Le psittacisme inquiétant du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga dans l’émission  » Mali Kura Taa sira » : Assimi doit trancher, il y va de l’intérêt supérieur du Mali et des Maliens !

Soit il fait confiance à son PM, Choguel Kokalla Maiga auquel cas, il doit lui laisser la main pour réellement coordonner l’action gouvernementale, impulser une dynamique nouvelle avec une vision réaliste et claire, mais surtout avec une équipe renouvelée aux compétences avérées. Soit il confie l’attelage et l’animation d’une nouvelle équipe à une autre personne, aux compétences insoupçonnées, mue par la vertu et l’amour de la patrie.
Le statut quo serait la pire des choses. De notre analyse, la sortie ratée de Choguel Kokalla Maiga dans l’émission « Mali Kura Taa sira » n’est pas de nature à rassurer les maliens. L’on n’a pas eu besoin de microscope pour comprendre :
○ D’une part, que l’émission a été préparée avec l’entourage du PM et non avec les ministres sectoriels. Les questions essentielles qui intéressent les maliens n’ont pas été répondues à souhait par le PM, et pire les réponses étaient bien souvent hors sujet, et d’une platitude déroutante. L’auditoire a été servi du « déjà entendu et du déjà vu », dépourvu de fond et surtout de vision. Assimi est devenu le messie sur qui toutes les responsabilités incombent, et par qui toutes les solutions doivent partir. Le fil conducteur du PM durant toute l’émission consistait à lancer un appel vibrant et pressant aux maliens de faire davantage confiance à Assimi et à ses recettes, comme si lui même était un spectateur ou un observateur résigné.
○ D’autre part, que l’héritier du parti du lion et non moins président du parti du tigre était en petite forme en raison, certainement, de son grand âge et de la fragilité actuelle de sa santé. Sorti de la clinique 72 heures plus tôt avant l’enregistrement de l’émission, jamais les conseillers de la primature ne devraient accepter de le soumettre à un tel exercice aussi périlleux surtout pour quelqu’un qui est visiblement sevré d’informations stratégiques. Cela donne lieu à du verbiage et à de l’à peu près !!!!
La veille de l’émission, nombreux étaient des rêveurs qui attendaient l’annonce de solutions durables pour résoudre les tribulations quotidiennes des maliens et l’énoncé d’un véritable plan qui dissiperait les craintes et engagerait le Mali sur la voie du relèvement, du progrès et du développement. Mais hélas !
Je faisais partie de ces maliens rêveurs. Et oui, moi aussi j’avais fait un rêve. Yes I had a dream !
Dans mon rêve je voyais Choguel Kokalla Maiga faire l’étalage d’un vaste programme de relance qui s’articulerait autour de:
1. L’économie pour asseoir des mesures correctrices et attractives à la fois et qui favoriseraient la croissance économique. En un mot comment valoriser, maîtriser et exploiter nos facteurs de productions minières, énergétiques, agricoles, et technologiques…
2. L’accès aux services essentiels de base tels que :
▪︎ L’accès à l’eau potable pour tous, dans un pays qui regorge 40 000 plans d’eau et traversé par 3 grands fleuves, l’assimilant ainsi à un scandale hydraulique. Un plan d’investissement à court terme devrait être proposé.
▪︎ L’accès à l’électricité en continu et à moindre coût pour tourner définitivement dos aux délestages et aux coupures intempestives. Un plan pluri annuel de redressement et de développement, devant soulager les usagers, devrait être décliné par le PM avec des actions à court et moyen termes ; ainsi que des mesures structurelles qui pourraient servir aux futurs dirigeants.
▪︎ L’accès universel aux services de santé de qualité avec des reformes pour redessiner la carte sanitaire avec la réhabilitation / construction des hôpitaux intelligents, et également avec des mesures concrètes et rapides pour l’atteinte de la CSU (couverture sanitaire universelle).
▪︎ L’accès à l’éducation, à l’enseignement et à l’instruction civique pour tous. En fin 2023, 1 500 établissements scolaires et péri scolaires étaient fermées à cause de l’insécurité, et affectant 500 000 enfants (source UNICEF), et le PM, sans détour, devrait évoquer les mesures urgentes de réouverture des dits établissements pour que nos enfants retrouvent le chemin du savoir…
3. La diplomatie en évoquant les atouts et les écueils à éviter dans nos choix diplomatiques. Nombreux sont les maliens qui ont applaudi l’annonce du retrait du Mali de la CEDEAO et son appartenance à l’AES, mais nombreux sont des maliens inquiets et qui attendaient des éclairages, sans langue de bois, sur des questions existentielles comme entre autres :
● Comment atténuer les effets de la réinstallation des barrières douanières et tarifaires sur les personnes et les biens dans les frontières hors AES ?
● Quel atterrissage pour un probable projet de souveraineté monétaire pour le Mali tenant compte du risque pressant d’une sortie prématurée de la zone franc ?
● Comment se délier de toutes les obligations communautaires avec un vrai plan de sortie, et des mesures d’accompagnement ?
● Quelle diplomatie économique pour rendre attractive la destination Mali, et rendre vendables les produits « made in mali » ?
4. La sécurité dans un pays où pour la seule année 2023 de Janvier à Septembre, 1 070 personnes seraient victimes d’insécurité au Nord, contre 1 700 personnes au Centre et 197 personnes au Sud dans la même période selon ACLED. Certes, le pays a fait d’importants progrès incommensurables dans le domaine de la stratégie militaire et de l’acquisition de matériels de guerre, toutefois le pays est toujours plongé dans une insécurité mouvante à tout point de vue, qu’elle soit alimentaire, ou physique. D’où la nécessité de communiquer sur un plan d’investissement sécuritaire à l’échelle de l’ensemble du territoire.
5. Le développement avec un plan clair et cohérent qui met en avant les projets d’envergure attendus, lequel plan s’appuie sur notre capacité de levée des fonds sur le marché financier international, de notre capacité d’amélioration des recettes fiscales, de la maîtrise de l’inflation et des dépenses de l’état, mais surtout de notre capacité de modernisation des secteurs productifs…
6. La politique avec un plan d’ouverture aux acteurs et formations politiques dans l’optique d’un apaisement du climat et surtout dans la dynamique d’une revisite consensuelle du chronogramme électoral.
Voilà quelques idées parmi tant d’autres qui ont bercé mon cerveau dans ma nuit de rêve. Mon rêve s’est brutalement interrompu face au psittacisme inquiétant de Choguel Kokalla Maiga. Le grand taciturne Assimi Goita, l’impénétrable doit précipiter, impulser et imposer le changement pour une fin heureuse de la transition dans les meilleurs délais.
Ceci est une contribution pour le destinataire in fine sans préjugé aucun.
Que Dieu bénisse le Mali et protège les maliennes et maliens !
Dionké Fofana
Expert en Sciences politiques, sociales et économiques

