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Rotation de l’unité de police constituée du Nigéria : la joie des partants, la détermination des arrivants

Après avoir passé 20 mois en terre malienne, les éléments de l’unité de police constituée de la République fédérale du Nigéria déployée à la police des Nations unies (UNPOL/MINUSMA) à Tombouctou, rentrent au bercail. Ils étaient au total 70 à embarquer à bord d’un Boeing d’Ethiopian Airlines, le 8 septembre dernier.

Seule, l’unité de police constituée à Tombouctou a effectué plus de 200 patrouilles avec les Forces de sécurités maliennes de jour comme de nuit, en plus des 135 patrouilles de longue portée. « Nous sommes fiers du travail effectué ici depuis notre arrivée en janvier 2021. Les défis n’ont pas manqué mais nous y avons mis beaucoup de cœur. Cela a été un honneur de servir sous le drapeau des Nations unies dans un pays ami, » a déclaré le Chef de l’Unité, le Commandant Adachie IKOBULU. De plus, la présence quotidienne des policiers nigérians sur l’axe qui relie la ville de Tombouctou à l’aéroport, a contribué à mettre fin aux braquages qui s’y déroulaient régulièrement auparavant, facilitant ainsi la libre circulation des personnes et de leurs biens.

Faisant référence à l’unité de police constituée sortante, la Commissaire Divisionnaire de la Police des Nations Unies (UNPOL) à Tombouctou, Sanou DIOUF, dira « qu’elle s’est acquittée de ses tâches avec professionnalisme et dans le respect de nos partenaires maliens ».

Sur le tarmac de l’aéroport de Tombouctou, la joie des partants a laissé place à la détermination des arrivants, également au nombre de 70. Officier de liaison, le Major TIMOTHY se dit conscient des défis à relever. « Nous sommes prêts à servir avec honneur et détermination, comme l’ont fait nos prédécesseurs, » a-t-il déclaré.

Ce dernier mouvement de départ et d’arrivée boucle la rotation du 8ème détachement de l’unité de police constituée du Nigeria, entamée le 22 août.

Pénurie de médicaments dans la région de Gao : la MINUSMA transporte un deuxième lot de produits pharmaceutiques

La MINUSMA a acheminé le 10 septembre 2022 à Gao, 1,5 tonne de médicaments destinés à approvisionner les pharmacies de la région de Gao et de Ménaka. Cet appui intervient à la demande des autorités maliennes pour pallier la pénurie de médicaments qui sévit dans ces régions.

En réceptionnant les produits, le président du Syndicat des pharmaciens de Gao, Mohamed DICKO a situé le contexte de cette opération. « Avec le blocage de la route Gao-Bamako, les pharmacies avaient de la peine à être approvisionnées depuis quelques temps. La MINUSMA a accepté d’aider les populations de Gao à travers l’acheminement des produits pharmaceutiques. Ces médicaments sont salvateurs pour la population non seulement de Gao mais aussi de toute la région. Ils seront dispatchés dans les cercles d’Ansongo, Bourem et Ménaka ». M. DICKO a également exprimé sa reconnaissance pour cet appui et espère qu’il se poursuivra parce que « la crise n’est pas finie ».

« Nous avons fait de l’acheminement de ces produits une priorité car les médicaments sont des produits de premières nécessités » a déclaré le Chef de bureau de Gao, Mohamed El-Amine SOUEF à l’arrivée du cargo. En effet, c’est la deuxième fois en dix jours que la MINUSMA facilite l’arrivée des médicaments dans la région. Un premier lot d’une tonne et demie de produits pharmaceutiques a été transporté par la mission onusienne le 30 août 2022.

RAPPORTS DES FORCES ONUSIENNES SUR LES FAMA: Quand la MINUSMA se ridiculise

Les rapports trimestriels de la MINUSMA incriminant nos militaires font de vives tensions au sein de l’opinion.  Pour cause, les données  desdits  rapports   seraient  celles  publiées par les médias français   couvrant ainsi,   des atrocités terroristes  sur les civils.   Bien que la préservation des droits de l’homme  soit  une nécessité mais en faire un règlement de comptes  politiques   seraient  encore  plus  ridicules.

