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Intervention de Jeamille Bittar , lors de la Conférence de presse pour la Préservation des idéaux du M5-RFP et la consolidation des acquis de la Transition au Mali .

Les parrains de la guerre dite de libération : une Sainte Alliance criminelle contre le SAHEL selon le Chercheur malien DANSOKO Famory

Actuellement, il y a une situation de pré-guerre en Afrique, avec la formation de coalitions opposées dans la partie occidentale du continent. Au Niger, le président pro-français, Mohamed Bazoum, a été renversé par des officiers, ce qui n’a pas plu à Paris. Maintenant, plusieurs pays de la région qui font partie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prévoient d’envahir le pays pour ramener Bazoum au pouvoir. Dans ce contexte, le Burkina Faso et le Mali ont déclaré qu’ils étaient prêts à envoyer leurs armées pour défendre le Niger en cas d’invasion.

Cependant, la confrontation en Afrique de l’Ouest revêt une dimension géopolitique et géostratégique marquée. Le Niger, le Burkina Faso et le Mali forment une coalition anti-occidentale

Dans ce document, la sainte alliance définie les stratégies, indiquent les forces (pays) alliées et les forces et faiblesses de leur alliance contre les pouvoirs légitimes au sahel pour protéger leurs intérêts (sous prétexte de rétablir l’ordre constitutionnel) au détriment des populations du sahel. (Précisément au Niger).

S’agissant de la véracité ou de la fausseté de ce document, notre objectif est d’abord de dénoncer, de prendre en témoigne l’opinion nationale et internationale sur les agissements de la France et de la cedeao contre les Etats du sahel qui ont décidé de prendre leurs destin en main à travers des officiers militaires patriotes et enfin, de rappeler aux publics, en donnant des exemples, des cas de déstabilisation, que ça été toujours leur méthode pour déstabiliser un Etat, un régime ou une région à cause de leurs intérêts.

Dans ce entretien, le chercheur malien, DANSOKO Famory décrypte le document secret défense de l’Opération Phoenix d’août 2023 qui a fait fuite sur les réseaux sociaux.

DANSOKO Famory est un expert et consultant électoral, il est également analyste politique-géopolitique et géostratégique, chercheur junior au Laboratoire d’Etudes et de Recherche en Sciences Humaines et Sociales de Kabala Est. Il conduit également des recherches au Centre d’études, de Recherches et Analyses en Sciences Politiques, membre de l’Observatoire Africains de Géopolitique de Kinshasa au Congo.

Alger refuse le survol d’avion militaires français dans le cas d’une éventuelle attaque du Niger

L’Algérie rejette une demande française de survoler son espace aérien pour intervenir au Niger.

Selon la radio d’État algérienne, citant des sources sous couvert de l’anonymat, tandis que les autorités françaises n’ont émis aucun commentaire.

Alger a rejeté une demande de Paris pour autoriser les avions français à survoler l’espace aérien algérien en prévision d’une opération militaire imminente au Niger.

La radio nationale algérienne a rapporté, lundi, sur son site Internet, les déclarations de « sources confirmées » sous couvert de l’anonymat, que « la France s’apprête à exécuter ses menaces contre le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) au Niger, en procédant à une intervention militaire au cas où le président Mohamed Bazoum n’est pas libéré ».

« L’intervention militaire serait imminente, tout le dispositif militaire est en place », a indiqué la radio nationale.

 » L’Algérie, qui a toujours rejeté la force, a donné une suite négative à la demande française de survol du territoire national pour attaquer le Niger. La réponse d’Alger est ferme et sans équivoque », a ajouté la même source.

Il est à noter que la radio algérienne est la seule source gouvernementale à avoir publié l’information, et que les autres médias locaux l’ont relayée ce mardi en citant cette source, à l’instar du journal arabophone Al-Khabar (privé) et le journal francophone Le Soir (privé).

Pour l’heure, il n’y a eu aucun commentaire officiel de la part des autorités françaises sur ce qui a été rapporté par la radio algérienne, mais ce n’est pas la première fois que l’Algérie refuse le survol de son espace aérien par des avions français.

Selon la chaîne « CGTN AFRICA », le chef d’état-major de l’armée française aurait infirmé toute demande de Paris de survol de l’espace aérien algérien par des avions français. « Aucune demande n’a été faite par la France, pour survoler l’espace aérien de l’Algérie dans le cadre d’une éventuelle opération liée au Niger », aurait assuré le haut responsable militaire français, cité par le média chinois.

En octobre 2021, l’Algérie avait refusé le survol de son espace aérien par des avions cargos militaires français opérant dans le nord du Mali, et ce, à un moment où une crise diplomatique battait son plein entre les deux pays, sur fond de déclarations controversées du président Emmanuel Macron.

