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UNE CRISE SOCIALE GRAVISSIME EN PERSPECTIVE AU MALI : L’arbre de la montée en puissance des FAMA ne doit pas cacher l’immense forêt de la misère du peuple

L’on ne se fatiguera jamais d’applaudir les forces de défense et de sécurité pour leurs immenses  prouesses dans le complexe et délicat combat contre les terroristes. Lentement mais surement elles montent en puissance au grand bonheur des populations sinistrées du nord, du centre, d’Est et de l’Ouest  du Mali qui paient depuis plus de 9 ans un lourd tribut. La liesse populaire qui accompagne les tangibles résultats est en passe de s’estomper à cause de la misère noire qui s’abat sur la population malienne. Le grand espoir né de la prise du pouvoir par l’armée s’étiole progressivement avant de se briser dans le vaste océan de misère qui frappe une large frange de la population. Va-t-on continuer à applaudir les nouveaux maîtres du Mali quand la faim et la soif frappent à la porte des citoyens ? Le risque d’une révolte sociale n’est-il pas imminent ?

Toutes les couches socioéconomiques, voir professionnelles sentent la crise sociale et elles sont menacées par l’extrême  pauvreté.  Cette situation suscite déjà des remous qui présagent d’un lendemain tumultueux. Les populations sont sur le qui-vive et  les prémices d’une agitation sociale sont  désormais visibles. Tous les fronts socioéconomiques sont en ébullition. Des cotonculteurs, aux   paysans classiques, en passant par les éleveurs, les opérateurs économiques, les étudiants, les enseignants, bref l’atmosphère est loin d’être bon enfant au Mali. Le hic est qu’il n y a aucune lueur d’espoir, bien au contraire l’on constate même une exacerbation de la crise avec les prix des denrées de première nécessité qui prennent l’ascenseur, alors que le revenu s’affaiblisse. La crise sociale gravissime  semble être inévitable, car les gouvernants ne font pas assez pour atténuer la souffrance des citoyens. S’il est indéniable que la guerre Russo-Ukrainienne est l’une des causes de la crise mondiale actuelle, il est tout aussi évident que les autorités de la transition ont leur grande part de responsabilité dans son exacerbation, à cause de leurs choix politiques hasardeux. Elles ont tourné le dos aux principaux bailleurs de fonds au nom d’une souveraineté qui ne relève que du populisme. Les autorités de la transition ont pris de décisions qui sont loin d’être bénéfiques pour le peuple, car elles isolent non seulement le Mali, mais aussi et surtout le privent de certains droits.

Va-t-on continuer à applaudir les nouveaux maîtres du Mali quand la faim et la soif frappent à la porte des citoyens ?

Malgré la montée en puissance de l’armée malienne, et qui plus est donne une lueur d’espoir aux populations victimes des terroristes, il serait difficile que le peuple continue d’applaudir les tenants du pouvoir, qui voient d’ailleurs leur popularité s’effriter à cause de la crise sociale alarmante. La menace d’une mauvaise récolte  est plausible maintenant, à cause de l’insuffisante fourniture en intrants agricoles surtout dans les zones rizicoles et cotonnières. Les acteurs de ces deux filières ont beau tiré la sonnette d’alarme la réponse du gouvernement a été décevante, un scandale serait même lié à l’attribution du marché d’engrains au sein du ministère de tutelle. Il n y a pas que les agriculteurs qui souffrent, il y a également les opérateurs économiques, qui subissent la récession économique et souffrent d’un manque de soutien de l’Etat. Beaucoup d’opérateurs privés ont mis la clef sous le paillasson faute de marchés et d’opportunités d’affaires. Comme un malheur n’arrive jamais seul la crise sociale a engendré la cherté de la vie et l’extrême pauvreté même des agents de l’Etat, appelés fonctionnaires. Les étudiants de l’école de Médecine, de pharmacie et d’Odonto stomatologie ont battu le pavé la semaine dernière pour réclamer 4 mois d’arriérés de bourses, ceux de l’Institut de Formation des Maîtres, IFM sont entrés dans leurs droits après quelques moments de grève. Quid des enseignants du secondaire général, technique et professionnel, comme ceux du fondamental et du préscolaire qui menacent de perturber l’année scolaire si on n’appliquait pas intégralement l’article 39. L’UNTM restera-t-elle en marge, de l’évolution de la crise qui frappe ses militants, elle qui est la principale centrale syndicale des travailleurs du Mali ?  La réponse est certainement non, étant entendu que les militants de cette centrale sont également les premiers à subir les affres de la vie chère.

