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PORTRAIT DE FEMMES CELEBRES : Mme Sangaré Oumou Ba

Dynamique militante des premières heures et membre fondateur du Rassemblement Pour le Mali (RPM). Mme Sangaré Oumou Ba a été enseignante puis député de l’Assemblé Nationale sous ATT. Ensuite elle a été chef de Cabinet au ministère de l’Elevage et de la Pêche et membre de l’Association des femmes pour les actions de développement. Après elle a été ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant sous IBK. Voici en quelques lignes son portrait.

Née le 15 février 1947 à Bamako. Mme Sangaré Oumou Ba a effectué ses études primaires à l’école primaire de Médina Coura, avant d’entamer ses études secondaires au Lycée des jeunes filles de Bamako d’où elle a obtenu son baccalauréat en série Philo-Langues en 1968. Ce parchemin lui ouvre les portes de l’Ecole normale supérieure (ENSUP). Trois années d’études supérieures seront couronnées d’une maîtrise en Anglais. Mme Sangaré Oumou Ba a également suivi des études post universitaires sanctionnées par deux diplômes : un diplôme post universitaire en linguistique et en enseignement de la langue obtenu au Moray House College of Education à Edinburgh en Ecosse, un DEA en administration de l’éducation et un Certificat d’études sur la femme, deux diplômes décrochés respectivement à Old Dominion University Norfolk en Virginie (USA) et au Centre d’études sur la femme de la même université.

Au plan professionnel, elle a enseigné pendant plusieurs années au Lycée de jeunes filles de Bamako. Parallèlement, Mme Sangaré Oumou Ba fut encadreur en langues (français, anglais, bamanan et fulfuldé) des Volontaires américains du Corps de la paix, de 1972 à 1985. Dans le domaine politique, elle a été notamment présidente du Bureau national des femmes du RPM, de sa création en juin 2001 jusqu’à son entrée au Gouvernement, le 8 septembre 2013, au poste de ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Elle le quitte lors du remaniement ministériel du 11 avril 2017.

Auparavant, elle avait été députée à l’Assemblée nationale de 2002 à 2007 puis chef de Cabinet au ministère de l’Elevage et de la Pêche, de juillet 2011 à Février 2013.  Elle est depuis 2000 membre de l’Association des femmes pour les actions de développement.  Elle a animé activement la présidence de l’Association Groupe d’action pour l’épanouissement de la femme, de l’enfant et la protection de l’environnement (GAFEPE).

Celle qui se bat constamment pour la cause de la femme malienne avait également suivi plusieurs stages de perfectionnement en Afrique, en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique dans divers domaines dont ceux de l’éducation, du leadership, de la culture et des droits humains. De 1994 à 2011, elle cumule des stages, conférences et ateliers dans plusieurs domaines de la restitution de la vie professionnelle. L’ancienne Directrice du lycée des jeunes filles de Bamako a aussi une vie politique et associative bien remplie. Mme Sangaré Oumou Bah a été Vice-présidente de l’Assemblée Nationale du Mali et membre de la commission de travail, de l’emploi, de la promotion de la femme et de la jeunesse.

Au plan international et sous régional, Mme Sangaré Oumou Bah a occupé avec pleins succès le poste de Présidente de la Commission Santé du Parlement de la CEDEAO et celui de Premier Rapporteur de la Commission Droit de la femme et de l’enfant et Députée au parlement de la CEDEAO, à Abuja, en République Fédérale du Nigéria.

En somme, Mme Sangaré Oumou Ba a fait de l’autonomisation et de l’épanouissement des femmes à la jeunesse maliennes sa priorité, et son véritable cheval de bataille.

Oumou SISSOKO

Portrait de femmes célèbres : ALWATA ICHATA SAHI

Militante et Femme politique, Mme Alwata Ichata Sahi est une icone pour la gente féminine. Présidente du COFESFA et pionnière dans les œuvres de salubrité par le ramassage des ordures urbaines dans le district. Elle fut promue sécretaire régionale de l’organisation panafricaine des femmes (OPF), après conseillère municipale de l’Adema- PASJ en commune II de Bamako. Par la suite elle devient ministre de la famille de la promotion de la femme et de l’Enfant dans le gouvernement de Cheick Modibo Diarra. Voici en quelques lignes son portrait.

