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Incroyable mais vrais : les 46 mercenaires ivoiriens préfèrent rester à Bamako et ce silence radio des envoyés spéciaux de la CEDEAO !

Depuis la visite des envoyés spéciaux de la mission de médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), le jeudi dernier aucun chef d’Etat africain n’a pipé un seul mot pour demander la libération des 46 mercenaires ivoiriens  emprisonnés à Bamako, pas un seul communiqué de la part de l’organisation sous régionale. Pour coordonner les violons, Alassane Dramane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire et Oumarou Emballo, président en exercice de la CEDEAO se sont empressés pour aller à Paris et rendre compte à leur maitre Emanuel Macron de l’humiliation subie par leurs émissaires à Bamako, les nouvelles révélations sur ce dossier mal monté et la nouvelle stratégie pour empêcher tout jugement de cette affaire de complot d’Etat. 

Le mensonge a une durée de vie très courte ! A cause des mensonges du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara, les envoyés spéciaux de la Cedeao ont eu la honte de leur vie et la tribune des nations unies ou le haut sommet de la diplomatie mondiale a été la rusée du monde la semaine passée.  Pour rappel, la Cédéao avait décidé le 22 septembre à New York en marge de la 77ème assemblée générale des Nations Unies de dépêcher trois chefs d’état à Bamako pour faire pression sur le col. Assimi Goita afin de libérer les 46 mercenaires ivoiriens arrêtés  au Mali, le 10 juillet 2022 avec des armes de guerre.

C’est ainsi que, les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et gambien Adama Barrow  et le ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey sont arrivés jeudi dernier à Bamako. Les Présidents Macky Sall et Faure connaissant les dessous obscurs de cette affaire de déstabilisation de la transition malienne ont poliment décliné l’invitation. Apres un tête-à-tête de plus de six heures d’horloge, les autorités maliennes selon les indiscrétions ont mis fin aux supputations dans ce complot ourdi contre notre pays   en mettant des preuves tangibles et irréfutables sur la table des émissaires de la CEDEAO. A en croire notre source, la diplomatie malienne a montré clairement que les 46 mercenaires ne sont pas que des militaires ivoiriens seulement mais parmi eux, il y a 16 soldats ivoiriens des forces spéciales d’ADO. Les restants sont  4 sierra-léonais, 5 sud-africains, 4 ghanéens et des togolais tous de la légion étrangère française et les 3 femmes étaient des dames de compagnie qui ne sont pas des corps habillés, mais avaient d’autres rôles et d’autres missions à jouer à Bamako dans le cadre de cette opération en plein Tabaski. Raison pour laquelle le col. Assimi Goita, président de la transition a été clément à leurs égard d’où le jargon militaire à ‘’titre humanitaire’’ pour masquer l’affaire diplomatie oblige pour les libérer.

Voici les raisons qui expliquent le silence radio de la délégation de la CEDEAO, qui s’ingère dans une affaire judiciaire qui oppose deux pays membres.  Face aux colonels et à la diplomatie malienne les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et gambien Adama Barrow sont retournés tête baissée car le rapport d’enquête est explosif et au moment opportun l’Etat malien va rendre public ce dossier des ‘’militaires mélangés’’ comme aime le dire l’ex président Laurent Gbagbo, qui ont eu des passeports ivoiriens pour les besoins de la cause mais alpagués grâce à la vigilance de notre vaillante armée et mis à la disposition de la justice malienne.

Donc, Face à l’échec cette opération de déstabilisation commandité par les stratèges de la géopolitique au Sahel et mise en œuvre par Alassane Ouattara, parrain de France Afrique, les 46 mercenaires ivoiriens préfèrent être jugés et condamnés au Mali plutôt que d’être rapatriés à Abidjan. Car en cas d’échec le mercenaire est exécuté à son retour. Raison pour laquelle a-t-on l’habitude de dire qu’on ne pactise pas avec le diable, car le diable n’a pas de prisonnier de guerre. En conclusion les 46 éléments de la SAS d’ADO préfèrent la justice malienne, que le châtiment de la diplomatie sanguinaire et hypocrite de la CEDEAO.  Car le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara ne dit pas la vérité dans cette affaire alors ses mercenaires ont tout avoué aux enquêteurs. A suivre…

A.B.D

NOUVEAU REBONDISSEMENT DANS L’AFFAIRE DES 46 SOLDATS IVOIRIENS : Que peut faire la CEDEAO dans cette atmosphère délétère et de suspicion ?