Le risque d’une révolte n’est-il pas imminent ?

Gouverner étant prévenir, les autorités de la transition doivent non seulement parer au plus pressé en anticipant avec des mesures urgentes pour soulager la souffrance de la population, mais aussi et surtout  prendre langue avec les syndicats qui, il faut le reconnaitre, ont consenti d’énormes sacrifices en mettant sous boisseau leurs revendications en guise de soutien à la transition et sont aujourd’hui à bout de souffle. Donc il faut convenir avec eux d’un plan d’anticipation et d’amélioration. Dans le cas contraire le risque d’une révolte est plus que palpable.

Youssouf Sissoko

Gouvernance : L’imam Dicko appelle au ‘’redressement ‘’

Lors d’une conférence de presse tenue samedi dernier par son mouvement politique, l’imam de Badalabougou, Mahmoud Dicko, a appelé à un redressement du pays. Il a également demandé aux Maliens de ne pas faire pression sur les autorités dans le dossier des 49 ‘’mercenaires’’ ivoiriens.

Après sa sortie très critiquée lors du forum de Bamako, rencontre au cours de laquelle il a accusé les autorités maliennes ‘’d’arrogance’’, la communauté internationale ‘’d’orgueil’’  et qualifié la classe politique malienne de ‘’moribonde’’…, Mahmoud Dicko a baissé le ton. Cette fois-ci, il demande un redressement de la transition et appelle au consensus. Consensus pour faire partir quelqu’un ? On ne saurait le dire, mais la plupart de ses combats sont contre un chef de gouvernement dont la tête le dérange. Ce fut le cas avec feu Soumeylou Boubèye Maïga et Dr Boubou Cissé qu’il a fait nommer avant de les combattre.

A l’occasion de la commémoration des deux ans de la tuerie des 10, 11 et 12 juillet 2020, il a appelé les Maliens à un redressement. « Nous avons fait la révolution, le parachèvement, la rectification et il reste le redressement qui se fera avec l’ensemble du peuple malien. Ce redressement ne se fera pas avec un individu ou groupe d’individus, mais avec tout le peuple malien. Il nous faut un minimum de consensus », a-t-il déclaré. Les Maliens auront-ils encore confiance à l’imam Mahmoud Dicko ? En tout cas, beaucoup de Maliens se souviennent comment il a abandonné le M5-RFP en ‘’plein vol’’ pour retourner dans sa mosquée.

Aussi, au cours de la conférence de presse, l’imam de Badalabougou s’est prononcé sur la situation des 49 soldats ivoiriens déclarés ‘’mercenaires’’ par le gouvernement malien. Sur la question, il a demandé à ne pas mettre la pression sur les autorités.

B. G

EXPLOITATION DU SOUS-SOLS DES PAYS AFRICAINS: Le peuple n’en profite point

Suite à l’exploitation abusif des sous-sols des pays africains au profit d’autres continent, un jeune banquier, qui préfère garder l’anonymat donne son point de vue. A l’en croire, il est plus que jamais temps, que le peuple africains jouisse des bienfaits que la nature a bien voulu mettre à sa disposition.

‘’En réalité les sous-sols des pays africains ont toujours été regorgés de ressources qui, n’ont jamais suffisamment profité au peuple africains. Prenons le cas du Mali, nous avons l’or un peu partout depuis Mathusalem, mais en discutant avec la population, leurs attentes ne sont pas comblées en termes de développement local. Pourtant, les acteurs du secteur estiment faire de leur mieux dans ce sens. Nos ressources orfèvres sont généralement exploitées par les sociétés canadiennes, sud-africaines, australiennes etc…

En ce qui concerne le cas du cotan congolais qui est utilisé dans la fabrication de condensateurs pour les équipements électroniques mais entre également dans la composition d’alliages de cobalt et de nickel dans l’aéronautique et particulièrement la fabrication des réacteurs et le cobalt dans la fabrication des turbines à gaz, mais certaines localités congolaises vivent une précarité inouïe avec son corollaire d’insécurité.

