doit autoriser les dépenses non prévues dans le Plan de passation annuel de marché.

Selon les discrétions, il a même échappé à une tentative d’arrestation à l’Aéroport Bamako Sénou.

Ces sources rapportent que l’actuel ministre du Développement rural serait parvenu à convaincre les différents plaignants de retirer leurs plaintes. Ce qui aurait été diligenté mais qu’à cela ne tienne, l’action publique continue. Son sort dépend désormais de la bienveillance de la justice.  Va-t-il y  échapper ? Rien n’est moins sûr. Les jours à venir édifieront.

Dieu veille !

Harber MAIGA

SANCTIONS CONTRE LE MALI : La CEDEAO ferme sur sa position, l’UE se montre clémente

Malgré l’atmosphère délétère savamment entretenue par la France pour isoler le Mali, l’Union européenne s’inscrit dans une autre logique avec notre pays. Même si elle a tenu aussi à donner un avertissement aux autorités de transition en sanctionnant certaines personnalités.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a tenu un sommet jeudi dernier (3 février 2022) à Accra, au Ghana. Si les dirigeants de l’organisation sous-régionale n’ont pas pris de nouvelles sanctions contre le Burkina Faso, celles frappant le Mali depuis le 9 janvier dernier n’ont pas été levées.

Les chefs d’État de la Cédéao ont en effet estimé que nos autorités «n’ont toujours pas fourni de nouveau document sur la durée de la transition». Elles avaient d’abord proposé cinq ans, puis quatre. Ce que l’organisation ouest-africaine a refusé. La Cédéao a en revanche réaffirmé que les produits de première nécessité étaient exclus des sanctions qui frappent le Mali afin de ne pas pénaliser les populations.

«Nous voulons être avec les Maliens pour trouver des solutions durables»,  a par ailleurs affirmé le chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Mali, Bart Ouvry, à l’issue d’une audience accordée jeudi dernier (3 février 2022) par le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga. Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur la crise dans notre pays. Une situation aggravée par une tension entre le Mali et certains de ses partenaires. Mais, pour Bart Ouvry, il est important de continuer à dialoguer.

«Nous espérons que, dans les jours à venir, on trouvera les éléments pour un consensus ou un large accord avec, particulièrement, les pays de la région», a-t-il indiqué. Pour le diplomate européen, compte tenu de notre situation géographique, notre pays doit rétablir les relations avec ses partenaires. «Nous aussi, en tant qu’Européens, voulons faire tout notre possible pour trouver des pistes et rétablir non seulement le dialogue, mais in fine, trouver des solutions», a-t-il assuré. Et de préciser que, aujourd’hui, le «vrai problème du Mali est la lutte contre le terrorisme».

Et les  Européens seraient déterminés à nous aider à trouver «des solutions durables». Au cours de cette rencontre, l’ambassadeur de l’UE a remis au chef du gouvernement un livre portant sur la diversité culturelle de notre pays et l’environnement.

N’empêche que le lendemain, l’Union européenne a pris des sanctions ciblées contre des 5 personnalités de la transition. Il s’agit du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga ; le président du Conseil national de Transition (CNT), Colonel Malick Diaw ; le ministre de la Réconciliation nationale, Colonel-major Ismaël Wagué ; le ministre de la Refondation, Dr Ibrahim Ikassa Maïga ; et l’activiste du groupe Yerewolo Adama Diarra alias «Ben le cerveau», également membre du CNT. L’UE leur impute la responsabilité «d’actions qui entravent et compromettent le bon déroulement de la transition politique au Mali».

Mais, à notre avis, il faut interpréter ces sanctions comme une manière d’exhorter les autorités de la transition à faire des efforts favorables à un consensus sur le chronogramme définitif de la période transitoire !

Moussa Bolly

Revivez la pole position de Max Verstappen devant Lewis Hamilton au GP d’Abu Dhabi

Le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) a décroché ce samedi la pole position du dernier Grand Prix de la saison de Formule 1 à Abu Dhabi, devant le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes), son rival au championnat à égalité de points (369,5).

Il fallait évidemment une qualification mémorable pour la dernière course de la saison en Formule 1. Les essais libres de vendredi et samedi avaient confirmé la supériorité du moteur Mercedes sur ce tracé de Yas Marina, qui se distingue par deux très longues lignes droites. Pourtant, grâce à une stratégie parfaitement exécutée et à un pilotage de très haut niveau, Max Verstappen s’est emparé ce samedi de la pole du Grand Prix d’Abu Dhabi (départ dimanche à 14h). En 1:22.109, le Néerlandais de Red Bull a devancé Lewis Hamilton, son rival à égalité de points (369,5) de près de quatre dixièmes (+0.371).

Cette séance de qualification a réservé deux autres surprises: Lando Norris a joué le trouble-fête en intercalant sa McLaren en 3e position, devant la Red Bull de Sergio Pérez. Valtteri Bottas, pour sa dernière course chez Mercedes avant de rejoindre Alfa Romeo, n’a signé que le 6e temps. Or, il n’est pas réputé pour réussir ses départs.

Stratégies opposées entre Red Bull et Mercedes

Pour arracher cette dernière pole de la saison, Verstappen a pu compter sur Pérez. Lors de la première tentative, le Mexicain a sacrifié son tour pour offrir l’aspiration à son coéquipier au terme du deuxième secteur, le plus rapide du tracé, avec l’aiguille dépassant les 320 km/h. Cette manoeuvre, autorisée tant qu’elle ne gêne personne d’autre sur la piste, Mercedes n’a pas su la reproduire.

Mais Red Bull va devoir gérer ce qui paraît être un désavantage: Verstappen et Pérez s’élanceront en gomme tendre (rouge), celle qui s’use le plus vite, alors que leurs rivaux seront en pneus mediums (jaune), moins rapides mais plus durables. Cet imprévu est la conséquence d’un blocage de roues du Néerlandais lors de la deuxième partie de la qualification (Q2). Cela a ruiné le train de pneus qu’il avait prévu d’utiliser sur la grille de départ de dimanche. L’équipe a alors dû se résoudre à changer de plan.

La grille de départ dimanche:

(Sous réserve de pénalités)

1. Verstappen
2. Hamilton
3. Norris
4. Pérez
5. Sainz
6. Bottas
7. Leclerc
8. Tsunoda
9. Ocon
10. Ricciardo
11. Alonso
12. Gasly
13. Stroll
14. Giovinazzi
15. Vettel
16. Latifi
17. Russell
18. Räikkönen
19. Schumacher
20. Mazepin

 

SOURCE: RMC Sport

Julien Absalon, Journaliste