La fermeture de l’espace aérien algérien aux avions français double leur temps de vol pour rejoindre le Sahel africain, dans la mesure où ils sont obligés de chercher d’autres itinéraires, prolongeant ainsi la durée des vols à 10 heures au lieu de 4 heures à travers l’espace aérien algérien.

L’Algérie et le Niger partagent une frontière commune de plus de 950 km, et le pays a affirmé à plusieurs reprises son refus total d’une intervention militaire au Niger, affirmant plutôt son « soutien à la restauration de l’ordre constitutionnel par des voies pacifiques ».

Le ministère algérien des Affaires étrangères a publié un communiqué, samedi, dans lequel il a déclaré qu’“À un moment où l’intervention militaire au Niger se précise, l’Algérie regrette profondément que le recours à la violence ait pris le pas sur la voie d’une solution politique négociée rétablissant pacifiquement l’ordre constitutionnel et démocratique dans ce pays frère et voisin“.

La France dispose de troupes sur le terrain au Niger, au nombre d’environ 3 000 soldats, issus pour la plupart de la force Barkhane, qui a quitté le Mali à la demande des autorités de transition. Le CNSP au pouvoir au Niger a accordé un délai d’un mois aux troupes françaises (jusqu’à début septembre) pour quitter le territoire.

Le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah, avait affirmé vendredi dernier, à l’issue d’une réunion des chefs d’état-major des armées ouest-africaines réunis depuis jeudi à Accra au Ghana – pour discuter des modalités d’une éventuelle intervention militaire au Niger – que « La force en attente de la Cédéao est prête à intervenir » au Niger dès que les dirigeants des pays ouest-africains en donneront l’ordre.​​​​​​​

Les pays de la Cédéao et la France appellent les militaires au pouvoir au Niger à rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions, une demande qui a été refusée jusqu’à présent.

De son côté, le CNSP au Niger a annoncé une transition de trois ans maximum et convoqué un dialogue national inclusif.

 


* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.
AA / Alger / Abbas Mimouni

INTERVENTION INSOLENCE ET ARROGANTE D’EMANUEL MACRON AU SOMMET DE VERSAILLES VIS À VIS DES NOIRS D’AFRIQUE : L’ex ministre malien Seydou Traoré, le recadre

« Décidément, les savants et philosophes français ont transmis à la classe politique contemporaine française, l’insulte, la condescendance et l’infantilisation du noir comme mode d’interaction avec l’Afrique. Et cela, depuis De Gaule, excepté peut-être Jacques Chirac.

Le 10 mars 2022, voilà qu’un nain politique et nullissime géostratégie, nommé Macron, modelé par les néo conservateurs américains, pétri de la philosophie du grand père Rotschild, puisqu’ayant fait ses armes dans une de leurs banques, vient une fois de plus insulter l’Afrique. En effet, ce monsieur, en campagne pour sa réélection (que je ne souhaite pas), a tenu devant les dirigeants de l’Union européenne réunis à Versailles (Yvelines), un discours paternaliste sur l’Afrique et de refus de reconnaître la responsabilité de celle-ci dans ses choix stratégiques.

Macron évoque les impacts possibles de la guerre de l’Ukraine sur l’Europe et sur l’Afrique et prévoit des pénuries alimentaires et énergétiques pour les deux continents. De quoi se mêle- t-il pour notre continent ? Pire, il prévoit pour l’Europe des mesures fortes pour l’indépendance énergétique et la souveraineté alimentaire, et pour l’Afrique, une série de mesures d’aides de l’Europe aux africains qui risquent de mourir de faim sans l’Europe. Pour lui, l’Afrique n’a pas besoin d’indépendance énergétique, ni de souveraineté alimentaire. Le continent doit rester à la botte de l’Europe, servile, quémandeur d’aides en tout genre !

Quelle arrogance ! Quel mépris ! Et tout ça dans l’indifférence de l’UA et des Organisations sous régionales africaines, qui ne pipent mot ! La posture de Macron se comprend à travers les trois aspects ci-dessous qui façonnent les rapports de la France à l’Afrique.

Premier aspect. La France est une puissance coloniale, historiquement raciste et déshumanisante. Ce passé colonial a structuré la conscience collective des institutions de la France et de sa gouvernance fortement imprégnée par les pensées et les philosophies de ses grands hommes historiques, de littérature, des sciences et de la culture. Or, ils ne sont pas nombreux, ceux parmi eux qui n’ont pas théorisé sur le statut d’animal ou de meuble du noir et de l’avoir enseigné dans les universités ou défendu lors de colloques et séminaires scientifiques. Les adeptes les plus connus de cette théorie infamante sont entre autres :

Voltaire (1694-1778) : « Les blancs sont supérieurs à ces nègres, comme les nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres ».

Jules Ferry (1832 – 1896) : « Je vous défie de soutenir jusqu’au bout votre thèse qui repose sur l’égalité, la liberté, l’indépendance des races inférieures. Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ».