En revenant au lithium Malien, je vous prie de faire une petite recherche sur la répartition du capital de lithium mining. Vous allez sans doutes tomber de vos nids. Tant l’injustice est grande et flagrante.

Le développement n’est pas systématiquement lié aux ressources minières, le problème ce n’est pas non plus l’exploitation par une société étrangère, mais c’est l’intérêt de la nation que nous devons mettre en amont.

En outre le Mali est confronté à un sérieux problème de gouvernance, ce problème n’est pas tributaire aux autorités, mais plutôt au Malien qui doivent changé substantiellement. Avez-vous suivi les polémiques autour du dernier concours d’entrer à la police nationale ? Tous les maliens ont besoin d’un changement radical qui, doit se faire volontairement ou par la méthode d’application stricte et rigoureuse des textes, elle doit se faire sans réserve. C’est pourquoi je dis souvent que c’est l’esprit du Malien qui doit être refondé’’, a confié le jeune cadre de Banque Malien au journal ‘’Le Confident’’.

Dognoume Diarra

Edito : Les FAMA, dernier espoir d’un peuple martyr

Les forces de Défense et de sécurité du Mali, FAMA, font l’objet d’accusations graves d’exactions contre les civils, par la France et ses alliés, après les opérations réussies de Moura dans le cercle de Djenné. Ces gravissimes accusations portées contre l’armée malienne sont-elles faites à dessein pour saper le moral des troupes qui montent véritablement en puissance depuis plus de quatre mois ? La France a-t-elle digéré son humiliation d’être chassée comme un mal propre par une de ses ex colonies ? en attendant la fin des enquêtes chacun peut disserter sur le sujet en sa manière.

On peut affirmer sans risque de se tromper que la France et ses alliés n’ont pas du tout digéré le choix politique fait par les autorités maliennes, lequel choix exclut totalement l’ancienne puissance coloniale et ses alliés occidentaux de la gestion de la crise liée au terrorisme et surtout du débat politique. Ainsi pour se venger et faire en sorte que la transition malienne échoue, ils ont commencé à faire une campagne de diabolisation contre la société privée Russe Wagner. Qu’ils accusent d’être des mercenaires sans foi ni loi. Une campagne médiatique à outrance a été organisée par les médias à la solde de la France. Les accusations d’exactions s’inscrivent en droite ligne de cette dynamique de diabolisation et de dénigrement des FAMA qui malgré tout ont fait en moins de cinq mois ce que les forces étrangères réunies n’ont pas pu en en huit ans. Donc il y a forcément une campagne d’intoxication, de désinformation et de diabolisation de l’armée malienne et leurs partenaires russes. Ces accusations n’ont d’autres objectifs que de saper le moral de troupes. L’ennemi est en débandade totale, la peur a changé de camp, cette montée en puissance fait forcément des jaloux.

A la question de savoir est ce que l’armée malienne est exempte de reproches quant à sa présumée implication dans des exactions des civils, les résultats des enquêtes le prouveront, mais d’ores et déjà la hiérarchie militaire est interpellée. S’il s’avère réel que des brebis galeuses, comme elles en existent partout, ont commis une quelconque exaction elles doivent subir la rigueur de la loi, car le Mali Koura doit être synonyme d’impunité et de fermeté. En attendant les résultats des enquêtes l’armée continuera à avoir le soutien d’une frange importante du peuple qui voit surtout en elle un outil de défense de l’intégrité territoriale et de la souveraineté retrouvée. Aujourd’hui nombreux sont les maliens qui pensent que même si les enquêtes venaient à reconnaitre la responsabilité de l’armée dans des bavures, elle aura toujours le soutien du peuple, car toutes les grandes armées du monde ont commis les mêmes bavures et exactions dans les théâtres des opérations, soit volontairement ou non. C’est le cas de la France au Mali, en Côte d’Ivoire, en Algérie et même en Centre Afrique. Que dire des escadrons de la mort cachés sous le vocable des Blacks Waters, une société privée américaine qui a commis des exactions en Irak et en Afghanistan.

En somme, pour un pays qui a été traumatisé par plus d’une décennie de guerre contre le terrorisme, il est très difficile pour ce pays, qui commence à voir le bout du tunnel, d’accepter qu’on jette en pâture son armée qui lui donne le sourire. Mais il serait bon que nos porteurs d’uniformes méditent cette citation de Rabalais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » donc une moralisation et une observation des principes des droits de l’homme s’impose.

