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Promotion, valorisation artistique et culturelle de la Venise Malienne : la 1ère édition de «La beauté de Mopti» a vécu

Organisée par Barry style et le CJED (Camp Jeunesse Entreprenante pour le développement), la 1ère édition de « La beauté de Mopti » s’est ténue ce samedi 27 août 2022 à l’hôtel de l’Amitié. L’objectif de cette rencontre était de donner suffisamment de visibilité à la richesse culturelle de Mopti en faisant découvrir la beauté du brassage ethnique par l’opinion publique et  les mopticiens eux-mêmes. La rencontre culturelle accompagnée par plusieurs partenaires a fait l’objet d’un défilé de la mode de Mopti, des prestations d’artistes et des remises d’attestations.

Amadou Baba Traoré, le parrain de l’évènement explique que Mopti est une ville cosmopolite, multiforme et multidimensionnelle. Il affirme qu’ils attendent beaucoup de cette soirée notamment le développement de la dimension économique de la Venise malienne qui est frappée de plein fouet depuis des années par la crise sécuritaire, dit Amadou Traoré. Des activités comme la production de livres artistiques, qui étaient auparavant beaucoup achetés par les touristes, fait maintenant partie du passé, selon lui.

« C’était vraiment un gros marché avant la crise sécuritaire, alors on pense que cette rencontre pourra contribuer à mettre plus de visibilité sur les activités culturelles de Mopti. » martèle le parrain. En continuant, il dira : « Notre souhait est de pouvoir créer de nouvelles opportunités pour les acteurs de ce secteur et pour un bel avenir à tous les mopticiens ».

Ils souhaitent pouvoir créer un marché utile pour écouler les produits d’artisanat et artistiques de cette ville qui a beaucoup rayonné à travers les activités du tourisme.

C’est une ville qui regorge beaucoup de potentialités culturelles parce qu’elle est avec toutes les cultures du Mali et notre objectif est de magnifier cette culture-là, selon lui.

La remise de distinction honorifique aux personnes de ressources a été faite  par le parrain, la marraine et d’autres personnalités présentes.

Mme Traoré Aïssata Daffe, la marraine de la soirée souligne que tout engagement concernant Mopti est à remercier. Elle s’est dite satisfaite de la déroulée de la rencontre et espère que leur activité va contribuer à la réinstallation des activités culturelles de la Venise malienne.

Kader DIARRA

VALORISATION DES PRODUITS LOCAUX : Vers la labélisation du bogolan et du sel gemme de Taoudénit

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Mahmoud Ould Mohamed, et son homologue de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo, ont coprésidé la 4è session du Comité national de labélisation des produits locaux en indication géographique et en marques collectives (Cigmac-Mali). Pour valider les cahiers de charges et les projets d’arrêté de reconnaissance nationale du “bogolan fini du Mali” et du “sel gemme de Taoudénit en Indication géographique.

« Aujourd’hui, tous les pays du monde revendiquent l’appartenance de certains produits spécifiques à un patrimoine culturel, artisanal ou gastronomique comme symbole de leur histoire. Ces produits sont le plus souvent issus des zones rurales dans lesquelles les stratégies commerciales de mise en valeur de leur potentiel commercial sont méconnues, voire inexistantes. Pour que l’on tire un avantage économique de ces produits locaux peuvent être valorisés au moyen du droit de propriété industrielle : l’indication géographique (IG) ou la marque collective (MC) », a indiqué le ministre du Commerce et de l’Industrie, Mahmoud Ould Mohamed.

Dans cette logique, en 2021, le Centre malien de promotion de la propriété industrielle (Cemapi) a érigé le Comité national des indications géographiques (Cnig) en Comité national de labélisation des produits locaux en indications géographiques et en marques collectives (Cigmac-Mali). Pour doter le pays des moyens et d’outils de labélisation nécessaire à la promotion et à la valorisation des produits du terroir malien, qu’ils soient des produits naturels, agricoles, artisanaux, culturels ou industriels. En plus, la Cemapi a entrepris activement diverses actions de formation, d’information et de sensibilisation sur le processus de labélisation, d’accompagnement et de structuration des acteurs et producteurs. Ces différents efforts ont abouti à l’élaboration des cahiers de charge pour la labélisation du bogolan fini du Mali, le sel gemme de Taoudénit ; mieux, à la labélisation de l’échalote de Bandiagara.

« Certains pays avaient compris qu’il faut aller dans la protection. Ils sont en avance sur nous. Mieux vaut tard que jamais. J’espère que ce serait le départ d’une série de labélisation », a ajouté le ministre de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo. Selon la directrice du Cemapi, la labélisation permet de différencier les produits du Mali de ceux des autres pays, renforcer la visibilité, la compétitivité de la filière en adoptant une stratégie commune et un marketing de qualité, accroître le revenu des producteurs titulaires de ce label, contribuer à la réduction de la pauvreté, un passeport pour le marché.

