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EN VISITE OFFICIELLE EN ALGERIE : Macron mise sur le nouveau partenariat avec l’Algérie pour mettre la pression sur le Mali en l’isolant davantage

Le président français, Emmanuel Macron, vient d’effectuer une visite officielle de trois jours (25-27 août 2022) en Algérie après plusieurs mois de brouille diplomatique entre les deux pays. Officiellement, il s’agissait de tourner la page de cette crise diplomatique et de refonder leurs relations bilatérales. Mais, il est clair que la volonté de réconciliation de la France vise surtout à éviter d’être court-circuitée par la Russie au Sahel. Et l’Algérie est incontournable dans la géopolitique de la région où le Mali joue au rebelle au point de perturber le sommeil du locataire de l’Elysée.

«Le président Macron a le plus grand respect pour la nation algérienne, pour son histoire et pour la souveraineté de l’Algérie», a annoncé l’Elysée à la veille de  l’arrivée d’Emmanuel Macron en Algérie pour un voyage officiel de 3 jours, du 25 au 27 août 2022. Et, avait précisé le communiqué, il souhaite que la relation bilatérale se développe «au bénéfice des populations algérienne et française mais également pour répondre aux grands défis régionaux, à commencer par la Libye».

Visite de la grande mosquée d’Alger, augmentation des bourses pour les étudiants algériens, création d’une commission mixte d’historiens «pour regarder ensemble cette période historique», nouveau partenariat…  Sur place, Macron a multiplié les annonces et les initiatives pour sublimer l’Algérie. Il y a déployé un véritable arsenal de séduction pour revenir dans les grâces d’Alger.

Comme par exemple ce «partenariat renouvelé, concret et ambitieux» tourné vers la jeunesse. C’est ainsi que le président français a annoncé sur place l’acceptation de 8 000 étudiants algériens de plus cette année en France. Ceux-ci rejoindront un contingent annuel de 30 000 jeunes. Et pourtant, l’année dernière seulement, elle avait pris la décision de diviser par deux le nombre de visas octroyés en Algérie à qui elle reprochait de ne pas être assez prompte à réadmettre ses ressortissants expulsés de son territoire. Cette décision de s’ouvrir à plus d’étudiants algériens est une aubaine pour le pouvoir algérien pour qui sait que ce pays, comme d’ailleurs le reste du continent, a du mal à faire face aux défis liés au rajeunissement de sa population.

Comme le dit souvent un adage de chez nous, il faut souvent couper la queue du margouillat pour qu’il puisse retrouver l’entrée de  son trou. C’est comme si l’Elysée prenait subitement conscience du poids de l’Algérie dans la géopolitique régionale. «L’Algérie est un acteur majeur dans la région…», a d’ailleurs reconnu le communiqué de l’Elysée en invitant le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, à une conférence visant à aider la Libye à redevenir un pays stable.

Notre puissant voisin est incontournable dans la bande sahélo-saharienne. Pas seulement à cause du gaz algérien qui suscite toutes les convoitises en Europe (trop dépendante du gaz russe) suite à la guerre en Ukraine. Mais, parce que Paris comprend aujourd’hui qu’Alger est son meilleur allié pour non seulement mettre la pression sur «la junte malienne» en isolant davantage notre pays sur la scène internationale, mais aussi pour freiner la montée en puissance de la Russie dans ses traditionnelles zones d’influence en Afrique subsaharienne, au Mali notamment.

Comme lors de sa récente tournée africaine (du 25 au 28 juillet 2022 au Cameroun, au Bénin et en Guinée-Bissau), il a encore accusé la Russie, la Chine et la Turquie de créer un sentiment anti-français en Afrique et d’avoir un agenda néo-colonial et impérialiste. Et cela parce que, malgré leur engagement en Ukraine, les Russes sont déterminés à aider le Sahel à se débarrasser du terrorisme avec le soutien des Algériens.