Née le 27 mars 1961  à Gao. Enseignante de formation, titulaire d’un baccalauréat en philosophie et d’une maitrise en anglais à l’ENSUP de Bamako en 1987. Professeur d’enseignement sécondaire de formation, elle a peu enseigné et, avec d’autres jeunes diplômés sans emploi de la fonction publique, s’installe dans le privé. Notamment dans le domaine de l’environnement et de question de population. D’où la création en 1989 de la coopérative des femmes pour l’éducation, la santé familiale et l’assainissement (COFESFA), présidée par Mme Alwata Ichata Sahi de 1993 à 1998. Cette coopérative a fait œuvre de pionnière dans les œuvres de salubrité par le ramassage des ordures urbaines dans le district de Bamako. Après la COFESFA, elle était promue sécretaire régionale de l’organisation panafricaine des femmes (OPF) en Afrique de l’ouest de 1998 à 2007. Auparavant, Ichata Sahi s’était engagée dans la politique en devenant sous les couleurs de l’Adema-Pasj conseillère municipale en commune II de Bamako de 1995 à 2002. Elle demeure très active dans le mouvement associatif féminin.

Dans ce domaine, elle a été membre de commission paritaire ONG-Gouvernement pour la promotion de la femme de 1993 à 1998. Quatorze ans après, elle devient ministre de la famille de la promotion de la femme et de l’Enfant du 24 avril 2012 au 08 septembre 2013 pendant toute la durée de la période transitoire dirigée ppar le president Dioncounda Traoré.   Avant cete promotion, Ivhata Sahi était chef de cabinet au ministère de logement, des affaires foncieers et de l’urbanisme. Depuis quelque année elle préside le Conseil d’administration de l’Agence pour la Promotion des exportations du Mali (APEX-MALI). Elle a remit des Trophées d’Or lors d’une cérémonie et du Consortium pour la citoyenneté et la Solidarité pour tous le 16 février 2019 au  Radisson Blu de Bamako. Parallèlement, elle est consultante et facilitatrice de plusieurs ateliers de formation. Chef de projet à plusieurs reprises, elle a également participé à plusieurs stages et formations. Medaillée du Mérite agricole du Mali dans le cadre de l’environnement et Chevalier de l’Ordre National du Mali. Alwata Ichata parle plusieurs langue Français, Anglais, Sonrhai, Tamasheq, Bambara et Haoussa.

En somme, Mme Alwata Ichata Sahi est une femme qui ne cesse de se battre pour la cause féminine dans les instances de prise de décisions.

Oumou SISSOKO

PORTRAIT DE FEMMES CELEBRES : Mme Maïga Zeïnab Mint Youba

Militante et Femme engagée, en plus de sa casquette politique elle est aussi médecin, Mme Maiga Zeinab Mint Youba a été Directrice régionale de la santé et des Affaires sociales de Koulikoro, ensuite chef de Division Santé de la reproduction à la Direction nationale de la Santé. Elle a été membre actif du RPM, après elle a été Ministre de la Santé c’est par la suite elle devient conseillère spéciale à la présidence de la République. Voici en quelques lignes son portrait.

Née le 30 novembre 1955 à Bamba (Cercle de Bourem, Gao), elle est titulaire du Doctorat en Médecine (ENMP) de Bamako, 1978. De 1989 à 1990, elle a servi dans plusieurs structures sanitaires en devenant notamment Médecin-chef du dispensaire de Quinzambougou, puis du Centre  de santé de la Commune I de Bamako.

De 1990 à 1993, elle est nommée Directrice régionale de la santé et des Affaires sociales de Koulikoro. De 1993 à 2000, elle sert au Programme national de lutte contre le VIH-Sida où elle est successivement chargée du Volet contrôle des IST (Infection Sexuellement Transmissible) puis coordinatrice nationale adjointe. Elle est ensuite affectée à la Cellule de planification et de statistique du ministère de la Santé avant d’être chef de Division Santé de la reproduction à la Direction nationale de la Santé. Militante et responsable du Mouvement des femmes RPM, elle entre au gouvernement le 2 mai 2004, comme ministre de la Santé jusqu’au 03 octobre 2007 au sein du gouvernement Ousmane Issoufi Maïga. Quelques mois après, elle se retrouve à la présidence de la République comme Chargée de Mission (2008-2011) puis conseillère spéciale à la présidence de la République.