Youssouf Sissoko

Réaction en images du malien lambda face aux sanctions injustes de la CEDEAO

Images exclusives de la mobilisation générale pour la #souveraineté du Peuple #malien face aux sanctions injustes de la #CEDEAO et de la France.

 

 

La rupture chirurgicale d’avec la France est la seule salvatrice pour le Peuple malien dixit Nathalie Yamb

Alors que la Russie et la Chine viennent de bloquer la résolution présentée par la France visant à faire endosser les sanctions ouest africaines par l’ONU, Nathalie Yamb décrypte l’attaque de l’Uemoa, la Cedeao et la France contre le peuple du Mali. Que va-t-il se passer maintenant ? 

Message de l’artiste OUMOU SANGARE aux Chefs d’État de la CEDEAO et de l’UEMOA suite à l’embargo imposé au Peuple malien

Face aux sanctions imposées aux populations du Mali par les Chefs d’État de la CEDEAO et de l’UEMOA, les personnalités à travers le monde et l’Afrique donnent de la voix pour dénoncer ce qu’il est désormais convenu d’appeler abus du clan des chefs d’État contre les populations du Mali. Parmi les nombreuses réactions, nous vous invitons à lire celle que la cantatrice du Wassoulou, OUMOU SANGARE a publier sur sa page Facebook officielle :
Chers frères et sœurs de la CEDEAO et de l’UEMOA, moi Oumou Sangaré, je ne me mêle jamais de politique, ce n’est pas mon rôle mais aujourd’hui, nous sommes tous interpellés face aux décisions qui frappent gravement mon pays à savoir son blocage et son isolement total.
Cette situation m’amène à me prononcer publiquement en tant qu’Artiste et Ambassadrice de la FAO, mais aussi parce que j’ai toujours défendu les démunis.
L’heure est GRAVE !
Les décisions prises contre le Mali et les maliens auront des conséquences terribles sur les populations, et surtout sur les plus vulnerables.
La CEDEAO et L’UEMOA sont une même et grande famille. Une famille ne doit ni sanctionner, ni affamer ses membres mais les soutenir et les accompagner. Nous sommes au Mali, les populations souffrent et nous parlent. Donc, les conséquences des décisions prises par nos institutions sous régionales seront désastreuses.
Au nom des mamans maliennes, je supplie tous les Chefs d’Etat de la CEDEAO et de l’UEMOA de revenir sur ses sanctions.
Que la paix revienne au Mali et dans l’Afrique entière.
Je vous remercie.

L’écrivain Burkinabè Adama Amade SIGUIRE à propos des cinq années de transition au Mali : « quand le peuple malien s’inspire positivement de l’échec du Burkina Faso. »

De nos jours, les ennemis de l’Afrique n’ont que deux mots dans leurs bouches : démocratie et élections qui seraient, sinon qui sont la panacée pour le développement de l’Afrique. C’est ainsi que la CEDEAO et la France qui la parraine mettent une grande pression sur les autorités maliennes : elles doivent organiser des élections en 2022. Mais, comme le Burkina, le Mali aussi est plein de politicards, d’hommes et de femmes qui veulent vivre sur le dos du peuple en profitant de sa misère et de son ignorance.

Mais, les autorités maliennes de la transition ont bien appris de l’échec de leur voisin : le Burkina Faso. En 2014, ce pays a fait une insurrection qui est rentrée dans l’histoire et il a instauré une transition. Cette transition portait l’espoir d’une renaissance, d’une refondation, d’un développement endogène qui donneraient raison à Josep KI ZERBO quand il disait : » Le développement de l’Afrique sera panafricain où il ne sera pas » Mais, le mal est venu de l’intérieur du Burkina pour être soutenu par l’extérieur. Ils sont nombreux les insurgés qui n’avaient aucune volonté patriotique. Ils étaient animés par un égoïsme démesuré et ils se battaient pour étaler leurs habits au soleil. On comprendra plus tard que ce n’était même pas une insurrection. Ce sont des politiciens qui ont créé des OSC et les ont financées pour qu’elles chassent Blaise COMPAORE, l’ennemi commun, du pouvoir. C’était juste une manipulation de la masse orchestrée par une stratégie politique très efficace qui échappait à la compréhension de nombreuses personnes. Et c’est ainsi que la transition n’a rien fait pour un Burkina nouveau. Elle s’est contentée d’organiser des élections. Aujourd’hui, avec la démocratie imposée par les élections et les inconditionnels partisans des élections, le Burkina est en ruine. C’est un pays dévasté qui abrite la misère dans son reflet effroyable. Que gagne le Mali dans la démocratie ?