Le bras de fer continu entre Bamako et Abidjan à propos des soldats ivoiriens détenus au Mali. Le président de la transition malienne le colonel Assimi Goïta a posé désormais ses conditions pour la libération desdits  soldats ivoiriens incarcérés à Bamako. Comme une réponse du berger à la bergère, le Conseil national de sécurité de la Côte d’Ivoire, présidé par Alassane Dramane  Ouattara rejette les nouvelles conditions et crie au chantage. En effet, lors de ce conseil,  le président ivoirien a décidé de saisir la commission de la CEDEAO concernant ses militaires arrêtés à Bamako depuis le 10 juillet dernier. Sans porter des gants il demande la libération sans condition des 46 soldats ivoiriens qui seraient des otages du gouvernement de la transition malienne. La question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir, que pourrait faire  la CEDEAO dans ce contentieux opposant deux de ses pays membres ?

En effet, à l’issue d’une réunion extraordinaire le conseil de sécurité national ivoirien  a demandé: « la tenue d’une réunion extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO pour examiner la crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali afin de trouver un consens pour la libération des soldats dans les plus brefs délais ».

Pour rappel ce conseil s’est tenu et a décidé de saisir la CEDEAO, après que Bamako ait exigé de la Côte d’Ivoire, l’arrestation et l’extradition de certains anciens responsables du régime précédent.  Ces derniers sont en exil actuellement en Côte d’Ivoire alors qu’ils sont activement recherchés par la justice malienne.

En effet, un mandat d’arrêt international a été émis contre eux en juillet 2022 par la Cour suprême du Mali. Les personnalités politiques maliennes qui sont en exil en Côte d’Ivoire et qui font l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par la justice malienne sont : Karim Keïta, ancien Président de la Commission de sécurité et de défense de l’Assemblée nationale et non moins fils de l’ancien Président Ibrahim Boubacar Kéïta, et Tiéman Hubert Coulibaly, ancien Ministre de la Défense et des anciens combattants du Mali.

Les autorités ivoiriennes ont fait la sourde oreille et ne semble pas prêtes à donner une suite favorable à cette demande d’extradition. Elles disent ne pas répondre à l’exécution du mandat émis par la justice malienne. Exténué par cette affaire qui n’a que trop duré le Conseil de sécurité national de la Côte d’Ivoire a pris la décision de taper a la porte  de la CEDEAO pour avoir la libération des 46 soldats restants (après la libération de trois femmes). Ils sont toujours détenus à Bamako et font l’objet de poursuite pour atteinte à la sureté intérieure et extérieure du Mali. La demande du Président Ivoirien semble avoir un écho favorable au sein  de l’organisation sous régionale, qui a tenu un sommet extraordinaire en marge de la 77ième Assemblée Générale de l’ONU, à New York. Pour rappel le sommet était consacré aux deux pays, à savoir la Guinée et le Mali. Pour ce dernier pays c’est l’affaire des 46 militaires ivoiriens incarcérés au Mali qui a été au cœur de la discussion. Au finish une délégation composée des présidents ghanéen, sénégalais, et togolais, est attendue à Bamako le mardi 27 septembre 2022 dans l’ultime espoir de trouver une issue diplomatique à cette crise.

En effet, avant ce sommet extraordinaire plusieurs médiations ont été faites pour dénouer la crise  entre les deux pays frères liés par l’histoire et la géographie. Parmi les médiateurs on peut citer le président du Togo qui avait réussi à obtenir la libération des femmes détenues.

Pour rappel après la décision d’Abidjan de saisir la CEDEAO, Bamako a réagi. Dans un communiqué, le gouvernement malien a mis en garde contre toute instrumentalisation de la CEDEAO et a lancé un avertissement aux chefs d’Etats membres de cette organisation.

L’on se rappelle que la CEDEAO avait pris des sanctions « illégitimes et d’illégales », en janvier 2022 contre le Mali, après son refus de fournir un chronogramme indiquant la fin de la transition.

En définitive, nombreux sont les maliens à fonder un réel espoir en la délégation de la CEDEAO qui foulera le sol malien afin de trouver une issue heureuse à cette crise qui n’a que trop duré et pollue les relations séculaires et de bon voisinage entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Vivement la fin de l’imbroglio juridico-politico-diplomatique entre deux pays liés par l’histoire, la géographie, la culture, l’économie te le social.

Assitan DIAKITE

L’AFFAIRE DES SOLDATS IVOIRIENS: Pas de libération sans contrepartie

Le président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, a reçu en audience vendredi dernier (9 septembre 2022) une délégation nigériane, conduite par M. Geoffrey Onyeama, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale du Nigeria. Il était porteur d’un message du président Muhammadu Buhari à son homologue malien.
Selon la Cellule de communication de la présidence, la question des «soldats ivoiriens» détenus au Mali était au cœur des échanges car le Nigeria souhaite jouer sa partition dans leur libération afin de faire régner plus de paix entre les deux pays.