Dans   les  pays   où les  conflits règnent,   les  questions des droits de l’homme se posent  et sont prises au sérieux.   Elles soumettent   une  limite  aux pouvoirs  publics  et aux  groupes  belligérants   à respecter   sans quoi,   des poursuites  judiciaires   pourraient  intervenir  à tout moment.  Notamment,  il s’agit entre autres,   des   tortures  carcérales,   des  traitements   inhumains   y  compris  des lois interdisant   les principes de réciprocité d’un  pays à l’autre  comme armes de répressions  diplomatiques  et  culturelles.     Par  ailleurs,  en dépit  des contextes sécuritaires complexes,   les  personnes   travaillant dans le domaine  doivent  avoir des mains libres  par rapport   aux éventuelles  enquêtes , en faire si possible  comme  ça se passe ailleurs,    des  dénonciations   en tenant compte des réalités sur le terrain.   Toutefois,  le respect   de  ces   aspects  fondamentaux  de la part de   nos  soldats  sont  témoignés  par  la hiérarchie militaire   à travers  des   différents   communiqués   sur les théâtres des opérations.   De même,    la MINUSMA   semble avoir  tiré de côté   dans l’élaboration  de   son  récent  rapport  sur   l’armée malienne  dans lequel,  elle   l’accuserait   d’avoir  commis  des exactions contre des civils.  Et   ces  accusations  jugées   » fortuites  »  ont été   rejetées  non seulement  par la direction de l’information et des relations publiques de l’armée ( DIRPA) mais également par une grande  partie  de la société civile  dont certains indiquent qu’il s’agirait plutôt   d’un ancien rapport contesté  et  fourni par la France.   Un pays   qui,  sur fond de crise   avec les autorités de la transition,   a été contraint de retirer ses soldats   pour insatisfaction de  résultats.  Aussi,  dans ledit rapport,   l’on  perçoit  l’absence des atrocités terroristes contre les civils  encore  moins,  des cas de viols  et des   braquages.    Pour  finir,  les   questions  des  droits de l’homme ne devraient pas être   un mécanisme  d’instrumentalisation, à   des fins politiques    inavouées  et les  attitudes  de la  MINUSMA  donneraient   davantage   raison à ceux qui réclament son départ immédiat.

Yacouba COULIBALY

Une équipe de la MINUSMA évalue les menaces contre les déplacés internes à Ansongo pour mieux les protéger

Afin d’évaluer les menaces contre les populations civiles, une équipe du Bureau régional de la MINUSMA à Gao s’est rendue à Ansongo, le 2 septembre 2022. Sur place, elle a pu constater les conditions de vie des déplacés internes et échanger avec les autorités locales sur la situation sécuritaire.

Le préfet d’Ansongo, Mohamed Ag AKLINI, a présenté à l’équipe un aperçu général de la situation depuis l’arrivée de déplacés internes de la localité voisine de Tin-Hamma, fuyant les menaces des groupes armés. Mohamed Ag AKLINI a souligné la nécessité de procurer des denrées de première nécessité aux communautés hôtes d’Ansongo dont les ressources sont déjà maigres. Selon le maire de Tin-Hamma, Mohamed Ag MOHAMED, 504 ménages qui viennent de cinq localités de sa commune ont cherché refuge à Ansongo.

La MINUSMA évalue les menaces contre les déplacés internes à Ansongo pour mieux les protéger

Le Chef de Bureau de la Mission onusienne à Gao, Mohamed El-Amine SOUEF, a réitéré le soutien de la mission aux populations déplacées et a aussi rappelé les actions entreprises par la MINUSMA, en collaboration avec les autorités locales pour protéger les populations civiles. Le 29 août 2022, alertée sur des menaces dans la zone de Tin-Hamma, la MINUSMA a mené une opération de survol de la zone par des hélicoptères de combat afin de dissuader toute attaque. Une force de réaction rapide y a également été déployée par voie terrestre. L’engagement et les efforts de la MINUSMA pour protéger les civils à risque, font partie d’une solution élargie de protection, pour lutter contre l’insécurité, afin de permettre un retour des personnes déplacées dans leurs localités.