De nombreux pays africains sont au bout de leurs turpitudes. Ils doivent désormais périr ,sinon disparaître ou trouver leur voie endogène de développement. Le Mali comme le Burkina sont à ce niveau. Les Burkinabè n’ont encore rien compris. Ils sont trop passionnés, trop sensibles et trop émotifs qu’il est difficile de leur faire entendre raison. Et puis, de nombreux Burkinabè croient encore en un bonheur dans un océan de misère. Au- delà de tout cela, les Burkinabè manquent d’ambitions pour leur pays et ils sont généralement trop égoïstes et trop mesquins. De nombreux Burkinabè ont une conception très simpliste du bonheur qui serait l’acquisition d’une voiture, d’une villa et de quelques billets à BOA ou Coris bank. Ils sont rares les Burkinabè qui demandent plus que cela. Et rien n’est vraiment promoteur pour ce pays.

Tournons le regard vers le Mali. Dieu accompagne le Mali, son peuple et ses autorités sur cette bonne voie. L’espoir et l’avenir de l’Afrique se jouent aujourd’hui au Mali. Les Maliens ont trop souffert. Les Burkinabè ont encore de la force pour supporter la souffrance. La démocratie ne donne rien à l’Afrique. Les élections n’enrichissent que des individus. Du reste, la démocratie a toujours été un mauvais système. C’est un système politique vicieux qui prône la médiocrité, encourage la corruption, l’enrichissement individuel et ouvre la porte à tous les vices. La démocratie n’est pas africaine et elle n’est pas faite pour l’Afrique. Du reste, Platon et Aristote qui ont assisté au plus grand crime de la démocratie à Athènes où des vieux ont voté pour qu’on empoisonne un homme nommé SOCRATE qu’ils ne connaissaient pas ont toujours prévenu les peuples des dangers de la démocratie. Elle donne le pouvoir aux hommes et aux femmes médiocres. Ibrahim Boubacar Keita était un parfait exemple de médiocrité. Le Burkina aussi est sur cette ligne.

Ainsi, les Maliens affrontent le taureau par les cornes. Et c’est l’unique solution. Vivre ou périr. Et les Maliens ont décidé de vivre envers et contre tout. Toutes mes admirations aux autorités maliennes et au peuple malien. Soyez forts, unis et déterminés. Il n’y a rien dans les élections sinon que des milliards jetés pour élire les médiocres et les plus corrompus parmi les élites. Que gagne la masse? Que gagnent les populations? La misère, l’effroyable misère, la tristesse et le désespoir. Que le Mali regarde le Burkina victime de la malhonnêteté et de la méchanceté de ses fils et filles. En décidant d’une transition de cinq ans, le Mali s’inscrit définitivement dans la rupture. Et ce serait une rupture difficile car les sirènes vont chanter et danser pour contraindre le Mali au renoncement. Mais, le Mali a trop souffert pour écouter les voix des sirènes, ennemies du bien et des masses. Tous les véritables intellectuels africains doivent soutenir le Mali afin qu’il rompe avec la démocratie pour donner espoir aux autres pays de l’Afrique. Seuls les ennemis de l’Afrique revenus des universités françaises et européennes vont condamner le Mali. Et cela n’étonne personne. Ils n’ont jamais cru aux peuples africains, et les peuples africains ne doivent rien attendre de cette classe de paresseux, vivant dans la fatuité, abonnée à la péjoration et à la médiocrité. Pendant ces cinq ans, les Maliens doivent refonder leur pays et réfléchir sur le modèle de gouvernance qui convient au peuple. Et panafricaniste, je leur apporte tout mon soutien et tout mon engagement.

Que le peuple malien ne se laisse pas distraire. La démocratie et ses élections sont votre tombeau. Ce que la transition vous propose est votre plus grand espoir. J’aurais voulu que tous les Maliens lisent ce message. Entre deux maux, vous avez fait le choix du moindre. Vous devez continuer.

 

Vive le Mali

Vive la rupture

Dieu accompagne les autorités maliennes.