M5-RFP : Les malaises s’enchainent aux dépens du Premier ministre Choguel Kokalla Maiga

Après plusieurs mois de crise interne sur fond de querelles de leadership et de positionnement, le M5-RFP, mouvement hétérogène ayant eu raison du régime IBK, est définitivement parti en lambeaux. S’il a pu survivre à l’avènement du M5-RFM Malikura – dont les fondateurs, pour se démarquer de Choguel, l’ont taxé de galvaudage de l’idéal du Malikura par des pratiques de mauvaise gouvernance : corruption, trafic d’influence, détournement de fonds et des biens publics sur fond de mensonges d’Etat, d’impunité. A l’issue de sa traditionnelle assemblée ordinaire, le 22 Février dernier, on est autorisé à confirmer que le mouvement est bien «mort de sa bal mort », comme l’avait anticipé cet autre ancien membre. Et pour cause : après les Cheick Oumar Sissoko, Mme Sy Kadiatou Sow, Modibo Sidibé et Konimba, désormais réunis au sein du M5RFP-Malikura, la branche Mohamoud Dicko et les électrons libres comme Issa Kaou Djim et Clément Dembélé, une nouvelle vague de caciques et leurs partisans de l’ancienne fronde anti-IBK viennent d’en rajouter au malaise par une mortelle confusion. Il s’agit de Me Mountaga Tall, Jamille Bittar, l’Imam Oumarou Diarra et Paul Ismaël Boro entre autres.

