Archives du mot-clé 2024

Mali – Communiqué N° 01 de la Direction Générale des Impôts relatif aux vignettes ordinaires 2024

Le Directeur Général des Impôts informe le public en général, les propriétaires de véhicules automobiles en particulier, que les vignettes ordinaires 2024 seront disponibles à compter du jeudi 07 mars 2024, aux points de vente habituels.

lI s’agit de :
– la Direction Générale des Impôts à l’ACI 2000 Hamdallaye ;
– la Direction des Grandes Entreprises à Quinzambougou;
– les Centres des Impôts des Moyennes Entreprises CIME 1 et CIME 2;
– ⁠les Centres des Impôts des six Communes du District de Bamako ;
– les Centres des Impôts des Régions et des Cercles.
– ⁠
Le Directeur général des Impôts sait compter sur votre civisme et votre bonne compréhension.

21ème SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ANAM : Moins de 3 milliards prévus pour 2024

Les   responsables  de  l’ANAM,  ont  au cours  de  leur 21ème session  annuelle,   tenue  le jeudi  11 janvier  2024,  dégagé  le   projet  de budget 2024  et  ce,  malgré  des difficultés  rencontrées.  Ledit   projet  est   équilibré en  recettes  et  en  dépenses  à  la somme  de  deux  milliards neuf cent quatre-vingt-neuf millions  (2 989 000 000) F CFA contre trois milliards  (3 000 000 000) de nos  francs, soit une diminution de -0,37 % par  rapport  à  2023.

La  cérémonie  d’ouverture  était  placée  sous  l’égide   de   la   ministre  de la Santé  et  du développement  social  et  représentée   par  le secrétaire  général  du département,  Pr   Abdoulaye  Guindo  qui  avait  à  ses  côtés,  le  DG  de    l’agence  nationale  d’assistance médicale ( ANAM),  Hameth  Traoré  et  de plusieurs   responsables.

À  l’issue  des  travaux,    les administrateurs  ont  procédé  entre  autres,   à  faire  le   procès –verbal de la 20ème session du conseil d’administration ;  le  point de l’exécution des recommandations  de  la 20eme session ordinaire ; l’examen et l’adoption du rapport  d’activités au 31 décembre 2023 ; l’examen et l’adoption de l’exécution du budget au 31 décembre 2023 ;  l’examen et l’adoption du projet de budget et du plan de travail 2024   et  le compte de gestion au titre des exercices  2020, 2021 et  2022.   Ensuite,  ils  ont fait  savoir   qu’en  2023,   »  Sur une prévision de 3 000 000 000 francs CFA,  il a été mobilisé un milliard  six cent cinquante-quatre millions cent douze mille deux cent trente-deux  (1 654 112 232) francs CFA, soit  55,14 %.   Et   de  mettre  un   accent  particulier    sur  le recouvrement  de  la  contribution des  collectivités  territoriales dont cent cinquante-un  million quatre-vingt-deux mille cent quinze  (151 082 115) F  ont été recouvrés sur une prévision de deux cent soixante-douze million deux cent quatre-vingt-six mille (272 286 000) francs.    Aussi,  les  responsables  de  ladite  structure  ont    souligné    des  difficultés   liées  à   l’insuffisance des textes régissant le RAMED  et   celle  en ressources humaines et logistiques; le  déficit de financement du RAMED   ainsi que   la  non-allocation de ressources complémentaires, en contrepartie de l’extension du régime aux blessés au cours ou à l’occasion de  conflits armés ou de catastrophes naturelles.    Par ailleurs,   le secrétaire général  du département mettra   l’accent  sur   le   plan de  travail 2024 de l’ANAM  qui  s’inscrit  dans la dynamique de trouver  des  solutions concrètes et durables aux difficultés persistantes, au  nombre desquelles, la problématique d’un financement adéquat, notamment le poids de la dette antérieure, le faible effectif de ses ressources humaines, entre  autres.  Il ajoutera  que  ce  plan de travail est soutenu par un budget équilibré en recettes et en dépenses à la somme 2 989 000 000 F  CFA, contre 3 000 000 000 F CFA en 2023, soit une diminution de 0,36%.  Partant,  M Guindo va  inviter  les   responsables  de  la structure  à   un examen  minutieux   des documents   soumis  pour  adoption   dont  la  mise en œuvre  effective  des  recommandations    permettrait  selon  lui,  à  l’ANAM d’améliorer  l’accès des  indigents aux soins de santé  afin  de  soutenir le développement du capital  humain au  Mali.