 

L’Algérie convoitée comme meilleur allié en Afrique du Nord et au Sahel

L’Algérie et la Russie ont ainsi officiellement confirmé que les exercices militaires «Desert Shield 2022» auront lieu en Algérie en novembre prochain et vont impliquer environ 200 membres des forces armées des deux pays. Ces manœuvres viseront à renforcer l’interopérabilité des unités en matière de lutte contre le terrorisme. Cette initiative va renforcer la coopération entre la Russie et l’Algérie qui continue d’apparaître comme le meilleur allié de Poutine en Afrique du Nord et au Sahel.

Il est clair que tout cela n’est pas du goût des Français qui n’ont pas encore réussi à digérer d’avoir été écartés par le Mali comme partenaire militaire stratégique dans sa quête de stabilité. C’est pourquoi, pendant son séjour, Emmanuel Macron a plaidé pour «renforcer le partenariat avec l’Algérie» dans la lutte contre la menace jihadiste au Sahel. Son souhait est précisément d’empêcher que «des mercenaires puissent fleurir dans la région, en particulier ceux de Wagner».

Selon la présidence algérienne, Macron et Tebboune ont présidé vendredi dernier (26 août 2022) une «réunion inédite» des responsables des services de sécurité des deux pays. Une «première à ce niveau depuis l’indépendance», a précisé Alger.

«Le Sahel et le Mali sont dans les priorités de nos deux pays», a reconnu le chef d’État français en saluant l’implication personnelle d’Abdelmadjid Tebboune dans «le suivi du respect de l’Accord pour la paix et la réconciliation du Mali». Et Macron a réaffirmé sa volonté de «renforcer» sa coopération avec le pays hôte sur la question malienne et dans «la lutte contre le terrorisme…»

Autrement, Paris mise sur Alger pour contraindre notre pays à revoir sa position vis-à-vis de la France. Et cela en lui mettant la pression par l’isolement diplomatique. L’Algérie va-t-elle céder à la séduction française ? Tout est possible car, dans les relations internationales, chaque pays pense d’abord à ses propres intérêts dans ses choix diplomatiques. Et l’Algérie n’est pas un partenaire dont on peut se fier à 100 % pour la stabilisation de notre pays.

Et surtout que, selon des médias français, le président Abdelmadjid Tebboune n’a pas tari d’éloges sur la visite de son homologue Emmanuel Macron en Algérie. Ainsi, lors de la rencontre des services secrets de vendredi dernier, il aurait assuré que les deux pays vont «agir ensemble dans beaucoup de domaines en dehors de l’Algérie et la France… Ce rapprochement va nous permettre d’aller très, très loin».

Il a aussi annoncé «des actions communes dans l’intérêt» de leur environnement géopolitique. Autant se préparer à une volte-face de notre puissant voisin dans les semaines ou les mois à venir ! A moins que la pression de Moscou n’ait plus de poids que les promesses de Paris !

Moussa Bolly

EN VISITE À KAYES : le DGA de l’INPS est allé à la rencontre de ses agents et des représentants des prestataires

Kayes a abrité l’atelier régional sur la mise en place de l’Observatoire national des risques professionnels du 1er au 3 août 2022. En marge des travaux, le Directeur général adjoint de l’INPS a rencontré les agents, les responsables des structures partenaires (CANAM) et les pharmaciens. Des échanges qui ont permis au Dr Mamadou Bakary Diakité de s’imprégner des réalités du terrain et d’apporter des réponses apaisantes et rassurantes aux préoccupations exprimées par ses interlocuteurs.

Le Directeur général adjoint (DGA) de l’Institut national de prévoyance sociale, Dr. Mamadou Bakary Diakité, a ainsi rencontré les représentants des prestataires mercredi dernier (3 août 2022). Il s’agissait de mettre sur table les préoccupations des prestataires au niveau régional dans la dynamique de la protection sociale des travailleurs salariés, des travailleurs indépendants ainsi que les membres non salariés des professions libérales.