L’équipe de la MINUSMA s’est également rendue sur le site des personnes déplacées situé dans la périphérie d’Ansongo. Les déplacés ont expliqué qu’ils manquent de tout (eau, nourriture, couvertures…) et ont été contraints d’abandonner leurs biens y compris leur bétail.

APPROVISIONNEMENT EN MÉDICAMENTS : La Minusma et le CICR volent au secours des pharmacies de Gao

Les officines de Gao approvisionnés par la Minusma et le CICR

Dans Le Matin N°545 du mercredi 24 août 2022, nous nous faisions écho du désespoir des populations de Gao qui avaient du mal à obtenir les médicaments prescrits dans les 3 officines de la Cité des Askia. Leur calvaire a pris fin la semaine dernière (mardi 30 août 2022) grâce à la Minusma et au CICR qui ont acheminé d’importantes commandes des pharmaciens de Gao.

A la demande du ministère de la Santé et du Développement social, «le CICR est content de pouvoir fournir cette semaine un appui logistique pour le transport par avion de médicaments vers les régions du nord et les populations qui en ont besoin», s’est réjouie cette organisation sur les réseaux sociaux.

Ainsi, le CICR et la Minusma se sont engagés à acheminer chaque semaine par avion les commandes de produits pharmaceutiques sur Gao afin de mettre fin à la rupture de médicaments occasionnée par le blocus sur l’axe Douentza-Gao.

Depuis au moins 4 mois (mai-août 2022), cet important axe Sévaré-Gao était bloqué par des Groupes armés terroristes. Des camions d’approvisionnement étaient ainsi interdits de circulation. Ceux qui s’y hasardent sont incendiés avec toute la marchandise transportée comme ce fut le cas le 3 août dernier. Ce blocus  a sérieusement affecté les populations tout au long de cet axe routier vital, notamment celles de la ville de Gao où les pharmacies commençaient à manquer de médicaments.

Ainsi les 3 pharmacies de la Cité des Askia étaient dans la même situation de rupture des stocks parce que les camions étaient interdits de rouler entre Douentza et Gao. Certes, l’action de la Minusma et du CICR permet de soulager les Gaois. Et selon des sources concordantes, le blocus a été levé grâce à l’implication des notabilités de la zone. Mais, les forces vives de la Cité des Askia veulent une solution pérenne. «Nous voulons que cette route soit sécurisée pour de bon. Il s’agit d’un axe vital. Le sud est lié au nord par ce tronçon. Si on ne parvient pas à le sécuriser, c’est une partition de fait du pays», avait averti M. Almahady Cissé, président de «Songhoy Chawara Batoo», lors d’une récente manifestation par rapport à cette situation.

En tout cas, le conseil des ministres du 20 juillet 2022 a approuvé le contrat relatif à la réhabilitation de la route reliant Sévaré à Gao via Douentza. Le marché a été attribué à l’entreprise anglaise de génie civil Costain Ltd. pour un montant de 27, 02 milliards (soit 41 millions dollars) pour un délai d’exécution de 24 mois. Le financement du projet est pourvu par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

Est-ce le début de la sécurisation tant souhaitée par les populations de la région de Gao ? Rien n’est moins sûr !

Moussa Bolly

NOTE TRIMESTRIELLE DE LA MINUSMA SUR LES DROITS HUMAINS : une baisse de 42 % comparativement au trimestre précédent

Les violations de droits de l’homme imputables aux Forces de défense et de sécurité du Mali (FDSM) ont enregistré une baisse de 62 %, passant de 320 entre janvier et mars 2022 à 122 au cours de la période du 1er avril au 30 juin 2022 ! C’est ce qui ressort du rapport trimestriel de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) sur les tendances des violations et atteintes aux droits de l’homme et au droit international humanitaire dans notre pays. Un document publié le 31 août 2022.