Yacouba   COULIBALY

VŒUX DU NOUVEL AN : les partis politiques au Mali, ont-ils fait le deuil du retour à l’ordre constitutionnel en 2024 ?

Montée en puissance des Forces de défense et de Sécurité, réorganisation interne et mobilisation des militants, fin de la transition, nostalgie de la terre natal… Voilà, entre autres ce que notre rédaction a retenu des vœux des différents états-majors politiques au seuil du nouvel an. Mais, peu d’entre eux ont ouvertement abordé la question du retour à l’ordre constitutionnel initialement prévu en mars prochain avant le report de la présidentielle de février le 25 septembre dernier.

Comme le Bureau politique national de l’Alliance pour la solidarité au Mali-Convergence des forces patriotiques (ASMA-CFP), la classe politique malienne a reconnu presqu’à l’unanimité que 2023 a été «une année très éprouvante» pour le Mali et les Maliens. Il est vrai qu’entre l’incapacité du gouvernement à maintenir les prix à la hauteur des sacrifices fiscaux consentis et la crise énergétique, les populations maliennes ont presque bu le calice jusqu’à la lie.

Mais, elles se sont montrées d’une surprenante résilience convaincue que c’est le prix à payer pour la gouvernance vertueuse souhaitée par tous. Le BPN de l’Asma Cfp a ainsi réaffirmé sa «solidarité à tous nos compatriotes dont le quotidien se résume, du fait des difficultés financières, à chercher à survivre». Pour le président de la Codem, Housseini Amion Guindo dit Poulô, l’année 2023 a été «marquée par un contexte sociopolitique et sécuritaire particulièrement difficile pour notre pays avec des attaques terroristes qui ont endeuillé des milliers de familles et fait des milliers de déplacés et de réfugiés…».

«Mon plus grand souhait est que 2024 soit l’aube d’une nouvelle ère pour le peuple malien ; l’ère de la paix totale sur tout notre territoire afin que nous puissions continuer à écrire les pages glorieuses de notre histoire dans un Mali indépendant et véritablement souverain», a souhaité Poulô. Et de rappeler que notre «devoir collectif en ce moment historique critique» est de nous «unir pour faire face aux défis actuels et assurer à la génération future la sécurité, la santé et le développement économique et social». Et surtout que, comme l’a rappelé le président Modibo Sidibé des FARE An Ka Wuli, «les défis restent nombreux et les enjeux complexes sur les plans économique, social et sanitaire, institutionnel, éducatif, environnemental ; particulièrement ceux relatifs à la jeunesse malienne, rurale comme urbaine».

 

Rebattre les cartes pour garder notre destin en main

«J’ai l’intime conviction que notre destin est entre nos mains et qu’il est à la dimension de nos ambitions nationales, régionales et africaines», a assuré l’ancien Premier ministre. Et pour ce faire, a-t-il conseillé, il nous faut «rebattre les cartes afin d’ouvrir de véritables opportunités aux générations montantes et de jeter les fondamentaux en matière institutionnelle, sécuritaire, infrastructurelle, économique, éducative, scientifique, technologique et d’innovation».

L’Adéma-Pasj a exhorté les autorités de la Transition et les Maliens, «au-delà des enjeux de la diversité d’opinion», à faire en sorte que 2024 soit une année de «cohésion sociale, de patriotisme, de résilience, de réconciliation des cœurs, d’unité et de concorde nationale». Elle a aussi appelé les dirigeants actuels du pays à privilégier «le dialogue avec la classe politique et l’ensemble des forces vives de la nation pour trouver un consensus national sur les préoccupations de la nation et renforcer la mobilisation sociale pour la lutte contre le terrorisme et le recouvrement de l’intégralité du territoire national».

«Notre quotidien est scellé par l’incertitude et l’angoisse du lendemain. L’espoir est difficile sauf à être cynique et de mauvaise foi», a martelé Tiéman Hubert Coulibaly, le président en exil de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD). Cependant, a-t-il préconisé, «face à la logique du chaos et l’incertaine reconstruction, la volonté de survie doit prévaloir et dominer». Et de rappeler, «la quête de paix, de réconciliation et de reconstruction face aux épreuves est un désir ardent des plus nombreux de nos compatriotes». Sans doute nostalgique, comme la plupart des opposants à la transition en exil, Tiéman a souhaité «une année de soulagement pour notre nation afin que chaque Malien se sente mieux dans la chaleur de sa terre natale».