«Ces échanges ont permis de passer au peigne fin toutes les difficultés auxquelles les uns et les autres sont confrontées», a souligné Adama Diarra du service des relations publiques de l’institut. Accompagné du Directeur adjoint des ressources humaines, Modibo Dagnon, Dr Diakité a aussi rencontré le personnel de l’INPS-Kayes  jeudi dernier (4 août 2022) dans la salle d’attente du Centre Médical Inter-entreprise (CMIE) de Kayes.

Pour la circonstance, il a prêté une oreille attentive aux différentes préoccupations du personnel. Parmi les points évoqués, au cours de cette rencontre, il y a les conditions de travail, la situation de la coopérative d’habitat au niveau régional, etc. Toutes les questions posées par le personnel ont été répondues par le DGA et ses collaborateurs venus de Bamako.

Au nom de la Direction générale, Dr Mamadou Bakary Diakité a profité de cette rencontre pour «prodiguer de sages conseils au personnel, qui reçoit régulièrement des lettres de félicitations de la Direction générale pour l’atteinte des objectifs de recettes». A noter que la direction régionale de l’INPS-Kayes compte 68 agents.

Il faut aussi rappeler que pendant son séjour kayesien, le Directeur général adjoint de l’INPS a également rencontré les représentants des prestataires (syndicats des pharmaciens) mercredi dernier (3 août 2022). Le chef de service AMO et le chef du bureau régional de la CANAM, respectivement Dr. Bandiougou Mamadou Traoré et Dr. Boubacar A. Diallo, ont pris part  à cette rencontre avec Dr. Mamadou Bakary Diakité.

Les échanges ont permis de passer au peigne fin toutes les difficultés auxquelles les uns et les autres sont confrontés. «Les lanternes ayant été éclairées, il n’existe donc plus de point d’ombre, à cet effet. C’est dans une atmosphère bon enfant que la rencontre tant attendue a pris fin», a indiqué le service des relations publiques de l’INPS.

M. Bolly (synthèse)

Mali Plaques et Mali Technic System : 26 ans de flou et d’informel

Au Mali, il y a des entreprises qui cassent du sucre sur le dos de l’Etat et des citoyens. Au nombre de celles-ci, rapportent des sources anonymes, figurent en bonne place les sociétés Yattassaye et fils et Mali Technic System. Chargées respectivement de confectionner et commercialiser les plaques d’immatriculation et assurer le contrôle technique des véhicules, ces firmes bénéficient à la fois du beurre et de l’argent du beurre.

Mettre fin  à l’exclusivité et à la mainmise de ces sociétés sur ces secteurs clés des transports au Mali et permettre au pays de bénéficier de redevances. Ce sont là, entre autres, le vœu pieux de l’Etat depuis bientôt une décennie, rapportent les mêmes sources. Pour elles, cette volonté politique est butée à une résistance farouche de ces deux entités qui useraient de tous les subterfuges possibles, quitte à traîner l’Etat devant les tribunaux, pour ralentir le processus.

Nos sources affirment que cela dure 27 ans que la Société Yattassaye et fils (Mali Plaques) et Mali Technic System règnent sans partage sur les marchés de confection et de commercialisation de plaques d’immatriculation et de contrôle technique des véhicules au Mali. Une période durant laquelle plusieurs experts, selon les indiscrétions, ont dénoncé cette exclusivité qui s’est malheureusement soldée par la mauvaise qualité des plaques et la violation de plusieurs dispositions de leurs cahiers de charges. Conséquences : des manques à gagner considérables pour l’Etat et autres désagréments autant pour les usagers de ces services. Ainsi, le premier gouvernement du régime IBK avait essayé de mettre fin à ce phénomène en 2013. Mais, c’était sans compter avec la détermination de la famille Yattassaye et de Mali Technic System de ne pas se laisser faire. Et pour ce faire, elles ont fait feu de tout bois.

Yattassaye et Fils en deçà des attentes

Aux dires de nos sources, pour comprendre les faits, il faut remonter au milieu des années 1990, lorsque l’Etat a décidé d’organiser ces deux secteurs.

En effet, le gouvernement du Mali a signé une convention de concession de service public relatif à la fourniture des plaques et d’emboutissage des caractères sur les plaques d’immatriculation standardisées des véhicules avec la société Yattassaye et Fils le 1er   avril 1996, pour une durée de sept (07) ans, qui peut être reconduite pour une durée renouvelable de cinq (05) ans.