Du 1er avril au 30 juin 2022, il a été recensé 467 cas de violations et atteintes aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire (317 civils tués, 73 enlevés/disparus et 77 blessés). Ces données, documentées, représentent une baisse de 42 % comparativement au trimestre précédent (812 cas recensés, dont 543 civils tués, 107 enlevés/disparus et 107 blessés). La mission onusienne s’est félicitée des efforts que déploie le gouvernement et a exprimé son engagement à œuvrer au renforcement continu du partenariat existant.

 

ADJUDANT-CHEF ALIZETA KABORE KINDA, MINUSMA : lauréate du Prix de la femme policière de l’année des Nations unies

Policière de la paix du Burkina Faso servant présentement dans notre pays sous les couleurs de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), l’Adjudant-chef Alizeta Kaboré Kinda est la lauréate du Prix de la femme policière de l’année des Nations unies. L’annonce a été faite lundi dernier (29 août 2022) par l’ONU à New York (Etats-Unis) et elle doit recevoir son trophée ce mercredi 31 août 2022.

«Le monde a besoin de paix. Là où nous nous trouvons, nous devons aider pour que la paix règne. C’est pour cela que je me suis engagée auprès de l’ONU» ! Telle est la confession faite par l’Adjudant-chef Kaboré Kinda, lauréate du Prix de la femme policière de l’année des Nations unies. Une distinction qu’elle doit recevoir ce mercredi, 31 août 2022, en marge du 3e sommet des chefs de police des Nations unies (UNCOPS) organisé du 31 août au 1er septembre 2022 à l’ONU, à New York.

L’Adjudant-chef Kinda est actuellement le point focal pour les questions de genre au sein de la Minusma. Son travail consiste à soutenir les forces de sécurité maliennes dans la région de Ménaka afin de promouvoir et améliorer la compréhension des questions de genre, de protection de l’enfance, des droits de l’Homme et de la protection des civils.

Grâce à ses efforts, un plus grand nombre de victimes de violences sexuelles et de violences basées sur le genre signalent leur cas aux autorités locales (au moins trois cas rapportés par mois contre aucun avant son arrivée) et reçoivent des soins médicaux. Ses efforts ont également porté sur l’augmentation du nombre de filles dans les écoles et la réduction des mariages précoces.

«Le travail de l’Adjudant-chef Kinda est un brillant exemple de la façon dont la participation des femmes policières dans les opérations de paix a un impact direct sur la durabilité de la paix par l’apport de perspectives différentes et en rendant notre travail plus inclusif», a déclaré le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix. «Par ses actions, elle incarne un service de police plus représentatif, plus efficace et mieux équipé pour servir et protéger les populations», s’est-il réjoui.

«L’Adjudant-chef Kinda a fait preuve de créativité et d’engagement pour répondre aux besoins de sécurité spécifiques des communautés qu’elle sert», a déclaré Luis Carrilho, conseiller de la police des Nations unies. Et d’ajouter, «elle et son équipe contribuent à accroître la confiance entre les autorités locales et les communautés maliennes. Ce qui rend le travail de la police des Nations unies plus efficace et la population plus en sécurité».

«J’espère que cela inspirera les femmes et les jeunes filles du monde entier à poursuivre une carrière dans la police, malgré les stéréotypes souvent associés à cette profession, selon lesquels les hommes sont plus à même de faire respecter les lois et de protéger la population»,  a déclaré l’Adjudant-chef Kinda en apprenant la bonne nouvelle.

Sa carrière a été axée sur la protection et la promotion des droits des femmes et des enfants, notamment entre 2013 et 2015, lorsqu’elle était déjà le point focal pour les questions du genre au sein de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO). Dans son pays d’origine, le Burkina Faso, elle a exercé ses fonctions au sein du ministère de la Sécurité et de la Brigade régionale de protection des femmes et des enfants, une unité de la police nationale. Et cela en tant qu’enquêtrice spécialisée sur les violences et l’exploitation sexuelles.

Le Prix de la femme policière de l’année des Nations unies a été créé en 2011 pour reconnaître les contributions exceptionnelles des femmes policières dans les opérations de paix de l’ONU et pour promouvoir l’autonomisation des femmes.