Victor Hugo (1802 – 1885) : « Que serait l’Afrique sans les blancs ? Rien ; un bloc de sable ; la nuit ; la paralysie ; des paysages lunaires. L’Afrique n’existe que parce que l’homme blanc l’a touchée ».

Montesquieu (1689 – 1775) : « On ne peut se mettre à l’idée que Dieu qui est un être sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans tout corps noir. (…) Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes. On commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens ».

Des auteurs que nous avons étudiés à l’école au Mali et en Afrique, et cités dans nos parcours professionnels sans jamais faire le parallèle avec leur vision dégradante de la race noire. Sans jamais nous poser la question, pourquoi le policier et le militaire français, le politique français, les locataires de l’Elysée, du Quai d’Orsay, de l’Hôtel de Brienne n’ont aucun respect pour le noir, viscéralement, sans qu’ils en soient toujours conscients ! Leur subconscient est façonné par ces théories et les pratique de l’esclavage et de la colonisation.

Les preuves contemporaines de cette influence sur la conscience collective de la diplomatie française en Afrique sont légion:

  1. Le courroux du Général De Gaule quand les pays africains ont revendiqué ou quémandé leur indépendance selon les cas, le système de la France-Afrique érigé en mode de gestion du pré carré français,
  1. l’insultante déclaration de Nicolas Sarkozy à Dakar le 26 juillet 2007, 150 ans après Victor Hugo, affirmant que l’Afrique n’a pas d’histoire. (Discours sur la colonisation de Victor Hugo en 1879, « Quelle terre que cette Afrique ! L’Asie a son histoire, l’Amérique à son histoire, l’Australie elle-même à son histoire ; l’Afrique n’a pas d’histoire. Une sorte de légende vaste et obscure l’enveloppe ». (…)

« Allez, Peuples ! Emparez-vous de cette terre. Prenez-la. À qui ? À personne. Prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes, Dieu offre l’Afrique à l’Europe. Prenez-la). Ce discours n’a jamais été enseigné en Afrique et pour cause !

  1. Les preuves les plus récentes de cette conscience collective colonialiste des institutions françaises est la posture arrogante et faite de mépris de Macron:
  1. face au racisme contre les noirs en France, alors qu’à travers le monde, la condamnation du racisme est unanime au sommet de l’État et des symboles de cette page noire de l’humanité sont détruits ou remisés dans des musées comme en Allemagne. Macron reste droit dans ses bottes, parce que la « vie des noirs ne compte pas »! Il vient de renforcer cette posture par le renvoi du gouvernement d’un ministre de l’intérieur Christophe Castaner sensible à la cause des minorités et son remplacement par Gérald Darmanin, un sarkoziste bon teint, bon genre.Il n’aime pas les minorités et est sur la sellette pour un viol présumé. Le premier ministre Jean Castex, lui-même sarkoziste, dans sa déclaration de Politique Générale à l’assemblée nationale française, a développé une rhétorique digne d’un discours de campagne de Nicolas Sarkozy, cherchant à débaucher des électeurs de l’extrême droite. Pour les institutions françaises au subconscient colonial, la vie des noirs ne compte pas !
  1. Les différentes postures de Le DRIAN et de Florence Parly face au choix souverain du Mali de diversifier son partenariat dans le cadre de la défense de son territoire,
  2. L’insultante adresse de Macron à l’endroit de la transition du Mali et de ses autorités, notamment, le Premier Ministre et le Président.

Deuxième aspect. La France, le pays où le noir esclave était un objet selon le code noir, a versé des compensations  aux  propriétaires d’esclaves au XIXe siècle à l’abolition de l’esclavage.

À l’abolition de l’esclavage de 1848, ce sont 10 000  propriétaires d’esclaves qui ont reçu à partir de 1849 des indemnités de 126 millions de francs or (1,3 %du revenu national, soit l’équivalent de 27 milliards d’euros d’aujourd’hui). ( Coumba Kane et Julien Bouissou, Publié le 07 mai 2021 en ligne dans le cadre du projet « Repairs », une base de données détaillant les indemnités versées par l’Etat français aux propriétaires d’esclaves). (Coumba Kane  et Julien Bouissou, projet « Repairs », une base de données détaillant les indemnités versées par l’Etat français aux propriétaires d’esclaves).

Où sont le respect et la décence ?

Historiquement, la France est mal placée pour parler de décence au Mali.

Troisième aspect. La France est un pays qui forme son élite pour perpétuer l’empire colonial et faire vivre le néo colonialisme.