Le ministre de la Santé, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba,  a décoré  des responsables et agents de la santé et de l’action sociale. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux du département de la Santé. Les nouveaux médaillés sont le médecin-colonel Charles Fau et Mme Koumaré Lucienne, respectivement directeur général et chef du service de l’action sociale du centre hospitalo-universitaire du Point G, le docteur Sidi Konaré, ancien directeur du centre national d’immunisation et Youssouf Sangaré, ancien directeur national de l’Action sociale. Ceux-ci ont reçu la médaille d’officier de l’Ordre national du Mali. Le ministre de la Santé, Mme Maïga Zeïnab Maint Youba, a adressé ses félicitations aux nouveaux médaillés.

En définitive, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba, est une militante pour la cause féminine et le développement du secteur de la santé.

Oumou SISSOKO

Portrait de femmes célèbres au Mali : Mme Gakou Salamata Fofana

Enseignante, elle a été la 1ère femme Ingénieur de Constructions civiles, Bâtiment au Mali. Elle fut ministre de Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme sous ATT. Voici en quelques lignes son portrait.

Née en 1956 à Kayes, Mme Gakou Salamata Fofana a été la 1ère femme Ingénieur de Constructions civiles Bâtiment au Mali, obtenant d’un diplôme d’ingénieur des sciences appliquées à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Bamako ENI en 1981. C’est en 1984 qu’elle débute sa carrière professionnelle en qualité de Professeur au Lycée technique de Bamako. Elle va servir dans plusieurs postes notamment : Fonctionnaire détachée auprès de l’Office national de la main d’œuvre et de l’emploi de 1992 à 2001 ; coordinatrice nationale et administrative du Fonds auto-renouvelable pour l’emploi de 1999 à 2001 et conseillère technique chargée des logements sociaux au ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, de juin 2004 à sa nomination, le 3 octobre 2007, au poste de ministre de Logement, des Affaires foncières et de l’Urbanisme. Elle fonde également en juillet 1990 l’Association des femmes ingénieures du Mali (AFIMA) qu’elle préside comme l’Agence pour la promotion des entreprises privées (APEP) et le Réseau africain des femmes ingénieurs et scientifiques de 2000 à 2003. Elle quitte le gouvernement le 30 mars 2011.

Mme Gakou Salimata fait partie de ces Maliens convaincus que le développement du Mali est lié à celui des sciences, des technologies et de l’innovation. Pour elle « Les pays comme la Chine, le Japon ou l’Inde se sont développés par les nouvelles technologies. Donc, notre système éducatif doit approfondir le développement des filières scientifiques pour le bonheur de notre pays ». Les sciences lui ont ouvert toutes les portes, même celles réputées infranchissables. Elle consacre chaque instant de sa vie à la vulgarisation des sciences et surtout à l’accès des filles aux filières scientifiques au Mali. Elle publie plusieurs ouvrages sur ces questions dont ‘’Femmes et Développement’’ et ‘’Accès et performance des filles dans les matières scientifiques au Mali’’« Un seul doigt ne peut prendre un caillou ». Gakou Salimata connait bien cet adage de chez nous.

Trois ans après sa première participation au 8e Congrès mondial des femmes-ingénieures à Abidjan, son Association des Femmes Ingénieures du Mali (AFIMA), compte aujourd’hui plus de 400 membres et, à son actif, plusieurs acquis. Salimata Fofana participe à l’organisation du premier camp scientifique des jeunes filles avec la fondation Pathfinder de Dr. Cheick Modibo Diarra. Rebaptisé Camp d’excellence, le camp, devenu mixte, dure deux semaines et s’achève par l’organisation de la Journée du bon élève, au Palais de Koulouba, retransmis en direct par la télévision nationale.  

En définitive Mme Gakou, est une femme courageuse. Elle participe au combat  pour l’émancipation des femmes, au développement des sciences et à la participation des jeunes filles.

Oumou Sissoko

Portrait de femmes célèbres au Mali : Sangaré Niamoto Ba

Niamoto Ba de par son parcours est une Femme courageuse et elle a milité en faveur du Mali et pour l’épanouissement de sa patrie. Elle a été conseillère technique chargée du suivi du portefeuille de l’Etat, et elle a aussi été ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce sous ATT. Voici en quelques lignes son portrait.