Tout est parti de l’assemblée générale ordinaire tenue, la semaine dernière, et qui s’est transformée à une fronde contre la personne du vice-président du Comité stratégique. Tombé en disgrâce au sein de EMK qui lui a retiré le mandat de siéger en son nom au sein du Comité stratégique, Boubacar K Traoré ne pouvait échapper à la nasse de contempteurs qui avaient inscrit au chapitre de l’assemblée la désignation d’un nouveau président. Sauf qu’à leur grande surprise, à la demande de Boubacar K Traoré, disent-il, les forces de l’ordre ont pris d’assaut les lieux empêchant à certains d’accéder à la salle.  C’est ainsi que des jeunes surexcités vont crier à l’instrumentalisation du Comité stratégique par son président intérimaire en dénonçant le recours inédit à des agents de l’ordre pour quadriller le siège du mouvement. Et, selon leurs témoignages, vice-président ne serait qu’une marionnette entre les mains de Choguel Maiga.  La rencontre a été finalement sanctionnée par une série de décisions dont le remplacement, avec effet immédiat, de Boubacar K Traoré par l’Imam Oumarou Diarra, ainsi que la décision de tenir désormais les réunions du Comité Stratégique de façon rotative dans les sièges des différentes entités constitutives du mouvement.

Avec deux directoires dirigés respectivement par Oumarou Diarra et Boubacar K Traoré, la seule entité politique sur laquelle s’appuyait Choguel pour garder son poste part du coup en lambeaux. Et la question est de savoir si ces employeurs vont tenir compte de cet esseulement relatif pour justifier un autre redressement de la trajectoire de la Transition après une rectification, presque ratée.

Amidou Keita

interview autobiographique de RAS KALIF (Ibrahima Camara) de l’écurie AZK Productions

Koumassi, c’est dans ce quartier populaire du sud d’Abidjan, capitale politique ivoirienne, que voit le jour Ibrahima CAMARA. Il y passe son enfance et son adolescence. C’est aussi dans cette commune cosmopolite que débute sa carrière musicale. Vers le milieu des années 1990, le hip-hop bat son plein et Ibrahima intègre, en 1999, le groupe musical Azziza où il affûte ses armes sous le pseudonyme Jayzee. Très tôt le groupe se fait remarquer par la qualité de ses textes et Jayzee, par sa voix. Ils font de nombreuses premières parties dont principalement le concert, en 2001, de John Kiffy au mythique Palais des sports de Treichville.

Azziza sort son premier album intitulé « Main dans la main ». Ibrahima alias Jayzee séduit par sa voix fluide et chatoyante. Mais, « Main dans la main », connait un succès mitigé. Apparaissent les premiers signes d’une dislocation du groupe de rap malgré les efforts du manager Tentative Yeboua de ressouder les liens. Finalement, la séparation est inévitable et vers fin 2006, Jayzee opère, comme de nombreux rappeurs de l’époque – notamment Kajeem ou Naftaly Officiel [ex Fantôme] – un virage à 90° et se tourne vers le reggae.

Depuis, sur cette voie, il porte sa croix. Ibrahima Camara intègre l’orchestre The Wisemen Band, l’une des formations qui se produit au Parker Place d’Abidjan, espace incontournable de promotion de la musique reggae fondé par feu Désiré Aloka, plus connu sous le nom de Dez Parker. Jayzee le rappeur devient alors Ras Kalif. Au sein du groupe The Wisemen Band, Ras Kalif offishal, par ses qualités vocales exceptionnelles et la précision de ses interprétations, réussit à charmer le public, pourtant très exigeant, du Parker Place Abidjan. Lentement mais sûrement, il se fait une réputation de bosseur et de chanteur rigoureux. Les premières parties lui sont confiées. Elles sont couronnées de succès.