Effectivement, la convention a été reconduite jusqu’en 2013. En cette même année,  l’Etat, par la lettre n°00447/Metd-SG du 17 avril 2013, a notifié au concessionnaire sa volonté de mettre fin à la convention. C’est ainsi qu’il a lancé, le 1er juillet 2013, un appel d’offres ouvert international pour choisir un opérateur plus performant. L’objectif de cette rupture, pour le gouvernement,  était de mettre fin à l’exclusivité, d’avoir une nouvelle convention qui prévoit des redevances pour l’Etat, en adéquation avec la loi sur le Partenariat public privé (PPP) et de renforcer la qualité des plaques. Cette décision a rencontré une farouche résistance de la société Yattassaye qui n’a pas hésité deux secondes de traîner l’Etat devant la justice. Malheureusement, une décision de justice a été rendue en sa faveur, bloquant du coup la procédure. Les juges ont motivé leur décision par des raisons non exhaustives suivantes : d’abord, la Cour suprême a estimé que la concession initiale n°0134/MTPT-CAB du 05 mars 1996 est toujours en cours, puisque renouvelée (la lettre de non reconduction ayant été notifiée en dehors du délai de 6 mois requis) ; ensuite, la Cour a également indiqué que l’agrément du concessionnaire a été signé le 12 avril 2001 mais notifié le 04 octobre 2001. En conséquence, le décompte de la durée n’a commencé à courir qu’à  partir de la date d’entrée en vigueur de l’agrément, c’est-à-dire sa date de notification. Enfin, la Cour a déduit que la non notification de la fin de la convention combinée à la non inscription préalable de l’appel d’offres dans le plan prévisionnel de passation de marchés 2013 du département des Transports ont légitimement fait penser que la convention était renouvelée.

La fuite en avant de la société Yattassaye et Fils

Nos sources précisent que malgré sa décision de saisir la justice et même qu’une grosse en sa faveur lui a été délivrée, la société a quand même soumissionné à l’Appel d’offres qu’elle a attaqué. Il faut préciser que cette saisine de la justice n’est intervenue que lorsqu’elle a été disqualifiée. Ce qui suscite beaucoup d’incompréhensions et des questionnements. Pourquoi avoir soumissionné pour un appel d’offres qu’elle juge illégal ? Pourquoi la société Yattassaye a peur de l’ouverture du secteur ?

Autant de questions qui valent leur pesant d’or.

A ce jour, le contentieux n’a toujours pas été vidé au fond et la société Mali Plaques détient toujours de fait, et en exclusivité sur l’ensemble du territoire national, le marché de la fabrication, de la fourniture et de la commercialisation des plaques d’immatriculation des véhicules. L’Etat du Mali, lui, reste prisonnier d’une convention expirée depuis 2013. Pire, cette société est implantée dans les locaux d’un service public (Office national des transports, ONT). En cela, elle est hébergée gratuitement. Elle ne paie ni l’eau ni l’électricité qui restent à la charge de l’Etat. Aussi, a-t-elle bénéficié d’exonération sur une période de huit ans de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux (BIC), et d’exonération pendant cinq ans pour les constructions, de l’impôt sur les revenus fonciers et biens d’autres avantages.

Des griefs contre Mali Plaques

La volonté des autorités de voir le secteur ouvert à d’autres opérateurs plus performants part du constat que de plus en plus, les usagers se plaignent de la qualité des plaques d’immatriculation. A cause du double estampage, certaines plaques sont décolorées au bout de quelques mois. Aussi, sur une certaine distance, les écritures ne sont pas lisibles et certaines plaques ne sont plus rétro-réfléchissantes après leur fixation sur le véhicule. De plus, si au début la plaque d’immatriculation était livrée contre le paiement de 5.500 FCFA l’unité avec la paire de plaques à 11.000 FCFA, elle se vend désormais à 6.000 FCFA l’unité et 12.000 FCFA les deux. En outre, l’usager doit payer 1.000 FCFA pour la fixation de ses plaques. Cette augmentation est intervenue d’ailleurs sans raison valable.