Naby

Avec la MINUSMA

COMMUNIQUÉ DE LA 53e SESSION DE LA COMMISSION TECHNIQUE DE SÉCURITÉ (CTS)

Bamako, le 19 août 2022 – La 53ème session ordinaire de la Commission technique de sécurité (CTS) s’est tenue le jeudi 18 aout 2022 au Quartier général de la MINUSMA à Bamako sous la présidence du Général de corps d’armée Kees Matthijssen, Commandant la Force de la MINUSMA. Elle a vu la participation de toutes les parties.

Lors de la réunion il y a eu de riches discussions, principalement sur la situation sécuritaire. Toutes les parties reconnaissent les importants défis auxquelles nous devons, aujourd’hui, surmonter ensemble.

Les participants ont discuté de plusieurs points, telle la situation sécuritaire, la relance du processus de Désarmement Démobilisation et de Réintégration (DDR) ainsi que de l’intégration après la réunion du haut niveau décisionnel.

En ce qui concerne la région de Ménaka, le Général Matthijssen, Commandant la Force de la MINUSMA, a présente ses impressions de la situation sécuritaire, et a mentionné que la région demeure une priorité importante pour les membres de la CTS.

Le CTS a décidé d’organiser une réunion préparatoire, qui aura lieu à Ménaka. Les éléments clefs de cette réunion seront présentes lors de la prochaine réunion ordinaire de la CTS. Le General Matthijssen a noté avec satisfaction l’engagement et la contribution essentielle des parties dans la résolution des problèmes prioritaires relatifs à la mise en œuvre des aspects sécuritaires de l’Accord. La situation a changé depuis le début des ententes, par conséquent les membres du CTS ont décidé de passer en revue tous les arrangements sécuritaires afin de les harmoniser.

Expulsion de Olivier SALGADO du Mali: le Porte-parole de la MINUSMA a 72 heures, pour quitter le territoire malien, suite à sa série de publications tendancieuses et inacceptables

Communiqué du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale invitant Monsieur Olivier SALGADO, Porte-parole de la MINUSMA à quitter le territoire national dans un délai de 72 heures, suite à sa série de publications tendancieuses et inacceptables visant à porter atteinte au partenariat du Mali non seulement avec la MINUSMA mais également avec d’autres pays.
Bureau de l’Information et de la Presse.

La MINUSMA perd un Casque bleu dans l’explosion d’un engin explosif improvisé à Kidal

Bamako, le 19 juin 2022 – Un casque bleu faisant partie d’une patrouille de sécurité de la Force de la MINUSMA est mort ce jour à Kidal après avoir été grièvement blessé par l’explosion d’un engin explosif improvisé (EEI) alors qu’il menait une opération de recherche et de détection de mines.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Mali et Chef de la MINUSMA, M. El-Ghassim Wane, condamne fermement cette attaque. Il présente ses condoléances les plus attristées au Gouvernement du défunt casque bleu, ainsi qu’à sa famille et à ses frères d’armes.

Depuis le début de l’année 2022, plusieurs attaques contre le personnel en uniforme de la MINUSMA impliquant l’utilisation d’engins explosifs improvisés ont été recensées, tuant nombre de casques bleus et en blessant plusieurs autres. « Ce nouvel incident illustre, une fois de plus, la complexité de l’environnement dans lequel la Mission opère et celle des défis sécuritaires qu’elle doit relever quotidiennement », a indiqué El-Ghassim Wane. « Je salue l’engagement de nos équipes de neutralisation des explosifs et munitions qui mettent leurs vies en danger pour préserver celles de leurs collègues et des populations civiles. Leur rôle est crucial pour la conduite de nos opérations », a-t-il ajouté.

Rappelant que les attaques visant les forces de maintien de la paix peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international, le Représentant spécial souligne la nécessité de tout faire pour identifier et traduire en justice les auteurs d’actes hostiles contre la MINUSMA. Il réaffirme la détermination de la Mission à poursuivre la mise en œuvre de son mandat au service de la paix et de la sécurité au Mali.