Les efforts déjà consentis, notamment avec la libération de trois femmes sur les 49 «soldats», sont salués par la partie nigériane qui estime qu’il est temps de trouver une solution définitive à cette crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali.

Le président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, a salué l’implication personnelle de Muhammadu Buhari pour le retour à la normale entre le Mali et la Cédéao. Il a ensuite précisé qu’il était judicieux de trouver une solution durable à la question des «soldats ivoiriens». Toutefois, le chef de l’État a fait comprendre qu’au même moment où la Côte d’Ivoire demande la libération de ses «soldats», elle continue de servir d’asile politique pour certaines personnalités maliennes faisant l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par la justice. Pis, ces mêmes personnalités bénéficient de sa protection pour tenter de déstabiliser le Mali. D’où la nécessité d’une solution durable à l’opposé d’une solution à sens unique qui consisterait à accéder à la demande ivoirienne sans contrepartie pour le Mali.

Le dénouement partiel dans l’affaire des 49 soldats ivoiriens tourne court et débouche sur un nouveau bras de fer: Bamako demande en contrepartie de la libération des 46 soldats l’extradition de Karim Kéïta et Tiéman Hubert Coulibaly

C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire dite des 49 Ivoiriens, même s’il n’en reste que 46 après la libération des trois soldates. En vue d’un dénouement total, le Gouvernement de transition demande à la Côte d’Ivoire l’extradition de Karim Kéita et Tieman Hubert Coulibaly, tous deux poursuivis par la justice malienne, respectivement dans la disparition de notre confrère Birama Touré et dans d’éventuelles malversations dans l’achat d’équipements militaires. Ils sont aussi accusés de vouloir déstabiliser le Mali, à partir d’Abidjan.

Cette requête des autorités de la Transition avait longtemps circulé dans les milieux officiels sans être officialisée. Il a fallu attendre le vendredi 9 septembre dernier, à la faveur de la visite à Bamako du Chef de la diplomatie nigériane, non moins émissaire du président Muhammed Buhari, venu apporter son expertise dans la décrispation entre Bamako et Abidjan, pour que l’extradition de personnalités maliennes, exilées du côté de la Lagune Ebriée, soit réaffirmée de vive voix.

L’émissaire nigérian, Geoffrey Onyeama s’est félicité du dénouement partiel dans l’affaire des 49 ivoiriens, ayant conduit à la libération de trois soldates, pour raisons humanitaires, avant d’exhorter les autorités de la Transition à trouver une solution définitive à cette crise.

Pour sa part, le président de la Transition, Colonel Assimi Goita a estimé » judicieux » de trouver une « solution durable » à la question de ces soldats ivoiriens. Il a toutefois émis des réserves, qui témoignent du ressentiment de Bamako vis-à-vis de la Côte d’Ivoire, notamment dans le traitement réservé à des personnalités politiques recherchées par la justice malienne. » Au moment où la Côte d’Ivoire demande la libération de ses soldats, [elle] continue de servir d’asile politique pour certaines personnalités maliennes, faisant l’objet de mandats d’arrêt internationaux, émis par la justice », a déclaré Colonel Assimi Goita. Déplorant le fait que « ces mêmes personnalités bénéficient de la protection de la Côte d’Ivoire pour déstabiliser le Mali « . D’où la nécessité, selon lui, » d’une solution durable, à l’opposé d’une solution à sens unique, qui consisterait à accéder à la demande ivoirienne sans contrepartie pour le Mali «

Bien qu’il se soit abstenu de dévoiler l’identité de ces personnalités, l’allusion est faite au fils de l’ancien président de la République, Karim Kéita, exilé à Abidjan et visé, depuis juillet 2021, par un mandat d’arrêt émis par Interpol dans la mystérieuse disparition du journaliste, Birama Touré. A cela s’ajoute un autre mandat d’arrêt international, émis en juillet 2022 contre l’ancien ministre de la Défense et ancien chef de la diplomatie malienne, Tiéman Hubert Coulibaly, également exilé en Côte d’Ivoire pour » des faits d’atteinte aux biens publics « , dans l’affaire du marché public dit PARAMOUNT, s’inscrivant dans la mise en œuvre de la Loi d’Orientation et de Programmation pour la sécurité intérieure. A ces deux personnalités politiques s’ajoute également un autre homme politique, du nom d’Ibrahima Camara, qui avait, depuis Abidjan, défrayé la chronique en se faisant passer pour le « Président de la transition malienne « . L’intéressé, apprend-on, était, depuis, rentré dans la clandestinité, sous la pression des autorités ivoiriennes. Certaines sources l’annonçaient du côté de Monrovia.