Née le 22 avril 1955 à Bamako. Après des études fondamentales et secondaires à Bamako, elle étudie à l’Université Cheick Anta Diop de Dakar où elle obtient en 1981, une Maîtrise en sciences économiques. Mme Sangaré Niamoto Ba a effectué plusieurs stages et formation notamment en politique commerciale, en informatique et dans plusieurs institutions financières en Europe et au pays. Elle a intégré dans la Fonction publique (corps des Inspecteurs des services économiques), elle passe, de 1982 à 2004, l’essentiel de sa carrière à la Direction nationale des Affaires économiques (DNAE) devenue en 2000 DNCC : Direction nationale du commerce et de la concurrence. Mme Sangaré Niamoto Bâ débute son parcours en 1982, agent chargé du suivi de l’application des accords commerciaux entre le Mali et certains de ses partenaires, elle devient chef de Section des échanges extérieurs de 1982 à 1988, chargée du suivi de la Comptabilité de la Cellule de mobilisation des aides en marchandises de 1989 à 1990, chef de Division commerce intérieur et concurrence de 1991 à 1992. Formatrice, elle avait été membre de la commission nationale créée en 1993 pour préparer la dévaluation du Fcfa et membre de la commission chargée des réformes institutionnelles et fiscales du sous-secteur des produits pétroliers, membre de la commission nationale chargée de l’élaboration du rapport national du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). Ensuite elle devient, Chef de Division commerce extérieur de 1992 à 2000, directrice nationale adjointe DNCC février à novembre 2000 et enfin directrice nationale du même service, de novembre 2000 à octobre 2004. Entre 2005 et 2007, elle devient chef de la Cellule technique de suivi des activités des Institutions d’intégration économique africaine, un service rattaché du ministère de l’Economie et des Finances. Dans ce département, Mme Sangaré Niamoto Bâ est promue conseillère technique chargée du suivi du portefeuille de l’Etat (2008-2009) puis secrétaire général du même ministère de juillet 2009 jusqu’à sa nomination.

Le 6 avril 2011, elle entre au gouvernement de Cissé Mariam Kaidama Sidibé en tant que ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce. Elle occupe cette fonction jusqu’au coup d’état militaire qui renverse le président ATT le 21 mars 2012.  Un peu plus d’une année après, elle devient chef de Cabinet du ministre Bocary Tréta au Développement rural de 2013 à 2015. Elle est appelée à faire valoir ses droits à la retraite le 1er janvier 2016.

Niamoto Ba est mariée et mère de quatre enfants.

En somme L’ancienne ministre Mme Sangaré Niamoto Bâ, est une femme d’action et une combattante.

Oumou SISSOKO

PORTRAIT DE FEMMES CÉLÈBRES : Mme Sidibé Aminata Diallo

Femme politique malienne, Militante écologiste. Aminata est présidente du Rassemblement pour l’éducation à l’environnement et au développement durable(REDD). Elle a été aussi ministre de l’Education de base, de l’Alphabétisation et des Langues nationales sous ATT. Voici en quelques lignes son portrait.

Née en novembre 1956 à Bamako. Après des études secondaires à Bamako, elle a étudié à l’université de Dakar (Sénégal). Mme Sidibé Aminata Diallo est titulaire d’un Doctorat en Aménagement et Urbanisme obtenu en 1984 à l’Université de Toulouse en France. Aminata Diallo a été Assistante à l’Université du Burundi, de 1986 à 1989. Elle poursuit son séjour en France, où elle a mené plusieurs activités professionnelles, notamment comme chargée de mission à la Compagnie générale des Eaux de Paris puis chargée de programme à l’Unesco (Division Eau et Assainissement) et est périodiquement consultante pour cet organisme onusien. Elle rentre au pays en 2002. Par la suite elle devient Professeur-Chercheur à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Bamako. Elle s’illustre dans le lobbying en faveur de l’environnement et de l’assainissement, à travers notamment sa participation aux conférences-débats ainsi qu’à « ça se discute », une émission télévisuelle de l’ORTM consacrée à la citoyenneté.

Dans la perspective du scrutin présidentiel de 2007, elle transforme son association le REDD (Rassemblement pour l’éducation au développement durable) en parti politique. C’est la première femme candidate à une élection présidentielle au Mali. Elle a axé sa campagne autour des questions environnementales (assainissement du cadre de vie, arrêt de la déforestation, lutte contre l’avancée du désert) et la promotion de la femme. A l’issue du premier tour qui voit la réélection du président sortant Amadou Toumani Touré, Aminata se place en septième position avec 0,55% de voix.