«S’il est clair que le jihadisme et d’autres problèmes sociaux et économiques ont encore une emprise sur notre pays, nous devrions trouver de l’espoir à la fin de cette année…», a rappelé Cheick Boucadry Traoré du parti Convergence africaine pour le renouveau (CARE/Afriki Lakuraya). A son avis, «nos gouvernants et nos dirigeants de la société civile ont aujourd’hui l’opportunité et la possibilité d’être des leaders dans la reconstruction, d’être la promesse de la reprise et des catalyseurs pour réinventer nos communautés».

 

Quid du retour à l’ordre constitutionnel ?

Au Rassemblement pour le Mali (RPM, ex-parti présidentiel),  la «réorganisation structurelle» du parti est plutôt la préoccupation majeure de ses dirigeants. «Nous devons tous nous consacrer, sans exclusive aucune, à la réorganisation structurelle et à la modernisation de notre parti pour l’adapter à la nouvelle carte administrative du Mali et à la mobilisation des ressources intérieures pour le financement des activités du parti à tous les niveaux afin d’assurer une bonne préparation au RPM en vue des futurs rendez-vous politiques», a souligné Dr Bokary  Tréta. Le président des «Tisserands» a souhaité que 2024 soit «l’année du RPM» et de la «renaissance de notre Maliba». Dans leurs vœux du nouvel an, les partis ont aussi salué la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa) qui, «malgré les difficultés», ont bravé tous les dangers pour effectuer des pas décisifs dans leur mission de reconquête de notre intégrité territoriale.

Le constat de nombreux observateurs est que peu de partis ou leaders politiques ont ouvertement abordé la très sensible question du rapide retour à l’ordre constitutionnel, notamment à la nécessité d’organiser la présidentielle avant la fin de cette année.  Même si Housseini Amion Guindo a souhaité que «cette année soit mise à profit, conformément à nos engagements, pour sortir notre pays de cette période d’exception aux conséquences incalculables sur nos populations». Et de marteler, «aucune malice politique ne saurait éternellement amuser la galerie et détourner le peuple de l’essentiel». Et naturellement que la Codem reste «disponible pour accompagner toutes les initiatives pour un retour à l’ordre constitutionnel».

Comme en 2023, les défis demeurent encore énormes pour cette nouvelle année. Mais, comme l’a si bien rappelé Cheick Boucadry, «le temps est sûrement à l’espoir et à l’optimisme, à la renaissance et au renouveau». Et pour toujours paraphraser le jeune leader politique, «faisons de cette nouvelle année une rampe de lancement pour des améliorations et des changements positifs et durables sur plusieurs fronts… pour nos enfants et petits-enfants» !

Moussa Bolly

PRÉVOYANCE SOCIALE : l’INPS affiche de grandes ambitions pour 2024

L’Institut national de prévoyance sociale (INPS) a organisé le jeudi 28 décembre 2023 trois sessions de Conseil d’administration (CA). Il s’agit de la 102e sur l’examen et l’adoption du projet de budget 2024 de l’AMO ; la 103e sur l’examen et l’adoption des projets de budget et de programme d’activités 2024 et, enfin, la 104e sur l’examen et l’adoption du rapport d’activités du Directeur général et des états financiers de l’Institut au titre de l’exercice clos au 31 décembre 2022.

La prévision de recettes de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) au titre de l’exercice 2024 se chiffre à 61,577 milliards de F CFA contre 58,014 milliards de FCFA en 2023, soit une augmentation de 7%. «Je constate que de réels sacrifices sont consentis pour la réussite du régime de l’AMO et je tiens à rassurer que l’INPS continuera de jouer tout son rôle pour la satisfaction des assurés du régime», a promis le président du Conseil d’administration (PCA), M. Yacouba Katilé.

Quant au projet de budget 2024 de l’Institut, il a arrêté en recettes à 268, 451 milliards de F CFA et en dépenses à 254, 350 milliards de F CFA pour un solde d’exploitation prévisionnel de 14,100 milliards de francs CFA. A noter que, par rapport à 2023, ce budget est en augmentation de 6,3 % au titre des recettes et de 5,8 % pour ce qui est des dépenses.