Par ailleurs, certaines dispositions du cahier de charges, indiquent les indiscrétions, sont foulées au pied. Notamment l’absence de représentations de Mali Plaques dans toutes régions du pays.

Joint au téléphone, le responsable de la société, Issa Yattassaye, affirme n’avoir pas connaissance d’un contentieux avec l’Etat. Il a promis de se renseigner auprès de son service juridique sur le dossier en question.

 

MTS sur les traces de Mali Plaques

Le cas de la société Mali Technic Système n’a rien à envier à celui de la société Mali Plaques, rassurent les sources. Ici, c’est presque le même scénario de faire traîner le processus enclenché par l’Etat.

Dans le cas d’espèce, la convention de concession de service public relatif au contrôle technique des véhicules avec la société Mali Technic System (MTS) a été signée le 29 novembre 1995 pour une durée de sept (07) ans, renouvelable pour une durée de cinq (05) ans.

Tout comme dans le cas de Mali Plaques, les dispositions de la convention n’ont pas prévu de redevance pour l’Etat. C’est d’abord cette insuffisance que le Mali a voulu corriger en mettant fin à ce déséquilibre économique et financier, mais aussi pour mettre en application les dispositions de la directive n°09/2009/Uemoa qui prévoit que le nombre de points de contrôles sur les éléments varie au minimum à soixante-quinze (75) pour les véhicules légers et quatre-vingt-dix (90) pour les véhicules lourds, contre seulement sept (7) pratiqués au Mali depuis 1995. C’est dans cette optique qu’un appel d’offres a été lancé, auquel la société MTS a participé ; mais elle a vu son dossier rejeté pour non certification de son bilan. Comme il fallait s’y attendre, la société MTS a cité l’Etat devant le Comité de règlement des différends aux fins d’annulation de la procédure au motif que l’administration devait procéder à la pré-qualification des candidats. Ce recours qui fut exercé hors délai (4 jours au lieu de 3) et statué hors délai (15 jours au lieu de 7) a fait l’objet de la saisine de la Cour suprême à l’initiative du ministère de tutelle par deux recours, lesquels n’ont jamais reçu de suite.

Cependant, quelques mois après ces recours de l’administration, la société MTS a introduit des recours pour solliciter le sursis à l’exécution de la décision du 11 avril 2014 du Comité de règlement des différends qui avait validé la procédure de pré-qualification. La Cour suprême a ordonné, le 09 mai 2014, le sursis à exécution de la décision du Comité de règlement des différends qui autorisait la poursuite de la procédure.

Contre cette décision, une requête en révision a été introduite par le département des Transports, laquelle n’a pas été vidée.

Toutes les tentatives d’avoir la version des responsables de la société sont restées vaines. Nonobstant  notre insistance, Assim Diawara, directeur technique de la société, ne répond pas au téléphone.

Pour sûr, ces deux contentieux entre l’Etat et ces sociétés sont pendants devant la justice.

La question est de savoir jusqu’à quand prendra fin ce petit manège avec des contrats aussi déséquilibré qu’infructueux pour l’Etat ? Ces sociétés vont-elles continuer à se la couler douce au détriment de l’Etat et des usagers ? Allez-y savoir.

Dieu veille!

A suivre

 

Harber MAIGA

FUTURE UNIVERSITÉ DE SIKASSO : Les 400 hectares mis à la disposition du Gouvernement visité par le ministre, Pr Amadou Keita

Dans la matinée du vendredi 15 avril 2022, le ministre, Pr Amadou Keita, et sa délégation étaient à Gongasso, sur le site de la future université de Sikasso. Avant de se rendre sur les 400 hectares dédiés, le ministre s’est entretenu avec la population de Gongasso dans toute sa composante.