Aussi bien en Côte d’Ivoire qu’en Europe ou ailleurs en Afrique, Ras Kalif participe à de nombreux festivals avec, toujours, le même entrain et la volonté de mieux faire. On peut citer notamment la première partie de Don Carlos avec ces frères d’armes JAH LIGHT Officiel et General Dimitri, lors d’un concert organisé par AZK Productions en décembre 2020 ou encore le Mali Festi Reggae à Bamako en février 2022 avec la même équipe.

Tout au long de sa carrière, il partagera la scène avec de nombreux artistes internationaux. On peut citer entre autres :
KAJEEM, Ismael Isaac, CULTURE (Joseph HILL), LLOYD BROWN, SHUKKI STARR, TIKEN JAH FAKOLY, Daddy Nuttea, THE MEDITATIONS, LUCIANO, BUSHMAN, PIERPOLJAK, GENTLEMAN, DAARA J FAMILY, TAIRO, DANIEL RAY, SIZZLA KALONJI, TAKANA ZION, MIDNITE, Cedric MYTON (The Congos), CHEZIDEK, LYRICSON

Liste des sorties de Ras Kalif :

– 2015 : Sortie des singles « Wouloukôrô » feat. Taïro et Ras Daniel Ray (Dez Parker) et « Afreeka Rise » (Tsadiq – Soulove Record)
– 2018 : Sortie des singles « The Same » et « Keep on Knocking » (Tsadiq – Soulove Record)
– 2020 : Sortie des singles « I and I Come a Sit » (Tsadiq – Soulove Record) et « Corona Can’t Stop Reggae » feat. Jah Light et General Dimitri (AZK Productions)
– 2020 : Remix des singles « The Same » et « Afreeka Rise » (AZK Productions)
– 2020 : Sortie de l’album « Ras Kalif meets Tsadiq Section » (Tsadiq – Soulove Record)
– 2022 : Nouvel album à venir (AZK Productions Abidjan)


Crédit 📷 : Boub’s SiDiBÉ
Lieu: Bamako, Mali
📆 : le 23 février 2024

Raskalif Camara

Poutine déclare que la Russie est sur le point de créer des vaccins contre le cancer

Le président Vladimir Poutine a déclaré mercredi que les scientifiques russes étaient sur le point de créer des vaccins contre le cancer qui pourraient bientôt être mis à la disposition des patients.

M. Poutine a déclaré dans des commentaires télévisés que « nous sommes très proches de la création de soi-disant vaccins contre le cancer et de médicaments immunomodulateurs d’une nouvelle génération ».

« J’espère qu’ils seront bientôt utilisés efficacement comme méthodes de thérapie individuelle », a-t-il ajouté lors d’un forum moscovite sur les technologies futures.

M. Poutine n’a pas précisé quels types de cancer les vaccins proposés viseraient, ni comment.

Un certain nombre de pays et d’entreprises travaillent sur des vaccins contre le cancer. L’année dernière, le gouvernement britannique a signé un accord avec la société allemande BioNTech pour lancer des essais cliniques fournissant des « traitements personnalisés contre le cancer », dans le but d’atteindre 10 000 patients d’ici à 2030.

Les sociétés pharmaceutiques Moderna et Merck & Co développent un vaccin expérimental contre le cancer dont une étude à mi-parcours a montré qu’il réduisait de moitié le risque de récidive ou de décès dû au mélanome – le cancer de la peau le plus mortel – après trois ans de traitement.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, il existe actuellement six vaccins homologués contre les papillomavirus humains (HPV), responsables de nombreux cancers, dont le cancer du col de l’utérus, ainsi que des vaccins contre l’hépatite B (HBV), qui peut entraîner un cancer du foie.

Lors de la pandémie de coronavirus, la Russie a mis au point son propre vaccin Sputnik V contre le COVID-19 et l’a vendu à un certain nombre de pays, bien qu’elle se soit heurtée à la réticence générale de la population à se faire vacciner.