En effet l’enseignement supérieur français se caractérise par l’existence de structures d’enseignement supérieur en dehors des universités ; dites grandes écoles qui sont généralement estimées être la formation « naturelle » des élites politiques, administratives et économiques en France. Ces grandes écoles sont peu enclines à la formation sur l’éthique, la déontologie, et aux fondements du droit. Ces disciplines sont absentes dans les enseignements des classes préparatoires scientifiques. Elles constituent un outil de reproduction sociale (Wikipedia). Selon les journalistes Thomas Lebègue et Emmanuelle Walter, auteurs de Grandes écoles, la fin d’une exception française, elles créent une micro-élite, « qui se serre les coudes à la tête des grandes entreprises et ne s’ouvre pas aux talents extérieurs ni ne se remet en cause ». (Wikipedia)

Une étude sur la démocratisation des grandes écoles publiée le 19 janvier 2021, démontre que la part des étudiants les plus défavorisés socialement n’a jamais dépassée 10 % des élèves alors qu’elle représente 36 % de cette classe d’âge et 20 % des étudiants de niveau bac + 3 à bac + 5 à l’université. À l’inverse, les étudiants issus de catégories socio-professionnelles très favorisées représentent 64 % des effectifs, avec des inégalités géographiques favorables aux jeunes franciliens. Alors, jeunes du Mali, ne soyez pas surpris de l’insolence et de l’inculture des Sarkozy, Macron et autres Le Drian et Florence Parly. Il faut rappeler tout juste que ces grandes  écoles ont été créées par l’État au milieu du  xviiie  siècle ,  dans le but de fournir les cadres techniques et militaires des grands corps de l’État : les Forces armées françaises, le corps des Mines, des Télécommunications, des Eaux et des forêts, de l’Administration centrale, des Ponts et chaussées, de l’Agriculture, des Ports et arsenaux, de la Science vétérinaire, de l’Enseignement, etc. Jeunes du Mali, voilà en majorité l’interface entre le Mali et la France. Des cadres formés par l’empire colonial, pour l’empire colonial.

Voilà la trame historique des relations entre la France et l’Afrique et qu’elle veut vendre à l’Europe. À l’Afrique de se libérer. Le ton est donné au Mali par la transition, si elle échoue à redresser le Mali, c’est toute l’Afrique qui sera enterrée ».

 

Seydou Traoré,
ancien ministre Malien

LUTTE CONTRE LA COVID-19 : Le PUI réalisé à hauteur de 70% en 2021

Le comité de pilotage du Projet d’Intervention d’Urgence Covid-19 (PIU Covid-19) a tenu sa 3ème session ordinaire ce mardi 27 janvier dans un hôtel de la place. Les travaux ont porté sur l’examen du plan de travail 2021, puis la validation du plan de travail 2022. C’était sous la présidence de Souleymane Traoré, représentant du  Secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social.

En introduisant les travaux, Dr Seydou Goïta, coordinateur du projet, a indiqué que le Projet d’intervention d’urgence Covid-19 est une réponse  aux épidémies et endémies au Mali. Au-delà, il couvre 4 pays de la zone Cedeao dont le Mali. D’après lui, le PUI est financé par la Banque mondiale et l’État à hauteur de 17 milliards par an. A l’en croire, le projet a trois phases, notamment la prise en charge les tests, le traitement et le diagnostic des cas de Covid, puis la deuxième phase qui a consisté au renforcement du laboratoire de diagnostic à travers des testes et les combinaisons. Et enfin, une troisième phase en cours, financée à hauteur de 52,5 millions de dollars,  prenant en compte la vaccination de 35% de la population du Mali, le paiement de   quatre millions neuf cent mille doses de vaccins Johnson-Jonhson, l’achat des équipements, et les coûts opérationnels des campagnes de vaccination. Aux dires du coordinateur, le projet a atteint 70% de taux d’exécution en 2021.

D’après Dr Seydou Goïta, le Projet d’Intervention d’urgence a accompli des fortes réalisations en 2021 dans le cadre de la prise en charge et la riposte de la maladie à coronavirus. L’achat de 109 respirateurs remis aux hôpitaux pour la prise en charge des cas graves  et les équipements de lavage des mains.

Pour sa part, Souleymane Traoré, Conseiller technique au ministère de la Santé et du Développement social, s’est engagé dans le cadre de ce projet pour  la disponibilité des vaccins et pour la prise en charge du coût opérationnel de la vaccination.  Avant d’inviter la population malienne à se faire vacciner. Par ailleurs, le représentant du président du comité de pilotage a dévoilé la création d’une nouvelle stratégie mobile de riposte contre le Covid. Suivant ses propos, cela consiste  à installer des « vaccinodrums », des équipes de vaccination aux devantures des lieux publics, notamment dans les gares routières, devant les écoles, les marchés, etc. Il a expliqué l’illustration de cette nouvelle stratégie par l’équipe de vaccination installée à l’entrée du Cicb lors des Assises Nationales de la refondation (ANR).

Jiadata MAIGA