Après les salutations d’usage et les protocoles habituels, le ministre Pr Amadou Keita s’est dit très heureux de se retrouver en face des habitants de Gongasso pour les remercier de vives voix. ‘’Dès l’adoption des textes de création en conseil des ministres des futures universités dont celle de Sikasso, le Président de la Transition et le Premier Ministre, qui tiennent beaucoup au projet, m’ont dit de faire tout ce qui est de mon ressort, pour leur opérationnalisation rapide. Raison pour laquelle, nous en faisons une priorité’’, dira le ministre. Avant de mettre l’accent sur les avantages pour Gongasso de la future université sur le plan socio-économique et culturel. Aux dires du ministre, la future université sera axée sur les secteurs de développement de la région et sera pour l’ensemble des maliens. Il fera également savoir, que sa visite a pour objectif de voir la parcelle et d’échanger avec la population afin de trouver les voies et moyens pour faire face aux défis futurs.

Les populations de Gongasso, qui n’ont pas manqué d’apprécier le fait que les échanges se tiennent exclusivement en langue locale, ont saisi l’occasion pour formuler des doléances en lien avec les infrastructures et les projets connexes à l’Université. On peut citer le lotissement et la viabilisation de Gongasso, l’agrandissement du centre de santé, la construction d’un lycée, la clôture de l’école fondamentale ainsi que le problème d’adduction d’eau et d’électricité.

Ccom MESRS

NOUVELLE UNIVERSITÉ DE SIKASSO : Visite du ministre, Pr Amadou Keita, pour édifier les cadres de la Région

Le jeudi 14 avril 2022, le ministre, Pr Amadou Keita, accompagné d’une forte délégation dont les membres de son Cabinet, de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DGESRS), de l’Agence Malienne de l’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur, du Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) et des membres du Conseil National de la Transition (CNT), a rencontré la population de Sikasso, dans toute sa composante. La future université de Sikasso était la seule question, à l’ordre du jour.

Après avoir remercié les autorités de Sikasso, pour la qualité de l’accueil à lui réservé ainsi qu’à sa délégation, le ministre fera savoir que cette visite s’inscrit dans la continuité d’une rencontre ayant eu lieu avec les responsables d’associations des ressortissants résidant à Bamako. La future université de Sikasso, dira-t-il, viendra contribuer au développement de la Région et au renforcement du brassage entre les maliens. Le ministre a clairement expliqué l’engagement du Président de la Transition et du Premier ministre, par rapport à ce projet qui est au coeur des préoccupations de la transition. Avant d’ajouter qu’à travers la conjugaison des efforts, un plan global d’opérationnalisation de l’université de Sikasso sera proposé dans un avenir proche.

Au nom de l’ensemble de la population de Sikasso, le Gouverneur et le Maire de Sikasso ont souhaité la plus cordiale des bienvenues au ministre et sa délégation. Ils ont fait part de la joie et de la reconnaissance des Sikassois. Ils ont, pour finir, promis d’accompagner le projet jusqu’à son aboutissement final.

Les échanges avec l’assistance ont permis de soulever des préoccupations, mais également d’indiquer des pistes de solutions pour la réussite du projet.

 

Ccom MESRS

MESRS : Le Pr Amadou Keita en visite de terrain à la DGESRS et à l’AMAQ-SUP

Pour mieux s’imprégner des réalités des structures rattachées à son département, Pr Amadou Keita, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a mis la matinée du vendredi 11 mars 2022 à profit pour visiter la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DGESRS) et l’Agence Malienne d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (AMAQ-SUP). C’était en présence des membres du Cabinet ministériel ainsi que le personnel desdites structures.

Au dire du ministre Pr. Amadou Keita, cette visite consiste à s’imprégner de plus près les réalités des deux structures afin de mieux orienter la collaboration stratégique qui les lie à son département. ‘’Compte tenu de l’apport hautement significatif de vos structures, j’ai décidé de venir vous rendre visite. Non seulement pour vous remercier pour vos efforts, mais également de vous inviter à redoubler d’ardeur pour l’atteinte de nos objectifs communs ’’, dira le ministre.