Pour le Mahmoud Ould Mohamed, notre pays regorge de nombreux produits locaux à fort potentiel commercial, possédant pour la plupart de grandes qualités et des liens reconnus avec leur terroir de production et les acteurs qui y résident. Après cette session, la directrice de la Cemapi annonce que sa structure s’attèlera à la reconnaissance nationale du bogolan fini du Mali et du sel gemme de Taoudénit comme IG, le dépôt de la demande d’enregistrement du bogolan fini du Mali et du sel gemme de Taoudénit auprès de l’Oapi, l’enregistrement en marques collectives des logos du beurre de Karité et de la mangue du Mali.

Jiadata MAIGA

VALORISATION DE L’ARTISANAT : l’association Yɛrɛdon de Kadiolo vulgarise le tissage traditionnel

Le Centre de promotion artisanal de Nakomo (Kajile Yalɛɛri Tasɛnɛgɛ), dans la banlieue de la ville de Kadiolo (480 km au sud de Bamako), veut désormais beaucoup s’investir dans la promotion de l’artisanat local. C’est ainsi qu’il s’est doté d’un métier de tissage le mois dernier (mars 2022).

Valoriser, pérenniser et vulgariser l’artisanat et les corps de métiers ! Telle est désormais l’une des ambitions de l’Association culturelle Yɛrɛdon de Kadiolo. C’est ainsi que, le 10 mars 2022, elle a implanté un métier de tissage au niveau du Centre de promotion artisanal de Nakomo (Kajile Yalɛɛri Tasɛnɛgɛ), dans la périphérie de la ville de Kadiolo.

«L’ouverture de ce métier de tissage favorisera la réhabilitation du tissage traditionnel à travers l’initiation et la formation de nos jeunes générations dans le domaine des savoirs et savoir-faire ainsi que des techniques ancestrales qui sont en déperdition de nos jours», nous a indiqué le président de l’association, Lamissa Bamba dit Kadiolo Naby

Déjà opérationnel, cet atelier de tissage est ouvert en prélude aux autres corps de métiers qui viendront très prochainement enrichir l’ossature des activités artisanales du Centre de promotion artisanal de Nakomo. Il faut rappeler que ce centre a pour vocation réelle «l’apprentissage, la formation et la transmission fidèle aux générations montantes des techniques et connaissances ancestrales dans le domaine de l’artisanat».

C’est une initiative qui va contribuer aussi à la transformation locale du coton. Et cela d’autant plus que le cercle de  Kadiolo  produit  annuellement un peu plus de 25 500 tonnes de  coton graine. A noter que le Mali ne transforme que 2 % de sa production cotonnière, ce qui constitue un problème général pour la filière. «Il est inadmissible que nous ne transformions que 2 % de la production. Un niveau insignifiant qui ne saurait se justifier par le manque d’énergie. En effet, il existe des alternatives dans ce domaine», a récemment déploré un expert du développement artisanal dans notre pays.

Il faut donc inverser cette tendance en mettant en place une véritable volonté politique pour renforcer la transformation. Des experts recommandent surtout la mise en place de mécanisme de garantie pour permettre à nos transformateurs locaux d’accéder facilement au coton. L’initiative de l’Association culturelle Yɛrɛdon de Kadiolo est un pas significatif dans ce sens !

Moussa Bolly

VALORISATION ET PROMOTION DU MOUTON MALIEN : La 4è édition célébrée avec satisfaction

Dans le but de promouvoir la filière, mouton au Mali et ailleurs, l’Association Malienne pour le Développement de la Race Ovins et Caprines (AMDAROC) a organisé du 5 au 12 mars 2022, la 4ème édition de la FILAM au palais de la culture Amadou Hampaté Bâ.

Le samedi 12 mars 2022, après une semaine pleine d’échanges et de collaboration entre marchands, éleveurs et autres fans de la filière, la 4ème édition de la FILAM a été clôturée par une grande compétition entre les moutons du race Bali-bali horon ‘’BBH’’, sous la présidence  de M. Bouya Sylla,  le  président de l’APCAM.

Au total, 18 moutons étaient sélectionnés pour participer à cette compétition. Le premier prix, était d’une moto et deux sacs d’aliments bétails. Un prix qui a été remporté par le bélier du nom de « Banamba » dont l’éleveur est Soumaïla  Djibrilla Maïga.

Pour le Président de l’AMDAROC, cette compétition a pour dessein d’inciter les jeunes éleveurs à s’investir davantage dans la filière ovine et caprine qui peut servir d’apport économique pour le pays et encourager les membres de l’association de croire en ce qu’ils font.

Une initiative fièrement saluée par le Président Sylla de l’APCAM. Il a rassuré les initiateurs de son accompagnement sans faille pour les éditions prochaines.

Le lauréat du prix, M. Maiga a reçu les encouragements et les félicitations de ses aînés et collaborateurs qui étaient présents.

 

Dognoume Diarra