Poutine lui-même a déclaré qu’il avait pris le vaccin Sputnik, afin de s’assurer de son efficacité et de sa sécurité. (Reportage de Lucy Papachristou ; Rédaction de Mark Trevelyan, William Maclean)

Sénégal : Le Conseil Constitutionnel annule la décision de report de l’élection présidentielle décrétée par le Président sortant Macky SALL

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a annulé jeudi le report de l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février 2024 dans le pays et repoussée au 15 décembre.

En effet, la loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la constitution, adoptée sous le numéro 4/2024 par l’Assemblée nationale, en sa séance du 5 février 2024, est déclaré contraire à la Constitution.

Par conséquent, le décret numéro 2024-106 du 03 février 2024 portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 est annulé par les 7 sages, lit-on dans la décision du Conseil constitutionnel publiée jeudi soir .

Le président Macky Sall avait annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République.

En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats du Conseil constitutionnel parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

Des candidats au scrutin présidentiel et des députés avaient saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République et l’organisation du vote à la date initialement prévue.

Discours du Prof. Mamadou Babou NIANG a la 2ème Rencontre Internationale des Détenteurs de Savoir Occultes Africains, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB)

Discours du Prof. Mamadou Babou NIANG a la 2ème Rencontre Internationale des Détenteurs de Savoir Occultes Africains, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB)

Me Mountaga Tall, President du CNID-FYT, à propos du retrait du Mali de la CEDEAO : “Mon rôle aujourd’hui, c’est de faire ce choix un succès”

La décision du retrait de notre pays de la Cédéao n’était pas une première option souhaitée par Me Mountaga Tall. Il estime qu’on ne doit pas prendre des décisions engageant le devenir d’une nation sans en parler avec les nationaux. Toutefois, il ne compte pas jeter le bébé avec l’eau du bain, il entend s’investir pour que ce choix soit un succès et que le Mali ne sombre pas.

Me Mountaga Tall était l’invité du Grand jury, le jeudi 8 février dernier, sur Renouveau TV. Ce pionnier de la politique malienne se prononçant sur la décision prise par nos autorités de retirer le Mali de la Cédéao a fait part de son désaccord sur cette première option tout en ajoutant que dès lors qu’on est sorti, on doit travailler à ce que ça soit un succès.

Le président du Cnid dit avoir été témoin, de 2018 à aujourd’hui, des errements, des manquements de la Cédéao vis-à-vis du Mali. Selon lui, le statu quo n’était pas tenable, mais il aurait souhaité une option qui consistait à prendre le leadership de la refondation de la Cédéao à l’intérieur de la Cédéao avec l’appui des peuples de tous les pays de la Cédéao.

“Mon pays le Mali a décidé de sortir. Nous sommes dans une situation extrêmement difficile. La seule chose qui m’importe maintenant c’est de réfléchir, de travailler, de m’investir pour que ce choix soit un succès”, dit-il.

Me Tall s’éloigne de toute polémique sur l’opportunité, sur les questions de droit en affirmant que “le choix a été fait, si on ne soutient pas ce choix, le Mali va sombrer qu’à Dieu ne plaise et il ne sera pas dit que Mountaga n’a pas joué sa partition pour que ce choix soit un succès”.

Le président du Cnid se targue d’être un homme politique constant, cohérent qui se prononce toujours en fonction des hypothèses en gardant sa ligne. ” Je ne suis pas dans l’accommodation, je suis dans l’action pour mettre toutes les chances du côté du Mali”, martèle-t-il.

Sur la question de la création de l’Alliance des Etats du Sahel, il souhaite que l’AES ne s’isole pas et qu’elle travaille à recoudre le tissu abîmé. A l’entendre, l’AES c’est un noyau, “il va falloir travailler, faire de sorte que tout ce qui est reproché à la Cédéao soit corrigé au niveau de l’AES et travailler à ce que l’AES puisse demain englober plus de trois pays et qu’elle soit le point de départ d’un futur Cédéao”.

Ibrahima Ndiaye

La webtv Leader