Le Pr Bakary Camara, directeur général de la DGESRS et Dr Abdel Kader Keita, directeur exécutif de l’AMAQ-SUP ont chacun permis au ministre et sa délégation de mieux comprendre l’historique, le fonctionnement, l’organisation, les enjeux, les perspectives ainsi que les difficultés de leurs structures respectives.

L’initiative a été fortement appréciée par les différentes parties, d’où l’engagement pris par le ministre de revenir très prochainement.

 

C com MESRS

VISITE DE MOUSSA MARA DANS LE CERCLE DE KATI : « Nous devons aider les autorités de la transition afin de sortir le pays de la situation actuelle »

Ce vendredi 11 Mars 2022, l’ex-Pm Moussa Mara accompagné d’une forte délégation a effectué des déplacements dans les villages de Djinkoni, Dagaba, Salla, Karamôkôbougou, Moribougou et Sikoulou, tous de la commune de Gabakôrô Droit dans le cercle de Kati.

Au cours de sa visite, Moussa Mara a eu à échanger avec les forces vives de ladite commune. Les échanges ont porté sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Elles sont d’ordre sanitaires, agricoles, scolaires. Selon le visiteur, cette initiative vise à s’imprégner des problèmes dans les zones moins fréquentées par les dirigeants du pays. « L’objectif de ma venue chez vous est de connaitre les préoccupations des uns et des autres afin de les faire savoir aux dirigeants actuels du pays, afin de trouver ensemble des solutions idoines. Concernant les questions relatives à la transition, il a invité tous les maliens à soutenir les autorités actuelles pour le bien de tous et la stabilité du Mali. «Nous devons aider les autorités de la transition afin de sortir le pays dans la situation à laquelle notre pays est plongé. On le fait pour nous même »’’, a-t-il dit.

A ses dires, cette visite ne s’inscrit pas dans le cadre d’une campagne électorale mais plutôt un moyen pour être auprès des populations des zones reculées oubliées depuis l’indépendance à nos jours par beaucoup d’acteurs politiques. Les habitants de ces villages, tout en reconnaissant les efforts de Moussa Mara, ont tenu à remercier l’ex-pm pour ces visites qui contribueront à un développement durable.

S’agissant du financement des projets destinés aux femmes et aux jeunes, il promet de faire son mieux une fois la fin du bras de fer opposant le Mali à la communauté internationale.

Arrivé à Moribougou, Moussa Mara a assisté à la cérémonie de remise de diplôme à des jeunes de cette localité située dans le cercle de Kati à quelques dizaines de kilomètres de la capitale malienne(Bamako).

 

Bechir Ben Haidara

VISITE CITOYENNE : Moussa Mara a effectué une tournée de 7 jours dans le Sud du Mali

Toujours dans la cadre de sa traditionnelle tournée à l’intérieur du Mali, M. Mara a foulé le sol de plusieurs villages des régions de Bougouni, Sikasso et Koutiala du mercredi 02 au mercredi 09 mars 2022. En dehors de toute pensée électorale, les préoccupations locales ainsi que les questions d’intérêt national ont été au cœur de cette tournée dans toutes les communes ou villages où il s’est rendu

Dans certains villages, notamment Mena, M. Mara était fier de constater que c’est grâce aux actions de la mairie que plus de 80% des citoyens de la commune paient la taxe locale contre moins de 10% à Bamako. « Cela veut dire que le patriotisme n’est pas forcément là où on s’y attend », s’étonne Moussa Mara.

Certains chantiers de forages que Moussa Mara est en train de réaliser à Kolondieba et qui seront achevés avant le ramadan ont été visités au-cours de cette tournée.

Pratiquement, les villages des régions visitées ont les mêmes problèmes. À cet effet, avec les différentes populations, des discussions publiques ont été menées partout autour de la problématique de la route d’accès à certains villages, de la desserte de certaines localités en eau potable, manque d’enseignants, manque d’infrastructures routières ; difficulté de fonctionnement de la coopérative de transformation des produits locaux dans certains villages ; manque de structures et personnel sanitaires etc…

En plus de ces problèmes, Kafouziela, une commune proche de Sikasso et Baramba, un village proche de Koutiala dans la commune de Nampé sont dans un besoin énorme de petit pont pour faciliter la circulation des habitants en désenclavant les différentes contrées. D’autres actualités du pays, surtout le soutien à la transition était à l’ordre du jour.

