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DIRECTION GENERALE DES TRANSPORTS : De nouvelles missions plus ambitieuses et avantageuses

A la suite d’un long processus, soit plus de 18 ans, la réforme du secteur des transports est devenue une réalité  avec la création de la Direction générale des transports en lieu et place de la Direction  nationale des transports terrestres, maritimes et fluviaux (Dnttmf).

Pour le bonheur des usagers et du ministère en charge des Infrastructures et des Transports, le Conseil des ministres a décidé en sa session ordinaire du 18 mars 2022 d’ériger la Dnttmf en direction générale. Ce changement est intervenu grâce à la perspicacité de l’équipe dirigeante à convaincre les plus hautes autorités de la nécessité à opérer la réforme du secteur des transports.

Sous le magistère du ministre des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina Sissoko, le rapport présenté en Conseil des ministres a été séduisant. Ainsi, elle a justifié les raisons de l’introduction de la réforme. Selon son rapport, le Dnttmf connaît actuellement des dysfonctionnements qui concernent principalement : la concentration au plan national des activités de production et de délivrance des permis de conduire, des certificats d’immatriculation et des autorisations de transports ; la prépondérance de l’activité de production informatique des documents de transports au niveau du service informatique et de documentation sur les autres activités du service et notamment la conservation, la sécurisation et l’archivage des documents, qui constituent pourtant ses activités essentielles ; la non attribution des compétences en matière de formation, de perfectionnement et de renforcement des capacités des agents aux divisions de la Dnttmf ; la non prise en charge dans les attributions des divisions des questions de communication ; la relégation au second rang du transport ferroviaire, du transport fluvial et du transport rural, nonobstant la stratégie nationale du transport rural, la méconnaissance du maillon urbain qui n’est attribué à aucune structure compétente pour assurer le respect de la réglementation de l’accès à la profession et contribuer à la gestion et à la régulation du trafic urbain..

Une situation qui, selon le rapport, ramène la Dnttmf à l’étroit dans son statut actuel. Car, la Direction assume en plus des missions de conception, de coordination et de contrôle assignées aux directions nationales. Alors même que les missions de la Dnttmf sont transversales et vont au-delà des missions ordinaires. Parce qu’elle effectue des prestations directes aux usagers avec entre autres : la facilitation des transports sur les corridors internationaux ; la production de documents de transports ; la perception de redevance pour service rendu.

Selon le document, en plus, la Dnttmf assume d’autres missions notamment le contrôle technique des véhicules, la confection et l’emboutissage des plaques d’immatriculation (actuellement en concession). La Dnttmf procède aussi à l’édiction de mesures d’incitation et de sanction justifiées par l’intérêt général.

Eu égard à tous ces aspects,  le ministre a estimé que la Dnttmf répond aux caractéristiques attribuées aux directions générales à l’article 10 de la Loi 2014-049 du 19 septembre 2014 portant principes fondamentaux de la création, de l’organisation et du contrôle des services publics.

D’où la nécessité de la relecture des textes organiques de la Dnttmf en l’érigeant en Direction générale des transports, précise le rapport.

Une nouvelle structuration mieux adaptée

Pour une structuration et un fonctionnement plus efficace, la réforme prend en compte les sous-secteurs et les maillons du transport qui sont éclipsés par le transport routier et fournissent une meilleure réponse aux exigences d’une gestion efficiente des transports. A cet effet, la nouvelle Direction générale sera structurée en un service en staff et cinq sous-directions, en ligne, à savoir : la sous-direction des études, de planification et de suivi-évaluation ; la sous-direction de l’organisation et de la sécurité des transports ; la sous-direction de la mobilité et de la facilitation ; la sous-direction des documents de transports et de l’informatique ; la sous-direction de la réglementation, des accords et conventions et du contentieux.

Toute chose qui nécessitera, selon le rapport du ministre, le renforcement du personnel qui passera de façon évolutif de 173 agents les deux premières années à 186 agents pour la troisième année, 191 agents pour la quatrième et 195 agents pour la cinquième année.

Les nouvelles missions plus ambitieuses

Selon le rapport du ministre, la réforme vise à améliorer l’efficacité du service dans la réalisation de ses missions de conception, de coordination et de contrôle, d’accroître sa fonctionnalité dans les missions transversales et opérationnelles et l’adapter aux changements institutionnels et juridiques intervenus.

De la mutation institutionnelle, il est  attendu les avantages  suivants: le recentrage des missions de la Direction autour d’une politique globale des transports, en vue d’un développement harmonieux de l’ensemble des modes de transports ; une meilleure articulation entre les différents modes de transports, particulièrement les transports routiers, fluviaux et ferroviaires ; le développement d’un système intégré et complémentaire de transports intérieur, pour la desserte, au moindre coût, dans des conditions de sécurité et de célérité ; une forte contribution à la mise en œuvre de la Politique nationale des transports, des infrastructures de transports et du désenclavement, dont l’axe stratégique N°1 concerne le renforcement de la capacité institutionnelle et humaine de l’administration et des autres acteurs, la modernisation des outils de travail, la poursuite et l’opérationnalisation des réformes institutionnelles.

Adama TRAORE

LUTTE CONTRE LES DÉLESTAGES : La direction de l’EDM fait le diagnostic

Il s’agissait pour les responsables de l’Energie du Mali (EDM-SA) de faire le point sur la structure et les difficultés liés à la lutte contre la fraude dont l’EDM est généralement victime, selon la direction.

Dans sa mission d’informer la population sur les coupures d’électricité ainsi que les problèmes que la Centrale thermique de Sirakoro, la direction de l’EDM a effectué, vendredi 15 avril 2022, une visite dans ladite centrale, suivie d’une conférence de presse tenue à la Maison de la presse.