A signaler que le Premier ministre par intérim, Colonel Abdoulaye Maiga avait, lors d’un entretien, diffusé sur l’ORTM, vendredi dernier, insisté sur la judiciarisation de l’affaire des 49 soldats ivoiriens. Avant de déplorer, à l’instar du Colonel Assimi Goita, que des Maliens, poursuivis par la justice, utilisent la Côte d’Ivoire pour attaquer ou perturber la transition.

Cette contrepartie, demandée par les autorités de la Transition, avait été ébruitée, suivant diverses sources concordantes, lors des premières discussions entre Maliens et Ivoiriens, à Lomé. Ce à quoi la partie ivoirienne avait rappelé l’indépendance de la justice.

Aussi, face à ce nouveau rebondissement, qui pourrait nous mener droit vers un éventuel bras de fer, l’affaire de ces soldats ivoiriens, longtemps judiciarisée par les autorités de la Transition, est en passe d’être gagnée par des considérations d’ordre politique et diplomatique. Cela, au regard même de la tournure prise par les évènements et les nombreuses implications qui semblent l’émailler. A commencer par la médiation conduite par le Togo, à la suite de laquelle d’autres bons offices n’ont pas manqué de se manifester, dont celui de l’ONU, de l’Union Africaine, à travers le président Macky Sall, de l’ancien président Nigérian Good Luck Jonathan (médiateur de la crise malienne) ou encore du Burkina Faso, mais, surtout, celui récemment mené par le Nigeria. Et, en dernier ressort, les initiatives conduites par le président du Haut Conseil Islamique du Mali, Chérif Ousmane Madani Haidara, l’Archevêque de Bamako, Cardinal Jean Zerbo et celles d’une délégation de religieux ivoiriens et de la diaspora malienne, établie en Côte d’Ivoire.

A rappeler que la libération des trois soldates ivoiriennes sur les 49 est le résultat de ces tractations tous azimuts.

Certainement que les mêmes initiatives se verront dans l’obligation de se manifester pour trouver un arrangement, voire une stratégie pouvant satisfaire chacune des deux parties et préserver les relations de bon voisinage entre ces deux pays frères.

Abdoulaye DIARRA

AFFAIRES DES 49 MILITAIRES IVOIRIENS : La Côte d’Ivoire reconnaît enfin sa responsabilité

Dans le cadre de la 3e réunion du Groupe de suivi et de soutien à la Transition au Mali, le ministre Abdoulaye Diop est arrivé à Lomé (Togo) le samedi 3 septembre 2022 où il a été accueilli par le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, M. Robert Dussey.

Le tête-à-tête entre les deux ministres a été suivi d’un point de presse au cours duquel, il a été annoncé la libération, à titre humanitaire, des trois femmes figurant parmi les 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako le 10 juillet dernier. Cette annonce a été précédée de la déclaration lue par le ministre directeur de cabinet du président de la République de Côte d’Ivoire, M. Fidèle Sarassoro, qui a reconnu la responsabilité de son pays dans cette affaire.

Selon M. Fidèle Sarassoro, «la Côte d’Ivoire déplore que des manquements et des incompréhensions aient été à l’origine de cet évènement fortement regrettable. La Côte d’Ivoire soucieuse de maintenir des relations de bon voisinage avec le Mali, s’engage à respecter les procédures des Nations Unies, ainsi que les nouvelles règles et dispositions maliennes édictées relatives au déploiement des forces militaires au Mali».

Et de poursuivre, «afin d’aplanir les divergences existantes et de contribuer ainsi à la préservation de la paix et la stabilité dans la sous-région, la RCI s’engage à poursuivre de manière transparente et constructive avec le Mali les échanges et les discussions sur tous les sujets d’intérêt commun». Ce mea-culpa ouvre la voie à la libération des 46 autres soldats écroués à Bamako.

«Nous sommes heureux d’aboutir à ce dénouement partiel», a réagi le ministre togolais des Affaires étrangères. Et M. Robert Dussey, au nom du président Faure Gnassingbé du Togo, a remercié le président de la Transition, Colonel Assimi Goïta pour son geste hautement humanitaire. Illégalement déployés au Mali, les 49 soldats ivoiriens ont été interpellés le 10 juillet 2022 à l’aéroport de Bamako. Et cela parce que leur arrivée sur le sol malien n’avait pas fait l’objet de notification ni d’autorisation préalables.