Il ressort des états financiers soumis à  l’analyse des administrateurs que l’exercice 2022 s’est clos sur un résultat excédentaire qui se chiffre à 17 427 691 312 F CFA contre 12 714 334 731 F CFA en 2021, soit une progression de 37 %. Ce bilan fait ressortir que l’INPS a redistribué dans les prestations plus de 67 % des cotisations encaissées, toutes branches confondues. Ce qui traduit un réel effort de redistribution. «Ces résultats, sont ceux de l’engagement et du dévouement du personnel de l’Institut et de l’implication des membres du Conseil d’administration. Et c’est pourquoi je profite de cette occasion pour vous adresser à tous mes vives félicitations et encouragements», a reconnu le PCA. Cette année (2024) sera marquée par une augmentation des dépenses techniques par rapport à celles de 2023. Ces dépenses prennent en compte la pression des demandes de liquidation anticipée des pensions et la forte augmentation du taux et des demandes de prestations familiales.

N’empêche que les tâches qui attendent l’Institut sont certes lourdes, mais exaltantes et bien de projets ont été élaborés. Ils sont orientés vers l’extension de la couverture sociale ; l’amélioration des conditions de travail du personnel dans un environnement décent et sécurisé ; la maîtrise des dépenses techniques ; l’optimisation des recettes de cotisations à travers des contrôles pointus ; la lutte contre le travail clandestin, la dématérialisation et la digitalisation ; et la diversification des ressources en mettant un accent particulier sur le recouvrement des coûts des revenus des immeubles de rapport ainsi que des revenus de placements.

L’accomplissement de ces tâches implique que chacun joue sa partition, notamment les employeurs. «J’invite déjà les employeurs qui restent en marge de l’œuvre de solidarité à tout mettre en œuvre pour s’affilier et s’acquitter les cotisations sociales, en application des dispositions pertinentes du Code de prévoyance sociale. C’est à ce prix que nous gagnerons le pari d’une sécurité sociale pour tous. La sécurité sociale est l’instrument le plus privilégié pour lutter contre la vulnérabilité de la population face aux aléas de la vie», a souhaité Yacouba Katilé, président du Conseil d’administration de l’INPS.

Il faut noter que, en tant qu’organisme gestionnaire délégué de l’AMO, l’INPS est chargé d’exécuter (pour le compte de la CANAM) les opérations relatives au recouvrement des cotisations, à l’affiliation et à l’immatriculation des travailleurs salariés et non-salariés bénéficiaires de l’AMO.

Naby

Note de service numéro 012 / 2024 de la Faculté de Médecine et d’Odonto-Stomatologie (FMPOS)

Le Doyen de la FMOS informe les enseignants et les étudiants de la reprise des soutenances de Thèse des étudiants en Médecine et Odontostomatologie.

Pour plus de détails, veuillez trouver la note en fichier joint:

[pdf id=’12744′]

BUDGET D’ETAT 2024 : La loi de Finances 2024 qui était en discussion devant le CNT a été adoptée

En effet,  la loi des finances 2024 a été adoptée à l’unanimité des membres présents du Conseil National de Transition.

Le ministre de l’Économie et des Finances M. Alousséni SANOU soumet la seconde partie de la loi de Finances 2024 au vote du Parlement ce jeudi 14 décembre 2023  à la suite de l’adoption de la première partie, il y a une semaine.

Pour rappel, les objectifs et les orientations de la politique budgétaire pour 2024 sont définis sur la base des perspectives macroéconomiques, des engagements pris par le Gouvernement ainsi que des priorités de politiques publiques définies, entre autres   dans : (i) le Cadre Stratégique de la Refondation de l’Etat (CSRE 2022-2031) et son plan d’actions 2022-2026 et, (ii) le Plan d’Actions Prioritaires du Gouvernement de Transition (PAPGT 2022-2024). Ils s’inscrivent également dans la consolidation des acquis du Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable (CREDD 2019-2023).

En matière de recettes, les mesures envisagées auront pour objectif de soutenir la mobilisation des ressources. En matière de dépenses, les actions viseront à améliorer l’efficacité de la dépense publique.

A noter que les prévisions des recettes budgétaires pour l’exercice 2024 s’établissent à 2 387,872 milliards de FCFA contre 2 304,475 milliards de FCFA dans la loi de finances rectifiée 2023, soit une augmentation de 83,396 milliards de FCFA correspondant à une hausse de 3,62 %, imputable à l’augmentation de la prévision des recettes du budget général et celle des recettes des budgets annexes.