En récompense de son engagement politique basé sur l’écologie et la promotion féminine, le président ATT la nomme dans le gouvernement formé à la suite de l’élection présidentielle d’avril 2007. Elle devient ainsi ministre de l’Education de base, de l’Alphabétisation et des Langues nationales, du 03 octobre 2007 au 9 avril 2009. Après son départ du gouvernement, elle a été présidente de la Commission préparatoire du Forum africain de l’Environnement et du développement que Bamako a abrité fin 2009. L’histoire retient que Mme Sidibé Aminata Diallo est la 1ère Malienne à briguer la magistrature suprême de son pays. Depuis, l’ancienne ministre se consacre aux activités intellectuelles. Actuellement, elle consacre ses activités politiques à l’animation de son Parti, à la participation aux manifestations des femmes leaders.

En somme, Mme Sidibé Aminata est une femme battante et courageuse pour son association mais aussi pour la promotion de la femme.

Oumou SISSOKO

Siby Gillette Bellegarde | PORTRAIT DE FEMMES CELEBRES AU MALI

Elle est une forte personnalité de l’intelligentsia malienne, ancienne ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique. Vice-recteur de l’université du Mali en 2002 et enfin recteur de l’université en 2004. Voici en quelques lignes son portrait.

Née le 25 janvier 1949 à la Martinique (Département français d’Outre-mer). Elle a suivi ses études primaires et secondaires à Fort-de-France. Après avoir passé un diplôme universitaire d’enseignement supérieur à Fort-de-France, elle poursuit des études supérieures à l’Université Paris XI-Orsay en France où elle a obtenu une maitrise en chimie et diplôme d’études approfondies (DEA) en métallurgie spéciale en 1975 puis doctorat.

Siby Ginette Bellegarde a exercé la carrière d’enseignement en qualité de professeur de chimie au lycée de Rosso (Mauritanie), de Marcory (Cote d’Ivoire) et à l’Ecole normale supérieure de Bamako (ENSUP). Elle a exercé les fonctions de directrice générale de l’école des hauts études pratiques, EHEP (devenu institut universitaire de gestion IUG en 1996), puis de vice-recteur de l’université du Mali en 2002 et enfin recteur de l’université en 2004.

Mme SIBY Ginette Bellegarde a conduit plusieurs grandes reformes au sein de l’enseignement supérieur :

Mise en place du programme de formation des formateurs.

Création de 4 universités à Bamako et de l’université de Ségou.

Digitalisation de la gestion des effectifs estudiantins. Cette réforme a mis fin aux fraudes liées aux multiples inscriptions dans différents établissements universitaires.

Lancement des locaux de l’université à Kabala.

Le 9 avril 2009 le président Amadou Toumani Touré la nomme ministre des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique dans le gouvernement remanié de Modibo Sidibé. Le 6 avril 2011 elle a été nommée ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique dans le gouvernement  de Cissé Mariam Kaidama Sidibé

En définitive, Siby Gillette Bellegarde est une femme courageuse, Battante, ambitieuse et motivée, travailleuse.

Oumou Sissoko

PORTRAIT DE FEMMES CÉLÈBRES : Ce numéro est consacré à Assétou Founé Samaké Migan

Femme de culture, l’ancienne ministre de l’Enseignement Supérieur est une femme engagée pour la promotion et la recherche dans le domaine scientifique.  Physiologiste malienne, courageuse et ambitieuse. Voilà en quelques lignes son portrait.

Professeur Assétou Founé Samaké Migan née en 1960 à San (Ségou), elle  obtient un doctorat en sciences biologiques à l’université nationale de Kharkiv et un diplôme de spécialisation en biotechnologie appliquée à l’agriculture à l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar. Elle a enseigné à l’Ecole Normale Supérieure ENSUP de Bamako comme professeur de physiologie végétale de 1993 à 2000. En 1997, elle est professeure- Chercheure à l’Université des sciences techniques et technologiques de Bamako (Usttb) jusqu’à sa nomination au poste de conseillère technique au ministère de la Réconciliation nationale et du développement de régions du Nord de novembre 2013 jusqu’en juin 2014. Toujours au poste de conseillère technique au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de 2014 à 2016.