Partout, M. Mara a réitéré que cette visite est hors de toute action électorale. Qu’elle est juste une visite citoyenne pour affirmer son estime envers les populations vivant dans les villages. À chaque fois que l’occasion s’est présentée au-cours de cette tournée, il a exhorté l’accompagnement de tous les maliens pour la réussite de la transition. À l’en croire, le Mali est plus important que chacun des partis politiques. « Dites à vos partis, si vous en avez, de sortir des discours de division et de soutenir la transition pour sa bonne marche et sa réussite, car c’est ce qui est bon pour le Mali qui demeure l’essentiel pour tout le monde. Aucun malien n’est supérieur à un autre. Nous sommes tous égaux « , a-t-il indiqué.

Parlant des besoins exprimés par les villageois, il a rassuré qu’il va apporter son soutien (financièrement ou stratégiquement) aux différents Maires afin qu’ils aient les voies et moyens pour remédier à la majeure partie des problèmes existants.

Les chefs des villages, les chefs religieux (imams et pasteurs) des différents villages ainsi que les maires des différentes communes ont salué l’initiative citoyenne de Moussa Mara tout en invitant les autres leaders politiques à faire des déplacements du genre au plus près du peuple.

Au terme de la tournée, des témoignages d’une délégation de M’pèssoba sur les initiatives d’intérêt public réalisées par Moussa Mara chez eux. Selon cette délégation, ses initiatives ont permis aux jeunes de M’pèssoba d’avoir des machines à coudre, des bancs pour le CAP et ont permis à un jeune,  Mamadou Soumounou dit Ladji d’être premier en athlétisme 3 milles mètres et un autre, Kalifa Coulibaly d’être 3ème en 400m.

Il est important de rappeler qu’en plus des échanges avec les populations, le Président Mara a procédé à des visites de courtoisie et de salutations des Personnalités et partagé quelques moments de prières avec certains leaders religieux tout au long de cette tournée.

 

Dognoume Diarra

TikTok devient le site Web le plus visité, surpassant Google

La plateforme chinoise a gagné six places en un an seulement, dépassant tous les services rattachés à Google.

Avec un milliard d’utilisateurs actifs mensuels, TikTok franchit un nouveau cap. L’application de courtes vidéos dépasse Google et devient ainsi le site internet le plus consulté au monde en 2021, d’après le classement de l’entreprise américaine Cloudflare.

En d’autres termes, TikTok génère plus de trafic sur son site que tous les services de Google réunis : moteur de recherche, cartographie, traduction, actualités ou photos. C’est la première fois que la firme de ByteDance se hisse en haut du palmarès.

Facebook en 3e position

En 2020, le trio de tête était composé par Google, Facebook et Microsoft, TikTok se retrouvant péniblement à la septième place. Dès le 17 février, son site internet a effectué une brève remontée mais n’a pas conservé sa première position au fil des mois. Ce n’est qu’à partir du milieu du mois d’août que TikTok a confirmé sa place de leader. Selon Cloudflare, TikTok a surpassé Google sur le Web à deux dates symboliques, lors de la fête traditionnelle de Thanksgiving (25 novembre) et des soldes du Black Friday (26 novembre).

Après TikTok et Google, c’est Facebook qui occupe la dernière place du podium. Suivent ensuite Microsoft, Apple, Amazon, Netflix, YouTube, Twitter et WhatsApp. Cette dernière application de messagerie éjecte Instagram du Top 10, pourtant neuvième en 2020. Par rapport à l’année dernière, Netflix a perdu deux places tandis que Twitter en a gagné une. Mais cette comparaison est à prendre avec précaution car le classement 2020 a débuté en septembre, Cloudflare n’a donc analysé que les quatre derniers mois de l’année.

Source : lefigaro.fr