Quant aux prévisions de dépenses budgétaires, elles s’élèvent, en termes de Crédits de Paiement (CP), à 3 070,740 milliards de FCFA contre 2 994,470 milliards de FCFA dans la loi de Finances rectifiée 2023, soit une hausse de 76,270 milliards de FCFA, correspondant à une progression de 2,55%

Cellule de Communication du Ministère de l’Economie et des Finances

Election présidentielle de 2024 : Aliou Boubacar Diallo, l’homme providentiel pour le changement tant attendu par les maliens

Le Mali traverse une crise politique et institutionnelle depuis 2020 suite à la chute du pouvoir de l’ancien président feu Ibrahim Boubacar Keita. Après des mois de bras de fer entre les autorités de la Transition, conduite par le colonel Assimi Goïta et la CEDEAO, un calendrier électoral a été adopté. Ce chronogramme place en dernière position l’élection présidentielle après les locales et les législatives.

Cependant, dans les états-majors politiques, les yeux sont braqués sur les différentes échéances. Sur qui les Maliens porteront leur choix à la tête de la magistrature suprême qui mettra fin à la Transition ? Une chose est sûre, Aliou Boubacar Diallo, un homme providentiel pour le changement tant attendu par les maliens.

Oui, Aliou Diallo est aujourd’hui l’homme politique à qui beaucoup de Maliens voudraient confier leur destin pour le premier mandat après la Transition dont la durée sera définie par une nouvelle constitution. L’actuelle loi fondamentale fixe la durée d’un mandat présidentiel à cinq (5) ans renouvelable une fois.

Nous sommes en 2018, année du scrutin qui a porté le candidat Ibrahim Boubacar Keita pour un deuxième mandat après celui de 2013. A la proclamation des résultatsdéfinitifs du premier tour par la Cour constitutionnelle, le candidat du parti Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba), Aliou Diallo est arrivé en troisième position après le candidat sortant du RPM (Rassemblement pour le Mali) et celui de l’URD (Union pour la République), Soumaïla Cissé.

Aujourd’hui ces deux derniers ne sont plus en vie. Leurs formations politiques traversent en ce moment des moments difficiles. Dont les dernières décisions judicaires sont attendues dans les prochains jours. Aliou Diallo est élu député dans la circonscription électorale de Kayes lors des législatives de 2020. La liste qu’il a conduit passe dès le premier tour.

A la différence de plusieurs hommes politiques maliens, cet homme d’affaires est beaucoup visible à travers ses œuvres sur l’ensemble du territoire surtout auprès des populations les plus vulnérables. Surtout à travers sa fondation MALIBA. Il est quelqu’un qui est très engagé pour la cause du Mali. Aujourd’hui, l’homme a toutes les chances pour accéder au fauteuil présidentiel. L’une de sa force est la discrétion. Grand homme d’affaires qui mène ses activités au Mali comme à l’international, il reste attaché aux valeurs sociales dont une est la sociabilité. Toujours présentaux causes des autres. Aliou Diallo a beaucoup contribué au développement économique du Mali à travers ‘’Wassoul’or’’, une mine d’or et ‘’PetromaInc Canada’’, une autre société spécialisée dans la recherche du pétrole et du gaz.

Après les décès de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita et de l’ancien chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, tous anciens militants du parti ADEMA-PASJ, arrivés respectivement premier et deuxième lors de la présidentielle passée, toutes les portes s’ouvrent aujourd’hui pour Aliou Diallo, président d’honneur du Parti ADP-MALIBA. En août 2021, une coalition d’une vingtaine de partis politiques appelait à la candidature de l’homme pour l’élection présidentielle qui était prévue en 2022 selon l’ancienne charte de la Transition.

Ce soutien était motivé par le parcours politique de l’homme selon le chef de ladite coalition. Encore en novembre 2022, un autre regroupement d’une vingtaine de partis politiques avait procédé à une signature de convention en sa faveur. Ledit regroupement affirmait qu’il soutient sa candidature même si l’élection sera reportée.

Après la chute du régime Ibrahim Boubacar Keita, les acteurs du mouvement de 1991, sont généralement pointés du doigt par beaucoup de Maliens. Ces acteurs sont accusés d’être à l’origine de tous les maux du pays par leur gestion chaotique des affaires de l’Etat depuis 1992. Raison pour laquelle beaucoup préfèrent une alternance à la tête à l’Etat après la Transition. A cet effet, Aliou Diallo ne faisant pas partie de cette classe politique, et pourrait être l’homme providentiel pour ce changement tant attendu par les maliens. L’Homme à place qu’il faut, c’est encore lui, Aliou B Diallo.

Ibréhima KONE
SOURCE: Le Mali Emergent N°: 67 du lundi 15 Août 2022