Face aux hommes de médias, le Directeur général d’EDM, Oumar Diarra, a révélé les problèmes que traverse sa société et qui expliquent les perturbations et délestage. À l’en croire, une majeure partie de la population malienne est servie en énergie à travers des réseaux interconnectés et d’autres en centrales isolées. Il a déclaré que depuis 30 ans, EDM n’a pas bénéficié d’investissements structurants sur son réseau.

« Nous sommes à 30 ans sans investissement dans électricité et vous conviendrez avec moi que la distribution deviendrait de plus en plus difficile », a-t-il dit. Ce manque d’investissement a entrainé la vétusté des installations qui sont incapables de fournir la capacité normale de leur production. L’ouvrage thermique est plus coûteux que les autres centrales.

« En 2021, après identification des problèmes, à savoir la surcharge sur le réseau et la velléité des groupes, nous avons décidé en urgence d’installer deux centrales thermiques capables de fournir 40 Mégawatts dont 20 Mégawatts sur la colline de Badala et Mégawatts dans la cour de l’IER à Sotuba. A la lumière des entretiens, les premiers 25 Mégawatts seront injectés avant la fin du 3ème trimestre de cette année, et tout le reste d’ici à la fin de l’année », a-t-il renchéri.

Il estime que ce qui n’a pas pu être réalisé en 2021, c’est que les premiers Mégawatts de la Centrale thermique de 100 Méga de Sirakoro n’ont pas pu être injectés dans le réseau électrique.

Quant à la situation de production, il dira que la Société EDM est confrontée à une forte demande qui augmente chaque année de plus 10%. Selon lui les coupures qui sont dues en partie à la grande chaleur qui diminue la capacité des turbines, vont cesser dans quelques semaines.

Bien avant cette conférence, les responsables de l’EDM ont, avec les hommes de médias, visité la Centrale thermique en chantier à Sirakoro. Après un tour dans les différentes parties de la centrale, le chef de projet de la centrale, Ousmane Coulibaly a fait savoir que la partie stockage d’hydrocarbures est pratiquement terminée avec un taux d’exécution de 99%. Quant à la partie salle des machines, il dira que « les alternateurs, les moteurs sont tous en place, mais aujourd’hui, il manque le raccordement alternateur et le moteur. Ceci ne peut se faire tant que la salle n’est pas entièrement couverte ».

Parlant de la partie évacuation, il a indiqué qu’à ce stade, les installations du poste élévateur permettant d’évacuer l’énergie vers le nouveau poste de distribution de Sirakoro sont aussi finies. Il ne manque que les câbles qui doivent être posés entre les différents équipements ainsi que ceux qui doivent relier la centrale au centre de distribution sur environ un kilomètre. « Aujourd’hui, ces câbles restent bloqués au port d’Abidjan du fait de l’embargo. Nous prévoyons avec l’entreprise de dérouter ces conteneurs vers  Dakar, afin de les faire venir à Bamako », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter ‘’que le taux réel d’exécution des travaux est de 85%. Normalement, on devrait livrer la centrale le 22 avril de cette année, mais la crise de la pandémie ainsi que la crise sociopolitique ont retardé les travaux.

Adama TROARÉ

FÊTE DU 8 MARS 2022 : La Direction régionale du CENOU du district de Bamako n’est pas restée en marge

A l’instar des autres pays du monde, le Mali a célébré, mardi 8 mars 2022, la journée internationale de la défense des droits de femmes. Cette année, le thème retenu était : « rôle et place de la femme dans la refondation du Mali ». Malgré la crise multidimensionnelle et l’instabilité institutionnelles que le Mali traverse depuis une décennie, les femmes maliennes à l’image de Madame COULIBALY Gabdo KANE DIALLO, Directrice du Centre National des Œuvres Universitaire de Bamako, travaillent efficacement dans l’ombre pour la refondation du Mali. Elles s’affirment et s’affichent avec bravoure.

Pour en savoir davantage, notre équipe de reportage est allé à la rencontre de la Directrice Régionale du Centre National des œuvres universitaires de Bamako qui est un service déconcentré du Centre National des Œuvres Universitaire (CENOU), dirigé par le Colonel Major, Ousmane Dembélé.

Elle a rappelé que depuis 1977, le 8 mars est célébré comme étant la journée internationale des droits de la femme. L’origine de cette journée s’ancre dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe et le monde occidental, au début du XXe siècle. C’est en 1977 que les Nations Unies officialisent la Journée internationale des femmes, incitant ainsi tous les pays du monde à fêter les droits des femmes.

Selon madame Coulibaly, les activités de son service sont : des actions en relation avec la santé, le social, le transport et le logement des étudiants.  A ceci s’ajoute des activités culturelles et sportives.

Dans le cadre des festivités du 08 Mars, le centre des œuvres universitaires de Bamako a accompagné le collectif des étudiantes résident sur les campus universitaires de Bamako (CERCUB). En effet elles ont porté leurs choix sur Madame COULIBALY Gabdo KANE DIALLO. Le thème de circonstance est la violence en milieu universitaire, cas des campus universitaires. Des échanges et débat ont été menés durant cette journée qui ont conduit à déceler les causes des violences, situer des responsabilités et dégager des voies de solution.

La bancarisation des conditions de logement répondant aux normes et des locaux salubre et une meilleure prise en charge sanitaire sont à l’actif du bilan du CENOU, par ailleurs la   Chef de centre des œuvres universitaires de Bamako sollicite l’accompagne de toutes les bonnes volontés pour la réalisation de plusieurs projets en attente dont celui d’un complexe sportif.

 

Issa Baradian TRAORE