Elle entre au gouvernement le 15 janvier 2016 pour s’occuper du ministère de la Recherche scientifique (une première création scientifique). Après 7 mois, elle devient ministre de l’Enseignement supérieur et de le Recherche scientifique qu’elle a dirigé le 7 juin 2016. Avant sa promotion ministérielle, Assétou a été assistante des programmes à Winrock international de 2000 à 2004. Responsable de la méthodologie au Forum social polycentrique de Bamako de 2005 à 2006. Cofondatrice et coordinatrice scientifique de l’institut de recherche et de promotion des alternatives en développement (Irpad 2006 à 2009) et fondatrice et responsable de programme à l’institut africain de l’alimentation et du développement durable de 2009 à 2011. Représentante Unitarien services of Canada en charge du Mali, du Sénégal et du Burkina Faso de mai 2011 à juillet 2013. Pr Assétou Founé Samaké Migan est membre de plusieurs associations et ONG notamment du Forum pour un autre Mali et le Centre d’études et de réflexion au Mali dont elle est la secrétaire Générale.

Elle est la sœur jumelle de Bintou Founé Samaké, ancienne ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille depuis 2020.

En définitive Pr Assétou est une femme combattante et de l’intelligentsia malienne.

Oumou SISSOKO

Portrait de femmes célèbres au Mali : Mme Diakité Fatoumata N’Diaye

Juriste de formation, diplomate, ancien Médiateur de la République, ancienne secrétaire générale du gouvernement, ancienne ministre, Mme Diakité Fatoumata N’Diaye est  une figure très connue sur la scène politique. Une femme de combat et d’émancipation pour la gent féminine. Voici en quelques lignes son portrait.

Née en avril 1954 à Bamako. Inscrite à l’école régionale de Ségou, Mme Diakité poursuit ses études fondamentales à l’école de la Mission Catholique de Ségou où elle obtient le Diplôme d’études Fondamentales en juin 1968. Après son baccalauréat, séries Lettres modernes au Lycée de Jeunes Filles de Bamako, elle s’inscrit à l’Université des Sciences Sociales de Toulouse où elle obtient en 1976 une maîtrise en Droit civil. Elle poursuivra ses études à Paris où elle a obtenu en 1978 un DEA de droit civil à l’Université de Paris I, Panthéon Sorbonne. De retour au Mali, elle intègre la Fonction publique en 1983, et jusqu’en 1991, elle est chargée de travaux dirigés à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), et chargée de cours à l’Ecole des Hautes Etudes Pratiques (EHEP). Elle cumule ces tâches avec ses fonctions successives de Conseiller au Secrétariat général du gouvernement, de chef de la Division Publication et Documentation du même service, puis de Directeur de cabinet du Ministre chargé des Sports et de la Promotion des Jeunes. Elle a été ministre de la Santé publique, de l’Action sociale et de la Promotion féminine en 1991, à partir de 1992 elle a été successivement nommée Commissaire au Tourisme, secrétaire Générale adjointe du gouvernement ; en 1993, Commissaire à la Promotion des femmes avec rang de ministre ; en 1997  ministre de la Santé, des Personnes âgées et de la Solidarité ; En 2000 ministre du Développement social, de la Solidarité et des Personnes âgées. En Avril 2002, elle a été nommée Médiateur de la République du Mali. D’octobre 2003 à novembre 2005, elle est vice-présidente, et de novembre 2005 à décembre 2007, présidente de l’association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie. D’octobre 2008 à la fin de son mandat de Médiateur de la République, elle a été Trésorière générale dans le tout premier bureau de l’association des Médiateurs des Pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (AMP-UEMOA). Le mandat de Médiateur de la République de Mme Diakité Fatoumata s’est achevé le 25 avril 2009. Quelques jours plus tard, le Conseil des Ministres du 29 avril, l’avait nommé au poste de Secrétaire Général du Gouvernement. C’est delà qu’elle fut ambassadrice du Mali en Tunisie. Parmi ses autres activités, elle a été présidente fondatrice du Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires, REFAMP/ section Mali ancienne Présidente de l’Association des Femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO/WAWA). Elle est Chevalier de l’Ordre National du Mali ; Officier de l’Ordre National du Mali depuis 2007 ; Décorée du Wissan Al Alaouite de l’Ordre de Commandeur, décerné en mars 2008 par sa Majesté Mohamed VI, Roi du Maroc ; Chevalier de la Légion d’honneur de France. Elle a également reçu la distinction « Paul Harris Fellow » (P.H.F) du Rotary.  Depuis le 1er janvier 2017, Mme Diakité Fatoumata N’Diaye a fait valoir ses droits à la retraite après 33 ans de bons et loyaux services rendus à l’Etat malien. Madame Diakité est mariée et mère de trois enfants.

Oumou Sissoko